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Final de neurosciences

- Définition de neurotransmetteur

Un neurotransmetteur est une substance chimique produite par les neurones et utilisée
pour transmettre des signaux entre les cellules nerveuses (neurones) dans le système
nerveux. Il est libéré à partir de l'extrémité d'un neurone, appelée la synapse, et se lie aux
récepteurs présents sur le neurone cible, transmettant ainsi l'information d'un neurone à
l'autre.

- Système nerveux central (SNC)

Encéphale (cerveau, cervelet, tronc cérébral) et moelle épinière


L’encéphale : contrôle la plupart des fonctions du corps dont la perception, la motricité, les
sensations, les pensées, la parole et la mémoire (RÔLE DE COORDINATION)
- Tableau clinique de la bipolarité de type 1 et de type 2, les régions cérébrales
impliquées et les traitements pharmacologiques associés :

Bipolarité de type 1

La bipolarité de type 1 est caractérisée par des épisodes maniaques distincts, qui durent
généralement au moins une semaine, ainsi que des épisodes dépressifs majeurs. Les
symptômes peuvent varier en intensité, mais ils peuvent inclure :

- Épisode maniaque : humeur euphorique ou irritable, augmentation de l'énergie,


diminution du besoin de sommeil, augmentation de l'estime de soi, pensées rapides et
agitées, prise de décisions impulsives, comportement à risque.

- Épisode dépressif majeur : tristesse profonde, perte d'intérêt pour les activités habituelles,
fatigue, troubles du sommeil, sentiments de culpabilité ou d'inutilité, idées suicidaires.
Bipolarité de type 2

La bipolarité de type 2 se caractérise par des épisodes dépressifs majeurs et des épisodes
hypomaniaques, qui sont moins sévères que les épisodes maniaques du type 1. Les
symptômes peuvent inclure :
- Épisode hypomaniaque : humeur anormalement élevée, augmentation de l'énergie,
augmentation de l'estime de soi, pensées rapides et agitées, comportement impulsif, mais
moins grave que dans les épisodes maniaques.
- Épisode dépressif majeur : symptômes similaires à ceux de la bipolarité de type 1.

Régions cérébrales impliquées

La bipolarité est associée à des altérations dans plusieurs régions cérébrales, notamment :
- Le cortex préfrontal : impliqué dans la régulation des émotions et des comportements.
- L'hippocampe : joue un rôle dans la mémoire et l'humeur.
- L'amygdale : impliquée dans le traitement des émotions.
- Le système limbique : régule les réponses émotionnelles.

Traitement pharmacologique

Les traitements pharmacologiques pour la bipolarité visent à stabiliser l'humeur et à réduire


l'intensité et la fréquence des épisodes maniaques et dépressifs. Les médicaments
couramment prescrits comprennent :
- Stabilisateurs de l'humeur : tels que le lithium, la lamotrigine, le valproate.
- Antipsychotiques atypiques : tels que l'olanzapine, la rispéridone, la quétiapine.
- Antidépresseurs : parfois utilisés pour traiter les épisodes dépressifs, bien que leur
utilisation puisse être associée à un risque d'induction d'épisodes maniaques.

Il est essentiel que le traitement pharmacologique soit prescrit et suivi par un professionnel
de la santé compétent, tel qu'un psychiatre, qui peut ajuster les médicaments en fonction
des besoins spécifiques de chaque individu et surveiller les effets secondaires éventuels. La
psychothérapie, notamment la thérapie cognitivo-comportementale, peut également être
recommandée pour aider à gérer les symptômes et à prévenir les rechutes.
- Tableau clinique de la schizophrénie de type 1 et de type 2, les régions cérébrales
impliquées et les traitements pharmacologiques associés :

Tableau clinique de la schizophrénie

La schizophrénie présente un large éventail de symptômes, qui peuvent varier d'une


personne à l'autre. Les principaux symptômes de la schizophrénie comprennent :

Symptômes positifs
- Hallucinations : perception de stimuli sensoriels qui ne sont pas réels, le plus souvent
auditives (entendre des voix).
- Idées délirantes : croyances fausses et irrationnelles qui ne sont pas basées sur la réalité.
- Pensée désorganisée : difficulté à organiser ses pensées, à maintenir une cohérence
logique ou à suivre une conversation.
- Comportement catatonique : diminution de l'activité motrice ou agitation excessive et
incontrôlée.
- Discours désorganisé : parler de manière incohérente, avec des sauts de sujets et des
associations de mots inappropriées.

Symptômes négatifs
- Apathie : manque d'intérêt ou de motivation pour les activités quotidiennes.
- Affect émoussé : diminution ou absence d'expressions émotionnelles.
- Pauvreté du discours : réduction de la quantité de parole produite, avec une perte de la
fluidité verbale.
- Isolement social : retrait social et difficultés à nouer des relations.
- Anhédonie : perte de plaisir ou d'intérêt pour les activités habituellement appréciées.

Symptômes cognitifs
- Difficultés de concentration et de mémoire.
- Diminution de l'attention et de la capacité à planifier et à organiser ses pensées.
- Ralentissement des processus de pensée et des fonctions exécutives.

Symptômes affectifs
- Anxiété et dépression.
- Irritabilité et labilité émotionnelle.

Régions cérébrales impliquées

La schizophrénie est associée à des altérations dans plusieurs régions cérébrales,


notamment

- Le cortex préfrontal : joue un rôle dans la pensée abstraite, la prise de décision, la


planification et la régulation des émotions.
- L'hippocampe : impliqué dans la mémoire et le traitement des informations contextuelles.
- L'amygdale : joue un rôle dans le traitement des émotions et les réponses de peur.
- Le système limbique : impliqué dans la régulation des émotions.

Traitement pharmacologique

Le traitement pharmacologique de la schizophrénie repose généralement sur l'utilisation


d'antipsychotiques, qui aident à réduire les symptômes positifs de la maladie. Les
médicaments couramment utilisés comprennent :
1. Antipsychotiques de première génération (typiques) :
- Halopéridol
- Chlorpromazine
- Fluphénazine
- Trifluopérazine

2. Antipsychotiques de deuxième génération (atypiques) :


- Rispéridone
- Olanzapine
- Quétiapine
- Ziprasidone
- Aripiprazole
- Clozapine (utilisée en cas de schizophrénie résistante au traitement)

Ces médicaments peuvent aider à réduire les symptômes positifs de la schizophrénie, mais
ils peuvent également avoir des effets secondaires, tels que la sédation, la prise de poids et
les troubles du mouvement. Le choix du médicament et la posologie sont ajustés
individuellement en fonction des besoins et de la tolérance du patient.

Il est important de souligner que le traitement de la schizophrénie ne se limite pas aux


médicaments. La psychothérapie, la réadaptation psychosociale et le soutien familial sont
également essentiels pour la prise en charge globale de la schizophrénie. La combinaison de
médicaments et d'interventions psychosociales tend à donner les meilleurs résultats dans la
gestion de cette maladie.

- Lien de la dopamine avec la schizophrénie

La dopamine est un neurotransmetteur qui joue un rôle crucial dans le fonctionnement du


cerveau et du système nerveux. Dans le contexte de la schizophrénie, on pense que des
altérations dans le système dopaminergique peuvent contribuer au développement de cette
maladie.
La théorie dopaminergique de la schizophrénie suggère un déséquilibre de la
neurotransmission dopaminergique dans certaines régions du cerveau, en particulier dans le
cortex préfrontal et le système limbique. Cette théorie est soutenue par plusieurs
observations, notamment l'efficacité des médicaments antipsychotiques, qui agissent en
grande partie en bloquant les récepteurs de la dopamine.
On croit que l'hyperactivité dopaminergique dans certaines régions cérébrales, en particulier
le système mésolimbique, peut contribuer aux symptômes positifs de la schizophrénie tels
que les hallucinations et les délires. Les médicaments antipsychotiques, en bloquant les
récepteurs de la dopamine, réduisent l'activité dopaminergique excessive, atténuant ainsi
ces symptômes.

- Techniques de l’imagerie cérébrale

IRM : permet d’observer le cerveau pendant une situation de stimulation cognitive.


EEG : Est un examen qui permet de mesurer et d’enregistrer l’activité électrique du cerveau.
- Pathologies neuro-dégénératives et neuro-developpementales

Les pathologies neurodégénératives et neurodéveloppementales sont des troubles qui


affectent le système nerveux, mais elles diffèrent par leur origine et leurs manifestations
cliniques. Voici un résumé de ces deux types de pathologies :

Pathologies neurodégénératives

- Origine : Les pathologies neurodégénératives sont principalement causées par la


dégénérescence progressive et irréversible des cellules nerveuses (neurones) dans le
cerveau et/ou la moelle épinière. Les mécanismes exacts varient selon les maladies, mais ils
peuvent inclure l'accumulation de protéines anormales, l'inflammation, le
dysfonctionnement mitochondrial, etc.
- Exemples de pathologies : Maladie d'Alzheimer, maladie de Parkinson, maladie de
Huntington, sclérose latérale amyotrophique (SLA), etc.
- Manifestations cliniques : Les pathologies neurodégénératives entraînent généralement
des symptômes progressifs et chroniques tels que des troubles de la mémoire, de la
cognition, des mouvements, de l'équilibre, de la coordination et parfois des problèmes
comportementaux et psychiatriques. Ces maladies ont tendance à se développer à l'âge
adulte ou plus tard dans la vie.

Pathologies neurodéveloppementales

- Origine : Les pathologies neurodéveloppementales résultent d'anomalies survenant


pendant le développement du système nerveux, notamment pendant la grossesse ou la
petite enfance. Ces anomalies peuvent être d'origine génétique, environnementale ou
résulter d'une combinaison de facteurs.
- Exemples de pathologies : Trouble du spectre de l'autisme (TSA), déficience
intellectuelle, trouble du déficit de l'attention avec hyperactivité (TDAH), épilepsie infantile,
etc.
- Manifestations cliniques : Les pathologies neurodéveloppementales se manifestent
généralement dès la petite enfance et peuvent avoir un large éventail de symptômes. Ces
symptômes peuvent inclure des déficits dans le développement cognitif, social et
émotionnel, des problèmes de langage, des troubles du mouvement, des convulsions, etc.
Les manifestations varient d'un individu à l'autre en termes de sévérité et de combinaison de
symptômes.

Il est important de noter que ces catégories de pathologies ne sont pas mutuellement
exclusives, et certaines conditions peuvent présenter des caractéristiques à la fois
neurodégénératives et neurodéveloppementales. De plus, la recherche et la compréhension
de ces troubles sont en constante évolution, et de nouveaux progrès sont réalisés pour
mieux comprendre leurs causes et développer des traitements.

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