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• Par inhalation de gouttelettes émises lors de la toux ou d'aérosols contaminés (lorsque les
bovins se reniflent de muffle à muffle par exemple).
• Par ingestion, inhalation ou léchage de matières contaminées : lait, eau d'abreuvement,
fourrage, pierres à lécher, etc.
• Certaines sécrétions comme le sperme ou l’urine peuvent également être contaminantes.
Comme la maladie évolue lentement, pendant des mois, voire des années, avant qu’elle ne tue un
animal atteint, celui-ci peut la transmettre à de nombreux autres animaux de l’élevage avant de
commencer à présenter des signes cliniques.
• A partir d’animaux
En règle générale, pour les personnes amenées à entrer en contact avec des animaux suspects
(issus de cheptels infectés ou des animaux sauvages présentant des abcès suspects), les règles
d’hygiène générales suivantes doivent être respectées :
o Après contact avec les animaux, les déchets ou les déjections animales.
o Avant les repas, les pauses, en fin de journée de travail.
- En cas de plaie : laver, savonner, puis rincer. Désinfecter et recouvrir d'un pansement imperméable,
en cas de signe de surinfection, consulter un médecin.
Le risque de transmission au consommateur est tout d’abord maîtrisé par les mesures de sécurité
sanitaires des aliments mises en œuvre sous le contrôle de l’Etat :
- pour la viande, il s’agit de l’inspection systématique de salubrité des carcasses des espèces
sensibles mises sur le marché et qui permet de détecter les lésions et d’écarter la viande qui
présente un risque pour la santé publique,
- pour le lait, dont l’Anses a évalué en 2010 que le risque pour la santé publique en France était
négligeable, grâce au contrôle périodique des élevages livrant directement du lait cru pour la
consommation humaine et au traitement thermique du lait (pasteurisation) dans les troupeaux
Suspects.
- Pour les venaisons de gros gibier, un examen initial est rendu obligatoire pour toute carcasse qui
n’est pas consommée dans le cadre familial.
Lors de déplacements dans des pays où la maladie est mal ou peu contrôlée, les mesures suivantes
permettent de réduire les risques de contamination :
Les troupeaux suspects font l’objet de mesures de blocage parfois longues compte tenu des difficultés
techniques pour établir un diagnostic. L’assainissement des troupeaux infectés se fait par abattage
total ou partiel des animaux du troupeau infecté, qui doit être suivi d’un nettoyage-désinfection des
locaux.
Des mesures de surveillance de la faune sauvage sont également en place au plan national dans le
cadre du réseau de surveillance Sylvatub.
La présence de la maladie sur le territoire doit être déclarée à l’Organisation mondiale de la santé
animale (OIE) mais les cas n’ont pas à faire l’objet de déclaration systématique.
La vaccination est pratiquée en médecine humaine mais elle est interdite en France et dans le reste
de l’Union européenne chez les bovins : les vaccins à usage vétérinaire existants sont d’une efficacité
variable et ils entravent le diagnostic de la maladie et donc son éradication. Un certain nombre de
nouveaux vaccins candidats sont en cours d’essai, notamment pour la faune sauvage.
Le traitement des animaux par antibiotique est également interdit en France et dans le reste de l’Union
européenne pour des raisons de santé publique, car le traitement étant très long, il induirait des
risques de présence de résidus d’antibiotiques dans les produits animaux et des risques de sélection
de souches résistantes aux antibiotiques.
La DGAL a mis en place en novembre 2010 un plan d’action national afin de renforcer le dispositif de
surveillance. Ce plan prévoit notamment des actions de sensibilisation et de formation des éleveurs
dans certaines régions et l’intensification des mesures de surveillance et de lutte.
Un nouveau plan pluriannuel est mis en vigueur depuis mai 2012. Cette nouvelle version renforce
particulièrement les aspects concernant la faune sauvage, l’harmonisation des mesures de lutte sur le
territoire et le pilotage rapproché du plan.