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L3 psy FSHST_Mme Hentati Neuropsychiatrie_introduction

Plan
 Introduction
 La Neuropsychiatrie
 La Psychopharmacologie
 La dépression
 La bipolarité
 La schizophrénie
Neuropsychiatrie et  Les troubles obsessionnels compulsifs
psychopharmacologie  Les démences
L3 Psychologie FSHST Mme Hentati

Pourquoi la neuropsychiatrie ?
 Il ne s’agit pas discuter les liens indissociables mais
historiquement changeants, qui ont de tout temps uni et
désuni la neurologie et la psychiatrie, depuis les premiers
fondements kraepeliens (Emil Kraepelin, 1856-1926) de la
psychiatrie dite scientifique
Introduction à la

neuropsychiatrie

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Manifestations psychiatriques dans des


Pourquoi la neuropsychiatrie ? tableaux neurologiques
 manifestations psychiatriques et de troubles mentaux  variété de manifestations communément attribuées à un
pouvant annoncer, accompagner ou compliquer certaines désordre primairement psychiatrique peuvent résulter
affections organiques bien définies du système nerveux d’une lésion ou d’un dysfonctionnement cérébral, focal ou
central diffus, ou même de l’utilisation de certains médicaments
dans le contexte d’une maladie neurologique
avérée.

Manifestations psychiatriques dans des Quand la approche neurologique explique le


tableaux neurologiques psychiatrique
 De nombreuses affections neurologiques peuvent  élaborer de potentiels mécanismes pathogéniques à la
s’accompagner de symptômes psychiatriques à tel point base des maladies psychiatriques.
que la survenue d’un trouble mental, même s’il semble  La littérature récente propose diverses hypothèses
primaire, doit toujours faire évoquer l’hypothèse d’une métaboliques, génétiques, biologiques,
pathologie sous-jacente du système nerveux central, anatomiques ou développementales qui pourraient
surtout s’il existe des atypies. sous-tendre des affections aussi diverses que la
schizophrénie, la psychose maniaco-dépressive ou les
troubles obsessionnels-compulsifs.

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Quand la approche neurologique explique le Quand la approche neurologique explique le


psychiatrique psychiatrique
 Cette vision neurobiologique de la psychiatrie n’est pas  Par exemple, un substrat neuroanatomique à l’autisme a
nouvelle, mais elle a récemment été corroborée dans été récemment suggéré
plusieurs situations cliniques.  DSM  cette affection par essence psychiatrique est actuellement
 Elle nous renvoie aussi à l’approche bio-psycho- vue comme une «dysconnection développementale» avec
environnementale-cognitive défendu par la psychopathologie aberrations de la maturation cérébrale, du patterning
cognitive  les dysfonctionnements cognitifs contribuent au neuronal et de la connectivité corticale résultant de
développement et au maintien et à la récurrence de ses états
modifications structurelles et fonctionnelles des synapses
et des dendrites.

Quand la approche neurologique explique le


psychiatrique Psychopathologie cognitive
 Les progrès considérables de la neuroimagerie  Conduire des études neurobiologiques en psychopathologie,
fonctionnelle ont récemment mis en exergue des fondées sur des hypothèses théoriques quant aux processus
anomalies des régions corticales orbito-frontales, psychologiques impliqués et à leurs interactions.
cingulaires ainsi que des ganglions de la base dans les  favoriser la mise en place d’explorations neurobiologiques
troubles dissociatifs, dont le diagnostic repose plus spécifiques des effets des interventions psychologiques,
actuellement sur la présence de certains éléments pouvant fournir des informations utiles quant à la
cliniques positifs, et non plus par exclusion. pertinence des interprétations psychologiques qui ont été
élaborées pour rendre compte de certaines difficultés.
 mieux comprendre l’influence des facteurs sociaux et
culturels et, ce faisant, de mieux appréhender les différences
interindividuelles

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Objectifs de la psychopathologie cognitive Objectifs de la psychopathologie cognitive


 Quel est l’objectif de la psychopathologie cognitive?  Réorganiser les classes en prenant en compte la Comorbidité
 Établir un système plus flexible et parcimonieux
 Mieux comprendre les états psychopathologiques  Adopter une taxonomie dimensionnelle et un modèle
hiérarchique
 Tirer partie des troubles associés (cognitifs, émotionnels,
relationnels…) pour comprendre l’organisation, le  Système hybride : DSM5
fonctionnement et es soubassements cérébraux des processus  Axe I: catégoriel
normaux  Axe II: dimensionnel

Les différents types de dysfonctionnements Les différents types de dysfonctionnements


cognitifs en psychopathologie cognitifs en psychopathologie
 Cette approche distingue trois types principaux 1. les déficits cognitifs
de dysfonctionnements:  concernent les situations dans lesquelles les
1. les déficits cognitifs personnes sont incapables de réaliser efficacement
2. les biais cognitifs certaines fonctions cognitives de base: encoder un
3. les croyances ou attitudes dysfonctionnelles
épisode personnellement vécu ou inhiber une réponse
dominante

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Les différents types de dysfonctionnements Les différents types de dysfonctionnements


cognitifs en psychopathologie cognitifs en psychopathologie

1. les déficits cognitifs 1. les déficits cognitifs


 par exemple, plusieurs études (Van der Linden et  par exemple, plusieurs études (citées par Van der
Ceschi, 2008) ont mis en évidence chez les personnes Linden et Ceschi, 2008) ont mis en évidence chez les
présentant un trouble obsessionnel compulsif (toc) personnes présentant un trouble obsessionnel
 Cas de vérification ou lavage: des difficultés d’inhibition compulsif (toc)
quelle que soit sa nature  les liens entre les capacités d’inhibition et les troubles
 Cas de vérification: des difficultés de mémoire motrice et de obsessionnels compulsifs: le concept d’inhibition renvoie
«reality monitoring» (capacité de distinguer ce qu’on à probablement à des processus différents.
réellement vécu de ce qu’on a seulement imaginé)

Les différents types de dysfonctionnements Les différents types de dysfonctionnements


cognitifs en psychopathologie cognitifs en psychopathologie

2. Les biais cognitifs 3. Les croyances ou attitudes dysfonctionnelles


 Ensemble complexe d’associations entre concepts, stockées en
Les biais cognitifs (d’attention, de mémoire ou de mémoire à long terme et qui modulent le fonctionnement cognitif,
jugement) → situations où il y a un traitement affectif et relationnel.
préférentiel de certains types d’information  trois types principaux:
 Des standards excessivement élevés concernant les comportements
 Observés dans les états anxieux et performances attendues
 Lorsqu’ils sont ont très précoces (avant qu’une pleine par exemple, «je ne dois montrer aucun signe de faiblesse», «je dois avoir
l’approbation de tout le monde»
conscience du stimulus ne soit atteinte), ils sont généraux  Des croyances conditionnelles concernant les évaluations sociales
= en lien avec une évaluation de l’urgence et de la valence Par exemple, «si je fais une erreur, les autres vont me rejeter», «si je suis en
d’un événement désaccord avec quelqu’un, les autres vont penser que je suis stupide»
 Alors que les plus tardifs sont en lien avec les  Des croyances inconditionnelles concernant les patients eux-mêmes
par exemple, «je suis stupide», «je suis inadapté»
préoccupations spécifiques de la personne (par
exemple, chez les phobiques sociaux, des biais pour des
stimuli socialement inquiétants)

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Rappel: la synapse

Introduction à la
psychopharmacologie

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Conduction nerveuse et transmission Conduction nerveuse et transmission


synaptique synaptique

 PA / bouton synaptique →  Dépolarisation (Na+, Ca2+)


canaux voltage-dépendants Ca2+
→ influx Ca 2+ → Potentiel post-synaptique
excitateur (glutamate)
→ fusion des vésicules (NT)
avec la membrane pré-
synaptique  Hyperpolarisation (Cl -)
= exocytose
 Restauration de nouvelles → Potentiel post-synaptique
vésicules de stockage de NT inhibiteur (GABA)
 Activation des Récepteurs post-
synaptiques
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Les Neurotransmetteurs Les Neurotransmetteurs


 Les neurotransmetteurs ≠ les hormones: secrétées par le
système endocrinien  Parfois, le neurotransmetteur diffuse localement et
 Les hormones exercent leur action sur des cellules cibles modifie les propriétés électriques de plusieurs cellules
éloignées de la cellule sécrétrice → "action à distance" = cibles situées à proximité des sites de sécrétion
libération des hormones dans la circulation sanguine  Certaines substances agissent à la fois comme hormones
 Les neurotransmetteurs agissent à des distances et neurotransmetteurs
beaucoup plus faibles → récepteurs de la cellule  par exemple, l’arginine-vasopressine et l'ocytocine, hormones
postsynaptique immédiatement adjacente aux peptidiques synthétisées dans l’hypothalamus et déversées
terminaisons présynaptiques dans la circulation générale par l'hypophyse postérieure,
agissent comme neurotransmetteur au niveau de certaines
synapses centrales

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Les Neurotransmetteurs Les Neurotransmetteurs


C’est le langage du système nerveux  Plusieurs critères pour être considéré comme NT
 les émotions, la douleurs, la motricité, pensées…  être produit à l'intérieur d'un neurone
 un dysfonctionnement des NT s’exprime par divers  retrouvé dans la terminaison pré-synaptique →
troubles neurologiques et psychiatriques présence d’enzymes et de précurseurs
→ intérêt de connaître leurs modes d’action pour  relâché à l'arrivée d'un potentiel d'action → libéré de
d’éventuelles stratégies thérapeutiques. façon Ca2+ dépendante en réponse à une
dépolarisation présynaptique
 généralement, un neurone libère un seul
neurotransmetteur
→ on sait maintenant qu’il peut avoir plus d’un par
neurone
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Les Neurotransmetteurs Les Neurotransmetteurs

 Plusieurs critères pour être considéré comme NT  un neurone peut libérer un, deux ou plusieurs
neurotransmetteurs différents du même type ou de type
 produire un effet sur le neurone post-synaptique
différent
 possédé des récepteurs spécifiques sur la membrane
 On parle alors de cotransmetteurs ou de colocalisation =
post-synaptique → possibilité de mimer ou bloquer son permet d’associer un neurotransmetteur classique (petite
action molécule) à un ou plusieurs neuropeptides, alors qu’on n’aura
 Après son émission, elle doit être désactivée pas de libération associée de plusieurs neurotransmetteurs à
rapidement → enzyme petite molécule

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Les Neurotransmetteurs Les Neurotransmetteurs

 Leur libération dépend de la fréquence de décharge des nombre inconnu, mais probablement > 100
PA présynaptiques  Deux principales catégories
 les basses fréquences libèrent préférentiellement les petits  Neurotransmetteurs à petites molécules (une dizaine,
neurotransmetteurs réactions rapides)
 les hautes fréquences les neuropeptides Neurotransmetteurs peptidiques De 3 à 36 aa, plus de
100, réactions lentes)
 Permet au neurone présynaptique de moduler son signal
chimique
 Les réponses neuronales rapides sont du fait des petites
molécules
 Les transmissions synaptiques plus lentes, tant dans le système
nerveux central que périphérique, sont induites par les deux
types de neurotransmetteurs, à petites molécules et les
neuropeptides
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Les Neurotransmetteurs
Neurotransmetteurs à petites molécules
Acétylcholine

lutamate

aba (acide Gamma amino butirique)


Noradrénaline adrénaline dopamine
Catécholamines

Sérotonine Monoamines

Histamine
Neurotransmetteurs peptidiques
Peptides Opioïdes Enképhalines, Endorphines, Dynorphines

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Les Neurotransmetteurs
 Un même neurotransmetteur = effets synaptiques divers,
selon la nature des récepteurs mis en jeu
 Par exemple, l'ACh ralentit le rythme des contractions du
coeur en provoquant une lente hyperpolarisation des cellules
du muscle cardiaque
 Au contraire, dans les muscles squelettiques, l'ACh induit une Les récepteurs
contraction musculaire en provoquant une rapide
dépolarisation des fibres musculaires.

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Récepteurs Récepteurs
 Nous savons que les neurotransmetteurs suivent  Ce sont des protéines enchâssées dans la membrane
différentes voies une fois libérés dans le fente synaptique plasmique postsynaptique
 La grande majorité d’entre eux sont inactivés ou recaptés  Au niveau de la densité postsynaptique
 La minorité restante va se fixer sur des protéines situées  Comportent un domaine extracellulaire qui
sur la membrane du neurone en aval de la synapse → s'étend dans la fente synaptique et sur lequel se fixe
récepteurs le neurotransmetteur spécifique et un domaine
transmembranaire.

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Récepteurs Récepteurs
 En général, deux neurotransmetteurs ne se lient pas au
 Un NT a son propre récepteur même récepteur; cependant le même neurotransmetteur
 Pour reprendre une métaphore classique, le peut se fixer à plusieurs types de récepteurs
neurotransmetteur est une clef qui, en se glissant dans la  Chacun des récepteurs auxquels s'associe un
serrure – c’est-à-dire le récepteur – permettra d’ouvrir la neurotransmetteur constitue un sous-type de
porte (effet physiologique). récepteurs
 Par exemple, l'ACh agit sur deux sous-types de récepteurs
cholinergiques: l'un situé au niveau du muscle cardiaque et
l'autre au niveau du muscle squelettique.

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Récepteurs Récepteurs
 Les dénommés autorécepteurs → essentiellement
 Les récepteurs sont principalement post-synaptiques
couplés aux protéines G
 Situés sur les dendrites et le soma des neurones
 L'effet de leur activation le plus fréquent est l'inhibition
 Certains sont pré-synaptiques et situés sur les axones et de la libération et/ou de la synthèse des NT
surtout les terminaisons axonales
 Ces autorécepteurs joueraient le rôle de systèmes de
sécurité, de rétro-contrôle négatif, en freinant la
 Sensibles aux neurotransmetteurs libérés par les libération du NT quand sa concentration devient trop
neurones pré-synaptiques. Ils sont alors élevée dans l'espace synaptique
 Soit homorécepteurs → NT provient d’un autre neurone
 Soit autorécepteurs → NT provient du neurone qui le porte

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Récepteurs Récepteurs ionotropes


 Le récepteur a deux parties:  possèdent un canal ionique en son sein
 L’interaction du neurotransmetteur avec son récepteur
 Une partie, située sur la partie externe de la provoque l’ouverture du canal
membrane, qui reconnaît le neurotransmetteur.  L’effet physiologique qui en découle est très rapide
(moins de 1/1000ème de seconde)

 Une partie, située sur la partie interne de la


membrane, qui déclenche une série de réaction en
chaine aboutissant à un effet physiologique.

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Récepteurs ionotropes Récepteurs ionotropes


 Si les canaux ouverts sont perméables au Na+ →
dépolarisation de la cellule postsynaptique depuis le
Mécanisme potentiel de repos de la membrane → potentiel
postsynaptique excitateur (PPSE)
• Fixation du transmetteur  Si les canaux ioniques ouverts par les neurotransmetteurs
• Ouverture du pore sont perméables aux ions Cl- → hyperpolarisation de la
• Passage d’ions. cellule postsynaptique depuis le potentiel de repos de la
membrane → potentiel postsynaptique inhibiteur
• PPS
(PPSI)
• Mécanisme rapide et de
brève durée

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Récepteurs métabotropes Récepteurs métabotropes

 Ces récepteurs ne possèdent de canal mais une  Cette cascade d’événements implique par ordre
protéine (appelée protéine-G) d’entrée en scène :
 des molécules appelées seconds messagers puis
 La liaison du neurotransmetteur avec ce type de  des enzymes, et enfin
récepteur entraîne une réaction en chaîne à  d’autres molécules appelées facteurs de
l’intérieur du neurone transcription dont le rôle est de moduler certains
gènes présents dans les chromosomes du neurone

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Récepteurs métabotropes Récepteurs métabotropes


 On peut comparer cette machinerie sophistiquée à des Mécanisme
dominos tombant les uns à la suite des autres.  Les protéines G se lient aux
 Ce type de transmission synaptique est, contrairement au nucléotides dérivés da la
précédent, bien plus complexe. Guanine
 Elle concerne la majorité des neurotransmetteurs.
 Il existe 20 types de protéines
G différentes qui activent une
 L’effet biologique qui en découle est plus lent (de série de réactions en cascade
quelques centièmes de millisecondes à quelques minutes). caractérisée par:
 Les intermédiaires chimiques ou
second messagers agissent
 Sur les canaux ioniques
 Sur des messagers intracellulaires
du neurone
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Récepteurs métabotropes En résumé

Mécanisme
◦ Une lenteur de la transmission et une amplification du signal
 Les canaux ioniques sensibles à la protéine G qui peut
directement se lier et produire des PPS → délais de réponse:
30 à 100 ms et une durée d’action en secondes ou en minutes
 Les effecteurs du métabolismes neuronales; couplage avec des
enzymes effectrices intracellulaires → ralentissement plus
important (min, heures) et une durée plus lente et durable
(semaines et mois)

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Récepteurs
 Les 2 types de récepteurs peuvent subir
une désensibilisation= diminution de l'amplitude de la
réponse postsynaptique si le neurotransmetteur est
présent en permanence

 Un même NT → activation des deux types de récepteurs


= provoquer au sein d'une même synapse des effets
rapides et prolongés

 Tous les NT de type neuropeptide utilisent par contre


des récepteurs de type métabotropes

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