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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche


Scientifique
Faculté des Sciences Biologiques
Master 2 Génétique Fondamentale et Appliquée.

Etude clinique de candidats vaccins


anti-SIDA chez les singe rhésus

Réalisé par les étudiants de G2 : Proposé par :


AMRANI Maria Amina Mm, ATMANI
MESSAOUD Wissem

Année universitaire : 2022/2023


Plan
o Introduction .

o Le virus de sida chez les primate non humain (origine de VIH)

o Etude clinique de candidats vaccins anti-SIDA chez les singe rhésus

o Evaluation de risque d’étude clinique de candidats vaccins anti-SIDA chez les


primates non humain

o les méthodes du gestion de risque

o Conclusion
Introduction
 L’homme s’est toujours servi de l’animal pour répondre à ses besoins dans différents
domaines.

 Aujourd’hui, on estime que plus de 100 millions d’animaux sont utilisés chaque année à
travers le monde pour des expériences en laboratoire.

 Les primates non humains (PNH) sont largement utilisés dans le développement de
vaccins et de thérapeutiques pour les maladies infectieuses ( par exemple, des vaccins
contre le VIH ) .

 Des normes élevées dans la conception, la conduite et la communication des études sur
les vaccins PSN sont essentielles pour maximiser leur valeur scientifique et leur
application, et pour utiliser efficacement les précieuses ressources.
Introduction

 Un aspect clé est la prise en compte des principes des 3R de Remplacement, de


Réduction et de Raffinement. aidant à garantir que ces études sont légitimes, éthiques et
de haute qualité.

 Bien que, l'expérimentation animale occupe une place irremplaçable dans l’avancée
des sciences expérimentales , elle comporte néanmoins des dangers et risques sur la
santé et la sécurité de l’homme , notamment de l’animal lui-même .
I. Le virus de sida chez les primate non humain (origine de VIH) :

 l'infection par le virus de l'immunodéficience simienne (SIV) est un modèle animal


important du SIDA , il est étroitement lié aux virus de l'immunodéficience humaine de
types 1 et 2 (VIH-1 et VIH-2).

 VIH-1 et VIH-2 les agents étiologiques du syndrome


d'immunodéficience acquise (SIDA).

 l'utilisation croissante du SIV comme modèle d'infection par le VIH a soulevé des
inquiétudes quant au risque potentiel de transmission du SIV à l'homme .

 Le fait est que le VIS a muté pour donner naissance à les deux types de VIH .

Le premier isolat provenant d'un macaque rhésus (Macaca mulatta) a été signalé en 1985
II. Etude clinique de candidats vaccins anti-SIDA chez les singe
rhésus :

 Un vaccin a été mis au point contre le virus de l'immunodéficience simienne (VIS) , Chez
les macaques rhésus , le vaccin a réduit considérablement le nombre de particules
virales présentes chez les singes infectés.

 des scientifiques ont utilisé 129 singes pour teste un vaccin anti-SIV, la moitié d'entre
eux ayant reçu le vaccin, l'autre un placebo.

Contrôle négative

Infection par SIV (homologue de VIH ) Infection par SIV


Injection d’un placebo Injection de vaccin
 Description de vaccin utilisé :

 Le vaccin anti-SIV est de type prime-boost, un type de vaccin considéré aujourd'hui


comme l'un des plus efficaces. Il consiste en une vaccination en deux étapes:

 La première conférée par  la seconde par l'injection des


l'administration d'un morceau antigènes portés par un vecteur
d'ADN codant pour l'antigène à viral modifié. Ces deux injections
cibler (qui sera alors directement successives permettent
traduit par les cellules touchées) théoriquement d'augmenter les
chances de fabriquer
des anticorps neutralisants
III. Evaluation de risque d’étude clinique de candidats
vaccins anti-SIDA chez les primates non humain :

 Groupes de risque d’agents pathogènes (VIH) : groupe 3 ( GR3; risque élevé pour
l’ expérimentateur ; fiable pour la communauté )

1. Les risques liés à les primates non


humain (organismes pathogène utilise ) :

Risques infectieux

Risques Allergique

Risques Traumatique
A. Risque infectieux :

 Risque de transmission  Risque de transmission  Risque de


des maladies inverse de maladie transmission des
zoonotiques des agent zoonotique ce qui agentes pathogènes
pathogènes des concerne les agents entre les primates
primates non humain pathogènes qui passent infecté et les primate
à l'homme . de l'homme au NHP sains .

Anthropozoonoses

 La gravité des anthropozoonose et très variable, pouvant aller d’une simple réaction
locale à une affection mortelle .
 Les anthropozoonose peuvent être virale ( tels que SIV; les virus de l'herpès ou les
rétrovirus) , bactériennes (Salmonelle,Shigelle et Mycobacterium orygis ) ,
parasitaires (exp: infection naturelle à T. cruzi ) , mycosique .

 Gestion de risque lies a l’animale :

1) Tous les animaux doivent être surveillés quotidiennement afin de détecter tout signe
de maladie et, si nécessaire, être soumis à un examen clinique.

2) Tous les animaux morts pour quelque raison que ce soit, soient soumis à un examen
post mortelle complet dans un laboratoire agréé dans ce but .

3) les animaux devant être soumis aux tests de diagnostic et aux traitements .
B. Risque Allergique :

 L’allergie aux animaux de laboratoire est un problème relativement important et fréquent.

 La contamination :

 1ère source de contamination : Allergènes animaux : Urine , salive , squames , poils , matière
fécales , sérum (albumine).

 2ème source de contamination : litière : poussières

 Mais peuvent également être en cause des acariens, des poussières, des endotoxines et les
litières, ainsi que certains produits utilisés.
C. Risques Traumatique

 Lors des manipulations, les manipulateurs sont exposés à des risques d’accidents
provoqués par les mouvements et réactions des primates non humain :

 les morsures représentent la moitié des blessures causées par les animaux , puis
surviennent les griffures , les coups de pied et ruades , les compressions , charges ou
écrasements , de défense , de tête ou de queue , envenimations , …

 Parfois provoquent des blessure graves et mortelles (éventrations).


2. l’expérimentation animale

 Des pratiques de logement, d'élevage et de soins de qualité inférieure entraînent


également des risques de réputation inacceptables pour toutes les organisations
concernées.

 Les sondages d'opinion publique montrent une grande inquiétude quant à l'utilisation
des PSN dans la recherche et une plus grande approbation pour la recherche in vivo où
des mesures sont prises pour réduire l'utilisation et la souffrance des animaux,
conformément aux principes des 3R remplacement, réduction et raffinement .
IV.Evaluation du risque aux laboratoire
lors de l’identification de virus :
Etape1 : obtention des cellules et mettre en culture :

a) Prélèvement de sang chez les primate infecté :

Le SIV peut être isolé à partir d'une variété de tissus et de fluides corporels - y compris le
sang, le plasma, le liquide céphalo-rachidien et les tissus de parenchyme - de primates
non humains infectés.

b) Préparation des lymphocytes par centrifugation et mettre en culture :

 Des souches de SIV ont été cultivées avec succès dans des lignées cellulaires de
lymphocytes humains et dans des cultures primaires de leucocytes sanguins
périphériques de primates humains et non humains

 L'antigène SIV a été démontré par des méthodes immunohistochimiques dans les
histiocytes, les macrophages et les cellules géantes des sinus des ganglions
lymphatiques ainsi que dans les cellules dérivées de macrophages dans le tissu cérébral
de singes malades.
 Les risques lies aux laboratoire :

 Risque de contacte directe avec le sang , le


plasma, le liquide céphalo-rachidien et les
tissus de parenchyme (les fluides corporels)
de primates non humains infectés.

 un risque contagion avec le matérielle utilisé :

 les muqueuses des yeux, du nez et de la bouche


doivent être considérées comme des voies
potentielles d'entrée du virus ; le contact de ces
sites avec des matériaux contenant du SIV doit
être considéré comme une exposition au SIV.
Evaluation de risque :

 Isolement du virus en culture cellulaire Il peut être effectué dans un laboratoire de


sécurité type L2-L3 à accès contrôlé.

 une double décontamination des déchets et le matérielle utilise (autoclave et


incinération )

 Cependant, tous les singes macaques dont il n'a pas été prouvé qu'ils sont exempls
d'infection par le virus B, quel que soit leur statut d'infection par le SIV, doivent être
considérés comme infectés par le virus B et manipulés conformément aux directives
publiées .
Etape 2: Détection et quantification virale :

1. Analyses par FACS comptage des leucocytes

a) Comptage des lymphocytes T CD4+ par FACS (signifie fluorescence activated cell
sorting )

 Principe :
2. Dosage de (l’ARN) du SIV dans le plasma par Q-PCR ( apres retro-transcription) :

 Détection et quantification virale par PCR L’ARN viral est quantifié à partir du
plasma par PCR en temps réel sur des automates fermés.

 Ces techniques permettent de déterminer la charge virale .


les méthodes du gestion de risque

• Laboratoire: doit avoir un accès limité et


correctement sécurisé et des procédures
d’exploitation standard écrites.

• Manipulateur: doit avoir:

 une formation spécifique documenté dans la


manipulation de rétrovirus de primates.
 Porter des gants en latex ou vinyle, la blouses ou
des uniformes de laboratoire.
 Éviter l’utilisation des seringues, aiguilles, verre
et d’autre objets pointus.
 L’utilisation des enceintes de sécurité biologique.
• Matériel: l‘utilisation de:
 Une enceinte de sécurité biologique.
 Des récipients à centrifuger avec des bouchons de
sécurité conçus pour contenir les aérosols lors de la
centrifugation de matériaux infecté.
 Des trieurs des cellules.

• Préparations virales contaminées:


 Lors de la propagation du SIV dans le laboratoire de
recherche, la manipulation de préparations virales
concentrées ou la conduite de procédures susceptibles
de produire des aérosols ou des gouttelettes doivent
être effectuées dans une installation BSL 2, avec des
pratiques et des équipements de confinement
supplémentaires recommandés pour BSL3.
 Toutes les cultures jetées et les fournitures de
laboratoire utilisées dans les manipulations
expérimentales des cultures doivent être autoclavées
avant d'être éliminées.
• Décontamination:
o La sensibilité du SIV aux désinfectants chimiques n'a pas été
définie Les surfaces de travail doivent cependant être
décontaminées quotidiennement avec des désinfectants
chimiques disponibles dans le commerce.
o La décontamination rapide des déversements devrait être une
pratique courante.
o Des gants doivent être portés lors du nettoyage de tels
déversements.
o L'utilisation d'un rembourrage absorbant à dos en plastique pour
contrôler les déversements lors de la manipulation de cultures ou
d'autres fluides contenant du SIV doit être encouragée.
Surveillance médicale:

 Un test homologué spécifique pour l'anticorps SIV n'est pas


encore disponible.
 Des procédures sérologiques standardisées pour identifier les
anticorps du SIV sont utilisées dans les laboratoires effectuant
des recherches sur le virus , ils doivent lancer un programme de
stockage du sérum des travailleurs de laboratoire , les sérums
doivent être prélevés tous les 6 mois et conservés.
 Un programme de surveillance médicale doit être en place dans
tous les laboratoires qui testent des échantillons, mènent des
recherches ou produisent des réactifs impliquant le SIV.
 si un travailleur de laboratoire a une exposition parentérale,
cutanée ou muqueuse au sang, aux liquides organiques ou au
matériel de culture virale de primates non humains, le matériel
source doit être identifié et, si possible, testé pour la présence
de SIV . Toutes les blessures subies par des primates non
humains infectés par le SIV ou par des instruments contaminés
par le SIV doivent être nettoyées à l'eau et au savon.

 Ces incidents doivent être signalés au superviseur des soins aux


animaux et/ou au superviseur du laboratoire et consignés dans
un registre des rapports d'accident. Si le matériel source est
positif pour l'anticorps, le virus ou l'antigène du VIS ou s'il n'est
pas disponible pour examen, le travailleur doit être informé du
risque d'infection et évalué médicalement.
 Le travailleur doit être avisé de signaler et de demander une
évaluation médicale pour toute maladie fébrile aiguë qui survient
dans les 12 semaines suivant l'exposition, L'évaluation médicale doit
inclure un examen des anticorps sériques contre SIV.

 Les travailleurs séronégatifs doivent être retestés 6 semaines après


l'exposition et périodiquement par la suite ( 12 semaines et 6 mois
après l'exposition).

 Il n'existe aucun traitement prophylactique efficace pour le VIS ,des


recherches sont nécessaires chez les animaux concernant la
prophylaxie post-exposition.
CONCLUSION:

 Il existe une marge considérable pour affiner davantage les études sur les vaccins
PSN afin de minimiser les dommages aux animaux impliqués et de maximiser la
qualité des données, conformément aux attentes de la société, de la
réglementation et des bailleurs de fonds. Les chercheurs, les vétérinaires, le
personnel technique et de biosécurité, les régulateurs et les bailleurs de fonds
devraient donc travailler ensemble pour améliorer les pratiques existantes et
remettre en question les dogmes. Avec une volonté, des connaissances, une
formation et des ressources suffisantes

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