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PASS – Année 2022/2023

UE3.2
HISTOLOGIE

Fiche de cours : Épitheliums

www.ipesud-prepa.fr MONTPELLIER-NIMES
LISTE DES SYMBOLES DES FICHES DE COURS

§ Notion tombée au concours PASS :


o Une étoile µ à 1 seule fois
µ o Deux étoiles µµ à 2 fois
o Trois étoiles µµµ à 3 fois ou plus

§ Notion tombée au concours PACES :


o Une étoile « à 1 seule fois
« o Deux étoiles «« à 2 fois
o Trois étoiles ««« à 3 fois ou plus

NEW § Nouveauté au programme cette année

& § Partie de cours renvoyant à un outil de méthodologie

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PLAN DU COURS

Généralités sur l’histologie générale

Niveaux d’organisation morphologique de l’être vivant

Tissus élémentaires

La vie des tissus

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DÉFINITION DE TISSU

Ensemble § D’un ou plusieurs types, associées éventuellement à MEC (matrice


de cellules extracellulaire) plus ou moins abondante

Regroupement § Pour exercer une ou plusieurs fonctions dans l’organisme.


de cellules o MEC adaptée pour assurer ces fonctions

§ Histologie divisée en :
o Histologie générale : étude des caractéristiques des tissus
Science des tissus fondamentaux
o Histologie spéciale : étude du regroupement de tissus dans
chaque organe pour exercer une fonction considérée

TISSUS ÉLEMENTAIRES : 4 TISSUS FONDAMENTAUX

§ Composés de cellules jointives, attachées étroitement les unes aux autres


Épithéliums
o MEC très peu abondante

§ Composés de cellules dispersées au sein d’une MEC abondante


§ On distingue 2 sous-catégories :
Tissus conjonctifs
o Tissus conjonctifs proprement dits
o Tissus conjonctifs spécialisés (sang, cartilage, os)

§ Ont pour but la contraction musculaire, la production d’un travail


Tissus musculaires mécanique qui va être le plus souvent transmis aux os pour assurer la
mobilité des membres

§ A en charge le traitement du signal de type électrique essentiellement ou


Tissu nerveux
via des transmissions chimiques

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LA VIE DES TISSUS

§ La structure générale de l’organisme varie peu d’un jour à l’autre


Constance § La constance apparente résulte de l’équilibre entre la production et la destruction
apparente dans le des cellules qui composent le tissu
temps… Remarque : La notion de constance de l’équilibre entre production et destruction est
relative, et ne s’applique que sur une période limitée

§ Le tissu n’est pas réellement constant au cours du temps car :


o Croissance : l’organisme fabrique des tissus pour augmenter la taille des
… Mais différentes parties de l’organisme
o Réparation : cicatrisation des plaies
o Involution : certaines parties de l’organismes involuent à une vitesse variable

§ Cellules souches : cellules standards morphologiquement qui sont capables de se


diviser
§ Lorsqu’une cellule souche se divise, l’une des cellules filles sera une cellule souche
Production afin que la quantité totale de cellules souches reste constante et l’autre cellule fille
à partir de va commencer à acquérir des caractères morphologiques et fonctionnels propres
cellules souches aux cellules qui composent le tissu considéré
o On parle de processus de différenciation, c’est à dire de l’acquisition de
caractères particuliers reliés à la fonction cellulaire
- Exemple de l’acquisition de la forme particulière des cellules

§ En fonction de plusieurs facteurs dont :


o Type de tissu
Durée de vie
- Épiderme se renouvelle en 40 à 60 jours
cellulaire variable - Épithélium de l’intestin grêle se renouvelle en 7 à 10 jours
o Âge : renouvellement des tissus généralement plus rapide chez le sujet jeune

§ Phénomène permanent au niveau des cellules superficielles de


Élimination
l’épiderme : desquamation
versl’extérieur
§ Peut devenir visible lors de pathologies : pellicules, peau qui pèle

§ Les macrophages de la moelle osseuse, du foie et de la rate


phagocytent les globules rouges âgés de plus de 110 à 120 jours
Phagocytose
de vie, les digèrent et recyclent (hémoglobine, fer) leurs
Disparition selon composants
différents
mécanismes § Coagulation de la cellule
Nécrose
§ Pas le phénomène le plus fréquent

Apoptose et § Phénomènes actifs dans lesquels la cellule enclenche une série


autophagie de phénomènes pour s’auto-digérer et disparaitre

Remarque § Ces différents phénomènes peuvent être combinés

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STRUCTURE GÉNÉRALE DE L’ORGANISME

Organisme issu de § Feuillets issus d’un stade précoce de l’embryon : 3eme semaine de
3 feuillets primitifs développement embryonnaire

Feuillet d’origine
§ Est à l’origine de la frontière avec l’extérieur :
ectodermique =
o Exemple : épiderme et certaines structures nerveuses
ectoderme

§ Limite les cavités de l’organisme ouvertes sur l’extérieur :


o Exemple : tube digestif ouvert vers l’extérieur par la bouche et par le
canal anal et qui contient de nombreuses bactéries potentiellement
Feuillet d’origine infectantes pour l’organisme
endodermique =
endoderme
§ Frontière entre l’extérieur et l’intérieur au sein des cavités
Muqueuse ouvertes
§ Comprend : épithélium et tissu conjonctif sous-jacent

§ Limite tout ce qui est à l’intérieur de l’organisme et qui se situe entre


l’ectoderme et l’endoderme :
o Exemple : tissu conjonctif, tissu musculaire, os, cartilage

§ Structurent creuses
Vaisseaux
§ Comprend : épithélium et tissu conjonctif sous-jacent
Feuillet d’origine
mésodermique = § Tapisse les cavités closes
mésoderme § Dérivent du cœlome primitif de l’embryon
§ Ce cœlome primitif se scinde en 3 cavités chez l’adulte qui
sont limitées par une séreuse :
Séreuse
o Plèvre qui entoure le poumon
o Péricarde qui entoure le cœur
o Péritoine au niveau abdominal qui sert d’emballage
pour la plupart des viscères et des organes abdominaux

Schéma théorique des


3 parties essentielles
de l’organisme

Ectoderme
Endoderme
Mésoderme

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PLAN DU COURS

Les épithéliums

Définition

Classification

Fonctions de base

Structure générale des épithéliums

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ÉPITHELIUM

§ Tissu formé de cellules jointives, juxtaposées et étroitement solidarisées par des


Définition systèmes de jonctions et reposant sur du tissu conjonctif (chorion) dont il est séparé
par une lame basale

§ Lame basale et chorion font partie de la DÉFINITION de l’épithélium.


o Ensemble de cellules étroitement juxtaposées avec des cellules jointives mais
Remarques sans lame basale ou chorion sous- jacent : on ne parle pas d’épithélium mais de
pseudo-épithélium
o Lame basale et tissu conjonctif jouent un rôle important en physiologie

DIFFÉRENTS TYPES D’EPITHELIUMS

Épithéliums de revêtement Épithéliums glandulaires

« Assimilés »
Glandes
« Proprement dits » Exocrines Endocrines
amphicrines
Endothélium Mésothélium
Définitions

Tapissent cavités Substance


Glandes
Tapissent closes de Substance déversée dans
Recouvrent capables de
cavités Tapissent paroi l’organisme : déversée vers circulation
la surface de sécrétion
ouvertes sur des vaisseaux péricarde, l’extérieur de sanguine sous
l’organisme exocrine et
l’extérieur péritoine, l’organisme forme
endocrine
plèvre d’hormones
Origine

Ectoderme Endoderme Mésoderme«« En général à partir d’un épithélium de


embryonnaire embryonnaire embryonnaire revêtement«

Peau : Muqueuse : Séreuse : Glandes :


Organes

Épithélium Épithélium Épithélium Épithélium


/
+ Lame basale + Lame basale + Lame basale + Lame basale
+ TC + TC + TC + TC
Fonction

Spécialisés dans l’élaboration et la sécrétion de


Frontière entre 2 zones différentes
substances

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FONCTIONS DE BASE DES EPITHELIUMS
ÉPITHÉLIUMS DE REVÊTEMENTS ET GLANDULAIRES

§ Permettent la séparation entre 2 régions de l’organisme :


o Entre intérieur et extérieur de l’organisme
Frontière
o Entre compartiments intravasculaire et extravasculaire
§ Cette fonction implique une forte cohésion cellulaire

§ Zone d’échange entre intérieur et extérieur


§ Passage asymétrique qui résulte généralement d’un phénomène actif
(absorption ou sécrétion)
Passage 9 Implique une structure asymétrique = cellules polarisées
Remarque : Échanges sélectifs, asymétriques et contrôlés qui laissent passer certains
produits dans un sens et d’autres dans l’autre sens

Notions de frontière et de passage sont fondamentales et complémentaires


§
Asymétrie fonctionnelle et généralement morphologique
§
Distinction entre :
§
o Pôle basal : à proximité de la lame basale
Notion de polarisation o Pôle apical : au sommet de la cellule
- Pôles souvent de structure différente y compris dans la composition
des constituants de la membrane plasmique
§ Épithélium participe, en tant que barrière, à la constitution d’un gradient de
concentration de nombreuses substances

Représentation
théorique et générale
d’un épithélium

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STRUCTURE GÉNÉRALE DES ÉPITHÉLIUMS
CELLULES ÉPITHÉLIALES

§ Reliées entre elles par différents types d’attaches ou jonctions, elles-mêmes


Cellules épithéliales liées à des éléments du cytosquelette des cellules via les filaments d’actine ou
jointives les filaments intermédiaires de cytokératines selon le type d’attache
§ L’épithélium constitue donc un bloc solidaire très résistant à la déchirure

§ Participent à la morphologie générale de l’épithélium


§ Assurent la cohésion de l’épithélium et son ancrage à la lame basale
§ Jonctions serrées : assurent l’étanchéité de l’épithélium, qui joue un grand rôle
dans le fonctionnement polarisé :
o Substances qui traversent l’épithélium doivent passer à travers la cellule et
ne peuvent revenir en arrière, les protéines présentes dans la membrane ne
peuvent se déplacer librement
Différents types
§ Jonctions communicantes : permettent un couplage fonctionnel entre cellules
d’attache voisines
o Permettent notamment la diffusion d’un flux de calcium (par exemple
responsable de la synchronisation du battement des cils entre cellules
voisines)
§ Certains types de jonctions sont retrouvés dans toutes les cellules épithéliales
§ D’autres types de jonctions sont retrouvés uniquement dans quelques
épithéliums et aussi dans d’autres types cellulaires

§ Filaments intermédiaires des épithéliums proprement ditsµµ


§ Famille de molécules qui ne sont pas également exprimées dans tous les
épithéliums
o Dans un épithélium donné certaines cytokératines sont exprimées et pas
Cytokératines d’autres
o Et quelque fois même au sein d’un même épithélium, toutes les
zonesn’expriment pas les mêmes cytokératines
o Par exemple dans l’épiderme, les couches basales et les couches
superficielles n’expriment pas les mêmes cytokératines

Vimentine § Filaments intermédiaires des épithéliums assimilés

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STRUCTURE GÉNÉRALE DES ÉPITHÉLIUMS
JONCTIONS INTERCELLULAIRES

§ Jonction présente tout autour de la cellule et qui forme une ceinture

Zonula adherens Ø Forte adhésion entre les cellules mais


= jonction ne sont pas les attachements les plus
intermédiaire solides

Ø Accolement étroit et solide entre les


cellules : jonction étanche
Ø Empêche la diffusion latérale des Reliées aux
substances entre les cellules : les filaments
Zonula

produits transitent à travers les d’actine


cellules
Zonula occludens Ø Empêche le passage des molécules de
= surface de la membrane plasmique et
jonction serrée assure donc une asymétrie de
structure entre le pôle apical et le
pôle basal
Ø Empêchent les molécules de se
déplacer librement entre le pôle
apical et le pôle basal de la
membrane plasmique

§ Jonction présente sur une seule face de la cellule

Ø Membranes forment des replis augmentant


Engrènement
(modérément) la solidarité intercellulaire
Fascia

Jonction
communicante
Ø Permet des échanges entre cellules adjacentes
=
gap junctions

§ Jonction présente sur une surface minime d’une face de la cellule

Ø Adhérence entre cellules adjacentes


Desmosome
Ø Le desmosome de la cellule est en
Macula

ou Reliées aux
contact avec le desmosome de la
macula adherens filaments
cellule voisine
intermédiaires
de
Ø Sur la face basale de la cellule«
cytokératines
Hémidesmosome Ø Attachement de la cellule à la lame
basale

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CELLULES ÉPITHÉLIALES
STRUCTURE ASYMETRIQUE

§ Pôle apical différent du pôle basal :


o Pôle apical :
- Également appelé apex
- Situé vers l’extérieur (à l’opposé de la lame basale)
2 pôles différents - Pouvant comprendre des différenciations membranaires
d’absorption comme les microvillosités
o Pôle basal :
- Situé en regard de la lame basale par où pénètrent les nutriments
- Riche en mitochondries

Distribution des
systèmes de § Participe à l’asymétrie cellulaire
jonction

Asymétrie dans § Certains organites sont plutôt vers le pôle apical et d’autre vers le pôle basal
la distribution o Noyau se situe plutôt à la jonction du tiers basal et du tiers moyen de la
des organites cellule
intracellulaires o Appareil de Golgi qui se situe en général entre le noyau et la zone apicale

CELLULES ÉPITHÉLIALES
TYPES CELLULAIRES

§ Les cellules épithéliales au sein d’un épithélium donné appartiennent


Plusieurs généralement à plusieurs types cellulaires
types cellulairesµ § Intercalées entre les cellules épithéliales, on peut voir des cellules
d’autre origine (lymphocytes par exemple)

CELLULES ÉPITHÉLIALES
NUTRITION
Vaisseaux § Il n’y a pas de vaisseau sanguin entre les cellules épithéliales
sanguins o Excepté dans la strie vasculaire de l’oreille interne

Nutrition de § À partir des vaisseaux présents dans le chorion par diffusion des
l’épithélium nutriments à travers la lame basale

CELLULES ÉPITHÉLIALES
INNERVATION

§ Il y a en général des terminaisons nerveuses« intercalées entre les cellules


Présence de nerfs épithéliales
o Exemple : entre les cellules épithéliales des nerfs présents dans la peau

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LAME BASALE

Épithélium

Lame basale

Chorion

§ En feuillets disposés de façon plane entre l’épithélium et le chorion


§ Est une structure acellulaire correspondant à une condensation de la MEC
Structure
§ Mise en évidence par des colorations spéciales : PAS ou imprégnation
argentique

§ Rôle d’échange et de régulation dans la diffusion des éléments entre


Interface et
cellule épithéliale et chorion et inversement
ancrage au chorion § Rôle d’ancrage de l’épithélium au chorion

Fait partie de la
§ Est présente sous tous les épithéliums
définition de
o Sans lame basale, on ne peut pas parler d’épithélium
l’épithélium

§ 80% de ses composants sont synthétisés par la cellule épithéliale


Composants de la § 20% de ses composants sont synthétisés par le chorion
lame basale § Mais il peut y avoir des variations de composition selon les zones
§ Composition très différente de celle de la membrane plasmique

§ Exemple en cancérologie :
o Quand un cancer épithélial se développe, la 1ere phase de
développement du cancer est intra-épithéliale : les cellules se mettent
à se diviser de façon anarchique mais en respectant les limites de la
Importance de la
membrane basale : pas de dissémination de la tumeur, pas de
lame basale métastase
o Par contre, à partir du moment où les cellules cancéreuses passeront la
lame basale, le cancer deviendra invasif et pourra donner des
métastases à distance

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CHORION

Épithélium

Lame basale

Chorion

§ Vascularisé et innervé
TC lâche
§ Sous-jacent à la lame basale et aux cellules épithéliales

§ De remplissage car le tissu conjonctif occupe plus d’espace que les


cellules épithéliales
§ De glissement
Mécanique § Rôle d’amortissement des coups
§ Effet de résistance mécanique
o Exemple de la peau qui se déchirerait plus facilement s’il n’y
avait que l’épithélium

§ Ses vaisseaux sanguins permettent de nourrir l’épithélium et


Nutritif
d’éliminer les déchets de l’épithélium
Rôles
§ De l’épithélium car il contient des cellules immunitaires
Défense
o Macrophages, lymphocytes, etc.

§ Sécrétion de cytokines réglant la multiplication des cellules


épithéliales
§ En cas de plaie, le chorion prolifère en 1er afin de combler la plaie.
Régulation Une fois que la plaie est comblée, le chorion va synthétiser des
médiateurs (EGF : facteurs de croissance épidermiques) qui vont
réguler la prolifération de l’épithélium situé au-dessus et les berges
de la plaie vont ainsi se fermer

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PLAN DU COURS

Les épithéliums de revêtement

Classification
Forme des cellules
Nombre de couches de cellules
Présence de différenciations

Fonctions des épithéliums de revêtement


Rôle de frontière
Rôle de passage
Autres rôles

Corrélation structure/fonctions
Principes de base
Quelques exemples

Vie des épithéliums

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LES ÉPITHELIUMS DE REVETEMENT

§ Épithéliums qui recouvrent la surface de l’organisme, la paroi des cavités


Définition
ouvertes sur l’extérieur et des cavités closes, et limitent la lumière des vaisseaux

§ 3 Critères :
o Forme des cellules
Classification o Nombre de couches
en 3 critères o Présence de différenciations
§ Intérêt : anticiper les fonctions d’un épithélium à partir de sa structure et
inversement en se basant sur la corrélation structure-fonction

CLASSIFICATION EN 3 CRITÈRES
SELON LA FORME DES CELLULES

§ Exemples :
o Épiderme
Épithélium
§ Cellules très aplaties o Épithéliums œsophagien et
pavimenteux vaginal
o Endothéliums et mésothéliums

§ Exemples :
Épithélium
§ Cellules aussi hautes que larges o partie initiale des canaux
cubique excréteurs des glandes exocrines

§ Cellules plus hautes que larges


Épithélium § À l’état isolé : aspect de cylindre § Exemples :
prismatique À l’état regroupé : aspect polygonal en o Épithélium intestinal««
(ou cylindrique) raison des tractions que les cellules o Épithélium gastrique««
exercent les unes sur les autres

§ Toutes les formes sont représentées


§ Forme des cellules varie également selon
Épithélium le degré de tension de l’épithélium, les § Exemples :
polymorphe cellules épithéliales de la vessie ont une o Épithélium de l’arbre urinaire
«
forme qui varie selon le remplissage de la
vessie (vide ou pleine)

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CLASSIFICATION EN 3 CRITÈRES
SELON LE NOMBRE DE COUCHES

§ Exemples :
Épithélium o Épithélium gastrique
§ Une seule couche de cellules
unistratifié o Épithélium intestinalµ
§ Pavimenteux, cubique ou cylindrique
(simple) ««µ o Endothélium
o Mésothélium

§ Plusieurs couches de cellules


§ Épithélium nommé selon la forme des
§ Exemples :
Épithélium cellules de la couche la plus
o Épiderme
pluristratifié superficielle«
o Épithélium œsophagien
(stratifié) § Cellules de surface ne sont pas en
o Épithélium buccal««µ
contact avec la lame basale.
§ Pavimenteux

§ En MO : impression de plusieurs couches


o Noyaux situés à différentes § Exemples :
hauteurs« o Épithélium trachéal
Épithélium
o Pas de limites cellulaires nettes o Épithélium bronchiqueµ
pseudostratifié § En ME : toutes les cellules reposent sur o Épithélium de l’arbre
la lame basale urinaire
§ Peut être polymorphe

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CLASSIFICATION EN 3 CRITÈRES
PRÉSENCE DE DIFFÉRENCIATIONS (différenciations apicales)

Différenciations Microvillosités et villosités


apicales Cils vibratiles

Cellules à pôle muqueux

§ Mouvements :
o Jonctions communicantes entre les
§ Exemples :
cellules pour permettre la coordination
Cils vibratiles o Épithélium trachéal
cellulaire = mouvement synchronisé
o Épithélium bronchique«
§ Dispositif permettant le déplacement de
molécules de surface (ex : mucus)

§ Dispositifs augmentant la surface du pôle


apical et facilitent donc les échanges
§ Plusieurs types :
§ Exemples :
o Microvillosités simples : dispersées à la
o Épithélium intestinal«µ
surface de l’épithélium
(plateau strié)
o Plateau strié
Microvillosités o Épithélium rénal (bordure en
o Bordure en brosse : de taille plus
brosse)
inégale et avec un degré d’organisation
o Épithélium de l’épididyme
moindre
(stéréocils)
o Stéréocils
§ En lien avec le cytosquelette (filaments
intermédiaires de cytokératines)

§ Exemples :
§ Présence de mucus élaboré par des cellules o Cellules caliciformes dites à pôle
glandulaires exocrines voisines muqueux ouvert pour épithéliums
Mucus § Cellules à pôle muqueux fermé ou cellules trachéal, bronchiqueµ et
caliciformes dites à pôle muqueux ouvert intestinalµ
§ Dispositif protégeant l’épithélium o Cellules à pôle muqueux fermé
pour l’épithélium gastrique

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CLASSIFICATION EN 3 CRITÈRES
PRÉSENCE DE DIFFÉRENCIATIONS (différenciations cytoplasmiques)

§ Dispositif constitué des filaments intermédiaires de cytokératines


Spécifique de présents dans les épithéliums kératinisés associés à d’autres
l’épiderme molécules
§ Kératine : structure très dure qui correspond à la corne

§ Couche kératinisée : couche la plus superficielle de l’épithélium,


Structure solide § Dispositif de surface qui renforce la solidité de l’épithélium : au
niveau de la peau, des ongles et des cheveux
Kératine

§ Épiderme
Localisation
o Épithélium kératinisé

Rôle § Protection

§ Produit par les mélanocytes qui élaborent des grains de mélanine


et les transmettent aux cellules épithéliales
Pigment noir
§ La mélanine est ensuite distribuée aux cellules de l’épiderme par le
mélanosome
Mélanine Localisation § Épiderme

§ Protection de l’épiderme : augmentation de la capacité de filtration


Rôle des rayons UV
§ Responsable de la coloration de la peau lors du bronzage

CLASSIFICATION EN 3 CRITÈRES
PRÉSENCE DE DIFFÉRENCIATIONS (marqueurs moléculaires)

Marqueurs des épithéliums


§ Épithéliums d’origine ectodermique et endodermique««
proprement dits

§ Exprimés par les cellules épithéliales« varient selon le


type d’épithélium
o Cytokératines exprimées par l’épithélium intestinal
Cytokératines sont différentes de celles exprimées par l’épiderme
Types de cytokératines
§ Un épithélium donné n’exprime que certaines
cytokératines
§ Les cytokératines seront donc caractéristiques du type
d’épithélium

Intérêt pour caractériser le § Selon les cytokératines exprimées dans la cellule, on peut
type de métastase trouver la localisation de la tumeur primitive

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FRONTIÈRE

§ Servent de barrière entre l’extérieur et l’intérieur ou entre différents secteurs de


l’organisme
Barrière o Empêcher que n’importe quelle molécule traverse l’épithélium
§ Rôle est fondamental car dépend de la cohésion cellulaire et de l’étanchéité assurée
notamment par les jonctions serrées

§ Mécanique, chimique, thermique, vis-à-vis des radiations, des agents infectieux, etc.
§ Fonction impliquant la cohésion cellulaire mais va au-delà :
o Kératine et mélanine au sein de l’épiderme
Protection
o Protection de la muqueuse gastrique par le mucus qu’elle sécrète
o Présence de cellules immunitaires dans les épithéliums qui s’activent au contact
des antigènes extérieurs, etc.

PASSAGE
§ Ces échanges :
o Peuvent être favorisés par une augmentation de surface (microvillosités)
o Sont souvent liés à des phénomènes actifs, mais il peut y avoir un passage
passif
§ Exemple : intestin grêle et alvéole pulmonaires
Absorption § Mais aussi sécrétion à un moindre degré pour les épithéliums de revêtement
notamment du tubule rénal :
o Traversée de l’épithélium de « dehors » vers la lame basale ou vice versa
§ Une sécrétion particulière peut être assurée par certaines cellules glandulaires
insérées entre les cellules de l’épithélium (cellules caliciformes sécrétant du
mucus par exemple)

§ Permettent le passage de certaines cellules d’un compartiment à un autre


§ Exemple : traversée des endothéliums par les cellules sanguines :
o La cellule endothéliale exprime à sa surface des marqueurs qui vont être
Passage reconnus par les cellules circulantes
cellulaire o Des cellules endothéliales adjacentes peuvent alors se disjoindre
temporairement pour laisser passer la cellule sanguine vers le chorion
o La cellule peut aussi rester parfois intercalée entre des cellules épithéliales,
dans d’autres types d’épithélium

AUTRES FONCTIONS
§ Terminaisons nerveuses entre les cellules épithéliales qui participent à la
Sensorielle réception de messages sensoriels
o Exemple : une partie du support du tact au niveau de l’épiderme

§ Activité mécanique notamment en surface (cils vibratiles, etc.)


Mécanique
o Exemple : déplacement du mucus dans les bronchesµ

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ÉPITHÉLIUMS DE REVÊTEMENT
CORRELATION STRUCTURE-FONCTIONS

§ Fonction de transport pour les épithéliums unistratifiés


Nombre de couches
§ Fonction de protection pour les épithéliums pluristratifiés

§ Plus l’activité de passage est importante plus le rapport est élevé


Rapport surface/épaisseur
§ La surface prend en compte les différenciations apicales

§ Si remaniement des substances qui transitent : passage lent et actif


9 Cellules prismatiques : épaisseur plus importante
o Exemple de l’épithélium intestinal : la cellule est haute afin de
Forme de la cellule
permettre le remaniement
§ Si la substance passe sans être remaniée : passage rapide et passif
9 Cellules pavimenteuses : épaisseur de la cellule faible

Nombre de couches Rapport surface/épaisseur Remaniement

Barrière Élevé Faible Pas de remaniement

Oui : prismatique
Passage Faible Élevé
Non : pavimenteux

ÉPITHÉLIUMS DE REVÊTEMENT
EXEMPLES D’ÉPITHÉLIUMS DE REVETEMENT
Épithélium
Épiderme malpighien Endothélium Épithélium intestinal
= épidermoïde
Nombre de
Pluristratifié«««µµ Unistratifié Unistratifi髵
couches

Forme des Prismatique =


Pavimenteux Pavimenteux« Pavimenteux
cellules cylindrique«

Kératinisé OUI NON ««« NON NONµ

Localisation Peau Cavité buccale««« Vaisseaux Intestin grêle

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EXEMPLES D’ÉPITHÉLIUMS DE REVÊTEMENT
ENDOTHÉLIUM

§ Forte activité de passage sans remaniement des substances qui traversent :


o Épithélium unistratifié pavimenteux
Rôle de l’endothélium
§ Transit rapide au travers de l’endothélium
§ Vésicules de transport visibles en microscopie électronique

§ Cellule endothéliale doublée de sa


Structure d’un capillaire lame basale avec le chorion autour
typique non fenêtré § Une ou deux cellules endothéliales
font le tour du capillaire

§ Endothéliums encore plus accès sur le


passage présentant des pores
Capillaires fenêtrés § Les pores correspondent en général à
l’accolement des deux membranes
plasmiques

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EXEMPLES D’ÉPITHÉLIUMS DE REVÊTEMENT
ÉPITHELIUM DE L’INTESTIN GRÊLE

§ Forte activité de passage avec implication de la cellule dans le transport :


Rôle de
o Épithélium unistratifié prismatique avec microvillosités
l’épithélium o Remaniement des produits

Dispositifs § Présence de villosités intestinales (replis de l’épithélium) et des


d’augmentation microvillosités (replis de lamembrane apicale des cellules de l’épithélium) :
de surface o Très forte augmentation de la surface

En microscopie

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EXEMPLES D’ÉPITHÉLIUMS DE REVÊTEMENT
ÉPIDERME = ÉPITHÉLIUM DE LA PEAU

§ Forte activité de protection, peu de passage, peu d’activité métabolique et


forte contraintes mécaniques (présence de kératine) :
o Épithélium pluristratifié pavimenteux et kératinisé
Rôle de l’épithélium
o Protection et frontière mécanique indiquées par le caractère
pluristratifié de l’épithélium et la couche kératinisée
o Protection chimique et vis-à-vis des UV

En microscopie

EXEMPLES D’ÉPITHÉLIUMS DE REVÊTEMENT


ÉPITHELIUM ÉPIDERMOÏDE ou MALPIGHIEN

§ Forte activité protectrice avec peu de rôle de passage, peu de rôle métabolique
mais absence de kératine (contraintes mécaniques moindres) :
Rôle de l’épithélium
o Épithélium pluristratifié pavimenteux non kératinisé
o Moins résistants que les épithéliums kératinisés comme l’épiderme

Cellules pavimenteuses
superficielles

Épithélium
de la langue
en microscopie
Lame basale

Tissu conjonctif

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ÉPITHÉLIUMS DE REVÊTEMENT
VIE DE L’ÉPITHÉLIUM

§ Cellules incluses dans l’épithélium


§ Situées à des endroits variables selon les épithéliums mais à un endroit précis
pour un épithélium donné
§ Renouvellement régulé par :
Renouvellement à partir
o Environnement, notamment le TC sous-jacent (EGF, cytokines, etc.)
de cellules souches o Phénomène d’inhibition de contact
§ Renouvellement implique un phénomène de différenciation, passant de la
cellule souche (morphologie peu caractéristique) à la structure
caractéristique du type cellulaire et du tissu

§ Varie selon le type d’épithélium :


o Gradient de maturation allant de la zone où se trouvent les cellules
souches vers les zones où se trouvent les cellules âgées

§ Gradient « horizontal »
Gradient de maturation Parallèle § Pour les épithéliums simples« :
à la LB o Épithéliums unistratifiés
o Épithéliums pseudostratifiés

§ Gradient « vertical »
Perpendiculaire
§ Pour les épithéliums pluristratifiés car les cellules
à la LB«
souches sont au voisinage de la lame basale

§ Selon le type d’épithélium, l’âge de l’individu, les conditions générales


Durée de vie variable § Modification possible de la vitesse de renouvellement de ces épithéliums dans
dessituations pathologiques ou après certains traitements

§ Sont éliminées en surface, après avoir souvent subi une mort par apoptose
§ Les cellules épithéliales les plus âgées, les plus différenciées sont
Cellules en fin de vie
généralement éliminées par desquamation : élimination vers l’extérieur
§ En pathologie, cette desquamation peut devenir trop importante : pellicules

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PLAN DU COURS

Les épithéliums glandulaires

Définition

Généralités

Épithéliums glandulaires exocrines


Différents types d’épithéliums glandulaires exocrines
Au sein des épithéliums de revêtement
Inclus dans les glandes exocrines organisées
Classification des glandes exocrines
Structure et fonction d’une glande exocrine

Épithéliums glandulaires endocrines


Différents types d’épithéliums glandulaires endocrines
Structure et fonction d’une glande endocrine

Glandes amphicrines
Glandes amphicrines homotypiques
Glandes amphicrines hétérotypiques

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LES ÉPITHÉLIUMS GLANDULAIRES

Orientés vers
l’élaboration de § Soit vers l’extérieur : on parle d’épithéliums glandulaires exocrines
substances qu’ils § Soit vers la circulation : on parle d’épithéliums glandulaires endocrines
excrètent

§ Inséré dans un épithélium de revêtement : la plupart des épithéliums de


L’épithélium revêtement contiennent des cellules épithéliales glandulaires isolées ou sous
glandulaire peut être forme de petits groupes
§ Situées à distance inclus dans des glandes organisées

§ Composés de :
o Épithélium glandulaire
Les glandes sont des o Lame basale
organes o Tissu conjonctif
o Capsule conjonctive qui entoure la glande en périphérie
§ C’est l’ensemble de tous ces éléments qui constitue la glande

§ Glandes exocrines :
o Situées à distance d’un épithélium de revêtement
o Obligatoirement rattachées à cet épithélium par un canal excréteur plus ou
Types de glandes moins long
§ Glandes endocrines
§ Glandes amphicrine (mixte) si la glande a à la fois des sécrétions vers l’extérieur
(exocrine) et vers le sang (endocrine)

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ÉPITHÉLIUMS GLANDULAIRES EXOCRINES
AU SEIN DES ÉPITHÉLIUMS DE REVETEMENT

Cellules caliciformes Cellules à pôle muqueux fermé

§ Essentiellement cellules à mucus (intestin, muqueuse respiratoire, colon) :


o Cellules caliciformes, dites à pôle muqueux ouvert
o Sont présentes au sein de nombreux épithéliums de revêtement :
Unicellulaires - Intestin, muqueuse respiratoire, colon
o Mucus élaboré s’observe d’abord sous forme de grains de mucigène qui
fusionnent au pôle apical pour former une gouttelette de mucus
- Noyau repoussé au pôle basal

§ En plaque ou en amas :
o Cellules à pôle muqueux fermé
o Sont présentes au sein de certains épithéliums de revêtement :
- En plaque : muqueuse nasale
Pluricellulaires
- En amas : muqueuse gastrique
o Mucus accumulé paraissant en MO nettement distinct de la membrane
plasmique apicale
- Noyau repoussé au pôle basal

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ÉPITHÉLIUMS GLANDULAIRES EXOCRINES
INCLUS DANS LES GLANDES EXOCRINES ORGANISÉES

§ Se forment embryologiquement par bourgeonnement et invagination à partir d’un


Origine épithélium de revêtement««:
embryologique o Partie la plus profonde dans le chorion formera l’épithélium glandulaire exocrine
o Épithélium de raccordement limitera le canal excréteur

Épithélium de type cubique se rapprochant progressivement et devenant identique à


§
celui de l’épithélium de revêtement en surface
o Transition continue depuis l’épithélium cubique du canal excréteur au contact de la
portion sécrétrice pour arriver à la même structure de l’épithélium de revêtement
auquel le canal s’abouche.
Canal excréteur § Exemple de la glande salivaire : partie initiale du canal excréteur faite de cellules
cubiques puis au fur et à mesure que l’on se rapproche de l’orifice du canal salivaire de
la bouche, l’épithélium est de type pavimenteux stratifié non kératinisé
§ Exemple du pancréas : partie initiale du canal excréteur faite de cellules cubiques puis
au fur et à mesure que l’on se rapproche de l’orifice de l’intestin grêle, l’épithélium sera
de type prismatique unistratifié

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GLANDES EXOCRINES ORGANISÉES
CLASSIFICATION SELON LA FORME DU CANAL EXCRETEUR

Droite ou simple /

§ Le canal excréteur forme un peloton


Contournée
§ La plupart des glandes sudoripares qui élaborent la sueur

Ramifiée § Division en plusieurs branches (bifurcations)

§ Divisions et subdivisions qui délimitent des lobes et des lobules :


Composée
o Forme en grappe de raisin avec les portions sécrétrices aux extrémités

GLANDES EXOCRINES ORGANISÉES


CLASSIFICATION SELON LA FORME DE LA PORTION SÉCRÉTRICE

Tubuleuse (A) § En forme de tube

§ En forme de sphère creuse dont la paroi est importante par


Acineuse (B)
rapport à la cavité centrale

§ En forme de sphère creuse dont la paroi est très fine par rapport
Alvéolaire (C)
à la cavité centrale

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GLANDES EXOCRINES ORGANISÉES
CLASSIFICATION SELON LA NATURE DU PRODUIT DE SÉCRÉTION

Sécrétion séreuse Sécrétion muqueuse Sécrétion mixte


(séro-muqueuse)

§ Sécrétion fluide riche en enzymes


§ Noyau central
Sécrétion séreuse
§ Lumière du canal étroite
§ Coloration sombre en HE

§ Sécrétion épaisse riche en glycoprotéines


§ Noyau basal écrasé
Sécrétion muqueuse
§ Lumière du canal large
§ Coloration claire en HE

§ Croissant de Gianuzzi
Sécrétion mixte
o Zone séreuse entoure zone muqueuse

Sécrétion grasse § Glandes sébacées

Sécrétion lactée § Glandes mammaires

Sécrétion acide § Cellules pariétales de l’estomac

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GLANDES EXOCRINES ORGANISÉES
CLASSIFICATION SELON LE MODE D’EXCRÉTION

§ Évacuation du contenu de la vésicule de sécrétion par exocytose


§ Exemple : sécrétion protéique dans la glande mammaire
§ Mécanisme :
o Produit de sécrétion stocké dans des vésicules (grains) de sécrétion qui :
- S’accumulent dans la partie apicale
Mérocrine
- Possèdent une membrane propre««
o Membrane des vésicules fusionne avec la membrane apicale des cellules
o Contenu des vésicules est déversé vers l’extérieur de la cellule
- On parle de sécrétion par exocytose«« : une fois libéré le produit n’est
donc plus entouré de membrane plasmique

§ Seule une partie de l’apex est expulsée


§ Exemple : sécrétion lipidique dans la glande mammaire
o Lipides s’accumulent dans le cytoplasme sous forme de vacuoles non limitées
Apocrine par une membrane propre
o Vacuoles sont expulsées par bourgeonnement de la membrane apicale
o Chaque globule de graisse expulsé étant entouré d’un fragment de la
membrane apicale

§ Épithélium glandulaire prolifère, les cellules se chargent progressivement du


produit de sécrétion, finalement l’ensemble de la cellule est expulsé vers
Holocrine
l’extérieur avec la sécrétion
§ Exemple : sécrétion sébacée (lipidique)

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GLANDES EXOCRINES ORGANISÉES
STRUCTURE DE LA GLANDE

1. Lobe
2. Lobule
3. Cloison
4. Épithélium glandulaire

§ Fait de TC dense
§ Délimite l’organe
§ Émet des cloisons qui délimitent des lobules et des lobes :
Capsule conjonctive o Cette division en lobes et lobules n’étant pas obligatoire et dépend de
la taille de la glande et de sa nature
o Seules les glandes ramifiées et composées comportent plusieurs lobes
et lobules

§ Éléments sécréteurs
§ Sont regroupés dans les lobules
Épithélium glandulaire
§ Sont sous forme d’acinus, de tubes ou d’alvéoles
§ Est doublé d’une lame basale

§ Rattache l’épithélium glandulaire à l’épithélium de revêtement


§ Sa longueur est variable
§ Partie initiale« fine, limitée généralement par un épithélium cubique«
simple«««
§ Partie terminale se rapproche progressivement du type d’épithélium
auquel le canal s’abouche«
oExemple : épithélium des canaux excréteurs des glandes salivaires
Canal excréteur««« devient progressivement pavimenteux pluristratifié, alors que celui
des canaux excréteurs du pancréas reste unistratifié mais devient
prismatique
§ Pour les canaux des glandes ramifiées et composées :
o Se regroupent dans les glandes ramifiées et composées
o Ont une lumière de plus en plus large
o Sont d’abord intralobulaires puis cheminent dans les cloisons
conjonctives (segment extralobulaire)

§ Sont abondants
§ Cheminent dans les cloisons conjonctives et se répartissent entre les
Vaisseaux et nerfs différents lobules
§ Vaisseaux apportent les nutriments
§ Nerfs règlent la sécrétion

§ Éventuellement présentes
§ Cellules de type musculaire plaquées contre les cellules épithéliales,
Cellules myo-épithéliales
intercalées entre celles-ci et la lame basale
§ Ont pour rôle, en se contractant, de favoriser l’excrétion

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ÉPITHÉLIUMS GLANDULAIRES ENDOCRINES
ISOLÉES AU SEIN DES ÉPITHÉLIUMS DE REVÊTEMENT

§ Cellules épithéliales appartiennent au système endocrinien diffus :


Système APUD
o Cellules dispersées dans les différentes régions de l’organisme

§ Doivent traverser la lame basale sous l’épithélium glandulaire et la


Sécrétions lame basale sous l’endothélium pour passer dans le sang
o 2 lames basales à traverser pour rejoindre le sang

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ÉPITHÉLIUMS GLANDULAIRES ENDOCRINES
SITUÉS À DISTANCE DES ÉPITHÉLIUMS DE REVETEMENT

§ À la formation des glandes endocrines organisées comprenant :


o Épithélium glandulaire
Participent
o Lame basale
o Tissu conjonctif situé autour

Dérivent § Généralement d’un épithélium de revêtement

Glandes cordonnales ou trabéculaires

§ Cellules épithéliales organisées en cordons épais qui sont :


o Entourés d’une lame basale
o Séparés par du TC lâche riche en vaisseaux
§ 3 dispositions de la superficie vers la profondeur :
o Disposition glomérulée : disposition arrondie en fer à cheval
o Disposition fasciculée : faisceaux de cellules épithéliales séparés par du
TC et des vaisseaux
o Disposition réticulée : boyaux cellulaires anastomosés de disposition
Différents types de anarchique
§ Exemple : glande corticosurrénale
disposition

Glandes vésiculaires ou folliculaires

§ Glandes vésiculaires ou folliculaires :


o Cellules épithéliales délimitent des vésicules formées d’un épithélium
simple, bordant une cavité remplie par les produits de sécrétion
o Exemple : thyroïde où la sécrétion se produit en 2 temps :
- Sécrétion dans la cavité d’une pro-hormone
- Réabsorption du contenu de la cavité pour synthétiser l’hormone
définitive qui sera excrétée dans le sang

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GLANDES ENDOCRINES ORGANISÉES
EMBRYOLOGIE

§ Majorité des glandes endocrines :


o Épithélium dérive d’un épithélium de revêtement :
- Prolifération de l’épithélium de revêtement rattaché
temporairement à l’épithélium de revêtement via un canal
Embryologie
transitoire qui finit par disparaitre
§ Minorité des glandes endocrines :
o Épithélium se forme à partir du mésenchyme embryonnaire
o Exemple : glandes corticosurrénales

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GLANDES ENDOCRINES FOLLICULAIRES
EXEMPLE DE LA THYROÏDE

§ On distingue :
o Capsule conjonctive en périphérie
o Follicules séparés par du TC lâche
Caractéristiques § La substance au centre du follicule est le colloïde car le produit ressemble à de
la colle
§ Au sein de la thyroïde, certains follicules ou vésicules fonctionnent dans un sens
et certains dans l’autre sens (disposition des organites différente)

❶ L’épithélium glandulaire sécrète le produit de sécrétion dans la cavité centrale,


à partir d’éléments puisés dans le sang dont l’iode :
Inversion de la o Accumulation des précurseurs des hormones fabriquées par la glande
polarité de thyroïde
l’épithélium o L’iode est très important dans la synthèse des hormones thyroïdiennes
glandulaire de la o Le colloïde est formé essentiellement d’une protéine, appelée
thyroïde thyroglobuline, sur laquelle se fixe des atomes d’iode
❷ L’épithélium glandulaire capte les éléments de la colloïde, les remanie et les
diffuse sous forme d’hormone définitive vers la circulation sanguine

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GLANDES ENDOCRINES ORGANISÉES
STRUCTURE ET FONCTION DE LA GLANDE

§ Glande endocrine comporte :


o Épithélium glandulaire
o Lame basale
o TC lâche où cheminent vaisseaux et nerfs
o Capsule :
Structure - Formée de TC dense qui délimite la glande par rapport aux
structures de voisinage
- Qui peut émettre des cloisons délimitant lobes et lobules
Remarque : les capillaires assurent des transports importants et sont donc
souvent fenêtrés (comportant des pores qui facilitent les échanges)

§ Sont des hormones :


o Substances déversées et transportées dans le sang vers un organe ou
une cellule apte à réagir sous l’effet de cette hormone, car possédant
un récepteur spécifique de celle-ci
§ Selon la nature chimique on distingue 3 types d’hormones :
o Hormones peptidiques :
Produits de - Enchaînement plus ou moins long d’acides aminés
sécrétion - Récepteurs sur la membrane plasmique
o Hormones stéroïdes :
- Lipide dérivé du cholestérol
- Récepteurs nucléaires
o Hormones amines biogènes :
- Acide aminé transformé
- Récepteurs sur la membrane plasmique

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GLANDES ENDOCRINES ORGANISÉES
CORRÉLATIONS ENTRE STRUCTURE DES CELLULES SÉCRÉTRICES
ET TYPE DE SÉCRÉTION

§ Présentent :
o RER bien développé
o Appareil de Golgi important
Cellules sécrétant des o Noyau à nucléole proéminent
hormones peptidiques o Vésicules de sécrétion cytoplasmiques qui :
- Contiennent l’hormone
- Sont limitées par une membrane propre
- Évacuent leur contenu par exocytose

§ Présentent :
o REL abondant
Cellules sécrétant des o Nombreuses mitochondries à crêtes tubulaires
hormones stéroïdes o Nombreuses vacuoles lipidiques contenant du cholestérol
o Pas de vésicule de sécrétion donc pas d’exocytose
- Simple diffusion

§ Caractéristiques identiques aux hormones peptidiques


§ Présentent :
Cellules sécrétant des
o De petites vésicules de sécrétion :
hormones amines
- À cœur dense en ME, dont l’aspect est spécifique de l’amine
biogènes en cause
- Leur contenu est évacué par exocytose

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ÉPITHÉLIUMS GLANDULAIRES
GLANDES AMPHICRINES

§ 2 types de glandes :
Glandes à activité
o Glandes amphicrine homotypiques
endocrine et exocrine o Glandes amphicrines hétérotypiques

GLANDES AMPHICRINES
GLANDES AMPHICRINES HOMOTYPIQUES

Cellules § Sont à la fois endocrine et exocrine


épithéliales § Épithélium glandulaire exerce à la fois des propriétés endocrine et exocrine

§ Zones entre les hépatocytes où se trouvent des Sang

canalicules par lesquels s’écoule la bile : activité


exocrine
o La bile s’écoule entre les cellules hépatiques
via les canalicules hépatiques pour aller
Exemple du
ensuite se déverser dans le duodénum
foie § Zones en contact ou à proximité des capillaires du
foie déversent les hormones dans le sang :
Canalicules
activité endocrine
§ Une même cellule sera donc capable de sécréter
des hormones et de fabriquer de la bile

GLANDES AMPHICRINES
GLANDES AMPHICRINES HÉTÉROTYPIQUES

Zones exocrines
§ Séparées clairement au sein de la glande
et endocrines

§ Le suc pancréatique est déversé dans le tube


digestif via le canal pancréatique limité par
un épithélium simple sur toute sa longueur
qui débouche sur le duodénum : activité
exocrine
§ Sur une coupe histologique, les acini séreux
Exemple du
(couleur sombre) qui sécrètent le suc
pancréas pancréatique sont clairement différenciésµ
des ilots de Langerhans qui ont une
organisation cordonnale et qui élaborent
les hormones peptidiques (insuline et
glucagon) orientées vers la régulation de la
glycémie : activité endocrine

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