Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
MAROCAIN
DE LA SANTE
Pharmacologie
la couche
de peptidoglycane
Membrane lipidique
externe
la couche
de peptidoglycane
Le test de coloration de Gram implique un colorant chimique, colore en violet la paroi cellulaire de la bactérie.
Les bactéries à Gram négatif, en revanche, ne retiennent pas le colorant. Ils tachent de
rose à la place.
Les bactéries
1) Critères bactériologiques
Identification du germe après prélèvement micro-bio + étude de
sa sensibilité aux ATB sont du plus grand intérêt dans le
traitement des infections sévères (septicémie, méningites..) ou
dans le cas d’infections susceptibles d’êtres dues à un germe
multi résistant
En l’absence du germe en cause, le choix de l’ATB repose sur le
diagnostic clinique en fonction des germes habituellement
responsables de la pathologie préjugée et de leur sensibilité
usuelle connue aux ATB.
Critères de choix d ’un ATB
2) Critère pharmacocinétique
ATB doit être choisi en fonction de ses caractéristiques de diffusion
(méninges,os, poumons..) ou d’ élimination sous forme active (bile,
urine).
3-Critères individuels
Le choix d’un ATB doit prendre en compte le terrain : femme
enceinte, enfant, nourrisson, nouveau né, personne âgée,
insuffisant rénal ou hépatique, allergique, immunodéprimé….
Ces situations peuvent entraîner des adaptations de posologies
ou des contre-indications.
4)Critères de risque
Effets
indésirables : à efficacité égale , l’ATB
le moins toxique doit être privilégié
Risqueécologique : l’utilisation des ATB à
spectre étroit adapté sera préférée à celle des
ATB à spectre large plus fortement inducteurs
de résistances
Retombées médico-économique : à efficacité
et tolérance égales , la préférence sera
donnée à l’ATB le moins cher.
Indications ATB
les pénicillines
les carbapénèmes
lescéphalosporines
les monobactames
Les Béta-
lactamines
Beta lactames
Classification des pénicillines
Les pénicillines ont une action bactéricide, c’est-à-dire
qu’elles tuent les bactéries qui y sont sensibles. Elles
agissent en empêchant les bactéries de synthétiser les
protéines de leur paroi.
Les
pénicillines sont subdivisées en pénicillines G et V, en
aminopénicillines, carboxypénicillines et uréïdopénicillines.
Les pénicillines M encore appelées oxazolylpénicillines,
sont classées à part en raison d’une activité et d’une
utilisation limitées aux staphylocoques
Les pénicillines G et V
Les pénicillines G sont administrées uniquement par voie
injectable (intraveineuse ou intramusculaire), tandis que la
pénicilline V est prise par voie orale. Elles sont prescrites
principalement dans les indications suivantes :
les angines bactériennes aigües ;
l’angine de Vincent non compliquée ;
l’érysipèle de la face et des membres (infection cutanée) ;
la gangrène gazeuse (Une toxi-infection microbienne due à une clostridie telle
Clostridium perfringens, soit une bactérie anaérobie qui produit une toxine et du gaz au sein du tissu
infecté)
les infections à Clostridium perfringens ;
la syphilis.
Infections ORL/ respiratoires, angine à streptocoques du groupe A/
infections cutanées Voie parentérale : infections digestives,
méningées…
Les pénicillines A
Les pénicillines A
Les pénicillines A peuvent être administrées par voie orale ou injectable (intraveineuse ou
intramusculaire) selon les contextes. Les indications thérapeutiques des pénicillines A sont
essentiellement :
Les symptômes allergiques peuvent se manifester dès la première prise ou après quelques
jours de traitement. Parfois, ils n’apparaissent qu’après plusieurs traitements à base de
pénicillines.
Pénicilline
PRÉCAUTIONS D’EMPLOI
Antécédents d'allergie :
Il est particulièrement important de connaître les antécédents d’allergie à une bêta-
lactamine et de tenir compte des risques de réaction allergique croisée entre les
pénicillines et les céphalosporines (3%).
Insuffisance rénale :
En cas d’insuffisance rénale, une adaptation de posologie est nécessaire pour les
bêta lactamines.
Grossesse et allaitement :
Seules les bêta-lactamines les plus récentes sont contre-indiquées ou à utiliser avec
précaution en cas de grossesse, du fait du manque d’information. En raison du risque
allergique chez le nouveau-né et puisque les bêta-lactamines passent dans le lait,
ces molécules sont à utiliser avec précaution, et pour certaines contre-indiquées,
lors de l’allaitement.
Interactions médicamenteuses :
L’allopurinol (réduit le taux d’acide urique) augmente le risque de réactions
cutanées observées avec les pénicillines
Les carbapénèmes
Les manifestations cliniques les plus fréquentes sont de type allergique. Elles peuvent
être bénignes (urticaire, éruption, fièvre) ou graves (bronchospasme ou choc
anaphylactique (mortel)
Les céphalosporines utilisées par voie parentérale peuvent favoriser l’apparition
d’une phlébite au site d’injection et induire une douleur
Une élévation des enzymes hépatiques, une leucopénie et une thrombopénie.
Des troubles digestifs bénins sont fréquents : nausées, diarrhées et candidoses.
des troubles gastro-intestinaux = nausées, vomissements, douleurs abdominales,
constipation ou diarrhées. Ceci en raison d'un spectre antibactérien large qui ne
respecte pas toujours la flore bactérienne.
l'ingestion d'alcool près administration de céphalosporines peut entrainer des nausées
et vomissements,
Des troubles de l'hémostase dans certains cas par inhibition de l'agrégation
plaquettaire et hypoprothrombinémie.
Betalactamines
Monobactames
Molécule : Aztréonam
Lesmonobactames sont indiqués dans les infections
sévères à bacilles à Gram–
Lesmonobactames sont peu immunogéniques et ne
présentent pas d’allergie croisée avec les autres
bêtalactamines.
Aminosides
Antibiotiques actifs sur la synthèse protéique
Amikacine, gentamicine, tobramycine nétilmycine
Les aminosides sont des antibiotiques actifs sur les bacilles à Gram négatif.
ATB bactéricides concentration dépendants
Inhibent la synthèse protéique des bactéries
Spectre large (GRAM +,-, cocci,bacilles….),
les germes anaerobies sont résistants
Souvent utilisés en association (action synergique avec les bétalactamines,ac
fucidique, fosfomycine,FQ,rifampicine, vanco): pour des infections à germes
sensibles au niveau rénal, urinaire, génital, osteo-articulaire, cutanée , endocardite,
septicémie.
En monothérapie : infections rénales et urinaires à germes sensibles
Effets indésirables : ototoxicité, néphrotoxicité, rares manifestations allergiques,
leucopénie, thrombopénie
Les macrolides
Roxythromycine, clarithromycine, azithromycine, spiramycine, josamycine,
erythromycine, télithromycine
ATB bactériostatiques, bactéricides à bonne concentration
Agissent au niveau de la synthèse protéique
Spectre d’action : cocci G+ streptocoques,pneumocoques variables, staphMétiS, cocci
G-, bacilles G+, exclusion des bacilles G- (entérobactéries, pseudomonas)
Infections des voies respiratoires, sphère ORL, pneumopathie atypique et pneumonies
communautaires
Infections de la peau et des parties molles, digestives (éradication Hélicobacter pylori),
génitales
Indiqués en cas d’allergie aux penicillines.
Les macrolides
Effets indésirables
Troubles digestifs : nausées, vomissements,
diarrhées, douleurs abdominales
réactions allergiques
Réactions d’intolérance hépatique
Vertiges, bourdonnement d’oreilles, surdité ,
Les Tétracyclines
ATB bactériostatiques
Inhibent la synthèse protéique bactérienne
Spectre d’action large : G+, G-, proponibacterium acnes
Utilisation limitée de par ses effets indésirables et sa résistance
Infections à chlamydiae et mycoplasme, traitement de l’acné, rosacée
Effets indésirables des Tétracyclines
Troubles gastro-intestinaux : nausées, vomissements, gastralgies, diarrhées, douleurs
abdominales
Photosensibilisation (une réaction du système immunitaire déclenchée par la lumière
solaire)
Réaction cutanée allergique
Toxicité hépatique et rénale
Pigmentation gris jaunâtre des dents
Retard de croissance
Candidose buccale et vaginale
Fluoroquinolones
Antituberculeux et antistaphylocoque
En association dans le traitement de la tuberculose et en prévention de
certaines méningites.
Elle peut être utilisée aussi en association dans des infections sévères à
germes sensibles
En collyre elle est utilisée dans les conjonctivites ou l’infection annexe de
l’oeil
Elle colore les urines en rouge
Les sulfamides
bactériostatiques
Adiazine = sulfadiazine
Résorption digestive rapide et importante
Spectre d’activité : cocci G+ (staph, strepto pneumo) et G-(meningo), bacilles G+ (listeria
monocytogenes) et G- (enterobacteries, haemiphilus), toxoplasma et pneumocystis carinii
Indications
Infections urinaires aigues ,cystites, infections respiratoires, gastro-intestinales, toxoplasmose,
pneumocystose
Effets in désirables
Réactions d’hypersensibilité (éruptions cutanées)
Syndrome de Steven –Johnson = atteinte cutanée et muqueuse
Syndrome de Lyell (nécrose aiguë de l'épiderme sur toute la hauteur du corps muqueux)
Atteintes hépatiques et rénales
Troubles hématologiques (thrombopénie, agranulocytose)
Risque d’ictère nucléaire chez le NN
Antifongiques
Utilisés pour lutter contre les infections locales ou profondes dues à des
champignons microscopiques : levures (unicellulaire) ou champignons
filamenteux.
Ils agissent principalement au niveau de la membrane cellulaire des
champignons, en la perforant ils rompent l’imperméabilité de la cellule et
entrainent sa mort
Antifongiques azolés par voie générale Fluconazole (TRIFLUCAN) Itraconazole
(SPORANOX Voriconazole (VFEND)
Echinocandines : Caspofungine CANSIDAS
Flucytosine ou 5- fluorocytosine ANCOTIL
Traitement des infections à Candida, Aspergillus, Cryptococcus, leishmanioses
stockage des médicaments
Pour chaque forme galénique (oraux, injectables, etc.), les produits similaires doivent
être rangés ensemble sous leur dénomination commune internationale (DCI).
Classez les produits de chaque forme galénique par ordre alphabétique
Respectez la règle du "premier périmé, premier sorti" (PPPS)
Chaque produit doit avoir une place spécifique, fixe et identifiée par un étiquetage
mentionnant la DCI, la forme galénique et le dosage.
Les produits ayant la durée de conservation la plus courte (date de péremption proche)
doivent être placés devant ceux de la même catégorie (DCI, forme etc.) dont la durée
de conservation est plus longue (date de péremption éloignée).
Le rangement selon la DCI permet de regrouper les mêmes médicaments ayant des noms
commerciaux différents.
la règle du "premier périmé, premier sorti"
(PPPS)
La date de péremption, souvent limitée pour les produits pharmaceutiques,
est propre à chaque lot de produits. Elle indique la durée durant laquelle les
produits sont efficaces et/ou stériles (utilisables).
Indiquer sur les boîtes et cartons la date de péremption de manière très
visible (gros marqueur).
Vérifier régulièrement les dates de péremption des produits en stock (lors de
l’inventaire physique) et avant chaque sortie de stock.
Les articles ne possédant pas de date de péremption (savon, certains
dispositifs médicaux etc.) sont rangés par ordre de réception : Premier Entré,
Premier Sorti (FIFO=First In First Out).
Classer les produits convenablement
Règles de base
•Les produits doivent toujours être conservés dans leur emballage d'origine.
•Les médicaments doivent être classés par forme galénique.
•Chaque forme galénique doit être triée par DCI.
•Chaque forme galénique doit être classée par ordre alphabétique.
•Appliquer la règle "premier périmé, premier sorti" pour tous les produit
2) Répartir sur les étagères
Il faut, là aussi, adopter certains principes qui vont éviter des accidents et des pertes.
1. Sur les étagères du haut
Rangement des formes solides : comprimés, gélules, sachets dans des récipients
hermétiques.
2. Sur les étagères du milieu
Rangement des médicaments sous forme liquide et assimilés (pommades et injectables).
Ne rangez pas les médicaments sous forme solide dessous : une fuite de liquide pourrait
endommager et faire perdre ces médicaments.
3. Sur les étagères du bas
Rangement des autres articles : matériel chirurgical, fournitures de laboratoire etc..
4. Par terre : RIEN DU TOUT
Il ne faut jamais rien entreposer directement sur le sol.
*Rappel : certains produits exigent le respect de la chaîne de froid comme l'insuline et les
tests biologiques (VIH) et sont donc conservés au réfrigérateur, selon les instructions du
3) Rangez les étagères
1) Établir une fiche signalétique du médicament
2) Surveiller les dates de péremption
Les médicaments doivent être rangés en permanence.
Des étagères en ordre, selon des habitudes précises, font gagner un temps précieux
Sur les étagères, les médicaments doivent être rangés selon leur
catégorie respective (il faut mettre les poudres pour suspension sur l'étagère du
haut et les sirops sur l'étagère du milieu).
Laissez un espace suffisant pour chacun des produits.
Groupez les produits identiques par deux, cinq ou dix pour pouvoir les compter
facilement.
Groupez les injectables par dix.
1) Etablir une fiche signalétique par produit
Le nom chimique ou DCI est celui dont on se sert pour ranger la pharmacie. C'est donc celui que
vous inscrivez sur l'étiquette derrière laquelle vous allez ranger sur l'étagère les médicaments
correspondants.
Donc :
•Trouvez la DCI de chaque médicament. Elle est inscrite sur l'emballage, souvent en plus petits
caractères que le nom commercial.
•Sur l'étagère, pour une même DCI, classez les médicaments suivant l'ordre alphabétique de leur
nom commercial. Exemple : derrière la fiche paracétamol on pourra trouver d'abord du Doliprane®
puis de l'Efferalgan®'.
•Dans chaque catégorie, rangez les produits par ordre alphabétique de DCI.
•Inscrivez le nom en, DCI de chacun des produits sur une étiquette ainsi que le dosage et
la forme (cp, sp, inj, etc.).