Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
I- Définition :
On appelle infection nosocomiale ou infection associée aux soins, toute maladie contractée à
l’hôpital, due à des micro-organismes cliniquement et/ou microbiologiquement
reconnaissables qui affectent :
➢ Soit le malade, du fait de son admission à l’hôpital ou des soins qu’il a reçu en tant que
patient hospitalisé ou en traitement ambulatoire.
➢ Soit le personnel hospitalier du fait de son activité, que les symptômes de la maladie
apparaissent ou non pendant que l’intéressé se trouve à l’hôpital.
Une infection est dite nosocomiale si elle était absente à l’admission à l’hôpital. Ce critère est
applicable à toute infection (angine, grippe). Lorsque la situation précise à l’admission n’est
pas connue, un délai d’au moins 48h après l’admission est communément accepté pour
distinguer une infection d’acquisition communautaire d’une infection nosocomiale.
IV-Germes en cause :
Les bactéries les plus souvent en cause sont par ordre décroissant :
➢ Escherchia coli ;
➢ Staphylococcus aureus
➢ Pseudomonas aeruginosa.
Ces bactéries posent avant tout un problème de multirésistance aux antibiotiques, en
particulier le Staphylococcus aureus résistant à la méticilline (SARM).
1-Infections urinaires :
L’infection urinaire (IU) représente 40% des infections nosocomiales. Les formes
asymptomatiques sont particulièrement fréquentes en particulier chez les patients sondés.
Cliniquement, on peut avoir une fièvre, des douleurs lombaires, douleurs au toucher rectal,
urines troubles.
Le diagnostic repose sur l’ECBU et les hémocultures.
E.coli est le micro-organisme le plus souvent isolé (20%) suivie de Klebsiella pneumoniae et
Pseudomonas aeruginosa.
Le principal facteur de risque de l’infection urinaire nosocomiale est l’existence d’une sonde
urétrale.
Le risque d’infection urinaire nosocomiale est multiplié par plus de 10 en cas de sondage à
demeure et augmente avec la durée du sondage.
Pour prévenir les IAS, il est indispensable d'observer les " bonnes " pratiques d'hygiène :
lavage des mains, utilisation d'un antiseptique moussant puis d'un antiseptique dermique pour
la réfection d'un pansement, désinfection du matériel (endoscope), hygiène et entretien de
l'environnement (sol).
1- Infections urinaires :
VII- Conclusion
Les infections associées aux soins représentent un problème de santé publique. Les
précautions d’hygiène standard doivent être appliquées pour tous les patients afin de diminuer
la prévalence de ces infections.