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Trouble Bipolaire
Distribution of Age of First Episode
in a Bipolar Disorder Case Registry
0-4 5-9 10-14 16-19 20-24 25-29 30-34 35-39 40-44 45*
Age (Years)
Le spectre des troubles
bipolaires
Trouble
bipolaire 1
Etats mixtes
Dépression majeure Psychotiques
Mélancolique
Un diagnostic qui reste difficile !
1. 50% des patients bipolaires I seraient sans
traitement
2. Durée moyenne entre l'apparition des premiers
symptômes et le premier traitement: environ 10
ans2
3. Conversion d'une dépression en trouble bipolaire
I: 10-25%3
Résumé des principales hypothèses
Etio-pathogéniques
• Neurotransmetteurs: Norépinéphrine,
Sérotonine, Dopamine : inhibition de la
recapture (antidépresseurs), synthèse, stockage,
turnover, récepteurs post-synaptiques,
autorécepteurs, second messagers
• Imagerie cérébrale : structurelle, fonctionnelle :
hypofonctionnement temporal, frontal
• Perturbations neuroendocriniennes :
Cortisol,CRF
• Génétique : familles, jumeaux, adoption, ADN
• Psychosocial-Environnement: événements de
vie, stress chronique
L’hypothèse des Neurotransmetteurs
• => NE, SE et D.
IMAGERIE CEREBRALE
• PERTURBATIONS NEUROENDOCRINIENNES :
HYPOTHALAMO-HYPOPHYSAIRE et surrénalien, impliquant
le CRF et l’ACTH ;
• facteurs étiologiques : PSYCHOSOCIAUX ET
ENVIRONNEMENTAUX ;
• interaction entre facteurs d’environnement et biologiques.
Complications
1. Tentatives de suicide (25-50 %) et suicide (10 %)
2. Alcoolisme et toxicomanie
3. Complications médico-légales (dettes, conduites
irresponsables, MEO)
4. Dégradation psychosociale
5. Induction d'états maniaques et de cycles rapides
(antidépresseurs)
6. Induction d'états dépressifs (antipsychotiques
classiques)
Options psychopharmacologiques
conventionnelles
Thymorégulateurs Antidépresseurs
- Lithium TCAs, MAOIs. SSRIs, NARJs,
- Acide valproique SNRI. ECT. ..
- Lamotrigine
- Carbamazépine
Neuroleptiques/Antipsychotiques Benzodiazepines
- Atypiques (Risperidone, Olanzapine) - e.g. clonazepam (rivotril)
- Neuroleptiques classiques - lorazepam (temesta. IM)
(haloperidol)
Médicaments psychotropes
• Stabilisateurs de l’humeur : agents anti-maniaques, prophylaxie
Traitement en phase aigue
• Etats Maniaques, hypomaniaques, Mixtes ou
Dépressifs
• Sélection du traitement des symptômes maniaques,
dépressifs, psychotiques, de l'agitation et des troubles
du sommeil
• Sélection du thymorégulateur
Risperdal (risperidone): co 1 et 2 mg
• Etat maniaque modéré: 2 à 4 mg/j en 2 prises
• Etat maniaque sévère: 4 à 12 mg/j en plusieurs
prises
Zyprexa (zyprexa): co 5 et 10 mg
• Etat maniaque modéré: 5 à 10 mg/j en 2 prises
• Etat maniaque sévère: 10 à 20 mg/j en plusieurs
prises
Posologie antipsychotiques en
continuation
• !! En association (stabilisateur de l'humeur, antidépresseur)
• Risperdal (risperidone): co 1 et 2 mg + sol
• • 2 à 4 mg/j en 2 prises
• • Zyprexa (zyprexa): co 5 et 10 mg + subling
• • Etat maniaque modéré: 5 à 10 mg/j en 2 prises
CONCLUSION
□ Maladie chronique nécessitant adaptations du
traitement aux différentes phases
□ Multiples rechutes et récidives
□ Psychopathologie inter-épisodes ++
□ Combinaisons souvent nécessaires
□ Compliance difficile
□ Usage difficile des Antidépresseurs
□ Comorbidité +++ qui complique le traitement
□ !! Rôle CBZ, VAJLP et NL«atypiques»
Chapitre 2. Troubles de la
personnalité
• Hyperémotivité
• Anxiété sociale
• Sentiment
d’infériorité
• Hypersensibilité
au rejet
• Manque de
confiance en soi
9. PERSONNALITE MASOCHISTE
Bizarrerie de comportement et de
langage
Pensée floue ou parfois hermétique
C. CONDUITE A TENIR DEVANT LES
TROUBLES DE LA PERSONNALITE
• Pas une "maladie" psychiatrique, objectivable
par des symptômes :
• type relationnel qui entrave les capacités
d'adaptation psychique et provoque
secondairement une souffrance
Paranoïaque
• Psychothérapies individuelles
• Médicaments utilisés dépendent de la
symptomatologie que présente le patient :
Anxiolytiques
Neuroleptiques
Antidépresseurs
Schizoïde
• Psychothérapie individuelle et en groupe pour
améliorer leur insertion sociale
• Antidépresseurs ou neuroleptiques à faible
dose :
ORAP
RISPERDAL
Histrionique
• Psychothérapie directe par injonction (mais
difficile à réaliser)
• Cure psychanalytique chez le sujet jeune et
intelligent
• Eloigner l’individu de ses parents
• Antidépresseur peut être nécessaire lors de
décompensation
Personnalité passive
dépendante
Evolution
Sans traitement => syndrome déficitaire
schizophrénique
FORME PARANOIDE
• Délire paranoïde avec persistance relative de la personnalité.
• début : idées délirantes de persécution, des idées de
grandeur. 35 à 40 ans.
FORME PARANOIDE
• Période d’état : tantôt calme tantôt coléreux
avec des tendances clastiques
• Mécanisme du délire : hallucinations
• Systématisation : très faible
• Réactions : moins sthéniques
• Dissociation sur le plan affectif, moteur et
intellectuel
• Troubles sexuels : aménorrhée, impuissance
• Troubles somatiques : amaigrissement profond,
troubles du sommeil.
AUTRES FORMES DE SCHIZOPHRENIE
Psychothérapie de soutien
Eviter toute cure psychanalytique
Réinsertion sociale
CHAPITRE 4 TROUBLES DELIRANTS
1. Bouffée Délirante Polymorphe
Composantes du délire :
Thème : persécution, grandeur,
jalousie, …
Mécanisme : hallucination,
interprétation, imagination, illusion
Réaction : agressivité face au délire
• Evolution
• Délire passager, tendance à la récidive.
• Traitement
• Hospitalisation
• Neuroleptiques
2. Délires Paranoïaques
psychose chronique et
constitutionnelle
Facteurs étiologiques : 40 à
50 ans, fond de caractère
paranoïaque et la suite d’un
conflit psychoaffectif
variable
• Début : Insidieux
• Période d’état : le délire devient évident : il est
vraisemblable. Logique formelle respectée.
• Thèmes : persécution ou grandeur
• Mécanisme : Essentiellement interprétatif
• Systématisation : Forte systématisation.
• Structure en réseau : juxtaposition de plusieurs
idées délirantes
• Réactions : Importantes, variables,
hétéroagressives
• Evolution : Délire inébranlable
2. Les psychoses passionnelles (G. de
Clérambault)
• Délire de revendication
• Délires de structure érotomaniaque
• Délire de jalousie
3. Le délire de relation des sensitifs de
Kretschmer
• Données étiologiques
• Age : âge mur
• Sexe : H >F
• Facteurs constitutionnels
• Biotype : pour Kraepelin → biotype pycnique
• Prédisposition caractérielle : le caractère
paranoïaque
• Facteurs déclenchants : transformation lente de
la personnalité mais s’y surajoutent des facteurs
psychosociaux
3. Le délire de relation des
sensitifs de Kretschmer
• Le diagnostic différentiel se pose avec :
• 1° Les réactions paranoïaques
• 2° Les autres délires chroniques
• Le traitement : Difficile
a) Psychoses passionnelles
a.1. DELIRE EROTOMANIAQUE
ferme conviction
d’être aimée par une
personne d’un rang
élevé
trois phases :
Phase d’espoir ;
Phase de dépit ;
Phase de rancune.
a) Psychoses passionnelles
a. 2. DELIRE DE JALOUSIE sentiment de frustration
d’un bien qui se retire de
vous pour aller à autrui
Evolution : persécuteur,
paroxysme des réactions
jalouses avec frappe du
partenaire.
a) Psychoses passionnelles
a.3 DELIRE DE REVENDICATION
Facteur constitutionnel :
1°la personnalité
paranoïaque.
2°Réactions paranoïaques
Début : éclosion brusque et
rapide à l’occasion d’un fait
précis, réel (préjudice,
procès perdu, injure etc.)
Période d’état : -quérulents
processifs – vont de procès
en procès
-
Idéalistes passionnés –
Diagnostic différentiel :
avec les autres délires
Traitement : difficile,
Neuroleptiques,
b. DELIRE DE RELATION DE KRETSCHMER
Personnalité faible
(psychasthénique) qui se
replie sur elle-même :
montrant une grande
sensibilité dans les relations
avec les autres
Evolution :
entre 30 40 ans l’évolution
peut se faire vers la paranoïa
vraie.
Réactions :
rarement hétéroagressives
Traitement : Hospitalisation,
Cure neuroleptique,
Psychothérapie individuelle
ou de groupe
Pronostic : dépend de l’âge
3. Psychose Hallucinatoire
Chronique
• Manifestations hallucinatoires pluri sensorielles
et psychiques
• Début : Brutal Ou progressif
• Période d’état : Persécution à mécanisme
hallucinatoire
• Psychiques : syndrome d’automatisme mental de
Clérambault, Syndrome d’influence, voix
intérieures
• Sensitif et sensoriel : hallucinations auditives,
visuelles, cénesthésiques surtout.
• Evolution :
• Diagnostic différentiel :
• Traitement : Hospitalisation, Neuroleptiques
4. Paraphrénies
• Délire juxtaposé à la réalité
• Prédominance du langage sur l’action
• Personnalité de fond : narcissique,
mythomaniaque
• La paraphrénie expansive
• La paraphrénie confabulante
• La paraphrénie fantastique
CHAPITRE V : TROUBLES
ANXIEUX
Historique
• William Cullen qui emploie le premier, en 1769, le terme
de névroses
• Jean-Martin Charcot: «quartier des épileptiques» de la
Salpêtrière
• Tentative de trouver une étiologie neurologique à
l'hystérie
• Janet (1903) : Etiologie psychogène des névroses,
psychasténie
• Freud: "Névroses actuelles" et " Psychonévroses«
• Jean-Martin Charcot décrit successivement diverses
entités organiques selon le modèle constitué par la
paralysie générale : la sclérose en plaques et la sclérose
latérale amyotrophique
• Pierre Janet oppose les névroses aux psychoses
Place des névroses dans la nosographie freudienne
•« Attaque de panique »
•Trouble panique sans agoraphobie
•Trouble panique avec agoraphobie
•Agoraphobie sans trouble panique
•Phobie spécifique
•Phobie sociale
•Trouble obsessionnel-compulsif
•Etat de stress post-traumatique
•Anxiété généralisée
•Etat de stress aigu
•Trouble anxieux induit (substance…)
•Trouble anxieux non spécifié
« Névroses » et Troubles anxieux »
Répondeurs
SSRI
TCA
Placebo
3 6 9 12 sem.
(d’après Lecrubier et al., 1997)
Traitement médicamenteux du trouble panique (2)
•Antidépresseurs sérotoninergiques (Clomipramine, Paroxetine, Sertraline…)
•Benzodiazépines (Alprazolam, Diazépam)
Efficacité comparable
Choix déterminé par les effets secondaires, la rapidité d’action, les
attentes du patient
Traitement à long terme
Eviter les BZDs, risques accoutumance, dépendance
TOC: comorbidité
•Trouble dépressif Majeur: > 60%
•Phobies simple ou sociale: >20%
•Alcoolisme: >10%
•Syndrome de Gilles de La Tourette: >5%
•Personnalité obsessionnelle prémorbide: <20%!!
Modèles Neurobiologiques
• Hypothèses neuropharmacologiques
•Réponse aux antidépresseurs sérotoninergiques
•Marqueurs périphériques de l'activité sérotoninergique
•Etudes d'agonistes/antagonistes sérotoninergiques
•Modèles impliquant différents neurotransmetteurs
• Hypothèses neuroanatomiques
• Imagerie cérébrale
• Hypothèses génétiques
TOC: Traitements psychopharmacologiques
• Inhibiteurs de la recapture de la Serotonine:
•Clomipramine
•«S SRI»
• Autres: + Neuroleptiques
+ Buspirone
+ Fenfluramine
+ Lithium
+ Tryptophan
(NB: ECT, Psychochirurgie)
Etat de stress post-traumatique
•Exposition à un événement traumatique: témoin ou vécu, menace de mort, intégrité
physique menacée
•Evénement constamment revécu: souvenirs répétitifs, rêves avec détresse, illusions,
sentiment de détresse lors d'exposition à des situations évoquant l'événement
•Evitement persistant: des stimulis associés
•Symptômes persistants: sommeil, irritabilité, angoisse...
• Troubles anxieux rencontrés chez les enfants
et adolescents
•Angoisse de séparation
•Trouble anxieux généralisé (trouble d'hyperanxiété de l'enfance)
•Phobie sociale
•Trouble Obsessionel Compulsif (TOC)
Diagnostic différentiel des affections médicales fréquentes qui
ressemblent à l'anxiété
Angine de poitrine/lnfar ECG, D" anxieuse plus tranchante et superficielle
Syndrome d'hyperventilation Réagit à la respiration dans un sac en plastique
Hypoglycémie Glycémie, polyurie, polydipsie
Hyperthyroidie T3, T4, Exophtalmie
Syndrome carcinoide Hypertension artérielle, catecholamines urinaires