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LE JEÛNE

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scientifiques, c’est que dans une multitude de passionnante de ce dossier, je vous invite à
pathologies, l’approche naturelle doit être regarder cette incroyable vidéo :
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Vous tenez entre vos mains une nouvelle méthode de jeûne qui a porté ses
fruits sur 1422 personnes.
Cette méthode simple doit vous permettre de vous mettre à la pratique dès
aujourd’hui, quel que soit votre âge, sans danger.

Souvent en quelques jours, les effets se font déjà ressentir : légèreté, meilleur
sommeil, moins de troubles digestifs, diminution des douleurs.
LE PROGRAMME POUR 1 SEMAINE DE JEÛNE

S1 : descente !
La première semaine, il va s’agir de diminuer la variété de nos aliments petit
à petit pour préparer son corps à la restriction du jeûne.

§ 1e jour : on enlève les excitants tels que le café, le thé, le sucre en


général
§ 2e jour : on arrête la viande
§ 3e jour : on arrête les produits laitiers
§ 4e jour et 5e jour : on arrête les céréales ainsi que les légumineuses
§ 6e jour et 7e jour : on ne mange que des fruits et légumes crus ou
cuits

1
Cette descente, si elle est bien menée, est la garantie que la semaine de
jeûne se passera au mieux. L’envie de manger, la faim, les maux de têtes se
feront plus rares si vous avez correctement mené cette descente alimentaire.

Encore une remarque !


Il vous faut un espace où vous pourrez être au calme. Il est illusoire de croire
qu’on peut entreprendre un jeûne dans des conditions de vie active
classique. Du calme dans votre environnement mais aussi dans votre
cerveau : pensez à pratiquer un peu de méditation pour apaiser votre mental.

S2 : jeûne

§ Il faut absolument s’hydrater : de l’eau à portée de main en


permanence. Vous pouvez ajouter à cette hydratation, des tisanes
dépuratives, du rooibos, mais aussi jus de fruits ou de légumes sous
certaines conditions (sans ajout, sans pulpe…)

INTESTINS VIDES OU PAS AVANT LE JEÜNE ?

Il est conseillé de faire à un lavement des intestins avant d’entamer un jeûne. En


effet, la digestion se met au repos pendant un jeûne. Dès lors, le dernier repas
reste parfois dans l’intestin et on peut se sentir constipé, ballonné, voire souffrir
de maux de tête ou de nausée si l’on n’a pas procédé à un lavement. Par ailleurs,
cela peut attiser le sentiment de faim que d’avoir encore des aliments dans le
tube digestif : votre cerveau reçoit l’information que votre intestin est toujours
en mode « digestion ».

Si vous désirez opérer un lavement du côlon avant le jeûne, le soir du 7e jour,


vous pouvez :

• Utiliser 1 cuillérée de psyllium blond dans un peu d’eau : émollient, le


psyllium ramollira ce qu’il reste dans l’intestin et facilitera le transit.

2
§ Faites de cette semaine de jeûne un plaisir : mettez en place des rituels
qui vous plaisent au réveil, pour changer de cette vilaine manie que
l’on a de se réveiller de mauvais poil et dans la précipitation. S’étirer
tranquillement dans son lit, prendre le temps d’en sortir, boire un verre
d’eau ou encore faire ses ablutions matinales en conscience sont
autant de petits gestes qui vous feront apprécier le réveil.
§ Vous pouvez alterner les périodes de méditation pour entretenir et
cultiver le calme mental, mais la méditation peut aussi prendre la forme
d’une contemplation de la nature ou par l’écoute de musiques
appréciées.
§ Pour l’entretien physique, de la marche douce et en conscience, du tai
chi ou chi gong feront l’affaire. 30 ou 40 minutes d’exercice quotidien
peuvent relâcher les tensions qui s’installent dans votre organisme.
§ Le repos du corps passe aussi par une sieste, quotidienne et selon vos
ressentis et besoins.
§ Le 6e soir, vous pouvez si vous le désirez, préparer vos intestins au
repas du lendemain… avec un petit bouillon de légumes ou un potage
de légumes mixés.

Le jeûne « 24 heures »

Vous pouvez aussi suivre cette méthode de jeûne pendant seulement 24


heures, ou 3 jours. Il n’y a aucune obligation de durée minimale. Le jeûne de
24 heures est très pratique lorsqu’on a un « coup de mou » et peut être un
bon moyen de redonner de l’énergie rapidement, tout en dissipant le
brouillard mental. Il nécessite moins de temps de préparation : vous pouvez
supprimer tous les aliments de la première phase lors d’une journée de
préparation.

3
S3 : remontée !
Il faut relancer petit à petit le transit et les enzymes de la digestion en
reprenant son alimentation progressivement. L’idée générale est de
remonter la pente alimentaire que l’on a descendue lors de la semaine 1 :

§ Jours 1 et 2 : D’abord des fruits et des légumes cuits et crus, en salade


ou croquants.
§ Jour 3 : Ensuite des légumineuses et des céréales complètes ainsi que
les noix, si tant est qu’elles soient nature et pas grillées, toastées,
rôties, poêlées, salées…
§ Jour 4 Les produits laitiers (surtout brebis et chèvre), les œufs, les
protéines végétales…
§ Jour 5 et 6 : protéines animales telles que le poulet ou le poisson et
les fruits de mer.
§ Enfin les excitants et sucres, mais vous vous en rendrez compte, ce ne
sera peut-être pas nécessaire.

A noter toutefois que le jeûne peut changer vos habitudes alimentaires et ce


qui vous paraissait incontournable il y a encore trois semaines peut vous
paraitre totalement superflu, voire indigeste aujourd’hui. Il n’est pas rare de
trouver le café ou le thé trop fort, voire de n’être plus attiré par le sucre alors
qu’on ne finissait pas un repas sans « sa note sucrée ».

Ainsi, c’est surement l’occasion rêvée de reprendre des habitudes


alimentaires plus saines : cuisson vapeur, épices douces, moins de sucre, de
sel ou d’excitant dans son quotidien… Aussi et surtout : manger en
conscience. Vous verrez, les effets du jeûne ne feront que perdurer !

4
5
Comment vais-je ressortir d’un jeûne ? METAMORPHOSE !

Les études menées sur des participants humains pour étudier les effets du
jeûne thérapeutique manquent, par rapport à celles menées sur les animaux.
Pourtant, si vous écoutez des personnes qui accompagnent et mènent des
jeûnes, la liste des effets bénéfiques et désirables d’un jeûne est très longue :
cela peut aller du « simple » bien-être mental et physique à la disparition de
douleurs, de problèmes de peau, de troubles digestifs, voire de rémission
partielle ou totale de certaines pathologies. Il existe quelques études
cliniques qui permettent de formaliser ces effets observés sur le terrain par
de nombreuses personnes. Voici un bref aperçu des éléments à ce jour
disponibles.

1. L’immunité intégralement renouvelée ?

Les premiers effets du jeûne sont certainement à retrouver du côté de


l’immunité. Le professeur Valter Longo, célèbre gérontologue italo-américain
et professeur de gérontologie et biologie à l’Université de Caroline du Sud,
publie depuis de nombreuses années des recherches et résultats
scientifiques pointus sur les effets du jeûne thérapeutique. Une de ces
études1, menée sur des souris et des hommes, expliquait qu’un jeûne d’au
moins 3 jours aurait la faculté de régénérer presque entièrement le système
immunitaire.

« Quand vous arrêtez de nourrir votre organisme, il essaye


d’économiser de l’énergie, et un des processus qu’il met en place pour
cela, est de recycler beaucoup de cellules immunitaires qui ne sont plus
nécessaires, surtout celles qui peuvent être endommagées. »

1 V.D. Longo, et al., « Prolonged Fasting Reduces IGF-1/PKA to Promote Hematopoietic-Stem-Cell-Based Regeneration
and Reverse Immunosuppression », Cell, 2014, https://doi.org/10.1016/j.stem.2014.04.014

6
Ainsi, selon les recherches de l’équipe de Valter Longo, les globules blancs
défectueux sont recyclés pendant un jeûne. La diminution au niveau des
globules blancs entraine un processus de formation de nouvelles cellules du
système immunitaire à partir de cellules souches.

En effet, les chercheurs ont constaté une baisse de l’enzyme PKA lors de
jeûne prolongé. Or voici ce que le professeur Longo dit au sujet de cette
enzyme :

« PKA est le gène clé qui doit s’éteindre pour que les cellules souches
passent en mode régénératif. Un peu comme si c’était le feu vert que
les cellules souches attendaient pour continuer à proliférer et
reconstruire le système [immunitaire] tout entier »2.

2. Inflammations et douleurs articulaires évaporées ?

Le jeûne soutient l’immunité en favorisant l’autophagie, ce processus qui


consiste à évacuer et nettoyer les éléments pathogènes intracellulaires mais
aussi des déchets, organites, ou protéines non fonctionnelles ou
défectueuses de l’organisme. De manière générale, l’autophagie joue un rôle
direct dans l’évacuation d’agents viraux quand ils se présentent. Mais le
processus d’autophagie permet aussi de soutenir la santé des cellules
immunitaires et d’inhiber les réactions inflammatoires excessives3.

C’est la thèse que soutient le Dr F. Saldmann, médecin cardiologue et


nutritionniste français, dans une interview accordée au Figaro en février
2020 lorsqu’il dit que le jeûne "booste nos défenses immunitaires en
augmentant l’autophagie qui élimine les cellules malformées, malades ou

2 https://news.usc.edu/63669/fasting-triggers-stem-cell-regeneration-of-damaged-old-immune-system/

3 Didac Carmona-Gutierrez1, Maria A. Bauer1, Andreas Zimmermann, et al., « Digesting the crisis: autophagy and
coronaviruses », Microbial Cell, Vol. 7, No. 5, pp. 119 - 128; doi: 10.15698/mic2020.05.715

7
mortes, génératrices de maladies. L’adopter revient à s’accorder une sorte
de purification de l’intérieur, à pratiquer un nettoyage de l’organisme".

C’est grâce à ce processus que notre organisme peut se départir des


douleurs des maladies chroniques et inflammatoires, telles que l’arthrose,
arthrites, rhumatismes, gastrites, colite etc.

C’est notamment ce que prouve une étude datant de 2017 menée par une
équipe de chercheurs suisses et allemands. Ils ont étudié les effets d’un jeûne
de 8 jours sur 37 personnes souffrant d’arthrose4. Les résultats sur la
douleur, la fonctionnalité de l’articulation ou encore la qualité de vie sont
améliorés. Néanmoins, la question de savoir comment le jeûne diminue les
douleurs articulaires reste à creuser. Il n’est pas irraisonnable de se dire
qu’une évacuation massive de déchets et une diminution des marqueurs
inflammatoires peuvent en effet réduire les douleurs, chaleur, rougeur des
articulations enflammées.

Une autre hypothèse (qui ne date pas d’hier puisqu’il s’agit de propositions
mentionnées dans une étude publiée en 1981 par des chercheurs de
l’université de Linköping, en Suède) est que le jeûne permettrait de réduire
la perméabilité intestinale et non intestinale chez des patients souffrant de
polyarthrite rhumatoïde5. Le jeûne pourrait agir directement sur les
muqueuses intestinales et leurs jonctions serrées qui, si elles deviennent
perméables, laissent passer dans le sang des nutriments, bactéries ou
déchets non désirables, pouvant être à l’origine d’inflammations à tous les
niveaux de l’organisme.

4Drinda S.a · Franke S.b · Schmidt S., et al., « AGE-RAGE Interaction Does Not Explain the Clinical Improvements after
Therapeutic Fasting in Osteoarthritis », Complement Med Res, 2018;25:167-172, https://doi.org/10.1159/000486237

5 Tommy Sundqvist,Folke Lindström,Karl-Eric Magnusson et al., « Influence of Fasting on Intestinal Permeability and Disease
Activity in Patients with Rheumatoid Arthritis », Scandinavian Journal of Rheumatology ,Received 05 Mar 1981, Published
online: 12 Jul 2009, https://doi.org/10.3109/03009748209098111

8
La conclusion de leur étude est la suivante :

Les résultats indiquent que […] le jeûne peut améliorer l'activité de la


maladie et réduire la perméabilité tant intestinale que non intestinale dans
la polyarthrite rhumatoïde.

3. Les résultats d’une large étude scientifique allemande !

Ce n’est pas le Dr Otto Buchinger (1878-1966), médecin et auteur de « Das


Heilfasten » (« Le jeûne thérapeutique »), qui dira le contraire. En effet, il a vu
sa maladie rhumatismale inflammatoire guérir après 19 jours de jeûne.
Depuis on parle du jeûne Buchinger et ses descendants continuent de faire
vivre sa méthode, et d’en prouver les effets cliniques en réalisant des études
scientifiques.

L’une d’entre elle a été publiée en janvier 2019 dans la revue scientifique
de renom PLOS One. Pour l’étude, l’équipe a analysé les résultats de 1422
jeûneurs et jeûneuses ayant pratiqué des jeûnes durant 4 à 21 jours.

Leurs résultats sont disponibles dans le détail dans leur étude mais on peut
également en retrouver un condensé vulgarisé sur leur site :

« Les résultats démontrent notamment les points suivants :

• Le jeûne mobilise l’énergie stockée dans les tissus adipeux du corps


humain. Le métabolisme passe de la consommation de glucose à celle
des graisses et des cétones, induisant par-là quantité d’effets
bénéfiques. Le changement de métabolisme a été attesté dans l’étude
par la présence permanente de corps cétoniques dans les urines.
• Le jeûne entraîne une perte de poids significative, réduit le tour de
taille et fait baisser les taux de cholestérol et de lipides sanguins.

9
• Le jeûne a également normalisé la tension artérielle des jeûneurs et
amélioré les paramètres du diabète, tels que la glycémie et le HbA1c,
améliorant ainsi de nombreux facteurs contribuant à la santé
cardiovasculaire.
• En outre le jeûne a amélioré 84 % des cas de maladies graves, telles
que l’arthrite, le diabète de type 2 ainsi que la stéatose et
l’hypercholestérolémie, l’hypertension artérielle et la fatigue.
• 93 % des sujets n’ont pas eu faim pendant le jeûne, ce qui a contribué
à leur bien-être émotionnel et physique.

Le jeûne avec suivi médical a montré peu d’effets secondaires indésirables.


Au demeurant, ces derniers ont pu être traités facilement et sans interruption
du jeûne. Dans des cas isolés, un sommeil agité, des maux de tête, de la
fatigue ou des douleurs lombaires sont survenus surtout au cours des trois
premiers jours. »

4. Des effets sur l’insuline et l’hormone de croissance

En 2010, des chercheurs ont montré que 3 jours ou plus de jeûne pouvaient
engendrer une baisse d’au moins 30% d’insuline et glucose circulant ainsi
qu’un déclin rapide des niveaux d’IGF-1, cette hormone de croissance qui
serait responsable du vieillissement prématuré et pourrait jouer un rôle dans
le développement de tumeurs lorsqu’on la retrouve en concentration
élevée6. Certaines recherches antérieures analysaient que 5 jours de jeûne
chez l’Homme faisaient chuter d’au moins 50% ce taux d’IGF-1. L’effet du
jeûne sur cette hormone de croissance est surtout dû à la restriction

, ,
6 Luigi Fontana Linda Partridge, Valter D. Longo « Extending Healthy Life Span—From Yeast to Humans », Science, 2010, DOI:
10.1126/science.1172539

10
protéique. En effet, chez les hommes, la restriction calorique n’a d’incidence
sur le taux d’hormone de croissance IGF-1 qu’accompagnée d’une restriction
protéique concomitante7.

5. Pour les neurones et contre les affections neurodégénératives

Le jeûne profite aux cellules de notre organisme, y compris aux neurones.


Les études qui lient jeûne et neurodégénérescences telles que la maladie de
Parkinson, la maladie d’Alzheimer ou encore la maladie d’Huntington portent
surtout sur des sujets animaux.

Malgré tout, pour l’homme, des preuves indirectes ont été fournies grâce à
des études menées sur les régimes cétogènes et leurs effets sur ces troubles
neurologiques chez l’homme. Dans ce type de régime, on peut dire qu’on
imite les effets du jeûne en apportant une alimentation riche en graisses, en
protéines et très limitée en glucides, de manière à faire en sorte que
l’organisme soit obligé d’utiliser les graisses et non les glucides comme
source d’énergie principale. Cet état métabolique fait écho à celui que l’on
obtient lorsque l’on pratique le jeûne.

Ainsi, même si des études spécifiquement portées sur le jeûne et les maladies
neurodégénératives menées chez l’homme restent nécessaires, on peut déjà
observer que

• Pour la maladie de parkinson : une étude8 a montré une amélioration


des symptômes moteurs après quatre semaines d'un régime cétogène
auprès d’une petite cohorte

7
Valter D. Longo, Mark P. Mattson, « Fasting: Molecular Mechanisms and Clinical Applications », Cell Metabolism, 2014,
DOI:https://doi.org/10.1016/j.cmet.2013.12.008
8 VanItallie, T.B.; Nonas, C.; Di Rocco, A.; Boyar, K.; Hyams, K.; Heymsfield, S.B. Treatment of Parkinson Disease with Diet-

Induced Hyperketonemia: A Feasibility Study. Neurology 2005, 64, 728–730.

11
• Une étude contrôlée randomisée impliquant 47 personnes atteintes de
la maladie de Parkinson légère à sévère a montré des améliorations
dans nombre des symptômes non moteurs de la maladie les plus
invalidants et les moins sensibles à la lévodopa après huit semaines
d'un régime cétogène9.
• En ce qui concerne les effets d'un régime cétogène dans la maladie
d’Alzheimer, une seule série de cas impliquant 15 personnes atteintes
de la maladie à un stade léger à modéré a fait état d’améliorations de
la cognition après 12 semaines d'un tel régime10.
• D’autres études ont été menées et le jeûne présenterait des effets
bénéfiques pour des personnes souffrant de crises d’épilepsie11, pour
prévenir les AVC (le jeûne diminuerait le risque de voir apparaitre des
plaques d’athérosclérose, une des causes courantes d’AVC) ou encore
souffrant de sclérose en plaque.12
• D’autres chercheurs, de leur côté, ont exploré l’effet positif sur
l’humeur du jeûne et notent des effets assez rapides (dans les 2 à 7
jours) du jeûne sur les symptômes dépressifs : amélioration de
l’humeur, de l’état de vigilance et du sentiment de tranquillité13.

6. Cancer : des résultats à prévoir ?

En ce qui concerne les bénéfices potentiels du jeûne dans la prise en charge


des cancers, on peut relever deux intérêts majeurs. D’une part, l’état

9 Phillips, M.C.L.; Murtagh, D.K.; Gilbertson, L.J.; Asztely, F.J.; Lynch, C.D. Low-Fat versus Ketogenic Diet in Parkinson’s Disease:
A Pilot Randomized Controlled Trial. Mov. Disord. 2018, 33, 1306–1314.
10 Taylor, M.K.; Sullivan, D.K.; Mahnken, J.D.; Burns, J.M.; Swerdlow, R.H. Feasibility and Efficacy Data from a Ketogenic Diet

Intervention in Alzheimer’s Disease. Alzheimers Dement. 2018, 4, 28–36.


11 Guelpa, G.; Marie, A. A lutte contre l’epilepsie par la desintoxication et par la reduction altimentaire. Rev. Ther. Med.

Chir. 1911, 78, 8–13.


12
Matthew C.L. Phillips, « Fasting as a Therapy in Neurological Disease », Nutrients 2019, 11(10),
2501; https://doi.org/10.3390/nu11102501
13 Guillaume Fond, Alexandra Macgregor, Marion Leboyer, Andreas Michalsen, « Fasting in mood disorders: neurobiology and

effectiveness. A review of the literature », Psychiatry Research 2013, https://doi.org/10.1016/j.psychres.2012.12.018

12
métabolique dans lequel le jeûne place l’organisme est hostile aux cellules
cancéreuses, c’est-à-dire qu’elles perdent en capacité de reproduction et
d’adaptation, ce qui soutient les thérapies anticancéreuses. D’une certaine
manière les cellules cancéreuses perdent en virulence.

D’autre part, le jeûne augmente la résistance des cellules saines et non


cancéreuses face à la chimiothérapie et favorise la régénération des tissus
normaux. De ce point de vue, cela peut éviter ou atténuer les effets
secondaires, néfastes, voire mortels des traitements du cancer.14

14Nencioni, A., Caffa, I., Cortellino, S. et al. Fasting and cancer: molecular mechanisms and clinical application. Nat Rev
Cancer 18, 707–719 (2018). https://doi.org/10.1038/s41568-018-0061-0

13
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