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Au delà des probables erreurs et manquements criminels des gouvernements, les causes de ce type de pandémie et
la violence de son impact sont en réalité à chercher du côté de la civilisation capitaliste et de son idéologie du
développement économique.
Examinons ses responsabilités, sommaire :
1. Le passage de ce type de virus à l’humain
2. La contagion mondiale et accélérée
3. La prévention volontairement négligée
4. La gestion de crise souvent calamiteuse
5. L’économie prime sur la vie
6. Le système capitaliste est fragile et instable, sujet aux graves crises économiques
7. Conclusion : l’idéologie capitaliste est morte, périmée, obsolète, néfaste, discréditée, terminée
L’idéologie capitaliste et ses applications à nos vies a donc volontairement occulté les plans de prévention pour
faire des économies d’argent, ...afin d’avoir plus de fric à refiler à leurs partenaires et soutiens parmi les riches et
multinationales ?
Même une fois la crise sanitaire présente, ça continue :
6. Le système capitaliste est fragile et instable, sujet aux graves crises économiques
Dans le système actuel, une pandémie de ce type entraîne de gros dégâts économiques et financiers :
• Le coronavirus révèle l’extrême fragilité de la mondialisation néolibérale - Un krach financier dû au
coronavirus est fort probable. Plutôt que de se réjouir d’une récession mondiale imposée qui aurait des effets
humains dévastateurs, « la crise actuelle peut agir comme un révélateur des fragilités extrêmes de la
mondialisation et contribuer à sa condamnation », écrit l’auteur de cette tribune.
• Panique boursière en temps de coronavirus - Jacques Fradin - « Il faut sauver l’économie » - Toujours
et encore « l’économie d’abord » - Les demi-mesures du gouvernement des macrons (toujours et encore des
Thénardier) n’ont qu’un seul objectif « centriste » : temporiser.
Essayer, autant que faire se peut, de ne pas toucher à l’économie ; ou le moins possible ; ou à reculons,
comme le dos au mur, avec toute la mauvaise volonté imaginable.
Pour le dire autrement, un coronavirus n’aurait qu’un impact très limité sur l’économie dans un monde où
la finance serait sous contrôle public, où la monnaie serait un bien commun, où la majorité des productions
essentielles (y compris énergétiques) serait relocalisée, ou la sobriété matérielle et énergétique
supplanterait le consumérisme, et où l’on mettrait fin à la domination économique et politique des
multinationales.
En revanche, la crise actuelle peut agir comme un révélateur des fragilités extrêmes de la mondialisation
libérale-croissanciste et contribuer à sa condamnation. D’autres crises antérieures n’ont pas suffi pour la
mettre en accusation avec suffisamment de poids. Il n’est pas certain qu’on y parvienne avec celle-ci, mais
il faut tenter
Non seulement la civilisation capitaliste est reponsable de la naissance de l’épidémie, de sa diffusion
mondiale accélérée, de l’absence de plans de préventions et de services publics de santé conséquents, d’une
gestion de crise orientée, mais en plus elle est structurellement instable.
Chroniquement sujette aux crises graves, un rien suffit à la faire plonger.
Le coronavirus, comme les subprimes en 2008, est juste un facteur déclencheur. Le ver est en réalité en
permanence dans les principes et structures de l’économie de marché elle-même.
S’il existe une « main invisible » du marché, elle est tâchée de sang et gantée d’acier
Cette instabilité chronique est due aux mécanismes partout admis des marchés financiers, à la rapacité et à la folie
de ses agents, à l’impératif d’aller toujours plus vite, à la nécessité de la Croissance et de l’accroissement du PIB,
à l’enchaînement à la concurrence et au profit, au fait qu’un nombre réduit de personnes plus ou moins
sociopathes détiennent la quasi totalité des pouvoirs économiques (et donc également des pouvoirs politiques), etc.
S’il existe une « main invisible » du marché, elle est tâchée de sang et gantée d’acier.
c’est ce système épouvantable que nos gouvernements voudraient sauver ?!
Cette folie institutionnalisée crée des crises économiques à répétition, lesquelles affectent surtout les déjà
précaires, les plus pauvres et même à présent les classes moyennes (chômage, baisse des salaires et des
retraites, « austérité », privatisations des ex services publics... - Voir ce qu’à vécu la Grèce malgré un
gouvernement dit de gauche). Les plus riches arrivent généralement à s’en tirer sans perdre trop de plumes, tandis
qu’une bonne partie d’entre eux profite des crises pour faire des affaires encore plus juteuses.
Et c’est ce système épouvantable que nos gouvernements voudraient sauver, au prix de notre sueur, de nos
vies, au prix de la destruction des restes du vivant et du climat, en entraînant des catastrophes écologiques
croissantes ??!
7. CONCLUSION : L’idéologie capitaliste est morte, périmée, obsolète, néfaste, discréditée,
terminée
Comme on subit encore de plein fouet la crise sanitaire coronavirus et que de nombreuses personnes sont encore
sidérées ou en détresse, on ne s’en rend pas encore bien compte, mais de fait la doctrine capitaliste et ses
variantes sont mortes avec la pandémie.
DEFINITIVEMENT.
Bien sûr, certains voudront les ranimer de leur cendre, en parlant de « capitalisme à visage humain » (c’était
Sarkozy), de « liberté de chacun dans le marché libre et non faussé » (Mr Mariton et tous les libéraux de droite ou
de gauche), de « développement durable » (les « écologistes » bourgeois), d’« économie circulaire » (pour que le
capitalisme puisse durer davantage), de « croissance verte », d’« écologie industrielle » (les capitalistes friands de
formules absurdes pour pouvoir continuer la même chose), de « smart city », de retour à l’Etat-providence, mais
leurs délires dangereux ne pourront que se fracasser à la dureté de plus en plus crue du réel et à la conscience de
plus en plus éveillée des peuples.
la machine folle de la civilisation capitaliste continuera hélas un temps ses ravages
Bien sûr, sur sa lancée, la machine folle de la civilisation capitaliste continuera hélas un temps ses ravages.
Cette méga-machine totalitaire est tellement lourde, incrustée dans les têtes et les infrastructures, qu’elle ne
pourra malheureusement pas être arrêtée d’un coup.
Beaucoup de personnes, et même parmi ses victimes, voudront encore la défendre, la protéger, et voudront, avec
l’aide de l’argent et des flics serviles, freiner sa dislocation salvatrice.
Mais la pandémie au coronavirus, ses prises et de conscience et ses conséquences seront passées par là, montrant
crument et brutalement les impasses et la violence de cette civilisation capitaliste.
Peut-être que je suis trop optimiste, mais il me semble que les dégâts vont cette fois ci être trop grands et
trop visibles pour que les propagandes merdiatiques et gouvernementales puissent suffisamment occulter
les causes du désastre. C’est à toutes les personnes engagées de se relier et de faire passer ces messages autour
d’elles.
D’autre part, comme les pays occidentaux sont les principaux moteurs et instigateurs de la civilisation capitaliste,
si plusieurs d’entre eux « décrochent », ça pourrait en inspirer d’autres, et porter de nouveaux coups rudes aux
idéologies libérales et aux Marchés mondialisés.
Auparavant, la plupart des occidentaux arrivaient encore à fermer les yeux
Cette fois-ci, les centres industriels mondiaux, les riches, les consommateurs, les travailleurs des classes
moyennes, sont touchés directement jusque dans leur chair et leur vie quotidienne.
Auparavant, la plupart des occidentaux arrivaient encore à fermer les yeux, à différer, à oublier, la majeure partie
des ravages de la civilisation capitaliste étaient délocalisés dans des pays lointains, elles touchaient surtout des
pauvres et/ou des non-blancs, alors on pouvait continuer comme avant sans scrupules et faire l’autruche malgré les
déjà nombreuses preuves et alertes. Les désastres sociaux, les activités polluantes et la majeure partie de
l’extractivisme dévastateur se déroulaient loin de nos lieux de vie, alors on pouvait passer outre et continuer à
produire et consommer sans limites.
On s’attristait quelques instants des animaux sauvages starisés tués par la marche du progrès et de l’économie,
puis on continuait à faire tourner la méga-machine qui causait leur destruction.
Va t-on continuer à jouer les aveugles au milieu des incendies
Mais cette fois-ci, les conséquences de la civilisation industrielle affectent directement nos vies, nos emplois, nos
activités économiques, alors on est réveillé par un électrochoc strident, on ouvre les yeux en catastrophe, c’est la
panique.
Mais jusqu’où va-t-on ouvrir les yeux ? Ne risque-t-on pas de les refermer aussitôt ?
Va t-on une fois de plus y mettre un bandeau et continuer à obéir aux injonctions de l’Etat et du capitalisme ?
Va t-on continuer à jouer les aveugles au milieu des incendies et des explosions ?
Ou allons-nous enfin agir pour éteindre leurs causes ?
Que les défenseurs de la civilisation capitaliste ferment leur clapet
Si l’idéologie capitaliste est morte, alors les personnes et institutions qui le défendent encore sont périmées
également. Elles n’ont plus aucune légitimité, ni autorité, ni crédibilité.
On ne leur doit aucun respect ni allégeance. Que les derniers défenseurs et promoteurs de la civilisation
capitaliste ferment leur clapet et dégagent tous.
Dorénavant, on ne doit même plus les écouter ni les laisser s’étaler dans les merdias, à part dans la rubrique
judiciaire concernant leurs procès, ou dans la rubrique histoire qui en parlera au passé dans des termes similaires à
ceux employés pour la peste noire.
A présent, nul besoin d’être écologiste, anticapitaliste militant, anarchiste, communiste pour comprendre que la
civilisation capitaliste est néfaste et qu’il faut la stopper pour de bon. Un simple réflexe de survie suffit.
J’en parlais déjà en 2018 : tout le monde devrait être anti-capitaliste - Ce sont les faits qui démontrent l’échec
et la barbarie du capitalisme
plantons un pieu dans son coeur glacé
La voie d’une bifurcation radicale salvatrice est étroite, entre les risques de guerre, de néo-fascisme, de
régimes autoritaires renforcés par la surveillance et la répression, entre l’accablement et la résignation séculaire
maquillée en sagesse, entre le simple changement de gouvernement ou l’illusion d’un capitalisme à visage humain
contrôlé par l’autre monstre qu’est l’Etat.
Mais la voie vers des sociétés vivables est plus ouverte que jamais...
L’idéologie capitaliste est morte, périmée, obsolète, néfaste, définitivement discréditée, terminée. Au lieu de
la relever de ses cendres afin qu’elle continue à tout vampiriser, portons-lui le coup de grâce, plantons
profondément un pieu dans son coeur glacé.
Pour achever cette hydre séculaire, lui couper quelques têtes ne marchera pas, il faudra être suffisamment
nombreux, déterminés, et ne pas trembler pour frapper ses organes vitaux.