Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Dossier de presse
Contacts Presse :
3 questions à… :
Dr Laurent ABEL, responsable de l’unité de Génétique humaine des maladies
infectieuses (Inserm U550), au sein de la Faculté de Médecine de Necker à Paris
(Université Paris Descartes)
Pr Xavier NASSIF, responsable de l’unité de Pathogénie des infections systémiques
(Inserm U570), au sein de la Faculté de Médecine de Necker à Paris (Université Paris
Descartes)
Annexes p. 13
Lexique
Ce sont des maladies provoquées par l’infection de l’organisme par un microorganisme (virus,
bactérie, parasite, champignon/levure - voir lexique en annexe).
L’émergence des maladies infectieuses doit aujourd’hui être considérée à l’échelle planétaire. Le
Sida, qui se transmet par voie sexuelle, ou la grippe qui se transmet par voie aérienne, sont
présents partout dans le monde malgré des modes de transmission différents.
Même si des pathologies infectieuses ont disparu dans certains pays, comme le paludisme en
France, de nouvelles émergent (Sida dans les années 1980, SRAS dans les années 2000...), et
d’anciennes persistent (listériose, salmonellose…).
Le mode de transmission des agents pathogènes étant très variable, et les infections plus ou
moins contagieuses, l’étude des maladies infectieuses est un domaine passionnant et complexe
de la santé publique.
• Le chikungunya est un virus transmis à l’homme par des moustiques. Cette infection n’est
donc pas contagieuse entre humains. Un vaccin est en cours d’élaboration par l’Inserm, il sera
probablement disponible d’ici à 2012. La maladie sévit, en épidémies, sur les continents africain
et asiatique, en particulier en Inde depuis 2007 (environ 2 millions de cas avérés et suspects à
ce jour), et dans l’océan Indien (en 2005-2006). Elle a récemment fait son apparition en Europe,
touchant environ 200 personnes en Italie en septembre 2007.
L’OMS estime qu’entre 2000 et 2020, près d’un milliard de personnes seront nouvellement
infectées par la tuberculose. Parmi elles, 200 millions développeront la maladie, dont 35 millions
mourront si cette infection n’est pas mieux contrôlée.
• l’épidémiologie, qui permet l’étude de l’impact d’un agent infectieux sur une ou des
populations ;
• la biologie cellulaire qui permet d’étudier le détail des interactions moléculaires entre
pathogènes et cellules de l’hôte. Les modèles in vitro se complètent de modèles in vivo, chez
l’animal, permettant d’analyser, au plus près de la réalité, le développement global du processus
infectieux ;
• la génétique humaine et animale qui permet d’identifier les gènes « responsables » d’une
sensibilité particulière d’un individu à un agent infectieux. Voir lexique en annexe
La plupart des infections émergentes proviennent du monde animal. L’actualité de ces derniers
mois concernant la grippe A (H1N1) pose à nouveau la question du passage des virus de
l’animal vers l’homme. C’était déjà le cas de la grippe aviaire A (H5N1) ces dernières années.
• En 2004, la grippe aviaire a fait la une lorsqu’a été détectée la souche H5N1 du virus de la
grippe A chez des oiseaux sauvages et chez quelques hommes alors fortement malades. Ce
virus s’est révélé surtout transmissible entre volatiles, plus rarement à des mammifères (dont le
porc, réceptif aux virus grippaux aviaires et humains), encore plus difficilement à l’homme et non-
transmissible d’homme à homme. Cette épidémie a donc été facilement endiguée, mais ce virus
reste sous surveillance. En septembre 2008, l’OMS estimait à 245 le nombre de cas mortels dont
aucun dans les pays hautement industrialisés comme la France. Début 2009, ce virus restait actif
chez les oiseaux, essentiellement en Asie du Sud-Est. Le risque d’une pandémie existe donc
toujours.
Un virus similaire fut responsable de la pandémie de grippe espagnole de 1918-1919, qui tua
environ trente millions de personnes. On ne sait pas ni comment ce virus est apparu ni pourquoi
il a disparu en 1919 pour réapparaître par la suite sous une forme beaucoup moins virulente : en
1977-1978, la souche H1N1 fut aussi responsable d’une pandémie à la mortalité relativement
faible.
Pour les raisons exposées ci-dessus, il est essentiel de comprendre les mécanismes de passage
des agents pathogènes entre espèces.
Les chercheurs ont besoin d’identifier génétiquement les virus pour savoir d’où ils proviennent,
d’étudier leurs mécanismes de transmission, de colonisation, de dissémination, et de
comprendre les raisons de leur plus ou moins grande virulence.
Le virus du SRAS (Syndrome respiratoire aigu sévère), apparu en Chine fin 2002, résume assez
bien les besoins et les manques en la matière. Ce virus a été détecté chez quelques espèces
animales dont la civette, un petit mammifère sauvage vendu sur les marchés et consommé au
sud de la Chine, mais son origine exacte reste encore mal connue et le rôle de la chauve-souris
comme « réservoir » principal du virus est maintenant sérieusement considéré. La transmission
du SRAS d’homme à homme a rapidement été identifiée : elle se fait par des gouttelettes de
salive contaminée. Le virus, lui, était inconnu au moment de son apparition, même si sa famille
(les coronavirus) l’était. Les coronavirus sont généralement à l’origine chez l’homme de rhumes
sans gravité.
Rappelons que le SRAS a éclaté au niveau mondial en 2003 avec plus de 8 000 cas et près de
800 morts. Mais l’épidémie a pu être endiguée grâce à des mesures d’isolement et de
quarantaine, et le coronavirus responsable a pu être rapidement identifié.
Il existe bien entendu de nombreux défis à relever dans la lutte contre les maladies infectieuses.
Parmi eux, quatre axes de recherches prioritaires ont été retenus par la FRM pour faire l’objet de
son appel à projets :
Comprendre pourquoi un individu réagit différemment des autres à un risque infectieux permet
d’améliorer la connaissance du fonctionnement de notre système immunitaire, mais aussi
d’envisager à terme une médecine personnalisée, afin d’anticiper une forme grave de la maladie
et d’administrer précocement un traitement optimisé.
Il s’agit ici d’approfondir les connaissances actuelles sur les phénomènes transitionnels des
infections. Le pneumocoque, par exemple, colonise les voies respiratoires d’environ 30 % de la
population en hiver mais très peu développent une infection générale grave : pneumonie,
septicémie, méningite. Qu’est-ce qui explique qu’en présence du même agent infectieux, certains
individus ne sont pas malades et que d’autres le soient ? Et que certains développent des
complications qui les conduisent à succomber à la maladie ? Telles sont les questions clés de
santé publique posées dans ce domaine de recherche.
Comme nous l’expliquons plus haut, la plupart des infections émergentes proviennent du monde
animal. Pourtant, elles sont encore parfois mal connues et de nombreuses questions restent en
suspens :
- Pourquoi un virus va coloniser et envahir une espèce animale, mais est incapable d’être
transmis à l’homme ?
- Quels sont les éléments nécessaires pour qu’un virus dissémine efficacement d’homme à
homme ?
- Est-ce que les barrières entre espèces sont étanches ? Par exemple : est-ce que le virus de la
grippe doit transiter par le porc pour passer des volatiles à l’homme ?
• détecter les passages d’un agent pathogène d’une espèce à une autre, et pouvoir les
contrecarrer si nécessaire.
• comprendre pourquoi certains agents infectieux sont plus virulents que d’autres, ou
pourquoi ils subsistent plus ou moins longtemps dans l’environnement.
Rencontre avec le Pr Antoine FLAHAULT, directeur de l’École des Hautes Etudes en Santé
Publique (EHESP), qui évoque pour nous l’actualité du virus de la grippe A (H1N1) dont
l’épidémie progresse de par le monde depuis son apparition au Mexique en avril dernier.
L’origine porcine du virus de la grippe A (H1N1) a été confirmée début juin. Comment se
transmet le virus de l’animal à l’homme ?
Antoine Flahault : Le virus de la grippe A (H1N1) serait en effet d’origine porcine et circulerait
depuis de très longs mois dans la population humaine et depuis des années chez le porc, selon
une étude1 publiée début juin dans la revue Nature. Cette étude confirme d’ailleurs un autre
article scientifique publié en mai dans Science2.
Nous pouvons déterminer les points communs entre les virus de grippe circulant chez le porc,
chez l’homme, chez les oiseaux, grâce aux analyses génétiques de ces virus. On sait par
exemple que le virus H1N1 est composé de huit éléments dont le plus ancien est un gène de
1918 et le plus récent date de 1998. Bien que certains de ces fragments de gènes soient
d’origine humaine ou aviaire, l’assemblage de ces huit fragments s’est fait chez le porc. H1N1
circule certainement depuis des années dans les élevages porcins et probablement depuis de
longs mois dans l’espèce humaine.
On pourra ensuite probablement, par des modélisations, reconstituer le circuit du virus et savoir
par quelles espèces il est « passé ».
A. F. : Les mécanismes précis qui font qu’un virus franchit parfois la barrière d’une espèce à une
autre, et parfois non, sont encore mal connus. C’est un point sur lequel la communauté
scientifique doit encore travailler. Ce que l’on sait est que les virus grippaux de type A circulent
de façon permanente chez différentes espèces animales et notamment les oiseaux mais aussi
les porcs ou les chevaux. Les oiseaux sont vraisemblablement l’hôte original des virus de la
grippe. Chez le porc, un virus modifié peut apparaître et se transmettre aux fermiers par voie
respiratoire. Après quelques mutations, le virus peut s’adapter ensuite à l’homme et se répandre.
C’est la raison pour laquelle on observe que les pandémies de grippe commencent souvent dans
des pays où la population vit en contact étroit avec les animaux. Cependant, on n’a jamais
observé jusqu’à présent de transmissions interhumaines avec d’autres sous-types de virus que
les sous-types H1, H2, ou H3. Les autres virus comme le H5N1 restent strictement aviaires et
leur passage à l’homme, rarissime mais possible, ne s’accompagne pas – jusqu’à présent – de
poursuite de la chaîne de transmission.
A. F. : Nous n’en savons encore pas assez aujourd’hui3. D’ailleurs, la virulence est probablement
la donnée la plus difficile à appréhender pour une maladie émergente, fut-elle aussi connue
qu’une grippe. Le taux de létalité, c’est-à-dire le nombre de décès rapporté au nombre total
d’infections par le virus est sans doute le meilleur des indicateurs de virulence. D’autant que l’on
a quelques références en la matière dans les pays développés, le taux est de l’ordre de 1 pour
1000 pour la grippe saisonnière, il était de 4 pour 1000 pour les grippes pandémiques de 1957 et
en 1968-69, et de “1 à 3%” pour la grippe espagnole de 1918-19.
Rien n’est moins sûr : le nombre de cas rapportés est très sous-évalué, même aux Etats-Unis ou
au Royaume Uni. Et puis, ici on parle de « cas », ailleurs on parle « d’infections », sans savoir
exactement la proportion de ces infections asymptomatiques qui ne deviennent jamais des cas.
Le nombre de décès est également difficile à estimer : il n’est connu que pour les décès
directement attribuables à la grippe. Or on sait que l’essentiel de la mortalité par grippe est
indirecte, par aggravation de maladies pré-existantes, et le plus souvent le lien avec la grippe
n’est pas fait, le décès se produisant souvent plusieurs semaines après l’épisode infectieux. Qui
plus est, la surmortalité n’est remarquée que tardivement lorsque l’on a connaissance des
statistiques de mortalité dans le pays concerné
La seule chose que l’on peut dire avec certitude, c’est que jamais une épidémie ne balaie un
large segment d’une population sans laisser de profondes traces en termes de mortalité.
1. Gavin J.D.Smith et al. Origins and evolutionary genomics of the 2009 swine-origin H1N1
influenza A epidemic. Nature. 2009 Jun 25; 459(7250): 1122-5.
2. Garten RJ. Antigenic and genetic characteristics of swine-origin 2009 A (H1N1) influenza
viruses circulating in humans. Science. 2009 Jul 10; 325(5937): 197-201.
3. Ce texte a été validé le 17 août 2009.
Créé pour financer des recherches très en amont et encore peu représentées en France, le
programme « Pionniers de la recherche » de la Fondation pour la Recherche Médicale a pour
vocation d’encourager les approches multidisciplinaires pour mieux comprendre les grandes
problématiques de l’évolution du vivant et favoriser l’émergence d’innovations thérapeutiques.
L’émergence de nouvelles maladies infectieuses est une menace pour l’homme qui doit être
anticipée. Cet appel à projets a donc pour objectif de mieux comprendre les mécanismes
biologiques qui conduisent à l’apparition de nouvelles maladies chez l’homme ou chez les
animaux et potentiellement transmissibles à l’homme. La finalité est de disposer des armes qui
permettront de contrôler les épidémies.
En effet, toutes les avancées dans ce domaine suggèrent d’énormes potentialités mais aussi de
grandes difficultés qui font :
• qu’on connaît mal les mécanismes génétiques, moléculaires et immunologiques qui expliquent
l’évolution d’un agent pathogène puis son passage à une autre espèce (en particulier l’homme) ;
• qu’il reste encore de nombreux gènes et polymorphismes génétiques à identifier, impliquant
une plus grande sensibilité de certains individus aux bactéries, aux virus, aux parasites… ;
• qu’il y a toujours des travaux à poursuivre et approfondir en fonction de l’évolution des
technologies de biologie moléculaire et d’analyse génétique.
Il paraît donc essentiel de soutenir les recherches sur ces mécanismes génétiques, moléculaires
et immunologiques pour :
• imaginer des stratégies de prévention adaptées à chaque agent infectieux ;
• développer de nouveaux traitements eux aussi plus adaptés, comme des nouveaux vaccins ;
• disposer de modèles expliquant mieux le passage d’un agent pathogène d’une espèce à une
autre, pour éviter les pandémies ou mieux les anticiper.
Voir en annexe le texte de l’appel à projets de la FRM et ses axes prioritaires ( p. 15)
Laurent Abel : Parce que nous ne sommes pas tous égaux devant les agents infectieux. Par
exemple, certains d’entre nous tombent malades, plus ou moins intensément, face à un même
virus. D’autres non. Bien sûr, une part de cette variabilité est due à l’agent infectieux lui-même :
la quantité de virus, de bactéries, de parasites à laquelle on est exposé, ou encore une forme
plus ou moins virulente de cet agent… Mais ceci explique assez peu la variabilité pour des
maladies fortement endémiques comme la tuberculose ou le paludisme. En effet, ces infections
se développent toujours dans les mêmes pays et, pourtant, parmi les populations des pays en
voie de développement, tout le monde ne subit pas de la même façon les infections. Il y a donc
sûrement un facteur lié à la constitution même de l’individu. Or, nous savons que la réponse
immunitaire est souvent liée au bon fonctionnement de protéines comme les cytokines (protéines
qui permettent aux cellules du système immunitaire - macrophages, lymphocytes… - de
communiquer entre elles), ou encore les récepteurs de surface de nos cellules, etc. Ces
protéines étant « codées » par des gènes, le dysfonctionnement d’un ou plusieurs gènes peut
entraîner une déficience pour certaines de ces protéines. L’idée est donc que nous pouvons tous
avoir, plus ou moins, une prédisposition génétique vis-à-vis de certains agents infectieux et qu’il
est intéressant de comprendre cette variabilité génétique face aux infections.
Xavier Nassif : La compréhension des interactions entre hôtes et pathogènes est essentielle.
D’un point de vue de la recherche fondamentale, il est toujours intéressant de bien connaître des
mécanismes de ces interactions, notamment de savoir comment une bactérie devient virulente.
Ensuite, bien comprendre ces mécanismes permet de mieux agir en prévention comme en
traitement. Il s’agit par exemple de développer de meilleurs vaccins et des anti-infectieux
adaptés (antibiotiques, antiviral, antiparasitaire...).
X. N. : Nous avons d’ores et déjà mis en évidence qu’il existait un phage [un virus infectant les
bactéries, ndlr] plus volontiers associée à la dissémination de l’agent pathogène. Nous pouvons
désormais espérer comprendre pourquoi, lorsque les bactéries possèdent ce phage, elles sont
plus aptes à l’infection. Ou plus simplement : quelles sont les conséquences pour la bactérie ?
C’est un travail pluridisciplinaire qui fait intervenir notamment la génétique et la biologie
moléculaire.
• 9 juillet 2009 : présélection par le Comité de Pilotage à partir d’une lettre d’intention ;
• Décembre 2009 : sélection finale sur la base de l’examen d’un dossier complet par deux
experts étrangers et d’une audition par le Comité de Pilotage.
Cet appel à projets, qui est donc très sélectif, devrait permettre de financer pendant trois ans
cinq à huit projets ambitieux et ciblés sur ce thème.
Comment donner ?
Les projets concernent surtout les trois premiers axes de l’appel à projets de la FRM
(susceptibilité génétique, passages des barrières d’espèces, etc.) et entrent parfaitement dans le
cadre de travaux pluridisciplinaires. La FRM essaie justement, par le biais de son programme
« Pionniers de la recherche » de soutenir et favoriser cette démarche d’avenir : les interfaces
entre disciplines.
Toutes les institutions françaises sont représentées : Institut Pasteur, Inra, Cnrs, Inserm,
Université de Strasbourg, Hôpital Necker, etc.
Biologie cellulaire : étude des cellules et des processus vitaux qui s’y déroulent (reproduction,
métabolisme…).
Épidémiologie : étude des facteurs influant sur la santé et les maladies des populations
humaines (répartition, fréquence, gravité…).
Génétique : étude des gènes, caractères héréditaires spécifiques d’un individu, d’une espèce…
Parasite : organisme unicellulaire ou pluricellulaire qui vient aux dépens de l’organisme qu’il
infecte, et entraîne une parasitose. En France, un des parasites les plus fréquents est le taenia,
ou « ver solitaire », qui s’installe dans le tube digestif.
Virus : entité biologique qui nécessite une cellule hôte pour croître et se multiplier. Un virus n’est
pas vivant, et n’est donc pas considéré comme un microorganisme au sens strict, mais il se
reproduit en détournant la machinerie cellulaire de l’organisme qu’il colonise. Les virus
provoquent des maladies comme la grippe, la SRAS, le Sida…
• La Fondation pour la Recherche Médicale est le seul organisme à but non lucratif à intervenir
dans tous les domaines de la recherche médicale.
• Elle finance les meilleurs chercheurs, porteurs de programmes de recherche
conceptuellement innovants.
• Elle encourage le développement de recherches dans des secteurs délaissés ou
correspondant à de nouvelles priorités de santé publique.
• Elle apporte une aide importante aux projets de recherche qui impliquent de jeunes
chercheurs, œuvrant ainsi pour la pérennité de la recherche médicale en France et la qualité
de notre santé demain.
La Fondation pour la Recherche Médicale finance, en moyenne chaque année, les projets de
près de 700 chercheurs et équipes de recherche. En 2009, elle engagera 28 millions d’euros en
faveur de la recherche publique française.
• Le programme « Urgences de la recherche » apporte un coup d’élan dans des secteurs jugés
déficitaires ou dans des domaines identifiés comme prioritaires en termes de recherche et/ou de
santé publique.
Les fonds recueillis par la Fondation pour la Recherche Médicale sont attribués par son Conseil
scientifique composé de 32 chercheurs de haut niveau, représentant toutes les disciplines
médicales et scientifiques. Ses critères de sélection se fondent sur l’excellence des projets, les
espoirs de progrès médical dont ils sont porteurs et sur la qualité scientifique des chercheurs
impliqués.
La Fondation pour la Recherche Médicale obéit à des procédures et contrôles qui permettent à
ses partenaires et donateurs d’être parfaitement informés de l’utilisation de leurs dons.
Relations Presse :
Fondation pour la Recherche Médicale Agence Wellcom
Valérie RIEDINGER Camille PIGER & Yoann MOISAN
Tél : 01 44 39 75 57 Tél : 01 46 34 60 60
valerie.riedinger@frm.org cpi@wellcom.fr & ym@wellcom.fr