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BACTERIOLOGIE

Généralités
A propos du peptidoglycane de la paroi bactérienne :
- Les enzymes transpeptidases permettent l'établissement des ponts interpeptidiques
- Les enzymes carboxypeptidases reconnaissent le dipeptide D-Ala-D-Ala
- Les enzymes carboxypeptidases et transpeptidases reconnaissent le dipeptide D-Ala-D-Ala
- Le dipeptide D-Ala D-Ala est la cible des antibiotiques de la famille des glycopeptides
- La réaction de transpeptidation permet l'accrochage des chaines linéaires glucidiques entre
elles
- La réaction de transglycosylation permet l'addition du disaccharide pentapeptide à la chaine
glucidique préexistante
- Le peptidoglycane est le constituant majeur de la paroi des bactéries à Gram positif
➔ La réaction de transpeptidation permet l'accrochage des chaines linéaires glucidiques entre
elles en formant des ponts interpeptidiques unissant les chaines peptidiques appendues sur
les acides muramiques. Les transpeptidases permettent, après la rupture du D-Ala terminal,
l’établissement d’un pont interpeptidique par formation d’une liaison entre le résidu D-Ala
restant et l’acide aminé (en général le 3) d’un autre polypeptide.

Concernant l’acquisition de matériels génétiques chez les bactéries :


- La conjugaison bactérienne est le mécanisme le plus fréquent
- La transduction bactérienne est réalisée par des bactériophages

Parmi les mécanismes suivants, lesquels permettent d’échanger du matériel génétique entre les
bactéries ?
- La transduction
- La transposition
- La transformation
- La conjugaison

Concernant le mécanisme génétique de la transformation bactérienne :


- C'est un mécanisme d’acquisition de gènes de résistance aux antibiotiques
- C'est un mécanisme amplifié sous l’action des antibiotiques
- Il nécessite une proximité spatiale entre les bactéries

Parmi les propriétés phénotypiques et moléculaires bactériennes utilisées en microbiologie


médical :
- La coloration de Gram est basée sur des propriétés de la paroi bactérienne
- La coloration de Gram offre des renseignements sur la coloration et la forme bactériennes
- L’identification des espèces bactériennes peut être basée sur leurs propriétés biochimiques
- L’information génétique portée par ARN16S bactérien permet l’identification d’espèce
- La concentration minimale inhibitrice est la base de l’interprétation de l’antibiogramme

Concernant les mutations chromosomiques chez les bactéries :


- Elles peuvent être spontanées ou provoquées
- Sont transmises verticalement
Parmi les facteurs suivants, quels sont ceux qui influencent la composition en espèces bactériennes
du microbiote d'un individu ?
- Traitement antibiotique
- Origine géographique de l'individu
- Mode d'allaitement (microbiote de l'enfant)
- Régime alimentaire
- Mode d'accouchement (microbiote de l'enfant)

A propos des bactéries aérobies-anaérobies facultatives du microbiote digestif :


- Ces bactéries utilisent des substrats organiques comme source d’énergie et source de
carbone
- En présence d’oxygène moléculaire, leur métabolisme énergétique est de type aérobie
- Ces bactéries consomment l’oxygène dans la lumière du tube digestif
- Ces bactéries sont prédominantes au niveau du duodénum
- Ce sont des bactéries chimio-organotrophes
➔ En présence d’oxygène moléculaire, ces bactéries utilisent la respiration aérobie. Tant qu’il y a
de l’oxygène, les autres voies sont inhibées car c’est la respiration aérobie qui a le meilleur
rendement énergétique (synthèse d’ATP). Ces bactéries consomment l’oxygène dans leur niche
de multiplication, donc dans ce cas dans la lumière du tube digestif. Elles sont prédominantes
au niveau du duodénum et du jéjunum ; plus bas, l’oxygène étant consommé, ce sont les
bactéries anaérobies strictes qui prédominent.
➔ Les bactéries du microbiote digestif sont des bactéries chimioorganotrophes (utilisent des
composés organiques comme source d’énergie) et sont donc aussi hétérotrophes (utilisent des
composés organiques comme source de carbone).

Parmi les facteurs de pathogénicité suivants, quels sont ceux qui permettent à une bactérie
d’échapper à la réponse immune innée de l’hôte ?
- Sécrétion d’une C5a peptidase
- Fixation du facteur H
- Présence d’une capsule polyosidique
- Sialylation du lipooligosaccharide
- Formation d’un biofilm
➔ La C5a peptidase est une enzyme protéolytique qui inactive le facteur chimiotactique dérivant
de la cascade du complément, C5a, ce qui va retarder le recrutement des PNN vers le site de
l’infection (ex : Streptococcus pyogenes, S. agalactiae)
➔ Le facteur H est un facteur inhibiteur du complément qui se fixe normalement à la surface des
cellules de l’hôte pour les protéger contre l’action du complément. Certaines bactéries comme
le méningocoque ou le gonocoque sont capables de fixer le facteur H.
➔ La sialylation du LOS, qui est un mécanisme de camouflage par incorporation d’acide sialique
non immunogénique à la surface de la bactérie (ex : gonocoque), et la présence d’une capsule
sont deux mécanismes qui ont pour conséquence une diminution du mécanisme
d’opsonisation des bactéries (médiée par les Ac ou le complément). Cela induit donc une
résistance à la phagocytose et au système du complément.
➔ A l’intérieur d’un biofilm, les microorganismes sont à l’abri de la réponse immune de l’hôte et
de l’action des antibiotiques.
COCCI GRAM +
Concernant les staphylocoques :
- Les staphylocoques sont groupés en amas en microscopie optique
➔ Les staphylocoques sont des bactéries aérobies anaérobies facultatives: leur croissance est
donc possible en présence ou en absence d'oxygène.
➔ Les staphylocoques ne sont pas des bactéries exigeantes en culture.
➔ C'est le test de la catalase qui permet de différencier les staphylocoques (catalase positive) et
les streptocoques/entérocoques (catalase négative)

Parmi ces facteurs de virulence produits par Staphylococcus aureus, lequel(lesquels) est(sont)
responsable(s) de destruction cellulaire ?
- La leucocidine de Panton-Valentine

Concernant Streptococcus pyogenes :


- Streptococcus pyogenes est une bactérie strictement humaine
- Streptococcus pyogenes se transmet volontiers par voie aérienne
- Streptococcus pyogenes peut être responsable d’infections potentiellement mortelles
- Streptococcus pyogenes peut produire des toxines érythrogènes à l’origine de la scarlatine
➔ C'est pour Streptococcus agalactiae (streptocoque groupe B) qu'il existe un dépistage
systématique chez les femmes enceintes.

Concernant Streptococcus agalactiae :


- S. agalactiae est responsable d’infections néonatales pouvant être très graves

COCCI GRAM -
Concernant Neisseria meningitidis :
- N. meningitidis est une bactérie fragile et exigeante en culture (x2)
- La transformation bactérienne est le principal mécanisme de transfert de gènes chez les
Neisseria
- N. meningitidis est une bactérie strictement humaine qui colonise le nasopharynx

Parmi les facteurs de pathogénicité suivants, quels sont ceux qui sont retrouvés à la fois chez N.
gonorrhoeae et N. meningitidis ?
- Adhésines de type pili
- Capacité de liaison au facteur H (régulateur négatif du complément)
- Sécrétion d'une IgA protéase
BACILLES GRAM +
Parmi ces bacilles à Gram positif, lesquels provoquent une maladie à déclaration obligatoire ?
- Corynebacterium diphtheriae
- Listeria monocytogenes
- Clostridioides botulinum

Parmi ces bacilles à Gram positif, lesquels font l’objet d’une vaccination obligatoire ?
- Corynebacterium diphteriae
- Clostridium tetani
Parmi ces bacilles à Gram positifs, lesquels produisent des toxines à effets systémiques
(intoxications et toxi-infections) ?
- Corynebacterium diphteriae
- Clostridioides botulinum
- Clostridium tetani

Concernant Clostridium difficile (ICD) :


- Clostridium difficile est une bactérie pathobionte du tube digestif
- Les souches de C. difficile non toxinogènes ne sont pas pathogènes
- Les ICD peuvent se compliquer de colite pseudo-membraneuse, voire de perforation digestive
- En cas d’ICD, il existe un risque épidémique nécessitant l’isolement du patient infecté

A propos des colites à Clostridioides difficile :


- La contamination de l’environnement par les spores justifie l’isolement des malades

Concernant Clostridium botulinum :


- Il entraine une paralysie flasque en cas d'intoxication
- Sa toxine agit directement au niveau des neurones effecteurs

Concernant Listeria monocytogenes :


- Elle est capable de se multiplier malgré des températures basses (<10°C)
- Il s’agit d’un bacille à gram positif capable de se multiplier à 4°C
- La listériose est une maladie à déclaration obligatoire
➔ Bactérie psychrotrophe : c'est un organisme qui se développe à des températures limites
comprises entre 0 et 35 °C environ.
➔ L’infection par L. monocytogenes se fait essentiellement par l’ingestion d’aliments
contaminés.
➔ La contamination des aliments peut survenir à tous les stades de la chaine alimentaire, qu’il
s’agisse de matières premières, de la transformation alimentaire, de la logistique, de la
distribution ou encore chez le consommateur (réfrigérateur).
➔ Résistance naturelle aux céphalosporines +++
BACILLES GRAM -
Concernant la famille des entérobactérie :
- Les entérobactéries ont des phénotypes de résistance naturelle aux ß-lactamines variables en
fonction de l’espèce (x3)
- Les entérobactéries possèdent une nitrate réductase (x2)
- Les Enterobacteriaceae regroupent des bactéries pathobiontes et des bactéries pathogènes
strictes (x2)
- Les entérobactéries appartiennent au microbiote digestif de l’Homme et des animaux
- C’est une famille de bacilles à Gram négatif aérobies-anaérobies facultatifs
➔ La nitrate réductase permet aux entérobactéries de produire des nitrites; ce caractère
spécifique est utilisé comme critère de positivité des bandelettes urinaires pour le diagnostic
des infections urinaires à Enterobacteriaceae (ex: E. coli, Proteus mirabilis)
➔ Les Enterobacteriaceae sont les bactéries majoritaires du microbiote digestif de l’Homme et
des animaux
➔ Bactéries responsables d’infections communautaires ou nosocomiales +++ (ex: E. coli)

Parmi les bactéries suivantes, lesquelles appartiennent à la famille des Enterobacteriaceae ?


- Enterobacter aerogenes
- Enterobacter cloacae
- Klebsiella pneumoniae
- Yersinia pestis
- Yersinia enterocolitica

Parmi les entérobactéries suivantes, lesquelles sont des bactéries pathogènes strictes ?
- Yersinia pestis
- Shigella dysenterieae
- Salmonella enterica serovar Typhi

Concernant l’espèce bactérienne Escherichia coli :


- E. coli est un commensal du tube digestif de l'Homme
- E. coli est l’espèce bactérienne la plus fréquemment rencontrée dans les infections urinaires
basses en pratique de ville
- E. coli est l’espèce bactérienne la plus fréquemment rencontrée dans les infections urinaires
associées aux soins
- E. coli est une entérobactérie mobile grâce à ces flagelles
- La plasticité génomique des E. coli est le résultat de transferts horizontaux d’éléments
génétiques mobiles
- E. coli O157:H7 est responsable de Syndromes Hémolytiques et Urémiques (SHU)
- Les EHEC (E. coli EntéroHémorragiques) sont responsables de Syndromes Hémolytiques et
Urémiques (SHU)
- L’antigène capsulaire K1 intervient dans la pathogénicité des souches impliquées dans les
méningites néonatales

Concernant l’espèce bactérienne Pseudomonas aeruginosa :


- P. aeruginosa est naturellement résistant à de nombreux antiseptiques et antibiotiques (x2)
- P. aeruginosa est une bactérie pathogène opportuniste
- P. aeruginosa produit un pigment caractéristique : la pyoverdine
- P. aeruginosa possède une forte capacité à former du biofilm
- P. aeruginosa est un bacille à Gram négatif environnemental
- P. aeruginosa est classiquement impliqué dans les infections associées aux soins
Concernant Haemophilus influenzae :
- La capsule polyosidique représente un des facteurs majeurs de pathogénicité d’Haemophilus
influenzae
- Haemophilus influenzae est une bactérie commensale des voies respiratoires supérieures
- Haemophilus influenzae est un pathogène opportuniste
- Haemophilus influenzae est sous forme de coccobacilles à Gram négatif lorsque cette
bactérie est observée par microscopie optique
➔ Haemophilus influenzae est une bactérie exigeante en culture: pousse uniquement sur des
milieux de culture au sang cuit (facteurs de croissance nécessaires)

Bacilles acido-alcoolo résistants = BAAR => Mycobactéries

Concernant la physiopathologie de l’infection pulmonaire par M. tuberculosis (x2)


- La contamination se fait par voie aérienne
- Elle nécessite un contact étroit et prolongé avec un individu bacillifère
- L’évolution dépend de la réaction immunologique du sujet atteint

Concernant le diagnostic bactériologique de la tuberculose pulmonaire


- La présence de BAAR (bacilles acido-alcoolo-résistant) à l’examen direct doit être confirmé
par la culture ou la PCR
- Une PCR (Gene-expertR) positive sur un prélèvement respiratoire permet d’affirmer le
diagnostic
- L'ensemencement du prélèvement doit être conservé en culture pendant 2 mois avant d'être
déclaré négatif

Concernant les mycobactéries atypiques ou non tuberculeuses :


- Ce sont des bactéries saprophytes le plus souvent
- Contrairement à la tuberculose une déclaration aux autorités de santé n’est pas obligatoire à
l’exception de la lèpre
- Leur implication dans la pathologie nécessite leur isolement en culture répété dans le temps

Bactéries non colorables en GRAM


Concernant la syphilis :
- La maladie est due à l’espèce Treponema pallidum
- Lors de la phase primaire de la maladie, on peut observer une ulcération génitale ou buccale
unique, indolore à fond propre
- Le diagnostic de la syphilis repose essentiellement sur la sérologie
- La sérologie syphilitique repose sur des marqueurs tréponémiques et non tréponémiques
- Les marqueurs non tréponémiques deviennent négatifs sous traitement antibiotique
confirmant l’efficacité thérapeutique
LIENS ENTRE LES DIFFERENTES FAMILLES DE BACTERIES
Quels sont les différents éléments structuraux retrouvés au niveau de la paroi des bactéries à Gram
négatif ?
- Le lipopolysaccharide
- Les porines
- Le peptidoglycane
➔ Les acides lipoteichoïques sont spécifiques de la paroi des bactéries à Gram positif.
➔ Les PLP sont des enzymes présentes au niveau de la membrane plasmique de la bactérie

Parmi les bactéries suivantes, lesquelles sont retrouvées uniquement chez l'homme (pathogènes
strictement humains)?
- Chlamydia trachomatis
- Haemophilus influenzae
- Neisseria meningitidis

Parmi les agents infectieux suivants, lesquels nécessitent un acheminement urgent des
prélèvements au laboratoire de microbiologie pour mise en culture en raison de leur grande
fragilité dans le milieu extérieur ?
- Neisseria gonorrhoeae
- Fusobacterium nucleatum
➔ Neisseria gonorrhoeae est une bactérie très fragile qui ne survit pas dans le milieu extérieur,
d'où un mode de contamination nécessitant un contact direct : infection sexuellement
transmissible.
➔ Fusobacterium nucleatum est une bactérie anaérobie stricte très fragile: ne survit pas en
présence d'oxygène !

Parmi les bactéries suivantes, pour lesquelles le diagnostic positif se fait principalement par culture
?
- Salmonella typhi
- Bacteroides fragilis

Parmi les agents infectieux suivants, lesquelles sont des bactéries capables de survivre et de se
multiplier dans l’environnement ?
- Pseudomonas aeruginosa
- Staphylococcus aureus
- Listeria monocytogenes
- Klebsiella aerogenes

Parmi les bactéries suivantes, lesquelles possèdent une capsule immunogène ?


- Neisseria meningitidis type C
- Streptococcus pneumoniae
VIROLOGIE

GENERALITES
Un virus est :
- Une entité nucléoprotéique possédant un génome
- Un agent infectieux utilisant les ribosomes de la cellule
- Un agent infectieux toujours pathogène chez le sujet immunodéprimé
- Un agent infectieux capable de se répliquer dans une cellule hôte
- Un agent infectieux utilisant des enzymes de la cellule hôte pour sa réplication
- Un agent infectieux pouvant être à la fois pathogène ou non pathogène

Concernant la relation hôte-virus :


- Le tropisme viral est déterminé par l'affinité pour un récepteur cellulaire
- La fusion de l'enveloppe virale et de la membrane cellulaire est une étape de l'entrée de
certains virus

Concernant l'émergence virale :


- Une épizootie peut se transformer en zoonose si elle se transmet à l'homme (x2)
- Une épizootie est une maladie touchant une espèce animale
- Une épizootie est une infection touchant exclusivement l’animal
- Une épizootie est une maladie qui touche une espèce animale mais pas l’homme
- La grippe aviaire est une épizootie
- La domestication du porc a joué un rôle dans l'émergence du virus de l’hépatite E
- Les modifications climatiques peuvent favoriser l’émergence de maladies virales transmises
par des moustiques vecteurs
- Les agents infectieux responsables d’une zoonose se transmettent des animaux à l'être
humain
- Une majorité des infections virales ont une origine zoonotique

Parmi ces facteurs lesquels favorisent l’émergence virale ? :


- L’élevage intensif (x2)
- Les modifications environnementales
- Le réchauffement climatique
- Les déplacements humains
- Une faible couverture vaccinale
- Les conflits armés

Quels facteurs moléculaires sont susceptibles de favoriser l’émergence virale :


- La possibilité de coïnfections favorisant les recombinaisons
- La segmentation du génome favorisant les réassortiments
- La présence d’un génome ARN plutôt qu’ADN

Concernant l’évolution des virus :


- L’évolution virale peut permettre une meilleure adaptation à un nouvel hôte
- Les recombinaisons sont un des mécanismes évolutifs
- L’évolution virale peut permettre d’échapper à la réponse immunitaire
Le cycle viral implique les étapes suivantes :
- Assemblage/maturation
- Attachement
- Encapsidation

Concernant la vaccination :
- Il existe des vaccins vivants atténués
- Dans le cas d'un vaccin à ARNm, c'est la cellule hôte qui va synthétiser le(s) antigène(s)
- Depuis 2018, 11 vaccins sont obligatoires chez l'enfant en France

Concernant la diversité génétique des virus :


- La diversité génétique des virus a son origine dans le génome viral
- La diversité génétique des virus est en partie due à des mutations
- La diversité génétique des virus est en partie due à des recombinaisons
- Les erreurs de transcription des ARN polymérases virales sont responsables de mutations
- La diversité génétique des virus peut permettre un changement d'hôte
- Les pandémies grippales sont une conséquence de la variabilité antigénique des virus de la
grippe A
- Des mutations de résistance contre des antiviraux préexistent au traitement

Parmi ces propriétés, lesquelles sont celles des virus (en dehors des rétrovirus endogènes) ? :
- Ils possèdent toujours une capside
- Ils peuvent infecter les bactéries
- Ce sont des agents infectieux intracellulaires obligatoires

Parmi les affections suivantes lesquelles peuvent être liées à une infection virale ?
- Cancer du col de l’utérus (x2)
- Verrue plantaire (x2)
- Cancer de l’oropharynx
- Le lymphome de Burkitt

Parmi les pathologies suivantes, quelles sont celles qui ont habituellement une origine virale ?
- Rhinopharyngite
- Bronchite aiguë
- Angines
- Gastro-entérites hivernales épidémiques

Concernant les infections virales persistantes :


- Ce sont des infections aigües suivies d’une phase de latence
- Les réactivations chez un individu infecté permettent la transmission des infections
persistantes
- Le risque de réactivation est majoré en en cas d'immunodépression

Parmi les propositions suivantes, quelles sont celles qui sont exactes ?
- En l’absence de l'étape de pérennisation une maladie émergente peut rapidement disparaitre
- L’étape de dissémination conditionne le succès d’une maladie émergente
- La transmission interhumaine directe par voie respiratoire d’une maladie virale émergente
expose à de fortes incidences
LES VIRUS

Concernant les virus respiratoires :


- Les virus respiratoires peuvent être transmis par des objets souillés
- La cassure antigénique résulte d’un réassortiment génétique lors d’une infection d’une cellule
avec deux virus influenza A de sous-types différents
- Le virus respiratoire syncytial est responsable de bronchiolites chez les nourrissons
- Le virus parainfluenzae se multiplient dans le cytoplasme de la cellule
- Les coronavirus sont responsables de symptômes respiratoires et gastro-intestinaux

A propos de la porte d’entrée des virus respiratoires :


- Les macrophages alvéolaires jouent un rôle protecteur important
- Les cellules ciliés contribuent aux défenses contre les virus du tractus respiratoire
- L’entrée des virus respiratoires résulte le plus souvent d’une exposition de l’hôte à des
gouttelettes ou à un aérosol
- Il n’y a pas de cellules M dans le tractus respiratoire
- Les IgA sécrétoires jouent un rôle protecteur important

Concernant le VIH :
- Il possède une transcriptase inverse transformant l'ARN génomique en ADN génomique
- La réplication passe par une étape d'intégration du génome humain
- Sa réplication implique un étape d’intégration du génome viral dans l’ADN de la cellule
- L'allaitement est un mode de transmission possible de la mère à l'enfant
- Est un virus enveloppé
- Est un rétrovirus à ARN
- Se réplique à partir d’un provirus ADN intégré dans le génome humain
- Possède une capside constituée de l’antigène p24
- C’est un virus dont l’origine animale est prouvée
- Les traitements sont basés sur l’inhibition de cibles enzymatiques du virus

L’infection par le VIH :


- Est associée à une restauration des T CD4 au décours de la phase aigüe
- Est associée à une réplication élevée en phase aigüe
- Est associée à une diminution rapide des T CD4 en phase aigüe
- Débute par une réplication virale dans les structures lymphoides associées aux muqueuses

L’infection du lymphocyte par le VIH implique :


- La fixation aux récepteurs CXCR4 ou CCR5 exprimés sur les T CD4
- L’intégration du provirus dans le génome de l’hôte

Quelles sont les propositions exactes concernant le VIH-1 ?


- Il est faiblement cytopathogène
- C’est un rétrovirus
- C’est un virus enveloppé
- L’humain est l’hôte exclusif
- La variabilité génétique du VIH-1 est due à la survenue de mutations dans le génome viral
- La variabilité génétique du VIH-1 est due à la survenue de recombinaisons génétiques
- La variabilité génétique du VIH-1 contribue à l’apparition de résistance aux antirétroviraux
Concernant la grippe :
- La dérive antigénique est responsable des épidémies de grippe saisonnière
- La cassure antigénique est consécutive à un réassortiment génétique
- Le virus de la grippe A est responsable d’épidémies annuelles
- Les sous-types de grippe A sont désignés suivant leur Hémagglutinine et leur Neuraminidase
- Le virus de la grippe B a une variabilité moins importante que le virus de la grippe A
- Les canards sauvages sont les hôtes naturels du virus de la grippe A

Les pandémies de grippe :


- Sont dues à des réassortiments entre virus humains, porcins et/ou aviaires
- Sont dues à des cassures antigéniques
- Ne sont pas dues aux virus de grippe B

Concernant le virus de l’Hépatite A :


- Est évitable grâce à la vaccination (x3)
- Est diagnostiquée par une sérologie IgM VHA (anti-VHA) (x2)
- Est un virus ARN
- Est résistant en dehors de l’hôte dans l’environnement
- La transmission peut être indirecte via l’environnement
- Est transmissible par voie interhumaine directe
- Peut résulter d’une transmission interhumaine indirecte
- Est un motif de consultation au retour d’un voyage en zone tropicale
- Résiste aux sels biliaires
- Peut être responsable d'hépatites fulminantes

Concernant le virus de l’Hépatite B :


- Sa réplication implique une étape de transcription inverse de l'ARN en ADN
- Possède une enveloppe portant l’antigène HBs
- La réplication au-delà de 6 mois définit l’hépatite chronique à VHB
- Le vaccin VHB induit la production d’anticorps neutralisants anti-HBs
- Le risque de réactivation après guérison existe en cas d’immunodépression

Concernant les marqueurs du virus de l’hépatite B :


- La présence de l’antigène HBe témoigne d’une infection fortement réplicative
- La présence d’anticorps anti-HBc témoignent d’une immunisation naturelle
- La présence d’anticorps anti-HBs témoignent d’une immunisation naturelle ou vaccinale
- La présence de l’AgHBs dans le plasma permet de faire le diagnostic de l'infection

Concernant le virus de l'hépatite C :


- En cas d’immunosuppression, l'infection n’est pas associée à un risque de réactivation des
années après la guérison
- Voit sa prévalence fortement diminuer dans les pays d’Europe de l’Ouest grâce à l’usage de
traitements antiviraux d’action directe

Concernant le virus de l’hépatite E :


- Est un virus résistant dans l’environnement
- Peut être responsable d’hépatites fulminantes
- Peut être responsable de cirrhose
- Est un agent infectieux naturel du porc
Concernant les virus du groupe Herpès ?
- Ce sont des virus enveloppés
- Ils peuvent entrainer des infections aiguës symptomatiques
- Ils peuvent entrainer des infections chroniques symptomatiques
- Ils sont responsables d’infections latentes persistant pendant toute la vie de l’hôte
- Ils provoquent des réactivations sous l'influence de différents facteurs Leur mode de
transmission est généralement interhumaine directe (x2)
- La transmission intra-utérine n'est pas possible pour les virus du groupe Herpès

Concernant l’Herpès Simplex Virus (HSV) :


- Se multiplie dans les cellules de la peau et des muqueuses
- La transmission se fait par la peau et les muqueuses
- La primo-infection est souvent asymptomatique
- L’encéphalite est une forme grave de l’infection
- Persiste sous forme latente dans le corps des neurones sensitifs formant le ganglion
trigéminal

Concernant l'Epstein Barr Virus (EBV) :


- C'est un virus de la famille des herpes virus
- C'est un virus oncogène
- Plusieurs gènes d'origine humaine sont intégrés dans son génome
- Il est impliqué dans la lymphomagénèse
- Il est ubiquitaire dans la population humaine
- Il induit une infection latente
- Il persiste dans les lymphocytes B mémoires
- Responsable de lympho-proliférations malignes chez les sujets immunodéprimés
- Responsable de la mononucléose infectieuse
- Une majorité des étudiants de DFGSM3 de votre promotion est probablement infectée par le
virus Epstein Barr
- La transmission salivaire est le mode principal de transmission
- Dans l’hypothèse où vous seriez infecté par le virus Epstein Barr, le virus est chez vous en
phase de latence 0
- La phase aigüe de l’infection est souvent asymptomatique chez l’enfant en bas âge

Concernant HHV8 :
- Possède dans son génome des gènes issus de l’espèce humaine
- Est associé à des syndromes lymphoprolifératifs en cas d’immunodépression
- Persiste dans les lymphocytes B naïfs

Concernant HTLV-1 :
- La pathogénicité implique un expansion clonale des cellules infectées (x2)
- En France l'incidence la plus forte est observée dans les Antilles
- La transmission par l'allaitement est possible
- Possède une organisation génomique proche de celle du VIH
- Contrôle l’activation et la division cellulaire grâce à la protéine Tax
- Induit l’apparition de leucémies/lymphomes dans une minorité de cas
PARASITOLOGIE
GENERALITES
Concernant la parasitologie :
- Une zoonose est une maladie infectieuse qui touche l’animal et l’Homme
- Une anthroponose est une maladie infectieuse qui touche seulement l'Homme

La réaction inflammatoire au contact du parasite :


- Varie en fonction du parasite
- Varie en fonction De l’immunocompétence de l’hôte
- Peut-être à prédominance de polynucléaires neutrophiles
- Peut-être à prédominance de polynucléaires éosinophiles

Les protozoaires sont :


- Des organismes vivants
- Des unicellulaires
- Hétérotrophes
- Des eucaryotes
LES PARASITES

Concernant Legionella pneumophila :


- L. pneumophila est responsable de pneumopathies
- L. pneumophila a un réservoir hydrique
- Cette bactérie d’origine hydrotellurique peut coloniser des sites artificiels tels que les réseaux
d’eaux ou climatisation
- Les cas de Légionelloses sont à déclaration obligatoire auprès de l’Agence Régionale de Santé
- L. pneumophila est naturellement résistante aux β-lactamines
➔ Il n'y a pas de transmission interhumaine. C'est une bactérie à risque épidémique compte tenu
du mode de contamination par inhalation d'aérosols provenant de systèmes de climatisations
ou de réseaux d'eau contaminés
➔ Recherche d’Ag solubles de Legionella dans les urines +++: Test en 1ère intention +++, test de
diagnostic rapide (<30min), positivité précoce, même si antibiothérapie adaptée en cours, Ag
persiste plusieurs semaines. Détection uniquement de L.pneumophila sérotype 1+++ (90%
légionelloses humaines)

Concernant le paludisme :
- Les infections à Plasmodium falciparum sont les plus fréquentes et les plus sévères
- La durée des phases hépatique et érythrocytaire varie selon l’espèce en cause
- La fièvre est le signe clinique majeur
- Plasmodium falciparum peut être responsable d'encéphalopathie aigue
- La multiplication du parasite chez l'Homme se fait dans le foie et les globules rouges
- Le réservoir est l'Homme
- L’infection à l’Homme est transmise par piqûre de moustique (Anophèle)
- Le diagnostic biologique est indispensable
- L’accès palustre peut évoluer en accès pernicieux par cytoadhérence des hématies parasitées
à l’endothélium
- L’infection est causée par un protozoaire intracellulaire sévissant en zone intertropicale
➔ Les moustiques femelles du genre Anophèles sont responsables de la transmission
➔ Il s’agit d’un accès grave à P. falciparum
➔ Les zones d’endémie du paludisme varient néanmoins en fonction de l’espèce plasmodiale en
cause
➔ La schizogonie hépatique précède toujours la schizogonie érythrocytaire symptomatique
➔ La schizogonie hépatique est asymptomatique

Concernant l’accès palustre à Plasmodium falciparum :


- La recherche d’anticorps spécifiques n’est pas utile pour le diagnostic
- Les dérivés de l’artémisinine sont des schizonticides efficaces

Concernant la toxoplasmose :
- Le diagnostic repose essentiellement sur la mise en évidence d’IgG et d’IgM spécifiques

Concernant l’interprétation de la sérologie toxoplasmique


- L´index d´avidité des IgG peut aider à déterminer la date de contamination
- La situation IgM+/IgG+ peut correspondre à une infection évolutive
- La situation IgM-/IgG+ correspond à un statut de patient immunisé
- La situation IgM-/IgG- correspond à un statut de patient non immunisé
Concernant l’agent responsable de la toxoplasmose :
- L’infection est contrôlée par l’immunité cellulaire
- Le tachyzoïte est capable de passer la barrière placentaire

Concernant la gale :
- Est due à un acarien Sarcoptes scabiei (x2)
- Le prurit est un signe clinique majeur
- Est une maladie à transmission inter humaine stricte
- La contamination est interhumaine directe

Concernant le cycle de l'Ascaris (Ascaris lumbricoides)


- Le cycle est monoxène

Concernant le cycle de l'Anguillule (Strongyloides stercoralis)


- Le cycle est monoxène
- Le cycle est long, avec stades de vie libre
- L'Homme est le seul hôte et réservoir de l'infection
- L’homme se contamine par voie transcutanée
- Comporte un passage pulmonaire pouvant être responsable d’un syndrome de Loeffler

Concernant l’oxyurose (Enterobius vermicularis) :


- Elle est strictement humaine
- Les adultes peuvent être facilement mis en évidence au niveau de la marge anale

Concernant les poux :


- Une infection par Pthirus pubis est considérée comme une infection sexuellement
transmissible
- Pthirus pubis ne transmet aucune maladie bactérienne
LIENS ENTRE LES DIFFERENTS PARASITES
Parmi les parasites suivants à l'origine de parasitoses humaines, quels sont ceux dont le cycle fait
intervenir un vecteur ?
- Plasmodium falciparum
- Leishmania infantum

Parmi les parasitoses suivantes quelles sont les protozooses intestinales humaines :
- Giardiose
- Amoebose

Quelles parasitoses peuvent être diagnostiquées à l'aide d'un examen parasitologique des selles ?
- Amoebose intestinale
- Giardiose
- Oxyurose

Parmi ces parasitoses, quelles sont celles liées au péril fécal humain ?
- Amoebose
- Giardiose
- Ascaridiose
➔ La transmission d’Amoebose se fait par ingestion de kystes issus des fèces humaines
➔ La transmission de Giardiose se fait par ingestion de kystes issus des fèces humaines
➔ La transmission d’Ascaridiose se fait par ingestion d’œufs embryonnés issus des fèces
humaines
➔ La transmission d'Hydatidose se fait par contact avec le réservoir (le chien) ou ses déjections
➔ La transmission de Trichomonose est directe interhumaine, il s’agit d’une IST

Parmi les associations « parasite – hôte (définitif ou intermédiaire) » suivantes, lesquelles sont
vraies
- Entamoeba histolytica – homm
- Echinococcus granulosus - chien
- Toxoplasma gondii – mouton
➔ L’homme est réservoir de plusieurs espèces d’Entamoeba dont E. histolytica (seule espèce
pathogène).
➔ L’hôte définitif d’Echinococcus granulosus est un canidé (le chien en particulier) qui constitue
le réservoir du parasite
➔ Le mouton est un hôte intermédiaire pour Toxoplasma gondii
➔ L’homme est le seul réservoir d’Enterobius vermicularis
➔ L’homme est l’hôte intermédiaire de Plasmodium falciparum et constitue son réservoir
exclusif. Le singe est le réservoir et l’hôte intermédiaire de Plasmodium knowlesi qui infecte
également l’Homme (hôte intermédiaire occasionnel).

Concernant les réservoirs d’infection, quels sont les parasites qui ont un réservoir
environnemental ?
- Entamoeba histolytica (agent de l’amibose)
- Toxoplasma gondii

Quels parasites peuvent être responsables d’hyperéosinophilie ?


- Helminthes
- Ascaris lumbricoides
MYCOLOGIE
Quelles sont les molécules constituant la paroi ou la membrane d'un champignon ?
- Les béta-glucanes
- L’ergostérol
- Les mannanes
- La chitine

Parmi les éléments composants la paroi ou la membrane fongique, quels sont ceux présentant un
intérêt pour le diagnostic ou le traitement des mycoses ? (x2)
- Beta 1-3 glucans
- Mannanes
- Ergostérol

Parmi les éléments fongiques suivants quels sont ceux qui peuvent être visualisés dans un
prélèvement de tissu humain ? (x2)
- Filaments mycéliens
- Spores de levures
- Filaments de levures
- Kystes (appelés aussi asques) de Pneumocystis jiroveci

La pénétration des champignons dans les tissus est possible par :


- Voie digestive
- Voie trans-cutanée
- Voie respiratoire
- L’intermédiaire d’un cathéter intra-veineux
- Voie trans-muqueuse

Parmi les associations suivantes « champignon/biotope », quelles sont celles qui sont vraies :
- Dermatophytes / sol (x2)
- Aspergillus / air
- Candida albicans / tube digestif
- Pityrosporum furfur (=Malassezia) / peau
- Dermatophytes / animal
- Pneumocystis jiroveci / poumon

Parmi les associations suivantes « champignon/mode de contamination pour l'Homme », quelles


sont celles qui sont vraies : (x2)
- Dermatophytes / contamination exogène par les animaux
- Dermatophytes / contamination exogène par le sol
- Pneumocystis jiroveci / contamination exogène par l'air

Quelles sont parmi les pathologies suivantes celles qui sont dues à Candida ?
- Vulvo-vaginite
- Intertrigos
- Onyxis
- Stomatite
- Septicémie
Les candidoses chez l'Homme :
- Sont souvent cutanéo-muqueuses
- Sont dues majoritairement à Candida albicans
- Peuvent être des fongémies

Concernant les dermatophytes et dermatophytoses :


- La contamination peut être inter-humaine
- Ce sont des champignons qui ont une affinité pour la kératine
- Le diagnostique biologique est indispensable pour confirmer une teigne
- Le diagnostique biologique repose sur l'examen direct et la culture
PARTIE TRANSVERSALE

Parmi les associations pathogène - réservoir suivantes lesquelles sont vraies ?


- Trichomonas vaginalis – homme
- Toxoplasma gondii - tellurique et le chat

Parmi les infections suivantes, lesquelles peuvent être à transmission interhumaine directe ?
- Trichomonose
- Oxyurose
- Dermatophytose

Concernant les tests d'avidité dans les sérologies infectieuses :


- Ils mesurent l'affinité des IgG pour les antigènes
- L'index d'avidité est un ratio correspondant au rapport suivant : dosage Ac-Ag avec dissociant
/ dosage Ac-Ag sans dissociant
- Ils permettent d'exclure une infection récente
- Ils donnent un index d'avidité compris entre 0 et 1 ou 0 et 100%
- Ce sont des tests qui permettent éventuellement de dater une contamination par Toxoplasma
gondii
- Ce sont des tests dont le principe est une méthode ELISA

Concernant le diagnostic biologique des agents infectieux et la recherche d'antigènes et


d'anticorps :
- Les techniques immunologiques de recherche d'anticorps ou d'antigènes font appel aux
mêmes méthodes
- La recherche d'antigènes peut se faire à partir du sang, des selles et du LCR
- L'immunochromatographie sur membrane est un test rapide d'orientation diagnostic (TROD)

Le diagnostic biologique des agents infectieux par PCR est un examen de 1ère intention pour le
diagnostic de :
- Toxoplasmose congénitale
- Pneumopathie à Pneumocystis jiroveci
- Infection par le SARS-Cov-2

Concernant l’examen microscopique à l’état frais :


- Est suffisant pour l’identification de certains agents infectieux
- Permet en général un délai de réponse inférieur à 12h
- Permet la numération des leucocytes et des hématies dans les liquides biologiques
- Nécessite le transport rapide du prélèvement vers le laboratoire
➔ C'est une méthode de diagnostic direct : mise en évidence de l'agent infectieux lui-même

Parmi les durées suivantes de fièvre, quelles sont celles qui correspondent à la définition d’une
fièvre prolongée ?
- 25 jours
- 45 jours

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