Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Définition :
mm
Toute substance active en milieu organique, capable d’inhiber spécifiquement la croissance de micro-organismes ou de les détruire et ayant une bonne absorption et bonne
diffusion dans l’organisme.
Les indications :
m m
Modes d’action :
mmmm
Il existe différents modes d’action des ATB, justifie l’utilisation de plusieurs ATB parfois qui vont agir à différents endroits de la bactérie.
Les antibiotiques agissent à un niveau précis des structures bactériennes dénommé « site d’action ».
Les 4 cibles principales sont:
La paroi
: Le ribosome
✗ Le chromosome
✗ La membrane cytoplasmique
→Les prélèvements bactériologiques : Il faut s’assurer qu’ils ont été effectués avant la mise en route de l’antibiothérapie. (Hémoculture, coproculture, ECBU, ECBC,
prélèvements divers.) (Ils permettent d’identifier le germe responsable (antibiogramme) et de confirmer l’antibiotique efficace sur le germe. Les résultats sont obtenus dans
un délai de 24 à 48 heures. Ils seront communiqués au médecin dès leur retour du laboratoire. En effet, si un germe est résistant, l’antibiothérapie en cours est inutile et
l’infection peut s’aggraver.
→ L’absence d’allergie : L’absence d’antécédent d’allergie à l’antibiotique est à vérifier (médecin et IDE). Cette information figure sur le dossier du patient mais doit être
confirmée verbalement chez le patient.
→ Vérification de la prescription médicale
La voie locale :
est utilisé pour des infections très localisées (ORL, cutanée, oculaire,.. ) permet de limiter les effets II°
La voie orale :
concerne les ATB présentant une bonne biodisponibilité, est utilisée comme relais de la voie parentérale,est généralement utilisée pour des infections non sévères
La voie parentérale :
pour les ATB à très mauvaise biodisponibilité per os (aminosides, glycopeptides), est la mieux adaptée aux infections graves, est généralement une perfusion courte, parfois
injection IV directe, perfusion continue ou IM
Les effets secondaires :(effets communs aux ATB et ceux spécifiques à chaque classe)
murmure
Les antibiotiques possèdent des effets secondaires en commun. Par ailleurs chaque famille d’antibiotiques possède des effets secondaires spécifiques.
→ Communs à tous les antibiotiques : Ils sont plus ou moins marqués en fonction de l’antibiotique.
Risques allergiques :
- Les signes cutanés : prurit, urticaire, les rougeurs…
- L’œdème : du visage, les paupières, les membres. Il peut évoluer jusqu’à l’œdème de Quincke qui est un œdème de la glotte, responsable d’étouffement avec un risque de
décès. (urgence)
- Choc anaphylactique : C’est l’expression brutale et massive de l’allergie. (potentiellement mortel)
Troubles digestifs :
- La diarrhée : effet secondaire le plus fréquent. Elle est due au déséquilibre de la flore saprophyte intestinale (développement d’un germe non pathogène présent en
quantité anormale) causé par l’antibiotique.
- Nausées vomissements.
-Candidoses : Muguet buccal, candidose vaginale : provoqués par la modification de la flore saprophyte. Le champignon : le Candida albicans.
Lors d'un ttmt par aminosides ou glycopeptides, éviter l'association avec des médicaments:
oto-toxiques (diurétiques de l'anse, salicylés,.. )
néphro-toxiques (AINS, IEC et ARAII, sulfamides hypoglycémiants, lithium,.. ) => potentialisation des effets II°, avec risque d'irréversibilité
Avec certains aliments: par ex.:
rifampicine, cloxacilline, érythromycine doivent être administrés à distance des repas
cyclines ne doivent pas être administrés avec un aliment lacté ou un pansement gastrique
quinolones forment des complexes avec les ions Ca, Al, Fe, Mg
imidazolés et certaines céphalosporines provoquent un effet « antabuse » avec l'alcool
Surveillance infirmière :
mmmm