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Faculté de Médecine
Département de médecine
Les antalgiques
centraux et périphériques
C’est une expérience émotionnelle désagréable, en réponse à une
lésion tissulaire réelle ou potentielle, ou décrite en ces termes»
IASP, 1979
Paliers de l’OMS
Classification des antalgiques
I. ANTALGIQUES DE palier I
Les Antalgiques non opioïdes
(Antalgiques périphériques)
Ont une action périphérique au niveau des lésions
tissulaires.
Ils agissent en inhibant les cyclooxygénases et donc la
synthèse des prostaglandines.
Il en résulte une diminution de la sensibilisation des fibres
aux médiateurs algogènes.
Le paracétamol, agit surtout en inhibant la cyclooxygénase
cérébrale.
Palier 1 : PARACETAMOL
Posologie
1 à 4 g/jour pour les salicylés
autres classes : efficaces à des posologies plus faibles
Palier 1 : AINS
Effets indésirables:
•Mineurs : troubles digestifs : nausées, vomissements,
épigastralgies, diarrhées, constipation,
• Sévères : perforation, ulcère, saignement, syndrome de Lyell,
• Traitements prolongés : troubles hépatiques, IR, surdité.
• Lésions gastro-duodénales :
LIMITER LA DUREE DES TRAITEMENTS ET PRECRIRE DES
INHIBITEURS DE LA POMPE A PROTONS
Attention à l’automédication
Palier 1 : Nefopam ACUPAN®
LE DEXTROPROPOXYPHENE
C’est un analgésique morphinique mineur propriétés antalgiques
inférieures à celles de la codéine.
Pavot
• Origine: somnifère
Alcaloïdes de l’opium
µ δ κ
Pr G Pr G Pr G
↘ AMPc
ouverture des canaux K+
blocage de l’ouverture des canaux Ca2+
Analgésie spinale.
κ(к₁,к₂,к₃) Sédation, myosis.
Analgésie
δ Modification du comportement
affectif
Les antalgiques opioïdes se fixent tous sur les récepteurs opiacés, mais avec
des affinités variables selon les produits et les différents types de
récepteurs, ainsi nous distinguons plusieurs classes :
– Action agoniste : les agonistes purs comme la morphine vont
directement sur les récepteurs opioïdes et reproduisent tous les effets
de la morphine, en augmentant les doses on peut atteindre un effet
maximal.
– Action agoniste/antagoniste ou agoniste partiel : ils ont une efficacité
limitée car ils ont un effet plafond même si l'on augmente les doses. Ils
ne reproduisent pas tous les effets de la morphine et s'ils prennent la
place d'un agoniste pur ils en réduisent l'effet.
– Action antagoniste : (le Naloxone) Il se fixe sur un des récepteurs
opioïdes mais ne l'active pas et empêche les agonistes d'agir. C'est donc
l'antidote de la morphine en cas d'intoxication.
Morphine: agoniste pur
Fentanyl:
Agoniste très puissant
80 X > morphine
Liposoluble
Péthidine: Effets ≈
morphine
buprénorphine /
penthazocine:
Agonistes partiels
III. ANTALGIQUES DE PALIER III
La morphine :
Opioïde de référence dans les douleurs par excès de
nociception,
Pharmacocinétique :
•Mauvaise biodisponibilité per os (20 - 40 %),
• Durée d’action courte 4h,
• métabolisme hépatique sou forme de Glucuro- et
sulfoconjugués (métabolites actifs).
• Élimination urinaire (accumulation si IR).
Palier 3 : La morphine (per os)