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Les Antibiotiques (ATB)

Dr Ghita Benabdallah

3ième Année de Médecine dentaire


Université internationale de Rabat
Année Universitaire 2020/2021
Une belle histoire d’amitié
¨ Il était une fois un pauvre fermier qui habitait dans le Ayshire.
Un jour, il entendit un appel au secours provenant d’un
marécage proche. Il laissa tomber ses outils, y courut et y
trouva un jeune garçon enfoncé jusqu’à la taille, apeuré, criant
et cherchant à se libérer. Le fermier sauva le jeune homme
d’une mort certaine
¨ Le lendemain, un superbe attelage s’arrêta devant la ferme.
Un seigneur élégamment vêtu en sortit et se présenta comme
étant le père du garçon que le fermier avait aidé
¤ Je veux vous récompenser dit-il. Vous avez sauvé la vie de
mon fils
¤ Je ne peux accepter de payement pour ce que j’ai fait,
répondit le fermier écossais
Au même moment, le fils du fermier âgé d’environ 10 ans
vint à la porte de la cabane.

– C’est votre fils ? demande le noble.


– Oui, répondit fièrement le fermier.
– Alors, je vous propose un marché. Permettez-moi d’offrir à
votre fils la même éducation qu’à mon fils.
Si le fils ressemble au père, je suis sûr qu’il sera un homme
formidable.

Le fermier accepta
Le fils du fermier suivit les cours des meilleures écoles et
fut diplômé de l’Ecole de l’hôpital Sainte-Marie de
Londres. Porteur d’une grande aspiration, il continua
jusqu’à être connu du monde entier.

En 1927, le fameux Docteur Alexander Fleming avait,


en effet, découvert la pénicilline

Des années plus tard, le fils du même noble qui avait été
sauvé du marécage était atteint d’une pneumonie. Qui
lui sauva la vie, cette fois ?…la pénicilline
Ce noble s’appelait Sir Randolph Henry Spencer
Churchill et son fils Sir Winston Churchill

Sir Winston Churchill et Sir Alexander Fleming


restèrent amis toute leur vie. Sir Alexander Fleming
décéda en 1955 à l’âge de 74 ans à Londres, Sir
Winston Churchill à l’âge de 91 ans à Londres
également
Ils sont enterrés dans le même cimetière
Sir Alexander Fleming

Prix Nobel de
Médecine ou de
physiologie en
1945
Antibiotiques: Qui soigne vrmt contrairement
,
aux
autres

Seuls médicaments curatifs de la thérapeutique


¨ Réduction de la morbi-mortalité,

¨ Éradication de certaines maladies,

¨ Prolongation de l’espérance de vie

¨ Les pénicillines ont augmenté le taux de survie de 10% à


90% parmi les patients atteints de tuberculose ou ayant
une bactériémie

¨ Amélioration de la qualité de la vie

Environnemental Health Pers 2012; 20(8) : A321


Au Maroc
q Les antibiotiques (ATB) sont les médicaments les plus
consommés 6f résistance
.

q Consommation est due à :

q La fréquence des maladies infectieuses

q L’usage irrationnel de ces produits


Augmentation de l'antibio-résistance des
bactéries
Coût non négligeable dans les dépenses de
santé
« les antibiotiques, c’est pas automatique » slogan,
Découverte des grandes classes d’ATB
1936

découvertes durant ces années

|
Protégés pr
éviter la
R résistance
:
Aaythromycine

4 ans
après

(tuberculose)

Fishbach MA and Walsh CT Science 2009


(infection urinaire tt
Le développement des résistances dépasse
le développement de nouveaux ATB

Les résistances apparaissent vite .

Current opinion in Pharmacology2011;11:446-52


La recherche en antibiothérapie
QE
ATB-Règlementation
¨ Les ATB sont Classés tableau A liste I

Durée de la Quantité
Liste Ordonnance
prescription délivrée
Liste I Ordonnance simple Limitée à 12 mois par fraction de
non renouvelable (renouvelée jusqu’à 30 jours au
sauf mention 12 mois) maximum
contraire « à
renouveler X fois »
Objectif du cours

Acquérir les connaissances sur les ATB

pour

une utilisation rationnelle des ATB


Définitions
Antibiotique
Anti = contre; bios = vie, biotiques = organismes vivants

Substance d’origine naturelle ou semi synthétique qui:


¤ inhibe la croissance bactérienne (effet bactériostatique)
ou
¤ tue les bactéries (action bactéricide)

Un antibiotique est une substance chimique produite par


des micro-organismes fongiques ou par synthèse, capable
de détruire les bactéries ou d’entraver leur multiplication
Définitions
Antiseptique
¨ Substance qui tue ou prévient la croissance des bactéries sur
les surfaces externes du corps

Désinfectant
¨ Processus chimique ou physique qui tue ou inactive des
microorganismes tels que les bactéries, les virus et les
protozoaires sur du materiel inerte
Définitions
Bactérie
q Micro-organisme unicellulaire, procaryote, génome
constitué d’ADN. Un seul chromosome, parfois plasmides

q Différentes formes: sphériques, bâtonnets,…

q Reproduction très rapide / scission

q Classification en Gram
Les bactéries
Structure

4 modes d' action


des atb .
Paroi des bactéries Gram+ et Gram -

Grande couche de PG
(Entérocoques ,
streptocoque)
Petite couche de PG

Les B- lactamines
agissent dessus ++ + .

V Safar et Bronchin
Paroi des Bactéries
Gram- Gram+

Coques ou bacilles
Coques ou bacilles § Staphylocoques
§ E.Coli, Salmonelles § Entérocoques
§ Proteus Aeruginosa § Streptocoques
LPS: Lipopolysaccarides Figure extraite de « Bêta-lactamines », J.-D. CAVALLO et al. EMC 2004.
Paroi des bactéries: Gram -
Gram -
Gram - Gram +
Structure plus complexe que G+: Gram +
vraie membrane externe: § la paroi épaisse riche en
§ Barrière de perméabilité protectrice à peptidoglycane: constitue une
de nombreux ATB. Ralentit pénétration barrière imperméable
de ceux diffusibles (Blactamines) § Poreuse pour ATB de petites
§ lipopolysaccharides (LPS) et Porines tailles (Bétalactamines) sauf E.
(Protéines transporteurs de faecalis
nutriments et certains ATB:
Blactamines)
¨ Espace périplasmique :
¤ Fine couche de peptidoglycane, § Imperméable à l’alcool
Toxines bactériennes, Enzymes dont § Cytoplasme demeure coloré
les bêta-lactamases
§ Colorées en violet (plus sombre)

§ Laisse passer l'alcool


§ Décolore le cytoplasme
§ Colorées en rose (plus clair)
Facteurs influençant l’antibiothérapie

¨ Le Patient

¨ L’Agent pathogène

¨ L’Antibiotique
Œ Facteurs influençant l’antibiothérapie
Le Patient
¨ Age : immaturité ou diminution
des fonctions rénales et hépatiques

¨ Sexe, poids, grossesse

¨ Pathologies concomitantes

¨ Défaillance des fonctions rénales


(aminosides), hépatiques (chloramphénicol)

¨ Fièvre et brûlures (influence l’excrétion et le volume de distribution).

¨ Possibilité d’administration des médicaments par voie orale

¨ Le terrain allergique et l’état immunitaire


Facteurs influençant l’antibiothérapie
L’agent pathogène
¨ Virulence : intensité du
pouvoir pathogène
dépend de l' individu

¨ Localisation

¨ Présence ou absence de toxines

¨ Présence ou absence de résistances


¤ les bactéries à Gram négatif sont naturellement résistantes
aux glycopeptides par imperméabilité,
n Klebsiella pneumoniae est naturellement résistante à
l’amoxicilline par sécrétion d’une pénicillinase,
¤ Staphylocoques sont naturellement résistants à l’aztréonam
par absence de cible.
(dépend de l' état immunitaire de la bactérie
Facteurs influençant l’antibiothérapie
L’antibiotique
¨ Spectre d’action et CMI
¨ Pharmacocinétique
¨ Effets indésirables
+ ++

¨ Posologie
¨ Durée du traitement
¨ Prix
Les paramètres d’activité d’un ATB

La concentration minimale inhibitrice (CMI)


q La plus faible concentration d’antibiotique qui inhibe la
multiplication bactérienne (bactériostase) en 18 – 24 heures

La concentration minimale bactéricide (CMB)


q La plus faible concentration d’antibiotique qui tue 99,99 %
d’une population bactérienne en 18-24 heures.
L'antibiogramme
q Permet de définir les ATB vis à vis desquels la
souche bactérienne isolée est sensible
q Permet de guider la prescription et de surveiller la
survenue et l'évolution des résistances acquises
q Nécessité de pratiquer les prélèvements
bactériologiques nécessaires, de façon impérative
avant le début d'une antibiothérapie
L’antibiogramme : mesure de
l’activité des antibiotiques

Staphylocoques ne peuvent
pas se développer à
proximité de Penicillium
notatum.
Trois catégories cliniques de souches
q Sensibles : bénef
Celles pour lesquelles la probabilité de succès
thérapeutique est forte dans le cas d’un traitement par
voie systémique avec la posologie thérapeutique
q Résistantes : ne marche ¢
Celles pour lesquelles il existe une forte probabilité
d’échec thérapeutique quel que soit le type de traitement
q Intermédiaires : incertain

Celles pour lesquelles le succès thérapeutique est


imprévisible
¤ Diversitédes familles d’antibiotiques
¤ Diagnostic probabiliste des infections
¤ Multitude des génériques
¤ Pression Commerciale
¤ Mauvaise utilisation des antibiotiques
¤ Nombreuses résistances
¤ Émergence de germes opportunistes
¤ Augmentation des infections nosocomiales

Concept d’usage rationnel des ATB


Résistances bactériennes
Propagation rapide et alarmante:
¨ Au niveaux local, régional ou mondial
¨ A travers les contacts individuels, lors des voyages ou par la
chaîne alimentaire
¨ Pas de riposte puissante et concertée du monde scientifique
(Résolution OMS 2015, 2016: Réunion sur la résistance aux
antimicrobiens lors de l’Assemblée Générale des Nations-Unies,)
¨ peu de nouveaux antibiotiques pour remplacer ceux que la
résistance a rendu inefficaces
¤ Publication Jim O’Neil (Fév 2015): projection en 2050
n >10 millions décès par an (plus que pour le cancer)
n Coût cumulé de 100 000 Md USD
Les Règles d’or de l’antibiothérapie

¨ L’antibiothérapie préventive ou prophylactique doit être


réservée à des indications formelles
exceptionnelles

¨ La monothérapie doit être la règle en pratique médicale

¨ Les ATB à spectre étroit sont à privilégier

¨ Les autres moyens de lutte contre les infections sont à


promouvoir Éradication d’un foyer infectieux initial, drainage d’un abcès,
ablation d’un cathéter…etc
But d’utilisation des antibiotiques
¨ Maximum d’efficacité

¤ Connaître les limites des ATB:


n efficaces uniquement dans les infections bactériennes
n aucune efficacité dans maladies virales, parasitaires et
mycotiques
n aucune efficacité dans les hyperthermies d’étiologie non
infectieuses (parasitoses, cancers, maladies systémiques)

¤ Cibler l’ATB: l’ATB doit cibler le germe causal identifié par


l’examen bactériologique ou suspecté par le tableau
clinique
Prescriptions souvent non justifiées
autres infections
14%
Maladies virales
(bronchite, rhinopharyngite
et syndrome grippal)
Infections cutanéo-
muqueuses 26%
6%

Infections digestives
1%

Autres infections urinaires


(pyélonéphrite, prostatite..)
7%

Cystite
5%

Autres infections
Angine
respiratoires (coqueluche…)
1%
Pneumonie 16%
2%

Sinusite
Otite
Bronchite chronique, maladie 9%
10%
respiratoire chronique
3%

En 2009, dans plus de 40% des cas, les antibiotiques ont


été prescrits pour une maladie virale ou une angine
IMC Health 2009
But d’utilisation des antibiotiques
¨ Minimum de nuisance
¤ Les nuisances peuvent provenir d’une antibiothérapie mal
adaptée au germe ou à la maladie. Les conséquences sont :
n la persistance de la maladie
n l’apparition d’EI, de résistances, et l’émergence
d’infections nosocomiales
¨ Minimum de coût
A efficacité égale, choisir l’ATB ayant le spectre le plus

l
¤
étroit
¤ A spectre identique, choisir l’ATB le moins toxique

¤ A potentiel toxique égal, choisir l’ATB le moins cher


Aberrations de l’antibiothérapie
Exemple
Traitement des angines

¨ L’agent le plus fréquent: Streptocoque

¨ Le streptocoque n’est jamais producteur de


Bétalactamases
¤ Utilisation Abusive des pénicillines associées aux
inhibiteurs des bétalactamases pour traiter les
angines
n Ex: Augmentin® (Amoxicilline + acide
Clavulanique)
= inhibiteur des B- lactamases
Choix d’une antibiothérapie
Quatre critères majeurs

1/ Critères individuels
2/ Critères bactériologiques
3/ Critères pharmacocinétiques
4/ Critères de risques
Choix d’une antibiothérapie
1 - Critères individuels
¨ Le choix d’un ATB doit prendre en compte le terrain :
¤ L’âge: immaturité ou diminution des fonctions rénales et
hépatiques
¤ Le sexe, le poids et la grossesse
¤ Les pathologies concomitantes
¤ Défaillance des fonctions rénales (aminosides) et hépatiques
(chloramphénicol)
¤ Fièvre et brûlures (influence l’excrétion et le volume de
distribution).

¤ Le terrain allergique et l’état immunitaire


¨ Ces situations peuvent entrainer soit une contre-indication, soit
une adaptation de la posologie de l’ATB utilisé
Choix d’une antibiothérapie
2 - Critères bactériologiques
¨ L’Identification du germe responsable après
prélèvement bactériologique et l’étude de sa
sensibilité in vitro aux ATB par un antibiogramme

¨ En l’absence d’isolement du germe en cause, le choix


de l’ATB repose sur le diagnostic clinique en fonction
des germes habituellement responsables et de leur
sensibilité usuelle connue aux ATB
Choix d’une antibiothérapie
3 - Critères pharmacocinétiques
L’ATB choisi doit:
¤ diffuser et être présent sous forme active au site infecté, à
une concentration supérieure à sa concentration minimale
inhibitrice (CMI) vis-à-vis du germe considéré.
¨ L’ATB doit être choisi en fonction:

¤ de ses caractéristiques de diffusion (méninges, os, poumons,


…) ou d’élimination sous forme active (bile, urine).
Choix d’une antibiothérapie
4 - Critères de risque
¤ Effets indésirables : à efficacité égale, l’ATB le
moins toxique doit être privilégié
¤ Risque écologique : l’utilisation des ATB à spectre
étroit adapté sera préférée à celle des ATB à
spectre large plus fortement inducteurs de
résistances
¤ Retombées médico-économiques : à efficacité et
tolérance égales, la préférence sera donnée à
l’ATB le moins coûteux
Classification des ATB

¤ Selon le spectre d’action


n Antituberculeux, Antistaphylococciques…
¤ Selon la structure chimique
n Bétalactamines, Quinolones…
¤ Selon la nouveauté: anciens et nouveaux ATB
¤ Selon la famille d’ATB
¤ Selon le mécanisme d’action
§ Classification des ATB
Selon le mécanisme d’action ( ✗ 5)
Action sur la paroi bactérienne Action sur la synthèse protéique
§ Bétalactamines (Péni et § Aminoglycosides
Céphalosporines) dentaire
§ Tétracyclines + + en

§ Glycopeptides
§ Macrolides et apparentés
§ Vancomycine
§ Phénicolés: Chloramphénicol
§ Fosfomycine
§ Acide fusidique

Action sur membranes externes et


cytoplasmiques Action sur les acides nucléiques (ADN)
§ Polymyxines § Quinolones - Fluoroquinolones
§ Colistines § Nitro-imidazolés (Métronidazole)
§ Rifampicine, Isoniazide, Ethambutol
Action sur la synthèse des folates § Griséofulvine
§ Sulfonamides -Triméthoprime
Classification des ATB
Selon les modes d’action des ATB
Les Bêta-lactamines
¨ La plus importante et ancienne famille d’antibiotiques
¤ Par le nombre de molécules disponibles
¤ Par le volume d’utilisation tant en ville qu’à l’hôpital

¨ Issues de la découverte de la pénicilline


¨ Même structure de base : le cycle Bêtalactame
¨ Les béta-lactamines se divisent en 4 grandes sous familles :

¤ Pénicillines ttt

¤ Céphalosporines +t

¤ Carbapénèmes -

¤ Monobactames -
Les Béta-lactamines
Mécanisme d’action commun
ATB bactéricides, temps-dépendant (nécessité de répéter les doses)

¨ Inhibent la synthèse du peptidoglycane de la paroi bactérienne après


fixation sur des enzymes cibles situées au niveau de la membrane
cytoplasmique: les protéines de liaison aux pénicillines (PLP)

q Le peptidoglycane assure la rigidité de la bactérie; c’est un réseau maillé


de chaines polypeptidiques et polysaccharidiques

q Les PLP sont des enzymes, protéines bactériennes (transpeptidases et


carboxypeptidases qui permettent l’assemblage des chaînes peptidiques):
elles sont inhibées par les ß-lactamines

q Sont sans effet sur les organismes dépourvus de paroi riche en


peptidoglycane, comme les mycoplasmes
PLP: Protéines de
liaison aux Pénicillines
Synthèse de la paroi de la bactérie
Mécanisme d’action des ß-Lactamines
Mécanismes de résistance bactériennes
1×4 ,
à connaitre
¨ Production de bétalactamases hydrolysant les bétalactames
(pénicillinases pour les pénicillines et céphalosporinases pour
les céphalosporines) : bactéries gram positif et négatif.
Inactivation de l’antibiotique par une β-lactamase

¨ Diminution de la perméabilité membranaire de la bactérie à


l’ATB : G+ et –

¨ Expulsion active de l’antibiotique de la bactérie

¨ Altération de la cible (PLP) de l’antibiotique


Pneumocoque, staphylocoque, gonocoque, pseudomonas
Les Betalactamines

BETALACTAMINES

PENICILLINES CEPHALOSPORINES

PENI G PENI M PENI A PENI V CARBAPENEMES (G1) (G2) (G3)


-

Générale -

Méthionine -

Amoxicilline +
-

Voie orale
Parentérale résistant
Ampicilline
-

injectable -

CI ,
C2 , C? C4
QE
Classification des ß-lactamines (1)
Les Pénicillines
q Pénicilline G (voie parentérale)
q Pénicilline V (voie orale)
q Pénicilline M (Méticilline: Résistantes aux pénicillinases)
q Pénicilline A (Aminopénicilline)
q Carboxy-pénicillines (Ticarcilline) à usage hospitalier
(UH) (NC)
q Uréido-pénicillines (Mezlocilline, Pipéracilline: UH)

Les Inhibiteurs des ß-lactamases


{
q Acide clavulanique + Amoxicilline = Augmentin®
QE
q Sulbactam + Ampicilline = Unasyn®
q Tazobactam + Piperacilline = Tazocilline®
Classification des ß-lactamines (2)
Les Céphalosporines
¤ C1G, C2G, C3G, C4G

Les monobactames
Aztréonam : Azactam® (NC)
Maroc
Non commercialisé au

Les Carbapénèmes
¤ Imipénème/Cilastatine: Tienam®
¤ Méropénème :Mépra ®
¤ Ertapénème: Invanz ®
Premiers antibiotiques découverts

Isolées en 1929 par Flemming

Utilisées en thérapeutique en 1941 par Florey.

Origine naturelle, semi synthétique ou synthétique.

Les Pénicillines
Structure - Activité
¨ Noyau commun : 6 aminopénicillanique
Péniàline
S CH3
Allergie croisés
-

NH2 CH3
A B Céphalosporine
N
O
COOH

Noyau A Noyau B
(Bétalactame) (Thiazolidine)
§ Activité antibactérienne § Stabilité en milieu acide
§ Déterminant antigénique § Résistance aux
majeur pénicillinases
§ Instabilité en milieu acide § Propriétés
§ Sensibilité aux pharmacocinétiques
Bétalactamases
Caractéristiques des Pénicillines
¨ Spectre d’action large ou étroit:
¤ Très large spectre d’action
¤ Actif sur Gram+, Gram-, germes anaérobies, de manière
spécifique, donc spectre étroit également

¨ Sensibilité aux bêta-lactamases (action ou non sur le


staphylocoque producteur de pénicillinase)

¨ Stabilité en milieu acide qui détermine la voie d’administration


PENICILLINES

PENI A PENI G PENI M PENI V CARBAPENEMES


Classification des pénicillines
Peni G: Benzylpenicilline : parentérale Pénicilline A : Aminopénicillines.
§ Procaine–Penicilline G § Amoxicilline, Ampicilline
+
grd spectre
§ Benzathine-Penicilline (Extencilline®) mais +
grande Usage
résistance
Carboxypénicillines: (Ticarcilline) (UH) hospitalie
Penicilline V : Penicillines Orales Uréidopénicillines: Mezlocilline,
Phénoxyméthylpéni (Oracilline®) Pipéracilline: UH

Pénicilline M : résistantes aux Pénicillines associées aux inhibiteurs


pénicillinases des bétalactamases :
§ Méticilline, Oxacilline § Sulbactam + Ampicilline
§ Floxacilline, Cloxacilline § Acide Clavulanique +Amoxicilline
§ Flucloxacilline § Trobazam + Ampicilline
QE
PENICILLINES CARBAPENEMES
!
Apprendre 1 seul de chaque
PENI A PENI G PENI M PENI V

AMOXICILLINE AMOXICILLINE AMOXICILLINE AMPICILLINE AMPICILLINE BACCAMPICILLINE


DCI
Seule +Ac Clavulanique +Probénécide Seule +Sulbactam

AMOXIL AUGMENTIN HICOMBEN TOTAPEN UNASYNE + 1 nom commercial

CLAMOXYL CLAVULIN AMPICILLINE LLORENTE

HICONCIL NOVOCLIN AMBLOSIN

AXIMYCINE CURAM OPTICILLINE

NEOMOX AMOCLAVIN STANDACILLINE

BACTOX BIOTIC PLUS

STREPTOCID/PNEUMOCID

ET LES AUTRES
(Ils sont nombreux, 21 en tout
PENICILLINES

PENI A PENI G PENI M PENI V CARBAPENEME

BENZYL PENICILLINE BENETHAMINE PROCAINE BENZATHINE PENICILLINES


PENICILLINE G PENICILLINE G BENZYLPENICILLINE ASSOCIEES

PENICILLINE G EXTENCILLINE BICLINOCILLINE


DIAMANT

PENICILLINE G BIPEN
AVENTIS

PENICILLINE G BIPENICILLINE
HOECHST SPECIA
PENICILLINES

PENI A PENI G PENI M PENI V CARBAPENEMES

FLUCLOXACILINE (DCI)

OXACILLINE (DCI) ✗ CLOXACILLINE (DCI) ✗

FLOXAPEN BRISTOPEN

STAPHYPEN STAPHYMYCINE

ASTAPH

ANTISTAPH

FLOXAM

FLOXIL

FLUSTAPH
PENICILLINES

PENI A PENI G PENI M PENI V CARBAPENEMES

PHENOXYMETHYLPENICILLINE
X

ORACILLINE

OSPEN

CLIACIL

PHENOCILLINE

STARPEN
PENICILLINES
=

PENI A PENI G PENI M PENI V CARBAPENEMES

IMIPENEME
(+CILASTATINE)

TIENAM
DCI et spécialités 0 de
posologie
¨ Pénicilline G
¤ Forme IV : 1 à 50 MUI/jour PENICILLINE G®
injectable
¨ Pénicilline V Oracilline G®
¤ Forme orale : 2 à 4 MUI/jour

¨ Pénicilline A = Amoxicilline +/- ac. clav. Amoxil®


¤ Forme orale : 1 à 6 g/jour Augmentin®
¤ Forme IV : 3 à 12 g/jour

¨ Pénicilline M = Oxacilline, Forme orale : 25 à 50 Oxapen®, Oxacil ®


mg/kg/jour
¤ Forme IV : 50 à 100 mg/kg/jour

¨ Carboxypénicilline = Ticarcilline +/- ac. clav. Ticarpen® (NC)


¤ Forme IV : 12 à 15 g/jour

¨ Uréidopénicilline = Pipéracilline +/- tazobactam


TAZOCILLINE®
¤ Forme IV : 12 à 16 g/jour
Dégradé les B- lactamases
par
Groupe Spectre d'action Sensibilité aux Betalactamases Stabilité

Pénicilline G -G positifs : Streptocoques, Pneumocoques Oui - Stable pH = 6-6,5 ¢ de voie

orale

Benzyl penicilline -Staphylocoques non producteur de Inactives sur staphylocoques - Inactive pH<5 et mais

Betalactamases producteurs de béta lactamases pH>7,5 injectables


- procaine péni G
. benzathine péni G -Corynebacterium, diphteria. - Leptospires, - Attention aux mélanges
Listeria, - tréponem pallidum dans les perfusions-
Instable au pH gastrique

Pénicilline V spectre plus étroit que les benzyl penicilline Oui Stable en milieu acide
Inactives sur les staphylocoques utilisée par voie orale
producteurs de béta lactamases

Pénicilline M -Staphylocoque producteurs de beta Non Détruite en milieu acide


lactamases Actives sur les staphylocoques Non utilisée par voie orale
-Spectre plus étroit que les péni G producteurs de beta lactamases
-Inactives sur entérocoques G négatif

:
Pénicilline A -Spectre des péni G Oui Stable en milieu acide
-Spectre identique aux pénicillines G mais Inactives sur staphylocoque
élargie à certains B Gram – producteurs de producteur de beta lactamases
pénicillinases

Uréido pénicillines -Spectre des péni A Oui détruites en milieu acide


Carboxy penicillines -Bacilles gram- multi résistants : Inactives sur staphylocoque
-pseudomonas aeruginosa et proteus résistants producteur de beta lactamases
à l'ampicilline, et enterobacter
-efficacité moindre sur les coccis gram+

Péni associées à un - Spectre des péni A élargi aux Non Fonction de la


inhibiteur des staphylocoques producteurs de Actives sur staphylocoque pénicilline utilisée
bétalactamases bétalactamases producteur de beta
lactaminase
Très peu
sont actifs sur les B- lactamases
Pharmacocinétique des Pénicillines
Administration :
q Voie orale : pénicillines stables en milieu acide
q Absorption gastro-intestinale de 50 à 60% de la dose
q Pénicilline V, Ampicilline, Cloxacilline, Dicloxacine, Oxacilline
q Voie Parentérale: Péni G. Voie veineuse, demi-vie de 30 minutes
q Benzathine péni G (Extencilline®): Voie intramusculaire
q Forme retard avec taux sériques efficaces pendant plus d’une semaine

Distribution :
Bonne dans différents liquides biologiques.
Variable dans le LCR en fonction du degré d’inflammation des méninges et
de la nature et de la dose de la pénicilline (Amoxicilline ++ forte dose: LCR)
Volume de distribution variable

Métabolisme : Aucun de transformation


,
¢

Demi-vie plasmatique : Courte (1 heure), administrations répétées


Elimination : Par filtration glomérulaire et sécrétion rénale, sous forme active
Indications des Pénicillines (1)

q Pénicilline G
q Infections à streptocoques A (angine, scarlatine), à pneumocoques
q Erysipèle des membres inférieurs 150 000 UI/Kg/j- 7-10 jours
q Syphilis primaire, secondaire ou latente
q Pénicillines V
q Infections aux coques Gram +
q Infections anaérobies des voies respiratoires
q Angine aiguë streptococcique 50 000UI/Kg/j pdt10 jours
q Prophylaxie de l’érysipèle récidivant

q Pénicillines M
QE
q Infections au staphylocoques producteurs de bêtalactamases
q Infections des parties molles ostéo-articulaires, Septicémies
Indications des Pénicillines (2)
¨ Pénicillines A: Infections à BGram –, Streptocoques,
QE staphylocoques non producteurs de bétalactamases,
Méningites à germes sensibles, Otites et infections urinaires

¨ Carboxy et Uréidopénicilline (Ticarcilline, Mezlocilline et


Pipéracilline):(UH): Infections à Gram – multi résistants
(pseudomonas, klebsiella et hémophilus)

¨ Pénicillines + inhibiteurs de bêta-lactamase: Infections à


bactéries productrices de bêta-lactamases
¤ Inhibiteurs de B.lactamases ne traversent pas la BHE: donc pas
dans méningites
Indications des Pénicillines (3)
Utilisations prophylactiques
Que dans des très
cas
particuliers
. . .

¤ Brûlures étendues, pour prévenir les infections à


Streptocoques pyogenes

¤ Intervention dentaire ou chirurgicale chez les patients


présentant une atteinte valvulaire cardiaque
QE

Effets indésirables (1)


Toxicité faible:
Neurologique, Néphrologique, Hématologique

Réactions d’hypersensibilité : Incidence: 5%


¤ Délai : Précoce avant 72 heures. Tardif après 72 heures.
¤ déterminants antigéniques :
n Majeurs: noyau bétalactame donnant des réactions
croisées avec autres bétalactamines
n Mineurs : les autres constituants : procaine et impuretés

¨ Manifestations cliniques: Choc anaphylactique


A retenir

Effets Indésirables (2)


¨ Réactions spécifiques
¤ Rash maculo-papuleux: péni A
¤ Entérocolite pseudomembraneuse : péni
A arrêter le trtmt)
¤ Convulsions: si fortes doses chez le
nourrisson ou injection intra rachidienne
¤ Troubles gastro-intestinaux: pénicillines
orales: Péni V (archi fréquent
-

¤ Élévation des transaminases: carboxy et


ureido
¤ Anémie hémolytique: carboxy
¤ Hémorragies: doses élevées de carboxy
et ureido
QE
Contre-indications/ précaution d’emploi

Contre indications
¤ Réactions allergiques

Précaution d’emploi
¤ Tenir compte de l’apport en sodium (excipient effet
notoire (Péni G/IV)
¤ Tenir compte de la stabilité dans les perfusions
¤ Attention aux associations avec les médicaments qui
bloquent la sécrétion des pénicillines : Probénécide
=

Contre-indications spécifiques
¨ Péni A:
¤ Mononucléose infectieuse,
¤ Infection à CMV, leucémie lymphoïde chronique,

¤ Traitement par l’allopurinol: augmentation de la


fréquence de réactions cutanées retrouvées avec les
Pénicillines A
¨ Pénicillines M
¤ Voie intrarachidienne et lupus induit
Réaction locorégionale à la
Flucloxacilline
Nécrose Tissulaire
Thrombose Artérielle Amputation
Isolées de cultures de Cephalosporium
acremonium en 1948

Famille des B- lactamines

Noyau commun à toutes les Céphalosporines:


Acide-7-amino-céphalosporanique

Céphalosporines
7F
Premier dérivé, la Céfalotine commercialisée par Eli Lilly
en 1964
Mécanisme d’action des Céphalosporines

¨ Inhibition de la synthèse de la paroi bactérienne


par fixation sur les enzymes de synthèse du
peptidoglycane: les PLP

¨ Antibiotiques bactéricides

¨ Antibiotiques temps-dépendants
Spectre d’action
¨ De la première à la quatrième génération :
sont orientés
Les pénicil ines t Grant .

¤ Le spectre d’action vis à vis des bactéries Gram –


augmente
¤ Le spectre d’action vis à vis des coques Gram + diminue

¤ La stabilité envers les Bétalactamases augmente

n 1ière G: Spectre étroit: Gram +


n 2ième G: Spectre étendu incluant Gram –
n 3ième G: incluant pseudomonas, généralement injectables
n 4ième G: Spectre encore plus étendu (à protéger)
Fonctionne bien

efficace ttt

( bit)
Classification des Céphalosporines
¨ 1ère Génération (1950)
¤ Bien tolérée mais ne traverse pas la BHE
Barrière
hémato-encéphalique
¨ 2ème Génération (1970)
¤ Souvent en association avec les ATB bactéricides

¨ 3ème Génération (1980)


¤ Activité gram +, traverse la BHE, meilleure activité Gram –

¨ 4ème Génération (1997)


¤ Meilleure résistance aux bêta-lactamases
Pharmacocinétique des Céphalosporines
Retenir
Administration La
prédominance est la
bleu ceux

parentérale
en

voie .

C1G C2G C3G C4G


Voie Céfalotine Céfamandole Céfotaxime Céfepime
parentérale Céfazoline Céfoxitine Hoxalactame Cefpirome
Céfaloridine Céfuroxime
Céfapirine Céfoperazone
Céfadine Céftazidime
Céfsulodine
Ceftizoxime
"
Ceftriaxone i. Rosefine

Voie orale Céfaclor Céfuroxime Céfixime


Céfalexine Cefpodoxime
Céfalotine
Céfadroxil
Pharmacocinétique des céphalosporines

¨ Distribution: Bonne dans liquides biologiques


¤ Dans le LCR : surtout la 3ème génération

¨ Diffusion: Bonne sauf œil

¨ Métabolisme: Uniquement pour 3ème génération


Intéraction avec d' autres médt .

¨ Demi-vie d’élimination donne idée


:
une sur la
posologie
¤ courte: administrations répétées
¤ sauf ceftriaxone:1x/jour

¨ Elimination: essentiellement rénale, hépatique parfois


Indications des Céphalosporines
1ère Génération: Céfazoline, 3ème Génération: Ceftriaxone,
Céfalotine Céfotaxime QE
Infections graves à S. auréus Infections sévères à bacilles
et autres Gram + Gram - (Salmonelles) Fièvre →

doré typhoïde
staphylocoque Infections nosocomiales à
2ème Génération: germes multi R Ceftazidime
Céfamandole, Céfuroxime Infections communautaires
Infections sévères à bacilles Infections ostéo-articulaires
Gram- résistants à la 1ère Monothérapie prophylactique
génération pré-opératoire
Infections nosocomiales, ostéo Au cabinet rarement prurit
,
.

articulaires, Sphère ORL 4ème génération: Cefepime,


Cefpirome
Infections nosocomiales à
germes multirésistants
Retenir 1 2 DCI
CEPHALOSPORINES
ou

1ère Génération 2ème Génération 3ème Génération

DCI :
CEFACLOR CEFADROXIL CEFALEXINE CEFALOTINE CEFATRIZINE CEFAZOLINE

ALFATIL ORACEFAL KEFORAL KEFLIN CEFAPEROS KEFZOL

CLORACEF BIODROXIL OREX


CEPHALOSPORINES

1ère Génération 2ème Génération 3ème Génération

CEFAMANDOLE CEFUROXIME

KEFANDOL ZINNAT ZINACEF


( très utilisé
CEPHALOSPORINES

1ère Génération 2ème Génération 3ème Génération

✗ ✗

CEFIXIME CEFOTAXIME CEFOTETAN CEFPODOXIME CEFTAZIDIME CEFTRIAXONE

OROKEN CLAFORAN APACEF ORELOX FORTM TRIAXON ROCEPHINE

KEFADIM
0 de posologie
DCI et spécialités

¨ Céphalosporines de 1ère génération: Oracefal ®


¤ Forme orale : 1 à 3 g/jour
¤ Forme IV : 1 à 6 g/jour

¨ Céphalosporines de 2ème génération: Céfuroxime Zinnat ®


¤ Forme orale : 500 mg à 1 g/jour
¤ Forme IV : 1,5 à 6 g/jour

¨ Céphalosporines de 3ème génération: Céfixime Oroken ®


¤ Forme orale : 200 à 400 mg/jour
¤ Forme IV : 1 à 24 g/jour

¨ Céphalosporines de 4ème génération: Cefpirome Cefrom ®


¤ Forme IV : 2 à 6 g/jour
QE

Effets Indésirables des céphalosporines

q Effets Toxiques (EI type A) augmented dose related


=

q Néphrotoxicité

q Troubles hématologiques

q Convulsions si utilisation de fortes doses chez l’insuffisant


rénal

q Réactions d’hypersensibilité (EI type B) bizarre

q Urticaire

q Choc anaphylactique

q Réactions maculo-papuleuses

q Fièvre médicamenteuse
font
En général ,
les atb .

mal à l' estomac .

On recommande de les prendre


avec un
yaourt .
Imipenème : THIENAMYCINE®

Carbapénèmes
Leur cycle de base diffère de celui des pénicillines par la présence
d'une double liaison et l'absence d'atome de soufre dans le cycle.
● L'imipénème dispose d'un spectre d'activité recouvrant les
bactéries Gram (+), Gram (-) ainsi que les bactéries anaérobies
Les Carbapénèmes
Imipénème : THIENAMYCINE®
¨ Découverts en 1977 : Carbapénème à spectre large.

¨ Spectre large: Souvent associé la cilastatine, inhibiteur de la


déhydropeptidase rénale qui métabolise et inactive
l'imipénème

¨ Administration : IM
¨ Indications
¤ Infections à germes multirésistants
¤ Infections graves si contre indications aux aminosides ou
allergies aux autres bétalactamines

¨ Toxicité : faible
Les Carbapénèmes
Ertapénem: INVANZ®

¤ Carbapénème,non inactivé par la


déhydropeptidase, propriétés proches de celles de
l'imipénem
donc peut être utilisé seul .. .
Aztréonam : AZACTAM®

Monobactames
L'Aztréonam, seul monobactame utilisé en clinique.
Actif contre de nombreuses bactéries Gram (-).
Son spectre s'apparente à celui des CG3
Les Monobactames
q Découverts en 1976 : monobactame à structure monocycliques
q Activité antibactérienne :
q Importante uniquement sur les Gram négatif

q Faible activité inhibitrice de bétalactamases

q Administration : IM

q Indications :
q Les infections graves à germes multirésistants gram négatif
aérobies et anaérobies
q Monothérapie empirique dans les infections graves à germes
multiples

q Toxicité : faible
Pénicillines - Inhibiteurs de Bêta-lactamase

q Inhibiteurs de b-lactamases:
q Dérivés de l'acide clavulanique

q Possèdent une activité antibactérienne faible, mais


sont de puissants inhibiteurs de b-lactamases.
q Se lient de manière irréversible à la béta-
lactamase, empêchant son action ultérieure sur les b-
lactames.

q Amoxicilline- Acide clavulanique: Augmentin®Clavulin®


Glycopeptides
Vancomycine et Teicoplanine
Glycopeptides QE

Vancomycine et Teicoplanine
Mécanisme d’action: Bactéricides
Inhibition synthèse du peptidoglycane
¨ Spectre d’activité:

¤ Bactéries Gram +, Entérocoques: Sensibles


¤ Bacilles Gram - : Tous résistants: donc pas d’activité

Indications: Usage parentéral uniquement


¨ Antistaphylococciques de référence dans traitement des
infections à Staphylocoque Méti-résistant
¤ Infections sévères: Pneumonie, Emphysème,
¤ Ostéomyélite, Infections de la Peau et des Tissus Mous (IPTM)
¤ Prophylaxie de l’endocardite infectieuse
Glycopeptides
Vancomycine et Teicoplanine
Pharmacocinétique
¤ Ne sont pas résorbés après administration orale.

¤ Bonne pénétration tissulaire sauf dans LCR

¤ Elimination urinaire

¨ Peuvent être utilisés seuls ou en association

Effets indésirables:
¤ Ototoxicité, Néphrotoxicité (Eviter association médicaments
néphro et/ou ototoxique)
¤ Rapide IV Anaphylaxie, Rash
doit être lente
A connaitre +++

§ Chef de file : Erythromycine (1952)


§ Deux générations :
§ Anciens et Nouveaux macrolides
§ Utilisés en médecine dentaire

Macrolides : bien tolérés et très utilisés

L'érythromycine isolée de Streptomyces erythreus.


Autres composés semi-synthétiques : Azithromycine,
Clarithromycine, Roxithromycine...
Mécanisme d’action
¨ Bactériostatiques
¤ Les macrolides se fixent à la sous-unité 50 S des
ribosomes bactériens
¤ Effet post antibiotique avec les nouveaux
macrolides l' effet continue après l' arrêt de la thérapie
:

¨ Inhibiteurs enzymatiques Très tugthromax top /jour /3J


:

agit .
mais
7J .

dentaire
utilisé en

¤ A l’exception de la Spiramycine, tous les


macrolides, inhibent le métabolisme de nombreux
médicaments en formant des complexes plus ou
moins stables avec les cytochromes P-450 3A4
En charge du métabolisme médicamenteux
QE ++

Structure

Anciens macrolides Nouveaux macrolides


Produits naturels Produits d’hémisynthèse
¨ 14 atomes : ¨ 14 atomes:
¤ Erythro, ¤ Roxithromycine
¤ Oleandomycine ¤ Clarithromycine

¨ 16 atomes
¨ 15 atomes
¤ Spiramycine
¤ Azithromycine
¤ Josamycine
Les macrolides
DCI Nom commercial
Erythromycine Abboticine®, erythrocine®,
Propiocine®
Eryfluid®, Erythrogel®
Josamycine Josacine®
Roxithromycine Claramid®, Rulid®

Spiramycine Rovamycine®
Clarithromycine Zeclar®

Azithromycine Zithromax®
Apparentés 0 à
apprendre !

DCI Nom commercial


Pristinamycine PYOSTACINE®
Virginiamycine STAPHYLOMYCINE®

Lincosamines
DCI Nom commercial
Clindamycine DALACINE®
Lincomycine LINCOCINE®
Connaître tout ceux en
jaune ! MACROLIDES APPARENTES

C14 C15 C16

ROXYTHROMYCINE CLARITHROMYCINE ERYTHROMYCINE AZITHROMYCINE SPIRAMYCINE JOSAMYCINE

RULID ZECLAR ERY ZITHROMAX ROVAMYCINE JOSACINE

CLARAMID ERYTHROCYN Azix SPIRALIDE

ABBOTICINE BIRODOGYL
(+metronidazole)

PROPIOCINE RODOGYL
(+metronidazole)

LOGECINE

MAROCID

PEDIAZOLE
(+Sulfafurazole)
Classification des ATB
Selon les modes d’action des ATB

Anciens macrolides Nouveaux macrolides


Bactériostatique : Bactériostatique :
Inhibe la synthèse Inhibe la synthèse protéique.
protéique par liaison Effet post antibiotique.
au ribosome 50
Spectre d’action

Anciens macrolides Nouveaux macrolides


Streptocoques,
Cocci gram + et -
¨
¨
¨ Nesseria gonorrhée et
¨ Bacille gram + meningitis,
¨ Mycoplasma pneumonia
¨ Mycoplasmes pneumonia,
¨ Listeria, bordetella,
¨ Chlamydia trachomatis, pasteurella,
¨ Rickettsies, vibrion cholerae,
¨ Legionella pneumophylia
¨ Toxoplasma gondii,
¨ Mycobactéries atypiques,
¨ Mycobacterium leprae (ou
bacille de Hansen
¨ Borrelia (maladie de Lyme)
Pharmacocinétique

Anciens macrolides Nouveaux macrolides


¨ Résorption digestive mais retardée ¨ Résorption digestive meilleure,
par l’alimentation pic sérique plus élevé

¨ Liaison aux protéines plasmatiques ¨ Pénétration intracellulaire :


80 à 90% azithromycine, clarithromycine

¨ Métabolisme hépatique (Anciens et


nouveaux) ¨ Demie vie d’élimination :
prolongée : administration bi ou
uni quotidienne
¨ Diffusion : caractère lipophile :
bonne diffusion dans tissus mous:
Foie, prostate, poumons, LCR: non ¨ Effet post antibiotique:
(Anciens et nouveaux) raccourcissement de la durée de
traitement
¨ Elimination: biliaire, urinaire,
salivaire et par le lait maternel
Indications

Anciens macrolides Nouveaux macrolides


¨ Infections locorégionales: ¨ Angines, RAA en cas d’allergie à
alternative à PéniG la pénicilline
¨ Infections génitales (dose unique
¨ Infections ORL, stomato,
dentaires et Broncho pulmonaires azithromycine)
¨ Pneumopathies atypiques
¨ Pneumopathies aiguës et ¨ Infections ORL par hemophilus
chroniques influenza
¨ Helicobacter pylori (roxi,
¨ Prophylaxie de l’entourage en clarithromycine)
cas de méningite cérébrale
¨ Mycobactéries atypiques des
¨ Infections cutanées : érysipèle syndromes d’immunodéficience
impétigo
QE ( tous les EI)
Effets indésirables
+++

Anciens macrolides Nouveaux macrolides


¨ Troubles digestifs ¨ Troubles digestifs
¤ Stimulation Motiline Motilium
:
¤ Stimulation Motiline
¤ Douleurs abdominales 5-30 % ¤ Douleurs abdominales 5-30 %
¤ Diarrhée, Nausées , Vomissements ¤ Diarrhée, Nausées , Vomissements
¤ Plus fréquent avec 14 que 16 ¤ Plus fréquent avec 14 que 16
¤ Plus fréquent avec Ery que
¤ Plus fréquent avec Ery que
"nouveaux"
"nouveaux"
¨ Hépatotoxicité réversible
¨ Céphalées
¨ Somnolence
¨ Réactions immunoallergiques
¨ Rares dysgueusies: altération du goût
avec la clarithromycine
¨ Troubles réversibles de l’audition ¨ Troubles réversibles de l’audition
¨ Allongement de QT: Clarythromycine
¨ Allongement de QT : éryth
+
Arythromyoine
Contre-indications
¨ Associations avec:
¤ Dérivés de l’ergot de seigle (risque d’ischémies distales)
(antimigraineux)
¤ certaines statines (risque de rhabdomyolyse).
Hypocholestérolémiants (destruction musculaire
¤ CI de toute association avec des produits
allongeant le temps de QT
¢ à connaitre !
MACROLIDES ET APPARENTES

APPARENTES MACROLIDES

LINCOSANIDES SYNERGISTINES

LINCOMYCINE CLINDAMYCINE PRISTINAMYCINE

LINCOCINE DALACINE PYOSTACINE

CLOMICINE
Les tétracyclines sont des antibiotiques isolés de
souches de Streptomyces, et aujourd'hui obtenus par
hémi synthèse

Les tétracyclines doivent leur nom à leur structure


tétracyclique commune:
Noyau naphtacène-carboxamide

Utilisés en médecine dentaire particulièrement en


Parodontologie

Cyclines - Tétracyclines
Indiqués partout mais trop d' E. ind .
Tétracyclines
¨ Antibiotique à large spectre
¨ Multisouches résistantes
¨ Structure de base commune:
¤ Noyau naphtacène-carboxamine ou noyau Tétracycline
¨ Classification :
§ 1ère génération : tétracycline – oxytétracycline…
§ 2ème génération : Doxycycline – minocycline…
Vibra 200 à
100mg
¨ Usage: essentiellement voie orale
Classification des ATB
Selon les modes d’action des ATB
Mécanisme d’action
¨ Bactériostatiques

¨ Bactéricides dans certains cas

¨ Inhibition de la synthèse protéique par liaison à la


sous unité 30S des ribosomes
Spectre antimicrobien
¨ Presque toutes les bactéries sauf le BK
( Bacille de Koth =
tuberculose
¨ Cocci Gram + et - : Indication sur antibiogramme seulement

¨ Activité intéressante sur Rickettsiose, Mycoplasma, Brucella,


Chlamydia, vibrion cholérique, Yersinia Pestis, Maladie de Lyme

¨ Deuxième choix dans les infections anaérobiques : Clostridium,


Actinomyces, Spirochètes (Treponema: Syphillis, Borrelia,
Leptospira).

Utilisation limitée de par les effets indésirables et la résistance


Atypiques
CYCLINES

→ DOXYCYCLINE ✗ MINOCYCLINE ✗ TETRACYCLINE LYMECYCLINE

VIBRAMYCINE / VIBRA MYNOTREX TETRALYSAL

++ + en dentaire à
LONGAMYCINE
100mg
DOXYMYCINE

FARMODOXI

DOXYL

DOXYMYCINE

DOXINE

ETIDOXINE

SERVIDOXINE
Pharmacocinétique
Résorption digestive :
¤ Incomplète, diminuée en présence d’aliments (lait) ou d’autres médicaments

Bonne diffusion tissulaire: Ne traverse pas la BHE


¤ Tropisme pour calcium: bonne diffusion osseuse

Métabolisme:
¤ 20% par le foie. Le reste sous forme active dans les urines

Élimination urinaire:
¤ Sous forme inchangée (sauf Doxy), d’où aggravation en cas d’insuffisance rénale

Durée d’action: variables et explique les posologies :


¤ Durée d’action courte : Tétracycline 250-500 mg /16h
¤ Durée d’action intermédiaire.
¤ Durée d’action prolongée: Doxycycline (Vibramycine® ) et Minocycline (Minocine®)
100 mg/12-24h
Indications
¤ MST à Chlamydia trachomatis
i ¤ Conjonctivites à chlamydia trachomatis

¤ Pneumonies atypiques (clonidia psittaci..)

¤ Brucellose
: ¤ Fièvre boutonneuse (Rickettsia)

¤ Acné
: ¤ Maladie de Lyme (Borela)

¤ Surinfection lors des insuffisances respiratoires mixtes

¤ Traitement curatif et préventif du paludisme: Doxycyclines


pdt l mois

¤ Traitement alternatif en cas d’allergie aux B-lactamines :


syphilis, pneumonies atypiques à mycoplasme
& ¤ Médecine dentaire: Parodontologie
Effets indésirables
Digestifs
¤ Nausées, vomissements, diarrhées…
¤ Mycoses digestives ou surinfections
Hépatiques
¤ après injection IV à fortes doses chez femme enceinte : Stéatose aiguë de
foie
Rénaux
¤ Hyper azotémie (urée augmentée) , lésions tubulaires avec tétracyclines
périmées
Autres :
¤ Allergies cutanées et photosensibilité
¤ Coloration jaunâtre des dents et troubles de croissance chez l’enfant
(dyschromies et hypoplasies dentaires)
¤ Troubles hématologiques: thrombopénies et neutropénies
¤ Toxicité vestibulaire avec la minocycline à fortes doses
¤ Acidose métabolique: utilisation de cyclines périmées
¤ Risque d’hypertension intracrânienne chez le nourrisson
Contres indications

¤ Enfant de moins de 8 ans

¤ Femme enceinte

¤ Femme allaitant
d' E. ind !
Bcp .
.
Noyau commun : amino-glycoside

Premiers aminosides découverts sont des molécules


naturelles, produites par des souches
de Streptomyces : Streptomycine, Néomycine,
Kanamycine, Tobramycine
ou d'Actinomyces: Gentamicine, Sisomicine.

Aminosides - Aminoglycosides
Aminosides

Une dizaine de produits indispensables dans le traitement


des infections sévères à bactéries gram négatif.
= 80 ans ¤ 1943 : Streptomycine, extraite de streptomyces griseus.
¤ 1949 : Néomycine
¤ 1959 : Kanamycine: 50% de souches résistantes
¤ 1963 : Gentamicine
¤ 1967 : Tobramicine
¤ 1970 : Sisomicine
¤ 1971 : Dibékacine
¤ 1972 : Amikacine
¤ 1974 : Netilmicine
Les Aminosides
Aminosides les plus utilisés :
¤ Gentalline®, Gentamycine® (Gentamicine)
¤ Amiklin® (Amikacine)
¤ Streptomycine® (streptomycine)
¤ Tobradex® (tobramycine) petit collyre
i.

¤ Néomycine

Aminosides orientés gram-


¤ Amikacine: IV/IM : 15mg/kg/jour
¤ Tobramycine: IV/IM: 3 mg/kg/jour

Aminosides orientés gram+


¤ Gentamicine: IV et IM : 3 mg/kg/jour
¤ Netilmicine: IV/IM : 4 à 6 mg/kg/jour
Classification des ATB
Selon les modes d’action des ATB

ATB bactéricides
Inhibent la synthèse protéique par liaison à la sous unité 30s du
ribosome: déformation du Ribosome d’où erreur de lecture de l’ARN
messager
Spectre d’action
Spectre large
¨ Théoriquement sensibles :
¤ Bactéries gram négatif, les aérobies, les staphylocoques, Entérocoques,
Bacilles G+
¤ Bacille de Koch : Streptomycine et Amikacine.

¨ Naturellement résistants : ¢ d' action sur les


¤ Anaérobies, Streptocoques, Listeria (Bacille Gram +) streptocoques

¨ Résistance acquise :
¤ Défaut de perméabilité au niveau membranaire
¤ Mutation de la cible
¤ Modification enzymatique de l’antibiotique
Variable d’un aminoside à l’autre, la prescription doit se faire après
Antibiogramme
Pharmacocinétique
¨ Administration: IV, IM
¤ Résorption complète et rapide par voie IM

¤ Absorption digestive nulle (utilisation en décontamination


digestive ds infections digestives)

¨ Distribution
¤ Diffusion tissulaire rapide et importante dans les liquides
biologiques et la plupart des tissus (sauf méninges) donc ne
traverse pas la BHE

¨ Métabolisme: Aucun
¨ Élimination : Rénale sous forme active
Indications
Générales
¤ Infections à staphylocoque en association avec les
bétalactamines
¤ Infections urinaires sévères après antibiogramme, en cas
d’échec des autres traitements

Streptomycine
¤ Tuberculose
¤ Endocardites à entérocoques

Néomycine (trop toxique)


¤ Voie cutanée ou muqueuse pour la prophylaxie des
infections chirurgicales
Effets Indésirables QE
types 2
Atteinte rénale
¤ Insidieuse sans s' rendre compte
-

.
en

¤ Réversible sans séquelles

¤ Prévention: Surveillance de la fonction rénale et arrêt


du traitement en cas d’atteinte
¤ Adaptation de la posologie chez les sujets à risque
(âge, insuffisance rénale)
¤ Eviction de certaines associations médicamenteuses
(AINS, Céphalosporines, diurétiques)
Effets Indésirables
Atteinte auditive
¨ Atteinte vestibulaire :
¤ Fréquente
¤ Clinique: vertige, ataxie, nystagmus.
¤ Avec Streptomycine, Gentamycine, Tobramycine
¤ Pronostic : bénin, régressive.

¨ Atteinte cochléaire :
¤ Perte rapide et définitive de l’acuité auditive.
¤ Uni ou bilatérale.
¤ Apparaît pendant le traitement ou après arrêt.
¤ Plus fréquente avec kanamycine, Amikacine et Néomycine
¤ Due à une toxicité directe des cellules ciliées de l’organe de
Corti → Effet de type A
¤ Nécessite une surveillance régulière de l’audiogramme
Contre indications/Précautions d’emploi

¤ Femme enceinte.
¤ Insuffisance rénale sévère.

Précaution d’emploi
¤ Antibiogramme préalable

¤ Évaluation préalable et surveillance : de la fonction


rénale et auditive
¤ Éviter la prescription chez sujet âgé
Lévofloxacine : utilisé contre le caid

Meilleure diffusion

Quinolones-Fluoroquinolones
1958 : activité bactéricide lors de la synthèse de la
chloroquine : 7-chloroquinoléine
Très efficaces mais de + en + contrôlé
Historique
¨ 1962 : Découverte en 1962 ac nalidixique: 7-chloroquinoline = intermédiaire
de synthèse de la chloroquine ayant des propriétés antibactériennes
¤ 1ère quinolone : Acide nalidixique: infections urinaires bacilles G -
¤ Autres dérivés : Acide pipémidique: T1/2 plus longue, action sur
Pseudomonas Aeroginosa (personne n'y arrivait avant
¨ 1980 : Fluoroquinolones : incorporation d’1 Fluor en position 6 : Activité G +
¨ 1986 : Norfloxacine
¨ 1987 : Ciprofloxacine
EI : muscles tendons cœur
¨ 1991 : Ofloxacine lû le
, ,

de QTI
temps
¨ 1992 : Enoxacine, Lomefloxacine
¨ 1997 : Levofloxacine, Sparfloxacine, Trovafloxacine Qui notoire :
sphère urinaire +

ORL
¨ 1999 : Gatifloxacine, Moxifloxacine
¨ 2000 : Gémifloxacine
Classification
Nouvelle classification
Ancienne classification (1997) A connaître

¨ 1ère génération : spectre ¨ 1G : Acide Nalidixique


étroit, traitement des
infections urinaires basses à ¨ 2G: Norfloxacine, Ofloxacine,
Ciprofloxacine
bacilles G –
¨ 3G: Lévofloxacine,
¨ 2ème génération: Moxifloxacine, Gatifloxacine,
Sparfloxacine,Grépafloxacine
F.quinolones : Spectre plus Gémifloxacine
large (G+) et plus actives
sur anaérobies ¨ 4G: Trovafloxacine
Titre du diagramme

QUINOLONES

QUINOLONES G1 QUINOLONES G2
(FLUOROQUINOLONES)

ACIDE NALIDIXIQUE ACIDE PIPEMIDIQUE ACIDE OXOLINIQUE FLUMEQUINE

On fait un ECBU toutes inflammation urinaire


pour
.

APURONE ✗
QE QUINOLONES

QUINOLONES G1 QUINOLONES G2
(FLUOROQUINOLONES)

✗ ✗ ✗
OFLOXACINE CIPROFLOXACINE NORFLOXACINE LEVOFLOXACINE MOXIFLOXACINE ENOXACINE
La + utilisée


OFLOCET CIPROXINE NOROXINE TAVANIC AVELOX ENOXOR

✗ ✗
UROFLOX SEPCEN UROCTAL

QUINOLOX CATEX UROBACID

OFLUREX MEGAFLOX NORACIN


MEGAFLOX IST

FLOXIMAT GIROFLOX

TMS
Classification des ATB
Selon les modes d’action des ATB

en intracellulaire
Mécanisme d’action
¨ Activité bactéricide par inhibition de la réplication de
l’ADN bactérien
¨ Cible intracellulaire:
¤ Inhibition des topoisomérases (enzymes clés dans la réplication
de l’ADN) par formation d’un complexe tertiaire FQ-ADN-
Topo-isomérase qui bloque la liaison ADN-Topo-isomérase
n ADN gyrase à Gram -
n Topo-isomérase à Gram +

¨ Effet post antibiotique


Mécanisme d’action

( transport)
Relation Structure – Activité :
0 à connaitre

Position 3 : fonction acide carboxylique nécessaires à l'activité de l'antibiotique


Position 4 : atome d'oxygène exocyclique groupements ne sont jamais modifiés
jrs présent dans ttes les quinolones
-

Position 6 : addition d'un fluor Augmentation très importante pénétration


intracellulaire: très grande activité
Position 7 : addition d'un cycle

Position 1 et 7 : nature de la chaîne latérale affecte l'efficacité antibiotique


P1. groupement cyclopropyl : activité envers les G (-)
P7. hétérocycles de type piperazine et amino-pyrrolidine : augmentation d'activité
. noyaux bicycliques : activité envers les G (+)

Position 5 et 8 : atome d'hydrogène chez La plupart des FQ


P5. substituant de grande taille : diminution d'activité
. substituants (-CH3, -NH2) : activité envers les G (+)
P8. substituant méthoxy (O-CH 3) : activité envers les anaérobies = 10000 molécule
=/
QE
Pharmacocinétique
Etapes 1ère G FQ :
biodisponibilité
Absorption digestive Rapide Excellente
Cc plasmatique élevée
Diffusion Bonne dans le Volume de distribution important
parenchyme • Forte affinité tissulaire:
prostatique et rénal • Excellente diffusion
intracellulaire
• Cc tissulaire élevée osseuses,
prostatiques
• Pouvoir bactéricide plus
important
• Action plus rapide et plus
complète
Elimination : active Principalement rénale Rénale, hépatique ou les 2 à la
cc élevées dans urines fois
½ vie d’élimination 3 à 7h 4 à 20h: une prise quotidienne
Pharmacocinétique
QE
Antiacides
-
Faire attention
à ce
qu' on

mange

TRAVERSE BHE

Effets indésirables
Légionellose

Ils sont métabolisés par le CIP .

A mélanger avec les inhibiteurs enzymatiques .


Indications
Quinolones de première génération :
¤ Infections urinaires basses aigues ou récidivantes non compliquées de l’adulte
Fluoroquinolones :
¤ Infections sévères à bacilles G (-) et staphylocoques sensibles : Septicémies,
méningites, endocardites
¤ Infections ostéoarticulaires, cutanées et des tissus mous
¤ Prostatites chroniques
¤ Infections sexuellement transmissibles
¤ Diarrhées bactériennes invasives : salmonelloses, shiguelloses fièvre typhoïde
,

¤ Infections urinaires basses et hautes (en dose unique dans les infections simples)
¤ Infections ORL chroniques: otite, sinusites
¤ Surinfections bronchiques en 2ème intension et /ou chez les sujets à risque
(associé avec un antibiotique actif sur le pneumocoque en 1ère intension)
¤ Les tuberculoses pulmonaires multirésistantes ( hevofloxaùne est de 3ème intention
Alternative unique : infections à Aéruginosa et au staph résistant à la Méti
(of
.

Vancomycine aussi

efficace)
Effet indésirables Il
y
en a
bcp .

Quinolones de 1ère génération


¤ Troubles digestifs (3 – 7 %): gastralgies, nausées, vomissement, diarrhées,

¤ Troubles cutanés : photosensibilisation, réactions cutanées allergiques,


œdème de Quincke Ne ¢ sortir
ou écran total !

¤ Troubles liés au SNC :


n Troubles neurosensoriels: sensations visuelles colorées, céphalées,
vertiges, somnolence, convulsions, neuropathies
n Troubles psychiques: Délires, psychose, manies, maniaco-dépression,
schizophrénie, paranoïa, Dépression, Agitation, anxiété, hallucinations
n Troubles du sommeil : insomnie, somnolence, cauchemars,
dépersonnalisation

¤ Troubles hématologiques : leucopénie, thrombopénie, anémie hémolytique


encas de déficit en G6PD
Effet indésirables
Fluoroquinolones
¨ Manifestations Rhumatologiques : tendinites et ruptures tendineuses,
arthralgies, douleurs musculaires, hypercalcémies et hyperuricémies

¨ Altération des cartilages de conjugaison donc contre-indiqués chez femme


enceinte et enfant

¨ Photosensibilisation et phototoxicité

¨ Colites pseudomembraneuses

¨ Cardiotoxicité: Troubles du rythme et de la conduction (LévoF et MoxiF


Contre-indications
¨ Grossesse, allaitement

¨ Enfants moins de 15 ans

¨ Hypersensibilité aux quinolones

¨ Déficit en G6PD

¨ Exposition aux UV – Précaution pour le soleil


§ Découverts : 1935.

§ Premier sulfamide : Produit chimique: Prontozil

§ Spectre d’action large : limité par les résistances

Les Sulfamides
Ils comportent un cycle benzène avec une fonction sulfonamide et une
fonction amine en position para
Semblable à l’Acide Para Amino Benzoïque (une partie de l’acide
folique)
SULFAMIDES ET TRIMETHOPRIME

SULFAMIDES URINAIRES TRIMETHOPRIME ✗ COTRIMOXAZOLE


Sulfaméthoxazol+triméthoprime


SULFAMETHIZOL TRIMETHOPRIME COTRIMOXAZOLE

RUFOL WELLCOPRIM BACTRIM

EUSAPRIM

BERLOCID

CO TRIM

EUSAPRIM

MICROCETIM

TRIXAZOL

TRIMOX

TRISULFA
Mécanisme d’action
ATB bactéricides, agissant sur l’appareil nucléaire
¤ Certains micro-organismes sont imperméables à l’acide folique
ils doivent le synthétiser à partir du PABA (acide para amino
benzoique) pr pouvoir développer
se

¤ Les Sulfamides agissent sur des enzymes de la voie de


synthèse de l’acide folique et des folates, (cofacteurs de la
synthèse des acides nucléiques) donc bloquent synthèse
d’acide folique des bactéries en se substituant à PABA

¤ Les sulfamides bloquent l’action de la Dihydro-ptéroate


synthétase empêchant la formation de l’acide folique
indispensable à leur survie

¤ Triméthoprime agit sur la Dihydrofolate réductase


Mécanisme d’action

inhibe

l' enzyme
=
sulfamides

Empêche la
formation

qui permet la synthèse


Spectre d’action :
large bop utilisé bcp
, ,
d' effets indésirables

¤ Cocci gram + : staphylocoque, pneumocoque,


streptocoque A.
¤ Cocci gram - : Gonocoque, Méningocoque
¤ Bacille gram + : Diphtérique, germe du charbon
(Anthrax)
¤ Bacille gram - : Hemophilus, Schigelle, E .coli
¤ Clamydia, Toxoplasma ( bon tropisme gastrique

RESISTANCE

¤ Mutation: production importante de PABA


¤ Transmission par des plasmides : baisse de l’affinité de
la dihydrofolate
Pharmacocinétique
Administration
¤ Bonne biodisponibilité
¤ Voie orale, Voie parentérale

Distribution
¤ Bonne dans tous les tissus
¤ Traverse la BHE
¤ Demi-vie plasmatique très variable: de 6h à 150h.

Métabolisme: Par acétylation.


¤ Les métabolites acétylés sont moins solubles
Elimination
¤ Urinaire, par filtration glomérulaire, sécrétion tubulaire et
réabsorption tubulaire ( passive)
Indications
¤ Infections: digestives et respiratoires
¤ Méningites: indications limitées à cause des résistances
¤ Infections urinaires aigües, cystites
¤ Prévention : RAA en cas d’allergie à la pénicilline
¤ Pneumocystose pulmonaire et infections osseuses à staph
sensibles
QE ¨ Autres sulfamides, autres indications
¤ Sulfamide Antiinflammatoire intestinal: La Salazopyrine
indiquée dans la rectocolite hémorragique Une
allergie des sulfamides
à

¤ Sulfamides hypoglycémiants CI la de tout autre


prise
¤ Sulfamides diurétiques type de sulfamide .
Contre-indications
¤ Femme enceinte

¤ Insuffisance: Rénale et Hépatique

¤ Nouveau-né à cause de l’immaturité hépatique

¤ Allergies

¤ Déficit en G6PDH: cause d’anémie hémolytique


QE
Effets indésirables
Eviter : les applications cutanées
¨ Atteinte cutanée
¤ Syndrome de Stevens-johnson

¤ Syndrome de Lyell

¨ Réactions allergiques
¤ Anaphylactiques

¤ Toxi allergiques

¨ Troubles gastro-intestinaux
¨ Autres Atteintes
¤ Rénales, Hépatiques, Hématologiques
Sulfaméthoxasol-Triméthoprime
(Bactrim®)
Action synergique

n Lessulfamides bloquent l’action de la


dihydroptéroate synthétase

n Le Triméthoprime bloque la dihydrofolate


réductase, enzyme de la synthèse de l’acide
folique
Sulfaméthoxasol-Triméthoprime
(Bactrim®)
Spectre d’action
¤ Strep, Staph, E. Coli, Neisseiria Meningitidis, Citrobacter,
Proteus, Klibsiella, Enterbacter, Serratia, Shigella,
Pneumocystis Carinii
Pharmacocinétique
¤ Bonne diffusion tissulaire + LCR, Elimination urinaire, biliaire

Indications
¤ Septicémies, Méningites

¤ Infections urinaires, Surinfections bronchiques,

¤ Toxoplasmoses

Bon ATB en pratique courante chez l’adulte et l’enfant, Risque


hématologique
2 groupes:
Voie générale Voie locale
• Polymyxines B : • Bacitracine :
POLYMIXINE® BACITRACINE® ( voie locale)

• Polymyxines E : • Thyrothricine
COLISTINE®

Polypeptides et dérivés: Polymixines


Polypeptides et dérives
Polymixines
¨ Spectre d’action : limité strictement aux germes gram
négatif

¨ Mode d’action
¤ Modification de la perméabilité de la paroi
bactérienne ( =/ des pénicil ines)
¤ Bactériostatiques à doses habituelles

¤ Bactéricides à doses élevées


Pharmacocinétique
¨ Administration
¨ Pas de résorption digestive -

.
¢ de orale
voie

¨ Utilisés comme désinfectants digestifs


¨ Utilisés par voie parentérale, voire intra rachidienne

¨ Diffusion
¨ Faible dans tous les tissus, nulle dans LCR

¨ Métabolisme
¨ Aucun, inactivé au niveau digestif

¨ Elimination urinaire
Indications, Effets indésirables,
Précautions d’emploi
¨ Indications : infections hospitalières

¨ Effets indésirables
¤ Toxicité nerveuse et rénale
¤ Polymixine est mieux tolérée que la Colistine

¨ Précautions d’emploi/Contre-indications
¤ Eviter l’association aux aminosides: toxicité rénale
¤ Ne pas utiliser en cas de: Myasthénie, Allergies
Les Phénicolés

Chloramphénicol – Thiamphénicol
Les Phénicolés
Chloramphénicol – Thiamphénicol
Chloramphénicol
¤ Isolé en 1947 à partir de Streptomyces Venisaelae

¤ 1er ATB à large spectre administré par voie orale


¤ Apparition rapide d’accidents hématologiques

Thiamphénicol
¤ Produit de synthèse ayant la même structure
chimique
Les Phénicolés
Chloramphénicol – Thiamphénicol

PHENICOLES

✗ ✗
CHLORAMPHENICOL THIAMPHENICOL
1er à utiliser et 1er à tgj
CHLORAMPHENICOL LAPROPHAN THIOBACTIN

SULFOBACTIN
Mécanisme d’action
Bactériostatique

¤ Inhibition de la synthèse protéique par liaison à la sous unité


50s du ribosome

¤ Inhibition de la synthèse protéique au niveau des ribosomes


mitochondriaux des mammifères (cellules hématologiques) à
l’origine de la toxicité hématologique
Spectre d’action
Germes sensibles :
¤ Cocci: Gonocoque, Méningocoque, Streptocoque,
Staphylocoque, Pneumocoque
¤ Hemophilus Influenzae

¤ Bacilles : Salmonella, brucella, E. coli, proteus


(entérobactéries), bordetella Pertusis, Shigella, Bactéroides
fragilis, Tréponèmes, Leptospirose, Rickettsiose, Chlamydiae

Germes résistants
¤ B.K, Pyocyaniques (P. Aeruginosa), Levures, Champignons
Résistances

¤ Mécanisme de résistance :
n Inactivation des phénicolés par acétylation grâce
à une acétyltransférase bactérienne
Pharmacocinétique
¤ Bonne résorption par voie orale: Produits très lipophiles

¤ Diffusion tissulaire
n Bonne dans tous les tissus (foie, rein, poumon)
n Bonne concentration lymphatique ce qui justifie leur utilisation dans la
fièvre typhoïde
n Bonne diffusion rachidienne (45 à 99% des taux sériques)
n Diffusion foeto-placentaire

¤ Métabolisme
n Chloramphénicol : Glucurono-conjugaison au niveau du foie
n Thiamphénicol : pas de métabolisation

¤ Elimination
n Chloramphénicol : rénale et biliaire, sous forme conjuguée
n Thiamphénicol : rénale sous forme active
Indications
¤ Fièvre typhoïde: efficacité identique au Cotrimoxasol-Trimétoprime
et aux C3G

¤ Rickettsioses, Brucellose, Pasteurelloses : alternative aux


Tétracyclines

¤ Méningites à méningocoques : alternative aux Pénicillines

¤ Méningites à hémophilus influenzae: avant les résultats de


confirmation, en association avec les Amino-pénicillines

¤ Méningites à pneumocoque

¤ Infections anaérobies

¤ Abcès cérébraux (thiamphénicol)


Effets indésirables
¨ Atteintes hématologiques

¨ Accidents de lyse bactérienne : Collapsus cardio-vasculaire par libération


d’endotoxines

¨ Toxicité neurologique : névrites optiques, névrites périphériques.

¨ Grey syndrome : syndrome du nouveau né gris


-

¤ Mécanisme: Toxicité spécifique au chloramphénicol chez le nouveau né,


due à une immaturité des fonctions hépatiques et rénales
¤ Clinique: coloration grisâtre de la peau avec vomissements, diarrhées,
distension abdominale, pâleur, hypothermie et collapsus

¨ Accidents allergiques

¨ Accidents digestifs
Effets indésirables
Atteintes hématologiques
= effets
pharmacologiques de type A
¤ Réticulo-cytopénies : Fréquente, réversible, dose
dépendante, due à une inhibition de la synthèse protéique
des mitochondries réticulocytaires, commune aux deux
phénicolés

¤ Aplasies médullaires : spécifiques au chloramphénicol,


rares (1 pour 19 à 200 000 cas), imprévisibles, délais
d’apparition variable, irréversibles
Interactions médicamenteuses/Contre-
indications

¤ Le chloramphénicol est un inhibiteur enzymatiques


¤ Peut diminuer le métabolisme des sulfamides hypoglycémiants,
des anti-vitamines K

Contre indications
¤ Femme enceinte
¤ Nouveau né
Précautions d’emploi

¤ Respecter les indications


n Fièvre typhoïde, infections à germes résistants,
méningite à Hemophilus influenzae
n Éviter les préparations à usage local sauf en
ophtalmologie

¤ Limiter la durée du traitement


¤ Jamais en antibiothérapie de couverture
¤ Surveillance de la numération formule sanguine
Les 5-nitro-imidazolés sont des dérivés semi-synthétiques
provenant de la modification d'un 2-nitro-imidazole,
l'azomycine, produite par Streptomyces
sale
Utilisés avec
spiramycine +tt
¢ avec l'acide clavulanique

Métronidazole: premier 5-nitro-imidazolé actif sur


les bactéries anaérobies

Les 5-Nitro-imidazolés
Les principaux 5-nitro-imidazoles:
Métronidazole, Ornidazole, Tinidazole, Secnidazole
Les Nitro-5-imidazolés
NITRO-5-IMIDAZOLES

METRONIDAZOLE TINIDAZOLE ORNIDAZOLE SECNIDAZOLE

FLAGYL FASIGYNE TIBERAL FLAGENTYL

NIDAZOL TRICHOGIN
Mode d’action
Spectre d’action original (bactéries et protozoaires)

Mode d’action particulier


¤ Le produit pénètre par simple diffusion dans la bactérie

¤ Il subit une réduction intracellulaire et fabrique des produits


cytotoxiques qui interagissent avec l’ADN et entraînent la
mort de la bactérie ou du protozoaire

n Seuls les protozoaires (amibes) et les bactéries anaérobies


sensibles aux nitro-imidazolés possèdent cette capacité de
réduction (enzyme)
Spectre d’action

¤ Activité parasitaire (parasiticide) vis-à-vis des protozoaires


anaérobies:
n Entamoeba histolytica
n Giardia intestinalis
n Trichomonas vaginalis

¤ Activité bactéricide sur :


n Bacilles anaérobies Gram-
n Bacilles Gram+ sporulés ( clostridium)
n Gardnerella vaginalis
Pharmacocinétique des imidazolés
¤ Administration: Orale F=80%, IV, Rectale : F
équivalente mais avec variations interindividuelles

¤ Liaison aux Protéines plasmatiques: Faible

¤ Diffusion: Excellente dans tout l’organisme (y compris


SNC, méninges, placenta, lait)

¤ Métabolisme: Hépatique
n Si I. Hépatique espacer les doses

¤ Elimination: Rénale (métabolites actifs ou non)


n T1/2 : 7 à 8h
Indications des Imidazolés
¤ Vaginites à trichomonas: traitement du partenaire
obligatoire

¤ Giardiase, Amibiase intestinale

¤ Traitements des infections à bactéries anaérobies


(abdominales, gynéco-pelviennes, cérébro-méningées,
ostéo-articulaire, endocardiques)

¤ Médecine dentaire: souvent en association avec les ATB


actifs sur les germes aérobies (Métronidazole/ Spiramycine)
Sal macrolide qui n'est
¢ inhibiteur enzymatique

¤ Prophylaxie chirurgicale (colorectale, appendiculaire,


gynéco-obstétricale)
Effets indésirables des Imidazolés
¤ Troubles Digestifs mineurs (5%): nausées, goût métallique, diarrhée,
glossite
¤ Manifestations cutanées rares : urticaire, prurit, Hypersensibilité
¤ Neutropénies, thrombopénie (rare)
¤ Céphalées, Hypotension orthostatique
¤ Effet antabuse avec alcool (25%)
¤ Des complications neurologiques
n Ataxies
n Neuropathies périphériques
n Convulsions : Rares, Réversibles favorisées par l’utilisation de fortes
doses pendant des durées longue et imposent l’arrêt du traitement.
¤ Candidose génitale
¤ Coloration brun/rouge des urines
¤ Ototoxicité (rare)
Interactions médicamenteuses

¤ Warfarine : potentialisée

¤ Phénobarbital (inducteur enz): réduit sa demi-vie


(anticonvulsivant)
¤ Disulfirame:peut induire des troubles psychiques
d’où contre-indication
Effet antabuse
Absorption Alcool+ certains médicaments
Symptomatologie:
n Bouffées congestives du visage
n Nausées, Vomissements, Sensations de malaise
n Tachycardie, Hypotension

Plus rarement peuvent survenir :


n Troubles graves du rythme cardiaque, Crises angineuses,
Infarctus, Collapsus cardio-vasculaire
n Troubles respiratoires graves
n Oedème cérébral, Hémorragies méningées
n Mort subite
QE +++

Mécanisme «effet antabuse»


Au niveau hépatique
ETHANOL

Médicaments
Acétaldéhyde inhibiteurs de L’ALDH
(toxique)

Acétaldéhyde-déshydrogénase
(ALDH)
Effet antabuse
Acétate
(non toxique)
Acétaldéhyde
¨ Métabolite très toxique

¨ Intermédiaire obligatoire dans le métabolisme


oxydatif de l'éthanol

¨ Modifie les propriétés de certaines protéines:


¤ diminution de l'activité enzymatique
¤ transformation en protéines antigéniques à l'origine de
réactions immunologiques: Symptomatologie antabuse
Médicaments incriminés dans l' effet antabuse avec l' alcool

¤ Disulfirame

¤ Bétalactamines: Céfamandole, latomoxef, Céfopérazone

¤ Métronidazole

¤ Antibactériens phénicolés: Chloramphénicol

¤ Antifongiques: Griséofulvine, Nitroimidazolés

¤ Sulfamides hypoglycémiants: chlorpropramide, glipizide,


glibenclamide, tolbutamide…

¤ Anticancéreux (procarbazine)
Médicaments d’origine naturelle ou
synthétique actifs sur les Mycoses

Les Antifongiques
Définition
Médicaments d’origine naturelle ou synthétique actifs sur les
Mycoses

¨ Clinique
¤ Mycoses Superficielles: Dermatophytoses : Candidoses,
Pityriasis Versicolore,
¤ Mycoses Profondes: Candidas, Aspergillus, Cryptococcus

¨ Agents pathogènes: Champignons


¤ Structure filamenteuse (Mycélium) ou unicellulaire (Levures)

¤ Mode de vie: Saprophyte ou Parasite


¤ Taille: > 1µm
Classification

Naturels : Polyènes Chimiques


¨ Nystatine: Mycostatine® ¨ Flucitosine: Ancotil®

¨ Amphotéricine B: ¨ Miconazole: Daktarin®


Fungizone®
¨ Kétoconazole: Nizoral®
¨ Griséofulvine:
Griséofulvine®, Griséo® ¨ Fluconazole: Diflucan®
Polyènes ¢ fait

¨ Structure chimique :
Polyène: (CH = CH) n. n = 2, 3, 4, 5, 6, 7.

¨ Spectre d’action :
¤ Actifs : Levures, Champignons filamenteux
Protozoaires (Trichomonas leishmanias), quelques algues

¤ Inactifs : Bactéries, Virus, Actinomycètes


Mécanisme d’action
Biosynthèse de l’ergostérol
Fongistatiques Fongicides
¨ Action antifongique de contact.
fonction de:
¤ Concentration du produit
¤ pH du milieu (acide)
¤ Température ambiante
¤ Temps de contact
¨ Insertion dans la membrane au
niveau de l’ergostérol
¨ Formation de complexes
insolubles avec les stérols et
phospholipides des membranes
Nystatine: Mycostatine®
Origine Tétraène isolé du Streptomyces moursei
Mécanisme Fongistatique aux doses thérapeutiques
d’action
Pharmacocinétique - Voie orale: non absorbée par voie digestive (traitement local), --
- Excrétée sous forme inchangée (Selles)
- Application locale : cutanée / muqueuse
- Voie I. M : pas de résorption et mal tolérée
- Voie I.V: moins tolérée et moins efficace que l’Amphotéricine B
Présentation Suspension : 100.000 UI/ml
Cp dragéifiés (à sucer/croquer): 500.000 UI /Cpvaginal:100.00 UI
Indications Usage local: infections à Candida de la bouche: Muguet, Perlèche
et Usage oral: infections gastro-intestinales à Candida
Posologie Candidoses cutanées: Intertrigos, Perlèche,
Candidoses muqueuses : Cheilites, Péri-anites,
Candidoses génitales : Cp gynécologiques. pommade.
Contre indications Hypersensibilité
Griséofulvine: Griséo®
Origine Extrait de Penicillium griséofulvin
Spectre d’action Dermatophytes, microsporum, Epidermophyton, Trichophiton
Mécanisme d’action Fongistatique, inhibiteur de la synthèse des acides nucléiques
Affinité particulière Kératine nouvellement formée : peau et phanères
Indications Mycoses à dermatophites de la Peau, Ongles, Cuire cheveluTeignes
Posologie 10 – 20 mg/kg/24h : Peau (4 – 8 semaines), Cheveux (6 – 8
(pommade) semaines), Ongles : 3 – 6 mois
Contre indications Hypersensibilité – Grossesse – Porphyrie
Interactions Alcool (effet antabuse)
médicamenteuses Contraceptifs, Anticoagulants oraux
Inducteur enzymatique Isoniazide : ì Hépatotoxicité
Effets indésirables Manifestations neurologiques, Troubles gastro-intestinaux,
Réactions hépatiques (Cholestases, hépatites), Réactions
hématologiques (anémie hypochrome, leucopénie, neutropénies)
Amphotéricine B: Fungizone®
¨ Propriétés: Polyène isolé de streptomycès nodosus
¤ Insoluble dans l’eau et l’alcool
n Soluble uniquement dans sérum glucosé à 5%
¤ Thermolabile en solution
¤ Dégradation après exposition à la lumière

¨ Pharmacocinétique
¤ Voie orale: Très peu résorbée
¤ Voie I.V: Perfusion : Effet cumulatif
¤ Liaison aux protéines :90%
¤ Diffusion méningée: Faible
¤ Elimination: surtout biliaire, rénale (faible)
Amphotéricine B: Fungizone®
¨ Indications
¤ Locale: Candidoses cutanéo-muqueuses
¤ Orale: Candidoses digestives : Buccales et intestinales.
¤ Prévention de candidose chez sujet à haut risque
¤ I.V: Mycoses profondes septicémiques ou viscérales (Aspergillose)
Amphotériu B
Précautions d’utilisation
-

¨ -

Un autre médt contre


.

¤ Exclusivement dans sérum glucosé à 5% à pH > 4,2.


¤ Perfusion lente 8-10 h, 1 jour / 2.
¤ Doses progressives: 0,1 – 0,2 mg / Kg à 1 mg
¤ Contrôle médical strict (rénal, biologique…) /protéger de lumière
¨ Contre Indications
¤ Hypersensibilité à l’Amphotéricine B. Antécédents rénaux. Certaines
associations médicamenteuses
Amphotéricine B: Fungizone®
¨ Effets indésirables
¤ Au cours de la perfusion: Frissons, fièvre, malaise général, céphalées,
troubles digestifs, hyperthermie, collapsus CV effets neurosensoriels
(paresthésie, vertiges, Convulsions) Prémédication!!!!
¤ Néphrotoxicité et hypokaliémiant
¤ Toxicité hématologique: Anémie, thrombopénie, agranulocytose
¤ Toxicité veineuse : Irritation veineuse
¤ Manifestations allergiques

¨ Interactions médicamenteuses
¤ Antiarythmiques (î K+ Torsades de pointe)
¤ Digitaliques (î K+)
¤ Autres hypokaliémiants : diurétiques, corticoïdes, laxatifs, …)
¤ Ciclosporine (Néphrotoxicité!!!!!!!)
Dérivés Azolés
Miconazole :Daktarin®
1er antifongique azolé

¤ Mauvaise résorption digestive


¤ indiqué en cas de CI à l’amphotéricine B ou au
Kétokonazole par voie orale

¤ Actuellement utilisé en topique ( candidoses)


¤ Daktarin® gel buccal: Mycoses buccales chez l'adulte et
l'enfant de plus de 4 mois
Dérivés Azolés
Kétoconazole: Nizoral®
¨ Indications (peu utilisé aujourd’hui):
¤ Candidoses (histoplasmose, coccidioïdomycose)
¤ Prophylaxie des colonisations/levures chez les neutropéniques

¤ Action 100 à 150 fois plus puissante qu’avec le Miconazole

Améliore la résorption digestive en milieu acide


Attention à la co-administration d’anti-acides
Dérivés Azolés
Fluconazole: Diflucan®
Fluconazole: Diflucan®
Origine Antifongique triazolé
Spectre d’action Sensibles: Candidas (albicans), Cryptococcus, Agents mycoses superficielles.
Espèces peu sensibles: Aspergillus, Torulopois
Mécanisme - Inhibition de la synthèse de l’ergostérol
d’action
Pharmacocinétique - Bonne résorption orale. Bonne diffusion (L.CR. : 70%)
- Elimination rénale : 60% : ½ d’élimination : 30h
Indications - Candidoses oropharyngées : sujets immunodéprimés
- Méningites cryptococciques
- Traitement prophylactique (Sida)
- Candidoses systémiques
Posologie Voie orale ou I.V. : 50mg/j à 100-200mg/j.
A adapter en cas d’insuffisance rénale et sujet âgé
Contre indications Hypersensibilité, Grossesse, Allaitement, Association aux anticoagulants
à bien connaître pr chaque
Effets indésirables Bien toléré: Troubles digestifs, Troubles hépatiques, Troubles cutanés (rash)
L’antibiothérapie cause de préjudice?

¨ L’Antibiotique :
¤ Actif
¤ Une substance étrangère à l’organisme

¤ Un médicament particulier

¤ Mal utilisé

Effets Indésirables
Effets Indésirables des Antibiotiques

¤ Effets partagés avec les autres médicaments

¤ Effets spécifiques aux antibiotiques


Les accidents toxiques
¨ Les accidents rénaux : Céphalosporines
¤ diminution de la diurèse, augmentation de l'urée et de la créatinine

¨ Les accidents neuro-sensoriels


¤ Troubles cochléo-vestibulaires: Aminosides
¤ Convulsions: Pénicilline à forte dose

¨ Les accidents hématologiques


¤ Aplasie médullaire: Chloramphénicol

¨ Les accidents hépatiques: Rifampicine et Tétracyclines

¨ Les troubles ioniques ou métaboliques: hypocalcémie, hypokaliémie


Exemples de réactions immunoallergiques

Organe Type de manifestation


Peau Urticaire, Rash maculo papuleux, Eczéma
Vascularite
Syndrome de Lyell , Syndrome de Steven Johnson

Hématologique Thrombopénie
)
Agranulocytose
Anémie hémolytique
Anémie
Hépatique Hépatite cholestatique, Hépatite cytolytique
Poumon Pneumonie (éosinophiles, alvéolaire, interstitielle)
Systémique Anaphylaxie, Maladie sérique, Lupus érythémateux
disséminé
Rénale Néphrite interstitielle
Glomérulonéphrite
Effets spécifiques aux antibiotiques

¤ Accidents liés à l'activité antibactérienne

¤ Infections nosocomiales

¤ Modifications écologiques
Accidents liés à l'activité antibactérienne
¨ Intolérances digestives: effet direct sur la muqueuse digestive
anorexie, nausées, vomissements, gastralgies, diarrhées

¨ Destruction de la flore intestinale: entérocolite de pronostic


grave dû au développement d'un germe anaérobie strict (le
clostridium difficile) : la colite pseudoemembraneuse

¨ Surinfections mycosiques (candida albicans) dues à la


modification de la flore saprophyte locale et d'une carence en
vitamine B: buccale, génitale…

¨ Accidents de lyse bactérienne: libération massive d'endotoxines


au cours du traitement de la fièvre typhoïde

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