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À LA PORTÉE DE
TOUS
PERDEZ DU POIDS
RAJEUNISSEZ
Et ce que démontrent les toutes dernières études Avant de vous plonger dans la lecture
scientifiques, c’est que dans une multitude de passionnante de ce dossier, je vous invite à
pathologies, l’approche naturelle doit être regarder cette incroyable vidéo :
considérée comme la première des médecines.
Souvent en quelques jours, les effets se font déjà ressentir : légèreté, meilleur
sommeil, moins de troubles digestifs, diminution des douleurs.
LE PROGRAMME POUR 1 SEMAINE DE JEÛNE
S1 : descente !
La première semaine, il va s’agir de diminuer la variété de nos aliments petit
à petit pour préparer son corps à la restriction du jeûne.
1
Cette descente, si elle est bien menée, est la garantie que la semaine de
jeûne se passera au mieux. L’envie de manger, la faim, les maux de têtes se
feront plus rares si vous avez correctement mené cette descente alimentaire.
S2 : jeûne
2
§ Faites de cette semaine de jeûne un plaisir : mettez en place des rituels
qui vous plaisent au réveil, pour changer de cette vilaine manie que
l’on a de se réveiller de mauvais poil et dans la précipitation. S’étirer
tranquillement dans son lit, prendre le temps d’en sortir, boire un verre
d’eau ou encore faire ses ablutions matinales en conscience sont
autant de petits gestes qui vous feront apprécier le réveil.
§ Vous pouvez alterner les périodes de méditation pour entretenir et
cultiver le calme mental, mais la méditation peut aussi prendre la forme
d’une contemplation de la nature ou par l’écoute de musiques
appréciées.
§ Pour l’entretien physique, de la marche douce et en conscience, du tai
chi ou chi gong feront l’affaire. 30 ou 40 minutes d’exercice quotidien
peuvent relâcher les tensions qui s’installent dans votre organisme.
§ Le repos du corps passe aussi par une sieste, quotidienne et selon vos
ressentis et besoins.
§ Le 6e soir, vous pouvez si vous le désirez, préparer vos intestins au
repas du lendemain… avec un petit bouillon de légumes ou un potage
de légumes mixés.
Le jeûne « 24 heures »
3
S3 : remontée !
Il faut relancer petit à petit le transit et les enzymes de la digestion en
reprenant son alimentation progressivement. L’idée générale est de
remonter la pente alimentaire que l’on a descendue lors de la semaine 1 :
4
5
Comment vais-je ressortir d’un jeûne ? METAMORPHOSE !
Les études menées sur des participants humains pour étudier les effets du
jeûne thérapeutique manquent, par rapport à celles menées sur les animaux.
Pourtant, si vous écoutez des personnes qui accompagnent et mènent des
jeûnes, la liste des effets bénéfiques et désirables d’un jeûne est très longue :
cela peut aller du « simple » bien-être mental et physique à la disparition de
douleurs, de problèmes de peau, de troubles digestifs, voire de rémission
partielle ou totale de certaines pathologies. Il existe quelques études
cliniques qui permettent de formaliser ces effets observés sur le terrain par
de nombreuses personnes. Voici un bref aperçu des éléments à ce jour
disponibles.
1 V.D. Longo, et al., « Prolonged Fasting Reduces IGF-1/PKA to Promote Hematopoietic-Stem-Cell-Based Regeneration
and Reverse Immunosuppression », Cell, 2014, https://doi.org/10.1016/j.stem.2014.04.014
6
Ainsi, selon les recherches de l’équipe de Valter Longo, les globules blancs
défectueux sont recyclés pendant un jeûne. La diminution au niveau des
globules blancs entraine un processus de formation de nouvelles cellules du
système immunitaire à partir de cellules souches.
En effet, les chercheurs ont constaté une baisse de l’enzyme PKA lors de
jeûne prolongé. Or voici ce que le professeur Longo dit au sujet de cette
enzyme :
« PKA est le gène clé qui doit s’éteindre pour que les cellules souches
passent en mode régénératif. Un peu comme si c’était le feu vert que
les cellules souches attendaient pour continuer à proliférer et
reconstruire le système [immunitaire] tout entier »2.
2 https://news.usc.edu/63669/fasting-triggers-stem-cell-regeneration-of-damaged-old-immune-system/
3 Didac Carmona-Gutierrez1, Maria A. Bauer1, Andreas Zimmermann, et al., « Digesting the crisis: autophagy and
coronaviruses », Microbial Cell, Vol. 7, No. 5, pp. 119 - 128; doi: 10.15698/mic2020.05.715
7
mortes, génératrices de maladies. L’adopter revient à s’accorder une sorte
de purification de l’intérieur, à pratiquer un nettoyage de l’organisme".
C’est notamment ce que prouve une étude datant de 2017 menée par une
équipe de chercheurs suisses et allemands. Ils ont étudié les effets d’un jeûne
de 8 jours sur 37 personnes souffrant d’arthrose4. Les résultats sur la
douleur, la fonctionnalité de l’articulation ou encore la qualité de vie sont
améliorés. Néanmoins, la question de savoir comment le jeûne diminue les
douleurs articulaires reste à creuser. Il n’est pas irraisonnable de se dire
qu’une évacuation massive de déchets et une diminution des marqueurs
inflammatoires peuvent en effet réduire les douleurs, chaleur, rougeur des
articulations enflammées.
Une autre hypothèse (qui ne date pas d’hier puisqu’il s’agit de propositions
mentionnées dans une étude publiée en 1981 par des chercheurs de
l’université de Linköping, en Suède) est que le jeûne permettrait de réduire
la perméabilité intestinale et non intestinale chez des patients souffrant de
polyarthrite rhumatoïde5. Le jeûne pourrait agir directement sur les
muqueuses intestinales et leurs jonctions serrées qui, si elles deviennent
perméables, laissent passer dans le sang des nutriments, bactéries ou
déchets non désirables, pouvant être à l’origine d’inflammations à tous les
niveaux de l’organisme.
4Drinda S.a · Franke S.b · Schmidt S., et al., « AGE-RAGE Interaction Does Not Explain the Clinical Improvements after
Therapeutic Fasting in Osteoarthritis », Complement Med Res, 2018;25:167-172, https://doi.org/10.1159/000486237
5 Tommy Sundqvist,Folke Lindström,Karl-Eric Magnusson et al., « Influence of Fasting on Intestinal Permeability and Disease
Activity in Patients with Rheumatoid Arthritis », Scandinavian Journal of Rheumatology ,Received 05 Mar 1981, Published
online: 12 Jul 2009, https://doi.org/10.3109/03009748209098111
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La conclusion de leur étude est la suivante :
L’une d’entre elle a été publiée en janvier 2019 dans la revue scientifique
de renom PLOS One. Pour l’étude, l’équipe a analysé les résultats de 1422
jeûneurs et jeûneuses ayant pratiqué des jeûnes durant 4 à 21 jours.
Leurs résultats sont disponibles dans le détail dans leur étude mais on peut
également en retrouver un condensé vulgarisé sur leur site :
9
• Le jeûne a également normalisé la tension artérielle des jeûneurs et
amélioré les paramètres du diabète, tels que la glycémie et le HbA1c,
améliorant ainsi de nombreux facteurs contribuant à la santé
cardiovasculaire.
• En outre le jeûne a amélioré 84 % des cas de maladies graves, telles
que l’arthrite, le diabète de type 2 ainsi que la stéatose et
l’hypercholestérolémie, l’hypertension artérielle et la fatigue.
• 93 % des sujets n’ont pas eu faim pendant le jeûne, ce qui a contribué
à leur bien-être émotionnel et physique.
En 2010, des chercheurs ont montré que 3 jours ou plus de jeûne pouvaient
engendrer une baisse d’au moins 30% d’insuline et glucose circulant ainsi
qu’un déclin rapide des niveaux d’IGF-1, cette hormone de croissance qui
serait responsable du vieillissement prématuré et pourrait jouer un rôle dans
le développement de tumeurs lorsqu’on la retrouve en concentration
élevée6. Certaines recherches antérieures analysaient que 5 jours de jeûne
chez l’Homme faisaient chuter d’au moins 50% ce taux d’IGF-1. L’effet du
jeûne sur cette hormone de croissance est surtout dû à la restriction
, ,
6 Luigi Fontana Linda Partridge, Valter D. Longo « Extending Healthy Life Span—From Yeast to Humans », Science, 2010, DOI:
10.1126/science.1172539
10
protéique. En effet, chez les hommes, la restriction calorique n’a d’incidence
sur le taux d’hormone de croissance IGF-1 qu’accompagnée d’une restriction
protéique concomitante7.
Malgré tout, pour l’homme, des preuves indirectes ont été fournies grâce à
des études menées sur les régimes cétogènes et leurs effets sur ces troubles
neurologiques chez l’homme. Dans ce type de régime, on peut dire qu’on
imite les effets du jeûne en apportant une alimentation riche en graisses, en
protéines et très limitée en glucides, de manière à faire en sorte que
l’organisme soit obligé d’utiliser les graisses et non les glucides comme
source d’énergie principale. Cet état métabolique fait écho à celui que l’on
obtient lorsque l’on pratique le jeûne.
Ainsi, même si des études spécifiquement portées sur le jeûne et les maladies
neurodégénératives menées chez l’homme restent nécessaires, on peut déjà
observer que
7
Valter D. Longo, Mark P. Mattson, « Fasting: Molecular Mechanisms and Clinical Applications », Cell Metabolism, 2014,
DOI:https://doi.org/10.1016/j.cmet.2013.12.008
8 VanItallie, T.B.; Nonas, C.; Di Rocco, A.; Boyar, K.; Hyams, K.; Heymsfield, S.B. Treatment of Parkinson Disease with Diet-
11
• Une étude contrôlée randomisée impliquant 47 personnes atteintes de
la maladie de Parkinson légère à sévère a montré des améliorations
dans nombre des symptômes non moteurs de la maladie les plus
invalidants et les moins sensibles à la lévodopa après huit semaines
d'un régime cétogène9.
• En ce qui concerne les effets d'un régime cétogène dans la maladie
d’Alzheimer, une seule série de cas impliquant 15 personnes atteintes
de la maladie à un stade léger à modéré a fait état d’améliorations de
la cognition après 12 semaines d'un tel régime10.
• D’autres études ont été menées et le jeûne présenterait des effets
bénéfiques pour des personnes souffrant de crises d’épilepsie11, pour
prévenir les AVC (le jeûne diminuerait le risque de voir apparaitre des
plaques d’athérosclérose, une des causes courantes d’AVC) ou encore
souffrant de sclérose en plaque.12
• D’autres chercheurs, de leur côté, ont exploré l’effet positif sur
l’humeur du jeûne et notent des effets assez rapides (dans les 2 à 7
jours) du jeûne sur les symptômes dépressifs : amélioration de
l’humeur, de l’état de vigilance et du sentiment de tranquillité13.
9 Phillips, M.C.L.; Murtagh, D.K.; Gilbertson, L.J.; Asztely, F.J.; Lynch, C.D. Low-Fat versus Ketogenic Diet in Parkinson’s Disease:
A Pilot Randomized Controlled Trial. Mov. Disord. 2018, 33, 1306–1314.
10 Taylor, M.K.; Sullivan, D.K.; Mahnken, J.D.; Burns, J.M.; Swerdlow, R.H. Feasibility and Efficacy Data from a Ketogenic Diet
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métabolique dans lequel le jeûne place l’organisme est hostile aux cellules
cancéreuses, c’est-à-dire qu’elles perdent en capacité de reproduction et
d’adaptation, ce qui soutient les thérapies anticancéreuses. D’une certaine
manière les cellules cancéreuses perdent en virulence.
14Nencioni, A., Caffa, I., Cortellino, S. et al. Fasting and cancer: molecular mechanisms and clinical application. Nat Rev
Cancer 18, 707–719 (2018). https://doi.org/10.1038/s41568-018-0061-0
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POUR EN SAVOIR PLUS
Nous pouvons contourner les mensonges de Big Pharma, ignorer les menaces. Nous pouvons
nous regrouper, faire corps, militer efficacement pour une médecine plus naturelle et plus
respectueuse de l’Homme.
Je vous invite d'ailleurs à regarder cette incroyable vidéo sur les dessous de notre système de
santé. Elle contient des informations primordiales pour votre santé et celle de vos proches.