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et le traitement de la tuberculose
FAES Pauline, LETERTRE Juliette et REINARD Evann
Mécanisme d’action
Les antibiotiques agissent en induisant une inhibition de la synthèse de certains composants des bactéries :
La paroi bactérienne
La membrane cytoplasmique
l’ADN bactérien
Les protéines bactériennes
Respect de la posologie:
Surdosage : effets secondaires = digestifs
Sous dosage : perte d’efficacité = apparition de germes
résistants.
Respect de la durée :
Effet rebond de la pathologie en cas d’arrêt prématuré et
apparition de germes multiresistants.
Effets secondaires aggravés (nephrotoxicité) en cas de
prolongation.
Bibliographie
CM Arnaud Bellion du 21/11/21
CM Arnaud Bellion 07/01/21
https://sante.gouv.fr
https://www.ameli.fr
https://www.msdmanuals.com
https://pharmacomedicale.org
https://www.pinterest.fr/pin/735423814130041925/
https://www.santepubliquefrance.fr/content/download/183673/2310643
Par définition, le mécanisme de l’action antibiotique implique une ou plusieurs cibles moléculaires spécifiques au
monde bactérien conférant à cette classe de médicaments une marge de sécurité relativement large. On décrit très
classiquement les 4 points d’impact suivants :
- (1) Paroi bactérienne : ß-lactamines, glycopeptides, fosfomycine, cyclosérine, bacitracine perturbent la biosynthèse
du peptidoglycane, glycoprotéine complexe de la paroi, induisant la perte de la viabilité cellulaire, voire la lyse de la
cellule bactérienne. L’isoniazide, l’éthambutol et le pyrazinamide, 3 antituberculeux, agissent également sur des cibles
de la paroi de Mycobacterium tuberculosis impliquant le métabolisme des acides mycoliques ;
- (2) Synthèse protéique : le ribosome bactérien est la cible supramoléculaire de nombreux antibiotiques, provoquant
l’arrêt plus ou moins brutal de la synthèse protéique. On citera l’inhibition des liaisons peptidiques par les phénicolés ;
l’inhibition de l’élongation protéique par les aminosides et les tétracyclines ; l’inhibition de la translocation par les
macrolides et apparentés (lincosamides, streptogramines ou synergistines, kétolides), le linézolide et les
everninomycines ; l’inhibition des étapes post-translocation par l’acide fusidique ;
- (3) Génome bactérien : de nombreuses erreurs dans la synthèse de l’ADN bactérien s’obtiennent par l’inhibition de
l’ARN-polymérase avec les rifamycines, l’inhibition de l’ADN-gyrase avec les fluoroquinolones, ou par l’inhibition de la
synthèse des purines par les sulfamides et le cotrimoxazole. Nitro-imidazolés et nitrofuranes agissent également sur le
génome bactérien selon des mécanismes moins bien connus ;
- (4) Membrane interne : en dénaturant les phospholipides de la membrane interne, les agents polycationiques
(polymyxines, colistine) ou polyéniques (nystatine, amphotéricine B) provoquent la fuite fatale de composés
intracellulaires par rupture de la perméabilité cellulaire.
POSOLOGIE
Pyrazinamide : Traitement curatif tuberculose maladie : 30 mg/kg/j chez l’adulte ; 20 mg/kg/j chez l’enfant
Ethambutol : Traitement curatif tuberculose maladie : 20 mg/kg/j chez l’adulte ; 25-30 mg/kg/j chez l’enfant ;
40 mg/kg/j chez le nourrisson
Pharmacocinétique/ Pharmacodynamique
La pharmacocinétique est l’étude du devenir ou du sort du médicament
(principe actif) dans l’organisme par l’analyse de l’évolution de ses
concentrations plasmatiques au cours du temps. Elle permet de
déterminer la posologie (dose médicamenteuse, modalités
d’administration et durée du traitement).