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Annexe –
Immunosuppresseurs
et biothérapies dans les
maladies immunitaires :
les essentiels à retenir
Les tableaux A1 et A2 rappellent les éléments essentiels concernant les immunosuppresseurs
chimiques et les biothérapies immunosuppressives.
Entraînement
– Maladies auto- – Diabète (T) rifampycine, etc.)
immunes (C) – Tremblements (T) – Surveillance taux
– Syndrome – Infections/cancers plasmatiques
néphrotique (C) résiduels ou au pic
Inhibiteurs de mTOR Sirolimus – Prévention du rejet – Lymphœdème – Interdire jus de
Bloquent les signaux Évérolimus en transplantation – Aphtes pamplemousse
de survie et de d'organe solide – Protéinurie – Interactions
prolifération de l'IL-2, (rein, cœur) – Anémie médicamenteuses
et inhibent l'activation – Hypofertilité (macrolides,
du lymphocyte T masculine antifongiques azolés,
– Retard de antiprotéases,
cicatrisation rifampycine, etc.)
– Pneumopathie – Surveillance des taux
médicamenteuse plasmatiques résiduels
– Infections/cancers – Contraception
Antimétabolites (1) Azathioprine (A) – Prévention du rejet – Myélosuppression – Surveillance NFS
Inhibent la Acide en transplantation – Hépatotoxicité (A) – Ajustement de dose si
prolifération mycophénolique d'organe solide – Pancréatite (A) troubles digestifs
lymphocytaire en (AM) (A, AM) – Diarrhées, douleurs – Contraception (AM)
interférant avec la – Maladies auto- abdominales (AM) – Interaction avec
synthèse de l'ADN et immunes (A, AM) – Tératogène (AM) allopurinol (A)
la division cellulaire – Infections/cancers
(Suite)
Immunopathologie
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Annexe – Immunosuppresseurs et biothérapies dans les maladies immunitaires
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Entraînement
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Tableau A2. Suite
Entraînement
planification de grossesse ; possibilités de cryopréservation de sperme et d'ovocytes ;
• possibilités d'interaction médicamenteuse et nécessité de consulter un spécialiste en cas de
doute ;
• règles alimentaires. Possible interaction (jus de pamplemousse avec certains immuno
suppresseurs) et risque d'infection plus sévère en cas de toxi-infection alimentaire (par
exemple Norovirus dans les coquillages ou Listeria dans les fromages au lait cru).
Bilan préthérapeutique
• Le bilan est adapté au cas par cas, c'est-à-dire au contexte du patient et au traitement
choisi (recommandations générales et spécifiques pour chaque traitement).
• L'interrogatoire recherche également des signes évocateurs d'un foyer infectieux dentaire
ou sinusien chronique. En cas d'antécédents ou de doute, une consultation spécialisée et
une imagerie sont requises.
• Les sérologies VIH, virus de l'hépatite B, C, E (VHB, VHC, VHE), HHV8, cytomégalovirus
(CMV) et virus d'Epstein-Barr (EBV) permettent d'apprécier le risque infectieux, notamment
après transplantation d'organe. Leur positivité ne contre-indique pas la transplantation,
mais nécessite des précautions ou traitements particuliers.
• Une tuberculose active ou latente doit être dépistée dans certains groupes à risque
(migrants provenant de pays à forte endémicité, grande précarité, personnel soignant),
en cas d'antécédents personnels ou familiaux, ou systématiquement pour certains traite
ments (anti-TNFα, anti-IL1/IL1R). Outre l'interrogatoire, l'examen clinique et l'imagerie pul-
monaire, une intradermoréaction à la tuberculine (IDR) ou un test fonctionnel cellulaire
(T-spot-TB, Quantiferon) doit être réalisé.
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• L'interrogatoire et l'examen clinique doivent s'enquérir d'un éventuel antécédent de néo-
plasie dont la guérison ne serait pas acquise. Ils peuvent orienter des imageries et consul-
tations complémentaires
• Consultation gynécologique et frottis cervical sont requis chez les femmes, et éventuelle-
ment un test de grossesse.
Entraînement
et de mTOR ;
• suivi ophtalmologique pour l'hydroxychloroquine et les stéroïdes ;
• cytologie urinaire, échographie vésicale et au moindre doute cystoscopie en cas d'exposi-
tion forte au cyclophosphamide ;
• suivi de la densité osseuse (et de la croissance pour les enfants) avec les stéroïdes.