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- Naproxène (apranax R)
1. A quel niveau de la réaction inflammatoire agissent les AINS ? • AINS à demi vie longue, > 24 heures
Inhibition de la cyclo-oxygénase - Piroxicam (feldène R),
Les AINS inhibent la composante vasculaire de la réaction - Phénylbutazone (butazolidine R)
inflammatoire aiguë
Par conséquent de la diminution de la production des
prostaglandines au niveau des tissus cibles. 5. Citer et décrire sommairement 3 risques d’intolérance
gastrique et/ou duodénale des AINS.
2. Quels sont les avantages des anti-COX2 sélectifs ? Estomac-duodénum
Agissent sur la cyclo-oxygénase 2 qui est une enzyme • Troubles fonctionnels : nausées, vomissements, douleurs
d’adaptation, inductible, d’où moins de risque digestif épigastriques
1. Salicylés
2. Pyrazolés 6. INTOLERANCE /obstétrique
3. Indoliques
• Pendant le 1er trimestre
4. Arylcarboxyliques
5. Oxicams - risque tératogène théorique
6. Fénamates - naproxène et ibuprofène : pas d'effet tératogène
Contre-indications Absolues
• Syndrome de Widal
• Maladie hémorragique
Contre-indications Relatives
• Antécédents ulcéreux
• RGO sévère
• AVK
• Hépatopathie
LUPUS ERYTHEMATEUX SYSTEMIQUE MOYENS
– Hygiéniques :
repos + protection de la peau contre le soleil + sevrage tabagique
Définition
– Alimentation hyperprotidique hypoglucidique hyposodée
Le lupus érythémateux systémique (LES), ou lupus érythémateux disséminé, hypocalorique
est une maladie systémique protéiforme et spontanément grave
– L’éducation thérapeutique est un élément-clé de la prise en charge.
caractérisée par la production d’anticorps antinucléaires dirigés en
particulier contre l’ADN natif. • connaissance des symptômes de la maladie, en précisant les signes
Anticorps anti-ADN natif beaucoup plus spécifiques. • L’hydroxychloroquine (HCQ) : 400 mg/j si fonction rénale normale ;
dose inférieure à 7 mg/kg est recommandée en prévention des
Anticorps anti-antigènes nucléaires solubles (anti-ENA ou ECT) : rechutes ;
• Anticorps ou facteurs antinucléaires (AAN ou FAN) par IFI sur • La Chloroquine : une dose quotidienne inférieure à 5 mg/kg
cellules HEp-2 : peu spécifiques, mais si négatif, diagnostic
extrêmement improbable • Les Corticoïdes : faibles doses de corticoïdes (5 à 10 mg/j de
prednisone)
1. Citer les objectifs à court, moyen et long terme dans le
LUPUS PREMIÈRE DEUXIÈME DURÉE DU traitement du lupus érythémateux systémique.
PUREMENT INTENTION INTENTION TRAITEMENT Objectifs :
CUTANÉS
- A court terme : assurer le confort quotidien, préserver les fonctions
vitales dans les poussées graves ;
Photo protection
APS +DC I ou II - A moyen terme : s’opposer à l’évolution prévisible des atteintes
LEC Thalidomide 2-3 ans
Corticothérapie viscérales, prévenir les poussées, empêcher les récidives
per os / 1mois thrombotiques, préserver l’insertion socioprofessionnelle ;
- A long terme : limiter les séquelles du LES et les effets délétères des
Photoprotection
Rétinoïdes traitements.
HQ Thalidomide
LESA 2-3 ans
Corticothérapie Dapsone
per os /1 mois
– Régime pauvre en hydrate de carbone pour prévenir
CORTICOTHERAPIE les anomalies de la tolérance au glucose dont le
diabète ; prévenir l’obésité facio-tronculaire.
– Régime hyperprotidique pour prévenir la fonte
1. Définir la corticothérapie en précisant les effets principaux musculaire.
recherchés – Supplémentation potassique en surveillant la kaliémie
Utilisation de dérivés corticoïdes dites encore corticostéroïdes – Supplémentation calcique (1g/j) et vitamine D pour
(synthétisés à partir du cortisol) à des fins thérapeutiques, à doses prévenir l’ostéoporose.
pharmacologiques visant : – pansements gastriques, antiacide ou IPP : administrés
• Un effet anti-inflammatoire d’abord, 1 à 2h après la prise du corticoïde
• Un effet antiallergique
• Un effet immunosuppresseur 4. Décrire les règles d’arrêt d’une corticothérapie au long court.
Décroissance corticothérapie (Correspondance en équivalent
2. Quelle est la différence entre corticothérapie et Prednison)
cortisonothérapie ? Schéma 1:
10% posologie mensuelle / 2- 3 semaines jusqu’15 mg/j
La corticothérapie est administrée à dose pharmacologique d’équivalent Prednisone
La cortisonothérapie est l’apport d’hormones naturelles à
doses physiologiques visant un effet substitutif d’un déficit Puis 1mg par palier mensuel → 7,5mg de Prednisone
Schéma 2 :
3. Citer les mesures adjuvants tendant à circonscrire les risques Baisser de 10 mg/15 jours jusqu'à 30 mg/j puis de 5 m/15 jours
lors de l’instauration d’une corticothérapie. jusqu'à 10 mg/j puis de mg en mg tous les 15 jours
Les précautions suivantes sont indispensables lors de l’instauration
Schéma 3:
d’une corticothérapie devant durer plus d’un mois, à une dose
10% par 10 jours jusqu’à 7,5 mg de Prednisone
supérieure à 15mg/j (corticothérapie au long court).
Il est indispensable d’avoir éliminé les contre-indications d’abord Le schéma le plus classique de la décroissance est de l’ordre de 10 %
tous les 10 jours.
– Régime hyposodé (posologies > à 20mg/j) pour
prévenir la prise de poids, le syndrome œdémateux , • Eviter la réapparition des signes évolutifs de la maladie
l’HTA. rechute, rebond.
• Eviter l’insuffisance corticosurrénalienne : à partir d’une dose
de 5 à 7 mg cortisone base, remplacer par 20mg
d’hydrocortisone per os et décroître la dose progressivement 10. Hypogonadisme, trouble croissance
de 2mg par semaine ; si nécessaire, réaliser ensuite un test de
stimulation au synachtène.
• Sevrage cortisonique à 7,5 mg/j
• Hydrocortisone 20 mg/j pendant 2-3 mois
• Test au Synacthéne positif
• Arrêt hydrocortisone
• Test au Synacthéne négatif
• Continuer hydrocortisone 3- 6 mois puis
refaire un test au Synacthéne
EFFETS SECONDAIRES
1. Diabète cortico-induit
2. HTA
3. Obésité
4. Ostéoporose
5. Hypocalcémie
6. Hypokaliémie
7. Ulcères digestifs
8. Insuffisance surrénale
9. Immunodépression
Antithyroïdiens de synthèse (ATS)
TRAITEMENT DES HYPERTHYROIDIES
Carbimazole
3. Suivi (choix):
Iode radioactif
Chirurgie thyroïdienne
INDICATIONS
1. Hypothyroïdie évoluée
DEFINITION
Induction
Ensemble des manifestations cliniques et biologiques liées l’insuffisance ou Hydrocortisone : 10 à 30 mg/j pendant 15j
l’absence d’hormones thyroïdiennes arrivant aux tissus Puis lévothyroxine(T3) à doses progressives :
25 µg… 50 ….100 …
Surveillance clinique (pouls, poids, ….)
Diagnostic positif ECG (au début puis toutes les semaines)
- Syndrome d’hypo métabolisme : Constipation, Crampes, Surveillance biologique mensuelle jusqu’à euthyroïdie (TSHus)
Voix rauque
hypoacousie
Diabète type 2 :
1. Sujet normal: Antidiabétiques oraux
Gàj : 0,7 à 1,10 g/l Analogues GLP1 ( injct mais pas d’insuline )
G hasard ≤ 1,40 g/l Insuline
HGPO h2 ≤ 1,40 g/l Diabète type 1 :
2. Diabète patent Insuline
Gàj ≥ 1,26 g/l (à 2 reprises)
- Biguanides
CLASSIFICATION DES DIABETES - Thiazolidinediones / Glitazones
• Insulinostimulants ou insulinosécrétagogues:
Diabète de type 1 Diabète de type 2 - Sulfamides hypoglycémiants(ou sulfonylurées)
Insulinodépendance Insulinorésistance
Leur durée d’action dépend de la forme : • Ils augmentent la sécrétion d’insuline par les cellules ß
- courte pour les formes simples pancréatique
- 12 à 14 heures pour les formes retard
• Nécessitent qu’il existe encore une sécrétion pancréatique
Diminuent la production hépatique de glucose ++ d’insuline
Diarrhée : débuter par de faibles doses, en milieu ou fin de repas Effets indésirables
Contre indications • I. Rénale avec Cl Créat < 30 ml/mn ou I. Hépato cellulaire et cardiaque
I. Rénale avec Cl Créat < 60 ml/mn (1/2 dose si DFG 30 à 60) • NB: Ne jamais associer 2 sulfamides
I. Cardiaque sévère, IHC, hypoxies chroniques, phase aigüe des IDM, Règles de prescription :
Au milieu ou à la fin du repas • doses progressives: faibles au départ et augmentées en fonction des
résultats
Commencer par des doses faibles (500 à 1000 mg) en 2 ou 3 prises
• Interactions avec autres sulfamides
Inhibiteurs de la DDP-4
• Prise à chaque repas: Pas de repas = pas de glinide + Sitagliptine (50 mg) : JANUMET®, VELMET®IA®
• Pas d’association avec les sulfamides Mode d’action : augmentation de la sécrétion d’insuline GLP1 et GIP (action
glucodépendante)
Efficacité
Efficacité : Au mieux baisse de 0,5% à 0,8% de l’HbA1c
• Comparable au SH (baisse Hba1c environ 1%), mais durée d’action
courte Indications : En trithérapie en association à la metformine et aux SU
- une prise 15 minutes avant chaque repas Effets indésirables : Immunodépression, pancréatites ?
2 types de médicaments utilisent l’effet « incrétine » : Traitements couteux : le tt revient à environ à 200€/mois
Contre indications :
Ascarbose : GLUCOR® 50 et 100 mg Association à tous les autres antidiabétiques oraux et l’insuline
- jusqu’à 300mg prise, en début de repas Contre indications : Insuffisance cardiaque / Insuffisance hépatique
Empagliflozine
Mode d’action
Effets indésirables
o Ultra rapide (1/2 vie = 2H) Diabétique de type 2 insuffisamment contrôlé sous ADO
Schéma basal-prandial en association avec 3 injections d’ultra-rapide
o Lente (1/2 vie = 24H)
Sujet à risque
- Triglycérides (TG)
MOYENS HYGIÉNO-DIÉTÉTIQUES
INDICATIONS THÉRAPEUTIQUES
RÉGIME HYPOCHOLESTÉROLÉMIANT
Hypercholestérolémies
Diminuer apports en cholestérol < 300 mg/j
Diminuer lipides < 30-35 % ration calorique /J - Alimentation anti cholestérol
Diminuer graisses saturées et remplacer par graisses insaturées - Hypolipémiants
Suppression du tabac
HYPOLIPÉMINANTS
- Gemfibrozil III, IV