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Thème 3 Corps humain et santé.

Microorganismes et santé.

Il y a deux grands types de relations entre l'être humain et les microorganismes :


– des relations avec des agents pathogènes qui peuvent avoir une très grande importance en
santé publique, en France comme au niveau mondial car ils sont responsables de potentielles
flambées épidémiques (Chapitre 1 : Agents pathogènes et maladies infectieuses)
– des relations bénéfiques de type symbiotique où les microorganismes remplissent des
fonctions contribuant à la santé de notre organisme (Chapitre 2 : Microbiote humain et
santé).

Chapitre 1: Agents pathogènes et maladies infectieuses.

Certaines maladies causées par des agents pathogènes sont transmises directement entre
êtres humains (transmission directe) ou par le biais d’animaux (des vecteurs) tels que les insectes:
on parle alors de maladies vectorielles.

I. Agents pathogènes et maladies associées.

Les agents pathogènes vivent et se multiplient aux dépens d'autres êtres vivants, leurs
hôtes, qui constituent leurs milieux de vie c’est à dire leur milieu biologique. Ils leurs portent
préjudices en déclenchant des maladies. Ces agents pathogènes peuvent être de différente
nature:virus (VIH), bactérie (choléra) ou eucaryote (plasmodium).
Le VIH est le virus de l'immunodéficience humaine : il a pour cellules cibles des cellules de
l'immunité qui jouent un rôle prépondérant dans les défenses de l’organisme (au sein du système
immunitaire). Il utilise ces cellules pour se reproduire, ce qui les détourne de leur fonction et finit
par les détruire. Quand le nombre de lymphocytes (cellules immunitaires ) est devenu insuffisant
pour permettre à la personne infectée de se défendre contre d'autres pathogènes, le SIDA (Syndrome
de l'Immunodéficience humaine ) est déclaré. Sans traitement cette maladie est mortelle et il n'existe
pas encore, à ce jour , de vaccin.
Le Plasmodium est un exemple de microorganime Eucaryote dont certaines espèces sont
pathogènes : il infecte les cellules du foie et les globules rouges humains, ce qui provoque les
symptômes du paludisme (forte fièvre, anémie, ...)

II. Modes de transmission et propagation des pathogènes.

La propagation du pathogène se fait soit un contact entre hôtes, soit par le milieu ambiant
(air, eau), soit par l'intermédiaire d'un vecteur biologique qui est alors l’agent transmetteur
indispensable du pathogène (il assure la maturation et/ou la multiplication du pathogène). La
transmission se réalise :
– directement par contact entre hôtes humains, sans intermédiaire, comme dans le cas de
l'infection par le VIH (relations sexuelles, voie sanguine…) qui est à l'origine du SIDA : on
parle de transmission directe.
– par l'intermédiaire d'un autre être vivant appelé vecteur biologique: on parle alors de
transmission vectorielle. C'est le cas de l'infection par le plasmodium qui est à l'origine du
paludisme, une maladie qualifiée alors de vectorielle. . L'agent pathogène, la Plasmodium,
est transmis à l'Homme par un vecteur, le moustique anophèle femelle, à l'occasion d'une
piqûre ; cela permet au plasmodium d'accomplir une partie de son cycle de développement
(cycle évolutif).
Les hôtes des pathogènes ne présentent pas toujours les symptômes de la maladie : ce sont
les porteurs sains. Ils peuvent transmettre l'agent pathogène sans le savoir et provoquer, comme
lors de l'infection par le VIH, une épidémie. Les individus porteurs sains et les individus
symptomatiques (malades) assurent la survie du pathogène au cours du temps: ils constituent le
réservoir de pathogènes.
– La propagation peut être plus ou moins rapide et provoquer une épidémie (principalement
avec des virus). Lorsque la propagation du pathogènes se réalise à l'échelle mondiale , il
s'agit d'une pandémie.

Le changement climatique peut étendre la transmission de certains pathogènes en dehors


de leurs zones historiques. Par exemple, le territoire du moustique anophèle , vecteur du paludisme
s'étend à de nouvelles zones, plus chaudes. Un autre exemple plus récent, le moustique tigre,
vecteur de maladies virales comme la Dengue, le Zika , le Chikungunya voit sa répartition
géographique s'étendre au-delà de la zone intertropicale indienne et pacifique, au sud de l'Europe.

III. Les luttes individuelles et collectives.

La connaissance de la propagation du pathogène et, s’il y en a un, du vecteur, permet


d’envisager les luttes individuelles et collectives pour limiter la propagation du pathogène:
Il s'agit d'un ensemble de comportements individuels et collectifs :
– prophylaxie pour prévenir l'apparition de la maladie : prévention, dépistage, traitements
– actions sur l'habitat et les zones de reproduction du vecteur (exemple du moustique)
– traitements médicamenteux
– vaccination (si elle existe...)
– mesures d'hygiène (lavage des mains...)
– gestes de protection

Une carte mentale pour retenir

Un schéma bilan pour retenir


Un schéma bilan pour retenir

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