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Sources et références................................................................................49
Première Partie :
Complément des cours
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Infections bactériennes
Cours : Staphylococcies
Résistance du Staphylococcus aureus aux antibiotiques :
Production de β-lactamases : elle est commune, sous contrôle de plasmide, et rend la
bactérie résistante à plusieurs β-lactamines : pénicilline G, ampicilline, ticarcilline…
Résistance à la méthicilline : par production de PBP de faible affinité à la pénicilline M. Cette
production est régit par le gène mecA dans la région dite « Staphylococcal cassette
chromosome mec : SCCmec ».
Sensibilité diminuée à la vancomycine (VISA) : des staphylocoques de sensibilité diminuée à
la vancomycine ont été isolé, le mécanisme étant en rapport avec des modifications
structurales de la paroi, empêchant l’antibiotique de pénétrer.
Résistance à la vancomycine (VRSA) : ces souches contiennent le gène vanA, transmit par
les entérocoques, mais aussi le gène mecA de résistance à la pénicilline M.
D’autres résistances transmises par des plasmides sont également communes chez les
staphylocoques, notamment la résistance aux tétracyclines, aux macrolides et aux
aminoglycosides.
Composition antigénique :
Peptidoglycanes : stimule la synthèse de l’interleukine-1 (IL-1), l’opsonisation, le
chimiotactisme des PNN, l’activité endotoxine-like, et active le complément ;
Acide téichoïque : peut être antigénique ;
Protéine A : c’est une adhésine qui lie la fraction constante (Fc) des IgG (excepté l’IgG3),
diminuant ainsi l’opsonisation ;
Certaines souches possèdent une capsule polysaccharidique empêchant la phagocytose,
sauf si présence d’anticorps spécifiques.
Enzymes et toxines :
Catalase : convertie le peroxyde d’oxygène en oxygène et en eau (le catalase test permet de
faire la différence entre le Staphylococcus qui est positif, et le Streptococcus qui est
négatif) ;
Coagulase : active la formation de thrombi par liaison à la prothrombine, mais peut
également réaliser une déposition de fibrine à la surface de la bactérie pour la protéger
contre la phagocytose. Un staphylocoque coagulase positive possède un potentiel de
pathogénicité invasive ;
Panton-Valentine leukocidin : toxine qui lyse les globules blancs, et qui est un facteur de
virulence important ;
Toxine exfoliante A et B : ce sont des toxines épidérmolytiques, ayant une action de super-
antigène ;
Toxic shock syndrome toxin-1 : c’est un super-antigène
Entérotoxines : ce sont également des super-antigènes, responsables de toxi-infections
alimentaires se manifestant par des diarrhées et des vomissements.
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Compagnon à l’essentiel en maladies infectieuses
Cours : Streptococcies
Composition antigénique :
Protéine M : facteur de virulence majeur de S. pyogenes. L’absence de cette protéine rend la
bactérie non virulente. L’immunité est liée à la présence d’anticorps spécifique anti-M, et en raison
de l’existence de plus de 150 variations (types) de protéine M, une même personne peut développer
plusieurs épisodes infectieux à S. pyogenes. C’est une adhésine qui permet la fixation de la bactérie
à son hôte, mais elle possède également une fonction de protection contre l’opsonisation par le
complément, qui contribue à la virulence de la bactérie.
Capsule faite d’acide hyaluronique (Hyaluronic acid capsule = HAC) : structure anti-phagocytaire
permettant à la bactérie de fuir l’immunité, car l’acide hyaluronique dont la bactérie se couvre, est
retrouvé en temps normal dans l’organisme.
Enzymes :
Streptokinase : enzyme antigénique qui transforme le plasminogène en plasmine, activant ainsi la
fibrinolyse. Cette enzyme permet à S. pyogenes d’échapper aux thrombi.
Désoxyribonucléase : types A, B, C et D. enzyme antigénique, ayant une fonction de DNase,
permettant à la bactérie d’envahir les tissus en liquéfiant le pus.
Hyaluronidase : clive l’acide hyaluronique, un composant essentiel des tissus de soutien, permettant
la colonisation par la bactérie.
Toxines :
Toxines streptococciques pyrogènes A, B et C (streptococcal pyrogenic exotoxins = Spe). Ces toxines
sont associées à la fièvre scarlatine et le syndrome de shock toxinique streptococcique (SSTS). SpeA
est la mieux étudiée, elle agit comme super-antigène en activant les lymphocytes T, qui sécrètent
leurs cytokines inflammatoires, causant les lésions tissulaires observées.
Hémolysines (ou streptolysines) : ce sont des toxines qui lysent les membranes de plusieurs types
cellulaires (et non pas les hématies seulement, contrairement à ce que leurs noms pourrait
suggérer). On distingue deux types :
o Streptolysine O : qui est antigénique, l’immunité produit des anticorps antistreptolysine O
(ASLO), qui peuvent être dosés ;
o Streptolysine S : qui n’est pas antigénique, donc on n’aura pas d’anticorps contre celle-ci.
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Première partie : Complément des cours
Cours : Pneumococcies
Composition antigénique et facteurs de virulence :
Polysaccharides capsulaires : 91 sérotypes, antigéniques et immunologiquement différents ;
Polysaccharide C : peut être détecté dans les urines et le LCS, et a une bonne valeur diagnostique.
Autolysine : enzyme produite par le pneumocoque, qui active la destruction de la bactérie elle-même,
ce qui provoque le maintien de la réponse inflammatoire avec un afflux continue de cytokines
inflammatoires.
Pneumolysine : exprimée par la quasi-totalité des souches, et dont le rôle est triple :
o Capable de créer des pores dans les membranes cellulaires après polymérisation de
plusieurs sous-unités. Cela se traduit par une activité cytotoxique directe vis-à-vis de
différentes cellules cibles, en particulier les cellules épithéliales et endothéliales de l’arbre
respiratoire, ainsi que les phagocytes ;
o Capable d’activer directement la voie classique du complément par sa capacité de fixation
au fragment Fc des immunoglobulines ainsi qu’au composé C1q ;
o Action pro-inflammatoire qui serait liée à sa capacité à lier les récepteurs Toll-like 4 (TLR-4).
Figure 3 : Image typique d'une pneumonie franche lobaire aiguë du lobe moyen droit
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Compagnon à l’essentiel en maladies infectieuses
Cours : Méningococcies
Nb ! : En même temps que s’installe la réaction pro-inflammatoire, une réaction anti-inflammatoire est
amorcée, nommé : syndrome de réponse anti-inflammatoire compensatrice (SRAC ou CARS en anglais),
caractérisé par la sécrétion de cytokines anti-inflammatoires (Il-4, IL-10, IL-11, TGF-β, hormones de stress…),
ce qui contribue à un équilibre délicat, avec hypo-réactivité lymphocytaire, ce qui prédispose à des infections
secondaires.
4. La cible principale est le système cardio-vasculaire. En effet, l’hypotension qui en suit résulte en
une hypoperfusion des différents organes et d’une fuite vasculaire qui contribue aussi à celle-ci.
5. L’activation du système de coagulation résulte en un état de pro-coagulation qui peut causer une
coagulation intra-vasculaire disséminée (CIVD) qui aggrave encore plus l’état du patient (elle se
manifeste cliniquement par le purpura thrombopénique).
La réaction décrite ci-dessus reste maintenue tant que la bactérie ou ses toxines restent en contacte avec le
sang, ce qui explique la nécessité de traiter l’infection le plus rapidement possible.
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Première partie : Complément des cours
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Compagnon à l’essentiel en maladies infectieuses
Cours : Choléra
Physiopathologie :
1. Ingestion de l’inoculum ;
2. Les vibrions cholériques sont sensibles à l’acidité gastrique, ils sont donc détruits par celle-ci si
l’inoculum est faible, mais réussissent à franchir cette barrière en cas d’inoculum important, ou si
l’acidité gastrique est compromise ;
3. Arrivé à la muqueuse intestinale, le germe se fixe à la bordure en brosse par ses pili ;
4. La multiplication du germe au niveau du jéjunum et de l’iléon est facile en raison de la faible flore
bactérienne à ce niveau, réduisant ainsi la compétition sur les nutriments, cette phase de
multiplication est caractérisée par une absence d’invasion ; la bactérie reste dans la lumière
intestinale et ne pénètre pas.
5. Production et libération de l’entéro-toxine cholérique ;
6. Pénétration de la toxine à l’intérieur de la cellule entérique, et activation de l’adénylcyclase
basolatérale, conduisant à une augmentation de l’AMPc intracellulaire ;
7. l’AMPc intracellulaire active des canaux apicaux qui sécrètent du chlorure (Cl-) et inhibent
l’absorption du Na+ ;
8. Le déséquilibre électrostatique résultant (augmentation des charges négatives lié au chlorure) attire
le Na+ vers la lumière, et l’eau le suit pour réaliser l’équilibre osmotique.
9. Une déshydratation importante est le produit final de ce processus (il est important de noter que la
pathogénicité de la bactérie est liée uniquement à un effet biochimique et non pas à un effet
inflammatoire).
10. Les conséquences de ce processus sont diverses :
a. Choc hypovolémique ;
b. Insuffisance rénale fonctionnelle, qui peut évoluer vers l’insuffisance rénale organique
(nécrose tubulaire) ;
c. La perte de bicarbonates associée cause une acidose métabolique avec un pH avoisinant les 7,2 ;
d. La perte de K+ associée cause des troubles du rythme cardiaque potentiellement graves, ainsi
qu’un iléus intestinal dans de rares cas, rendant le pronostic sombre, car les fluides ne seront
pas extériorisés.
11. Le germe disparait spontanément des selles en 7 à 10 jours (le portage chronique est possible mais
rare, allant de quelques mois à plusieurs années).
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Première partie : Complément des cours
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Compagnon à l’essentiel en maladies infectieuses
Cours : Brucellose
I. Physiopathologie :
1. Pénétration de la bactérie ;
2. Parasitage des cellules phagocytaires du système réticulo-endothélial (macrophages surtout) et
non phagocytaires, avec multiplication à l’intérieur de celles-ci dans les ganglions lymphatiques.
3. Une fois phagocytées, 70% des bactéries seront détruites, alors que 30% échapperons à la
destruction en inhibant les voies de signalisation du phagolysosome du macrophage. Celles-ci se
multiplieront dans le cytoplasme du macrophage en 6 à 14 jours. Les brucelles peuvent inhiber la
mort cellulaire programmée.
4. Dissémination de l’infection par voie hématogène (septicémie d’origine lymphatique) vers tout les
organes de l’organisme (quoique les organes du système réticuloendothélial -on l’occurrence le foie,
la rate, les ganglions lymphatiques et la moelle osseuse- le système musculo-squelettique et
génito-urinaire sont les plus fréquemment ciblés, ce qui explique les signes physiques observés).
C’est cette septicémie qui est responsable de la phase aiguë de l’infection caractérisée par la fièvre,
les sueurs et les arthralgies (phase sudoralgique fébrile) ;
5. Après quelques semaines, l’organisme réussit à contrôler partiellement l’infection, les
manifestations cliniques diminuent, et le développement de localisations secondaires se fait à ce
moment. Cette phase est dite subaiguë.
6. L’évolution peut se faire vers la guérison spontanée si le corps arrive à vaincre l’infection, ou bien
vers le portage chronique.
II. Explication de la brucellose chronique : la brucellose chronique peut se présenter sous deux formes :
1. Une forme focale : c’est l’évolution de l’infection durant plus de six mois, avec un ou plusieurs
foyers secondaires, vu la présence de germes dans l’organisme, cette forme est traitée par une
antibiothérapie ;
2. Une forme afocale : cette forme est caractérisée par l’absence de germes dans l’organisme, et
plutôt par une réponse immunitaire à médiation cellulaire inadaptée. Cette forme doit donc être
traitée par une désensibilisation du sujet aux antigènes brucelliens, histoire d’épuiser cette
immunité néfaste.
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Première partie : Complément des cours
Cours : Diphtérie
Physiopathologie :
1. Colonisation des voies aériennes supérieures par Corynebacterium diphteriae, producteur de toxine
(tox+) ;
2. La bactérie possède un faible potentiel invasif, responsable d’une légère réaction inflammatoire
locale, la principale cause de sa virulence étant l’élaboration de l’exotoxine diphtérique ;
3. L’exotoxine est absorbée et passe dans le sang pour atteindre tout les organes du corps, quoique le
cœur, les nerfs périphériques et le rein sont les organes de prédilection ;
4. Après avoir interagit avec un récepteur membranaire spécifique, la toxine est internalisée et gagne
le cytoplasme de la cellule atteinte ;
5. Au niveau du cytoplasme la toxine inhibe le facteur d’élongation 2 (EF-2) responsable de
l’élongation des chaines protéiques lors de la synthèse protéique (apport des ARNt chargés d’acides
aminés) ;
6. Cette inhibition résulte en un blocage irréversible de la synthèse protéique, précipitant la mort
cellulaire ;
7. Selon les tissus en cause, en observera une nécrose myocardique (myocardite), une
démyélinisation des nerfs et une nécrose tubulaire rénale ;
8. La toxine diphtérique agit également localement au niveau du pharynx, provoquant une nécrose de
la couche superficielle de la muqueuse, mais pas de la sous-muqueuse, avec dépôt de fibrine, ce qui
explique les fausses membranes qui saignent si on essaie de les décoller ;
9. Les fausses membranes peuvent s’étendre jusqu’aux bronches au niveau de l’arbre respiratoire, ce
qui menace le pronostic vital. En effet la mort par asphyxie sur fausses membranes est fréquente.
Méthode de Besredka : elle est utilisée pour tester la sensibilité du patient aux sérums d’origines équines
(diphtérie et rage). Elle se fait comme suit :
o Une première injection sous-cutanée de 0,1 mL qui servira de contact primaire avec le
sérum ;
o Une deuxième injection, toujours en sous-cutané, après 15 minutes de 0,25 mL, pour voir si
développement de réaction allergique (avoir de l’adrénaline à portée de main est
primordial pour gérer un éventuel choc anaphylactique) ;
o Si pas de réaction allergique au sérum après 15 minutes d’attente, administration de la dose
adéquate de SAD.
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Compagnon à l’essentiel en maladies infectieuses
Cours : Tétanos
Physiopathologie :
1. Les spores de Clostridium tetani colonisent les plaies cutanées, et passent de l’état sporulé à l’état
végétatif ;
2. La colonisation par le germe est favorisée par la nécrose, l’anoxie, et la co-infection par d’autres
germes ;
3. Clostridium tetani produit une neurotoxine qui va causer les manifestations cliniques, c’est la
tétanospasmine, une métalloprotéase zinc-dépendante.
4. La toxine se lie à la terminaison présynaptique des neurones au niveau du site infecté, elle est par la
suite internalisée dans le neurone, comme elle peut diffuser par voie hématogène (toxémie) ;
5. Une fois dans le neurone, la tétanospasmine exploite le système de transport axonal rétrograde
(centripète) pour gagner les corps cellulaires des neurones, le tronc cérébral, et la moelle épinière.
6. Une fois dans le système nerveux central, la toxine diffuse vers les terminaisons présynaptiques des
interneurones inhibiteurs ;
7. Arrivée à destination, la tétanospasmine clive la synaptobrevine, une protéine responsable de
l’amarrage des vésicules chargées de neurotransmetteur (en l’occurrence le GABA) à la membrane
présynaptiques, inhibant ainsi leur libération ;
8. Le résultat est une désinhibition des motoneurones, avec rigidité musculaire et spasmes par échec
au contrôle de l’activité reflexe, le tout donnant un tableau de paralysie spastique ;
9. Le système nerveux autonome peut également être touché, résultant en un état
hypersympathique. Ceci peut être expliqué par la désinhibition de la sécrétion de catécholamines
par les surrénales, résultant en un déséquilibre qui peut, dans les formes sévères, avoir des
répercussions cardiovasculaires graves.
Figure 8 : Opisthotonos
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Première partie : Complément des cours
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Compagnon à l’essentiel en maladies infectieuses
Cours : Rickettsioses
Fièvre boutonneuse méditerranéenne (Rickettsia conorii)
Physiopathologie :
1. Morsure de la tique ;
2. Inoculation des Rickettsies ;
3. Prolifération locale du germe, avec infiltration lymphoplasmocytaire et ischémie tissulaire à
l’origine de la nécrose cutanée, donnant l’escarre d’inoculation (tache noire de Pieri) ;
4. Dissémination des rickettsies par voie hématogène et colonisation des cellules endothéliales ;
5. Les rickettsies échappent au phagosome dans les cellules endothéliales et gagnent le compartiment
cytoplasmique ou nucléaire, où elles se multiplient ;
6. Le germe peut infecter les cellules adjacentes par un mécanisme de projection cellulaire (par
polymérisation du cytosquelette) ;
7. Les rickettsies ont un effet cytopathogène sur les cellules endothéliales, provoquant leur
desquamation, et créant ainsi un déséquilibre dans le système anti-thrombotique, avec activation
des plaquettes, séquestration de celles-ci et réaction inflammatoire lymphoplasmocytaire ;
8. Le mécanisme décrit est à l’origine d’une vascularite généralisée qui explique les signes cliniques
cutanées (éruption maculopapuleuse), et les signes en rapport avec la défaillance d’organes dans
les formes sévères (hépatique, pancréatiques, rénales, cérébrales, pulmonaire, myocardiques…).
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Première partie : Complément des cours
Typhus épidémique :
Physiopathologie :
1. Inoculation du germe selon les modes de contamination décrits plus haut ;
2. Dissémination hématogène du germe ;
3. Infections des cellules endothéliales des petits vaisseaux, surtout au niveau du cerveau, du
poumon et de la peau ;
4. A l’intérieur des cellules endothéliale, les rickettsies se multiplient ;
5. Contrairement aux rickettsies du groupe des fièvres boutonneuses, les rickettsies du groupe typhus
ne possèdent pas d’action de polymérisation d’actine. Elles provoquent donc l’éclatement des
cellules endothéliales pour être transmises aux cellules adjacentes ;
6. Le principal mécanisme physiopathologique est l’augmentation de la perméabilité vasculaire et
l’hémorragie pétéchiale.
Typhus murin :
Physiopathologie :
1. Inoculation du germe selon les modes de contamination décrits plus haut ;
2. Dissémination hématogène du germe ;
3. Infections des cellules endothéliales des petits vaisseaux, surtout au niveau du cerveau, du
poumon, du foie et du rein ;
4. A l’intérieur des cellules endothéliales, les rickettsies se multiplient ;
5. Contrairement aux rickettsies du groupe des fièvres boutonneuses, les rickettsies du groupe typhus
ne possèdent pas d’action de polymérisation d’actine. Elles provoquent donc l’éclatement des
cellules endothéliales pour être transmise aux cellules adjacentes ;
6. Le principal mécanisme physiopathologique est l’augmentation de la perméabilité vasculaire, la
perte d’eau et d’électrolytes, et l’hypoperfusion engendrée par l’hypovolémie.
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Infections Virales
Cours : Rougeole (Measles)
Physiopathologie :
1. Transmission du virus d’un sujet contaminé vers un sujet sain par aérosols ;
2. Le virus colonise les voies aériennes supérieures où il se multiplie à l’intérieur des cellules
lymphoïdes ;
3. 1ère virémie asymptomatique, avec dissémination du virus vers les organes du système
réticuloendothélial, où il continuera de se multiplier ;
4. 2ème virémie asymptomatique, avec dissémination du virus vers les tissus épithéliaux de la
peau, l’appareil respiratoire, l’appareil digestif, la vessie, les conjonctives ;
5. Multiplication focale du virus dans les sites sus-cités (les étapes de 1 à 5 correspondent à la
phase d’incubation).
6. Développement des premiers signes cliniques de la phase d’invasion (les 3 C et le signe de
Köplik), en raison de la présence du virus dans les tissus concernés et la réaction
inflammatoire qui s’en suit ;
7. Développement d’une réaction immunitaire humorale contre le virus (phase d’état), d’où
l’apparition des anticorps de type IgM dans le sang. Ceci coïncide avec l’apparition de
l’éruption cutanée (exanthème) caractéristique, celle-ci est par contre due à la réaction
immunitaire cellulaire par les LT contre les cellules épithéliales infectées (ce qui explique le
fait que l’éruption ne se développe pas chez les patients ayant une immunodépression
cellulaire).
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Compagnon à l’essentiel en maladies infectieuses
Immunité :
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Première partie : Complément des cours
Cours : Herpès
Physiopathologie :
1. Inoculation du virus au niveau de son point d’entrée ;
2. Réplication du virus in-situ, avec effet cytopathogène (cycle lytique) à l’origine de lésions
vésiculeuses, de stomatite ou de kératite ;
3. Extension du virus vers les terminaisons nerveuses sensorielles, pénétration à l’intérieur du
neurone et transport axonal rétrograde vers les ganglions sensoriels (trigéminé pour HSV-1, et
sacraux pour HSV-2) ;
4. Infection latente dans les ganglions nerveux après résolution des lésions précédemment citées ;
5. Suite à un facteur déclenchant, on aura réactivation du virus latent, avec transport axonal
antérograde vers le territoire innervé par le nerf où a eu lieu la latence, causant de nouvelles
lésions, par réplication viral (cycle lytique).
6. Dans certains cas, le virus, dans son trajet nerveux, peut passer au niveau du système nerveux
central et causer une méningite ou une encéphalite.
Nb ! : Les étapes de 1 à 3 représentent la primo-infection, alors que l’étape 5 représente la récurrence.
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Compagnon à l’essentiel en maladies infectieuses
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Première partie : Complément des cours
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Autres
Cours : Paludisme (Malaria)
Cycle parasitaire : voir schéma 2 en parallèle :
1. Lorsque l’Anophèle pique la peau de l’Homme pour se
nourrir, il injecte les sporozoïtes contenus dans ses
glandes salivaires dans le sang ;
2. Les sporozoïtes sont véhiculés par voie hématogène vers
le foie ;
3. A l’intérieur des hépatocytes, le parasite entame sa
maturation ;
4. Le parasite mature en sa forme schizonte ;
5. Les schizontes sont par la suite libérés dans la circulation
sanguine sous forme mérozoïte, pour donner les premiers
signes cliniques par invasion et destruction des globules
rouges (certains parasites restent à l’état dormant dans les
hépatocytes, surtout P. vivax et P. ovale, sous forme
hypnozoïte, pour donner des rechutes ultérieurement) ;
6. Invasion des globules rouges et maturation par passage
des différentes formes : Figure 17 : Cycle parasitaire des Plasmodium spp.
7. Trophozoïte immature (anneau) ;
8. Trophozoïte immature II (anneau) ;
9. Trophozoïte mature ;
10. Schizonte.
11. Les schizontes lysent le globule rouge et passent dans la circulation sanguine, où ils complètent
leur maturation pour donner des mérozoïtes, ceux-ci envahissent de nouveaux érythrocytes et
le cycle reprend ;
12. A l’intérieur de certains érythrocytes le parasite mature vers sa forme sexuée : les gamétocytes
males (microgamète) et femelles (macrogamète) ;
13. Les gamétocytes sont ingérés par l’Anophèle lorsque celle-ci prend un repas de sang, le
gamétocyte male perd son flagelle et féconde le gamète femelle ;
14. Le produit de la fécondation est le zygote (ookinète) ;
15. Le zygote envahi l’intestin du moustique ;
16. Développement d’un oocyst au niveau de l’intestin de l’Anophèle, qui, après maturation, se
rompt pour donner des sporozoïtes qui iront coloniser les glandes salivaires du moustique ;
1. Le cycle reprend.
Nb ! : Les étapes 1 – 11 représentent le cycle asexué, quant aux étapes 12 – 16, elles représentent le
cycle sexué.
Nb2 ! : Le cycle contient trois phases :
o Phase exo-érythrocytaire : dans les hépatocytes qui dure entre 5 et 16 jours, étapes : 1 –
5;
o Phase endo-érythrocytaire : dans les érythrocytes humains qui dure entre 1 et 3 jours,
étapes : 6 – 12 ;
o Phase sporogonique : dans le moustique, étapes : 13 – 16.
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Compagnon à l’essentiel en maladies infectieuses
Physio-pathogénie :
Signe Explication
Régularité de la rupture des érythrocytes pour libérer les schizontes dans le sang :
24 heures pour P. knowlesi ;
Paroxysmes 48 heures pour P. falciparum, P. vivax et P. ovale ;
72 heures pour P. malariae ;
C’est une action médiée par le TNF-α.
Sévérité de P. falciparum P. falciparum possède une affinité pour les érythrocytes de tout âge, contrairement
comparé aux autres aux autres espèces qui ont des affinités plus restreintes, P. vivax n’infecte que les
espèces réticulocytes par exemple (les jeunes hématies).
Séquestration des érythrocytes infectés :
Effet pathogène o Liaison aux micro-vaisseaux ;
principal o Liaisons aux érythrocytes non-infectés ;
o Liaison aux plaquettes.
Neuro-paludisme Séquestration des érythrocytes dans la micro-vascularisation cérébrale.
Séquestration des érythrocytes infectés et augmentation de l’activité de
Hépato-splénomégalie
phagocytose.
Sécrétion d’insuline normale + disfonctionnement de la glycogénolyse hépatique +
Enfant
consommation accrue du glucose par les tissues.
Hypoglycémie
Hyper-insulinémie (par dérégulation de sa sécrétion par les facteurs dérivés du
Adulte
parasite, ainsi que par le traitement à base de Quinidine).
Lyse intravasculaire des érythrocytes infectés + phagocytose des érythrocytes sains
Anémie + défaut de synthèse médullaire (les cytokines inflammatoires inhibent la sécrétion
de l’érythropoïétine).
Séquestration des érythrocytes dans la micro-vascularisation pulmonaire → réaction
Détresse respiratoire
inflammatoire → vasodilatation et œdème.
Acidose métabolique Diminution de l’apport d’oxygène par séquestration, anémie et hypoperfusion.
Augmentation de la bilirubine non-conjuguée par hémolyse + diminution de la
Sub-ictère
perfusion du foie pour faire la clairance.
Thrombopénie La séquestration des plaquettes suit la séquestration des érythrocytes.
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Première partie : Complément des cours
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Compagnon à l’essentiel en maladies infectieuses
V. Les antibiotiques :
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Deuxième Partie :
Examens
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