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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA
RECHERCHE SCIENTIFIQUE
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DIRECTION GENERALE DE L’ENSIEGNEMENT SUPERIEUR
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ECOLE SUPERIEURE LE FAUCON
MENTION : SPECIALITE :
Génie Biologie humaine Analyses biologiques et biochimiques
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Plan :
Introduction
I-Caractères généraux de la bactérie
II-Caractéristiques biologiques
III-Pathogenèse liée à la bactérie
IV-Méthode de Diagnostic
V-Sensibilité de la bactérie aux Antibiotiques
VI-Méthode de prévention
Conclusion
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Introduction
On distingue plusieurs types d’infections touchant l’homme au cours de sa vie;
les infections bactériennes, virales, parasitaires et d’autres encore. Dans cet
exposé, nous allons nous intéresser aux infections bactériennes et plus
précisément, aux bactéries diplocoques à Gram Négatif. Cet intérêt pour eux
nous permettra de faire la lumière sur leurs caractères généraux, leurs
caractéristiques, leurs pathogénicités, leurs sensibilités aux antibiotiques et
enfin, les moyens de prévention.
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I-Caractères généraux de la bactérie
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II-Caractéristiques biologiques
Neisseria gonorrhoeae
Neisseria meningitidis
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III-Pathogenèse liée à la bactérie
Neisseria gonorrhoeae
Communément appelé gonocoque, Neisseria gonorrhoeae est un agent
pathogène humain obligatoire qui est sexuellement transmissible.
Suite à la transmission de la bactérie par un individu infecté, elle utilise des pili
ainsi que des protéines d’opacité/protéineII pour adhérer aux cellules
épithéliales cylindriques, ce qui facilite leur pénétration dans les cellules.
Après la pénétration, la bactérie prolifère dans la membrane basale, ce qui lui
permet d’augmenter en nombre et d’infecter de nouvelles cellules. Dans certains
cas, elle peut être propagée dans d’autres parties du corps par la voie sanguine.
Ainsi N. gonorrhoeae infecte les muqueuses de l'appareil reproducteur,
notamment le col de l'utérus, l'utérus et les trompes de Fallope chez les femmes,
et l'urètre chez les femmes et les hommes, provoquant la gonorrhée. C’est une
infection purulente (écoulement peu abondant, trouble ou clair). On peut
également observer une dysurie (une miction douloureuse).
Neisseria meningitidis
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les adhésines comme les pili et les protéines d’opacité (protéines Opa)
permettent à la bactérie d’adhérer à l’épithélium. Si elle n’est pas éliminée
rapidement, la bactérie passe dans la circulation sanguine où elle est transportée
vers le système nerveux central.
Là, la bactérie peut provoquer une méningite (infection du liquide qui entoure
les méninges) notamment chez les individus qui ne possèdent pas d’anticorps
ciblant les antigènes capsulaires/non capsulaires associés aux sérotypes
envahisseurs.
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IV-Méthode de Diagnostic
Neisseria gonorrhoeae
Diagnostic bactériologique
Le prélèvement est fait de préférence au laboratoire car Neisseria gonorrhoeae
est un germe fragile. S’il est fait en dehors du laboratoire, le prélèvement doit
être acheminé au laboratoire à température ambiante, jamais à 4°C !
Chez l’homme, le pus urétral est prélevé le matin avant toute miction ou l’urine
1er jet.
Chez la femme, le prélèvement est effectué à plusieurs niveaux :
- Au niveau de l’urètre : écouvillonnage de l’orifice du méat
- Au niveau du col : écouvillonnage de l’endocol
Le prélèvement immédiat après la période menstruelle augmente la probabilité
de retrouver le germe.
Autres prélèvements : liquide articulaire, hémoculture, piliers de l’amygdale,
anus.
L’examen au microscope du pus permet de retrouver typiquement après une
coloration de Gram, des diplocoques à Gram négatif en grains de café, intra et
extra-polynucléaires.
La culture est effectuée sur milieu de Thayer et Martin (gélose chocolat
sélective) à 37°C. N. gonorrhoeae pousse en atmosphère aérobie avec 10¨C de
CO2 entre 48 et 72 heures et donne des colonies grisâtres, brillantes ou mates, à
bords irréguliers d’environ 1mm de diamètre et ayant les caractères suivants :
- Réaction d’oxydase positive
- Acidification du glucose
- Absence d’acidification du maltose
Des tests moléculaires (PCR) sont actuellement disponibles (GeneXpert) pour le
diagnostic rapide de ces infections.
Neisseria meningitidis
Diagnostic biologique
Il est basé sur la mise en évidence de N. meningitidis dans le liquide céphalo
rachidien (LCR) ou le sang par hémocultures. Le LCR est normalement recueilli
dans 3 tubes stériles : un pour la bactériologie, un pour la biochimie et un pour
l’examen macroscopique (permettra de détecter une ponction traumatique
souillée de sang). Le LCR est un prélèvement précieux qui doit être examiné
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dans les trente minutes suivant son prélèvement et acheminé de préférence à
température ambiante (jamais au froid !) au laboratoire où il doit être examiné
sans délai.
En cas de méningite à N. meningitidis :
- Le LCR est trouble à l’examen macroscopique.
- L’étude biochimique montre une hyperprotéinorachie (normale entre 0,15 et
0,45 g/l) et une hypoglycorachie (normale : environ la moitié de la glycémie).
- A l’examen microscopique, il contient des centaines d’éléments cellulaires par
mm3 à prédominance de polynucléaires. Normalement, le LCR ne contient pas
d’éléments ou en contient très peu (< 10 éléments/mm3)
- L’examen du culot de centrifugation coloré au Gram permet de mettre en
évidence des diplocoques à Gram négatif en grains de café
- N. meningitidis pousse sur gélose au sang et gélose chocolat en 24 heures à
37°C en atmosphère aérobie enrichie en CO2 et donne des colonies grisâtres, à
bords irréguliers d’environ 1 mm de diamètre. La réaction d’oxydase est positive
et N. meningitidis acidifie le glucose et le maltose sans production de gaz.
- Le sérogroupage de la souche est à but épidémiologique et permet également
d’orienter une éventuelle vaccino-prophylaxie. Les principaux sérogroupes
sont : A, B, C, Y, W 135.
En cas de méningite décapitée, la recherche d’antigènes solubles dans le LCR
peut être utile au diagnostic.
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V-Sensibilité de la bactérie aux Antibiotiques
Neisseria gonorrhoeae
La ceftriaxone et ou l’azithromycine sont souvent utilisées en dose unique dans
les infections génitales. Néanmoins, le thiamphénicol, la spectinomycine, la
doxycycline et les fluoroquinolones peuvent être actifs mais on note de plus en
plus de cas de résistance à ces antibiotiques.
Il faut traiter en même temps tous les partenaires sexuels. La prévention passe
par les mesures contre les infections sexuellement transmissibles (abstinence,
fidélité et/ou préservatifs).
Neisseria meningitidis
En cas de suspicion clinique de méningite à méningocoque, le malade doit
recevoir immédiatement une première dose d’antibiotique efficace sur les
infections à méningocoque, administrée si possible par voie intraveineuse
(ceftriaxone ou à défaut amoxicilline).
Les céphalosporines de 3ème génération sont les médicaments les plus actifs.
L’amoxicilline est également active mais il existe des souches de sensibilité
diminuée à l’amoxicilline. Le thiamphénicol peut être utilisé en cas d’allergie
prouvée aux bêta-lactamines.
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VI-Méthode de prévention
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Conclusion
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