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Département de pharmacie
Pharmacie clinique
Présenté par
Dr. M. DOUAOUI –GHARBI
Maître-assistante en Pharmacologie
I. Psychose
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1. Physiopathologie des psychoses
Psychose
Définition :
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1. Physiopathologie des psychoses
Psychose
Aiguës:
- Bouffée délirante aiguë
- Épisode psychotique bref
- Épisode maniaque
Chroniques:
-Schizophrénies (psychoses dissociatives)
-Psychoses paranoïaques (troubles délirants
persistants)
-Troubles obsessionnels compulsifs
- Trouble maniacodépressif 4
1. Physiopathologie des psychoses
La Schizophrénie
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1. Physiopathologie des psychoses
La Schizophrénie
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1. Physiopathologie des psychoses
La Schizophrénie
La schizophrénie est un état psychotique durant plus de 6
mois, et comportant des épisodes de plus de 6 mois :
a) Voie mésolimbique
– L’hyperactivité dopaminergique Symptômes positifs.
b) Voie mésocorticale
– L’hypoactivité dopaminergique Symptômes négatifs et dissociatifs
c) Voie nigrostriée
– Contrôle de la motricité déficit = rigidité
hyperactivité = troubles hyperkinétiques
d) Voie tubéro-infundibulaire (Hypothalamo-hypophysaire)
– Exerce un contrôle inhibiteur de la production de prolactine (rôle endocrinien)
e) Centre du vomissement CTZ (chemo-trigger-zone) :
- L’hyperactivité dopaminergique des nausées et des vomissements
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II. Antipsychotiques
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2. Définition des neuroleptiques
Delay et Deniker
Classification historique
Neuroleptiques de 1ère génération (Classiques ou Typiques) :
Chlorpromazine, Halopéridol
Possèdent une action anti-psychotique avec des effets secondaires
neurologiques (syndrome extra-pyramidal)
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3. Classifications des neuroleptiques
Classification chimique
Classe chronologique Classe chimique Sous classe DCI
chimique
Aliphatiques Chlorpromazine
Neuroleptiques
Phénothiazines Lévomépromazine
de 1ère génération Pipérazinées Fluphénazine/ Pipotiazine
Pipéridinées Propériciazine
Butyrophénones Pipérazinées Fluanizone
Pipéridinées Halopéridol Haldol ®
Thioxanthènes Tricycliques Flupentixol Fluanxol ®
Chlorpromazine
Neuroleptiques sédatifs
Lévomépromazine
Schizophrénie
Antipsychotiques:
Blocage des récepteurs dopaminergiques
à l ’origine de l ’effet antipsychotique
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3.1.Mécanisme d’action des neuroleptiques typiques et
effets pharmacologiques
Au niveau méso limbique:
Blocage des récepteurs D2 post synaptique effet thérapeutique
réduction des symptômes productifs (positifs)
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3.1.Mécanisme d’action des neuroleptiques typiques et
effets pharmacologiques
Les neuroleptiques classiques ne montrent pas de sélectivité pour
les récepteurs D2 de la voie mésolimbique
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3.1.Mécanisme d’action des neuroleptiques typiques et
effets pharmacologiques
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3.1.Mécanisme d’action des neuroleptiques typiques et
effets pharmacologiques
Autres effets:
Blocage des récepteurs H1 de l’histamine :
Effet antihistaminique à l’origine d’une sédation et une prise de
poids.
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3.1. Effets indésirables des neuroleptiques classiques
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3.2. Effets indésirables des neuroleptiques classiques
Syndrome malin des neuroleptiques
Engage le pronostic vital
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CLASSIFICATION
Cp 5– 7, 5– 10 mg 5 – 20 mg / j
Olanzapine Zyprexa
• Bilan : 2 composantes
opposées :
• Risque d’AGRANULOCYTOSE:
- prescription TRES encadrée
- FNS pendant toute la durée du traitement:
- 1 fois / semaine pendant les 18ères semaines
- Puis 1 fois toutes les 4 semaines
- 4 semaines après arrêt traitement
- Prescription à surveillance particulière
- Carnet de surveillance obligatoire
4. Pharmacocinétique des neuroleptiques
Absorption
• Diffusion rapide
• Biodisponibilité faible (1er passage hépatique)
• Passent la BHE, et pour la plupart les concentrations dans le SNC
sont faibles
Métabolisme
Elimination
– Phénothiazines : 15-30 h
– Thioxanthène : 15-30 h
– Butyrophénones : 15-30h
– Diphénylpipéridines 30-50 h (voir plus)
– Benzamides 3 -10h
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5. Pharmacocinétique des neuroleptiques
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5. Indications des neuroleptiques
Absolues:
- Hypersensibilité connue aux neuroleptiques
- Glaucome à angle fermé
- Adénome de la prostate
- Grossesse , Allaitement .
Relatives:
- Épilepsie
- Maladie de parkinson
- Myasthénie
- Insuffisance rénale, hépatique, cardiaque
- Troubles hématologiques
- Associations déconseillées : Alcool, levodopa, lithium
7. Interactions médicamenteuses
Topiques gastro-intestinaux
Diminution de l’absorption digestive des neuroleptiques
phénothiaziniques.
Lithium
Syndrome confusionnel, avec parfois augmentation rapide de la lithémie.
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7. Interactions médicamenteuses
Association + Alcool =
déconseillée majoration des effets sédatifs.
A prendre en + Antihypertenseurs =
compte risque d’hypotension orthostatique majoré
+ Autres dépresseurs du SNC:
(Dérivés morphiniques, Barbituriques,
Benzodiazépines, Carbamates, Hypnotiques,
Antidépresseurs Sédatifs, Antihistaminiques H1,
Sédatifs antihypertenseurs centraux…) =
majoration de la dépression centrale 36
III. Stratégie thérapeutique
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1. Choix du traitement et stratégie thérapeutique
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1. Choix du traitement et stratégie thérapeutique
Stratégie thérapeutique:
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1. Choix du traitement et stratégie thérapeutique
Le choix du traitement est réalisé sur les
critères suivants :
– Le type de la psychose;
– Les comorbidites associées (maladie
rénale….)
– Le profil du patient en termes d’àge ou de
désir de grossesse pour les femmes ;
– Le risque de suicide ;
– La sévérité des troubles du comportement ;
– L’insertion familiale et sociale.
– La réponse aux traitements antérieurs ; 40
1. Choix du traitement et stratégie thérapeutique
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1. Choix du traitement et stratégie thérapeutique
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1. Choix du traitement et stratégie thérapeutique
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1. Choix du traitement et stratégie thérapeutique
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2. Choix de la posologie
A titre d’exemple :
- Rispéridone (RISPERDAL) : 4 à 8 mg/j en 2 prises ;
- Olanzapine (ZYPREXA) : 5 à 20mg/j en 1 prise ;
- Aripiprazole (ABILIFY) : 10 à 30 mg/j en une prise ;
- Amisulpride (SOLIAN) : 400 à 800 mg/j en 2 à 3 prises ;
- Halopéridol (HALDOL) : 1 à 20 mg/j en 1 à 2 prises ;
dans certains cas exceptionnels, la posologie pourra
être augmentée jusqu’à 40mg/j maximum.
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2. Choix de la posologie
- L’effet thérapeutique d’un AP ne peut être apprécié que
sur 4 à 6 sem.
- Souvent on observe au cours des premiers jours une
baisse de l’agitation, une réduction de l’angoisse et de
l’insomnie qui annoncent souvent une activité
antipsychotique.
- La réduction de l’activité délirante, l’action sur les
symptômes de désorganisation apparaissent plus
tardivement et plus progressivement.
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3.Conduite à tenir en cas d’échec du traitement
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3.Conduite à tenir en cas d’échec du traitement
En cas de réponse thérapeutique limitée, plusieurs
stratégies sont possibles. Après s’être assuré de la bonne
observance du traitement, parfois en contrôlant les taux
plasmatiques, on peut :
- Augmenter les doses ; certains sujets tirent profit en effet
de doses importantes d’AP (olanzapine : ZYPREXA 20
mg/j, amisulpride : SOLIAN 800 à 1200 mg/j, halopéridol :
HALDOL 20 à 40 mg/j) ;
- Changer d’ AP pour une molécule classe différente ;
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3.Conduite à tenir en cas d’échec du traitement
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4. Traitement de consolidation
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