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Introduction
Les organismes peuvent être :
Par centrifugation différentielle à partir d’un échantillon prélevé (de sang par
exemple) si les cellules sont circulantes.
Par dissociation des tissus en éliminant la matrice extracellulaire avec libération des
cellules adhérentes (digestion enzymatique, action mécanique…).
Les cellules adhérentes (la plupart des cellules animales) : Après 50 divisions, les cellules
meurent.
Henrietta Lacks : cancer fulgurant du col de l'utérus (octobre 1951 – 31 ans). Dès 1952, des
milliers de litres de milieu de culture sont produits.
Conditions stériles
Oxygène : indispensable pour la survie des cellules
Température : doit correspondre à celle de l’organisme (généralement 37°C) ; les
embryons de poulet meurent lorsque la température dévie de seulement 1°C !
Humidité : à 37°C, l’évaporation du milieu entraîne la concentration des sels ce qui
est toxique et provoque la mort cellulaire. Le corps humain est composé à 60% d’eau,
les organes ont 75-80% d’eau. Une humidité de 85-95% limite l’évaporation de l’eau.
Taux de CO2 de 5% : le CO2 se dissout dans le milieu de culture et prévient son
alcalinisation spontanée, toxique pour les cellules. Il permet de maintenir un bon pH
(entre 7,2 et 7,4).
Milieu de culture : Environnement contenant généralement :
o Eau
o Différents sels (NaCl, KCl, CaCl2, MgCl2…)
o Source de carbone et d’énergie comme le glucose (sucre)
o Acides aminés ne pouvant être synthétisés in vitro (certains servant de source
d’azote)
o Acides gras
o Parfois certains compléments :
Vitamines
Hormones
Antibiotiques (pénicilline, streptomycine)
Sérum (souvent de veau fœtal : facteurs de croissance, protéines pour
croissance cellulaire)
Eventuellement un détecteur de pH (rouge de phénol)
Avantages et limites :
Avantages :
Limites :
Parmi les mammifères, la souris est celle qui se prête le mieux à l'analyse génétique.
Les progrès de la biologie moléculaire permettent d’étudier la fonction de gènes à
l’échelle l’animal entier.
98 % d’homologie avec l’homme
Résolution : distance minimale entre 2 points qui permet de les distinguer l’un de l’autre.
Lorsque 2 objets sont distants de moins de 100 µm, la lumière réfléchie par chacun d’eux
frappe la même cellule détectrice du fond de l’œil. Ce n’est que quand les objets sont
distants de plus de 100 µm que la lumière réfléchie par chacun d’eux atteint des cellules
différentes, ce qui permet à nos yeux de les
Le microscope (grâce à son objectif) a un meilleur pouvoir de résolution par rapport à l’œil.
Le microscope grossit à l’aide de plusieurs lentilles. Le condenseur permet d’éclairer l’objet
de façon uniforme et de moduler grâce au diaphragme la quantité de lumière arrivant sur
l’objet. L’objectif fournit une image réelle renversée agrandie et l’oculaire fonctionne
comme une loupe
PROBLEME : Les cellules sont composées d’environ 70% d’eau, 15% de protéines, 6% d’ARN
et contiennent de plus petites quantités de lipides, d'ADN et de petites molécules ELLES
SONT TRANSPARENTES.
Pour les visualiser :
è Tirer profit de la lumière
La lumière se déplace plus lentement dans un milieu dont l'indice de réfraction est plus
élevé.
La microscopie à contraste de phase génère une image dans laquelle le degré d'obscurité ou
de luminosité d'une région d'un spécimen dépend de l'indice de réfraction de cette région.
èColorer
Utilisation de colorants ayant une affinité sélective pour des structures intra et
extracellulaires.
Les colorants peuvent être artificiels (dérivés de l’aniline) ou naturels (d’origine végétale ou
animale). Les colorations topographiques La microscopie photonique
Les colorants basiques se fixent de préférence sur la chromatine et les
nucléoprotéines du cytoplasme. Exemple (TP) : Coloration à l’hématoxyline (colorant
cationique ou basique).
Les colorants acides ont une affinité particulière pour les cytoplasmes et les
substances fondamentales. Exemple (TP) : Coloration à l’éosine (colorant acide
(anionique) se fixant sur des structures
Echelle cellulaire :
- Microscopie
- Cytométrie en flux
Lysat total :
- Biochimie des protéines
On utilise dans la plupart des cas des anticorps : Ils peuvent se fixer sur une protéine
d’intérêt.
Immunofluorescence : détection d’une protéine avec un anticorps sur lequel est fixée une
molécule fluorescente.
La fluorescence est la propriété que possèdent certains corps d’émettre de la lumière après
avoir absorbé des photons de plus haute énergie (inversement proportionnelle à la longueur
d’onde).
Détecter des protéines : la microscopie à fluorescence
Particule d’or
Electrophorèse sur gel d’agarose : Technique courante pour séparer les acides nucléiques.
Les molécules dʼADN et dʼARN sont chargées négativement à pH physiologique, elles migrent
en fonction de la taille vers l’anode. Les plus petites migrent le plus loin. Elles sont colorées
avec un agent fluorescent intercalant (ex : bromure d’éthidium ou BEt).
Il existe d’autres techniques pour détecter des acides nucléiques :
Le FISH (Fluorescence In Situ Hybridization) : Méthode pour détecter des molécules d’ADN
ou d’ARN dans les cellules par hybridation avec des sondes fluorescentes.
Des micropuces à ADN : Méthode pour évaluer l’expression de plusieurs gènes en même
temps.
Comment localiser des protéines dans des cellules vivantes
La GFP (Green Fluorescent Protein) dans une cellule peut permettre de marquer et de suivre
une protéine d’intérêt.
La microscopie confocale
Une limite majeure de la microscopie à fluorescence conventionnelle est que la fluorescence
émise ne vient pas que du plan focal (mais aussi des molécules au dessus et au dessous) :
l’image peut ne pas être suffisamment résolue.
Le fractionnement cellulaire fait appel aux techniques de centrifugation. Il existe deux types
de centrifugations :
- la centrifugation différentielle
- la centrifugation sur gradient de densité