Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
• Stade III : Signes bilatéraux, posture en flexion, pas de handicap majeur, Car la Levodopa a tendance à provoquer des mouvements involontaires
autonomie conservée appelés dyskinésies plus rapidement que chez les autres traitements
Effets indésirables : nausées, vomissements, vertiges, hallucinations,
• Stade IV : Handicap plus sévère, marche encore possible, fort risque de
somnolence et plus rarement épisode de délire.
chute, autonomie limitée, début de perte d’efficacité du traitement
médicamenteux EX : Modopar®, Sinemet®, Lévodopa Bensérazide Teva Gé
Bon rapport efficacité/effets indésirables Sous formes de comprimés ou de gélules dont les prises se répètent
plusieurs fois dans la journée à heures fixes. Certaines formes à L.P
Plutôt réservée aux patients : permettent 1 seule prise par jour.
- Qui ont la maladie depuis plusieurs années EX : Requip®, Sifrol LP®, Pramipexole Biogaran Gé
- Ou chez qui les autres traitements ont perdu de leur efficacité
Néanmoins, il existe 2 agonistes qui se présente sous d’autres formes: EX ICOMT : Comtan ®, Entacapone mylan Gé
Les Inhibiteurs de la MonoAmine Oxydase (IMAO) et de la catéchol- La régularité des horaires des prises médicamenteuses tout au long de la
Ométhyltransférase (ICOMT) = substance qui bloque la dégradation de la journée
dopamine ou de son précurseur dans le cerveau
Il doit être prévenu de la possible survenue de fluctuations motrices Elle
- Permettent le maintien d’un taux élevé de dopamine dans le sont de 2 ordres :
cerveau
• Les fluctuations de fin de dose : elles surviennent à la fin de
- Ils sont prescrits en association à la Levodopa lorsque le patient
l’effet du précédent comprimé ou avant que le suivant n’agisse.
présente des fluctuations motrices
- Parfois prescrit comme seul traitement en tout début de la • Effet « on/off » : fluctuations motrices imprévisibles et de
maladie lorsque les symptômes sont peu gênants. survenue brutale sans signe annonciateur.
Effets secondaires des IMAO : épisodes de confusion essentiellement et L’instauration du traitement antiparkinsonien est toujours très
ceux des ICOMT : diarrhées, mouvements involontaires progressive
EX IMAO : Azilect®, Rasagiline Sandoz Gé
Le traitement ne doit jamais être interrompu brutalement = risque du Le psychologue : favorise la parole, évaluation des capacités cognitives,
syndrome malin (hyperthermie, tachycardie, tachypnée…) suivi psychologique lors du risque de conduite addictive liée au
traitement,
VII) Traitement chirurgical
Le diététicien : suivi de l’apport nutritionnel afin d’éviter, autant que faire
La neurostimulation :
ce peut, l’amaigrissement et la déperdition protidique.
Consiste à implanter 2 électrodes dans le cerveau
IX) Rôle ide
Elles sont reliées par un fil passant sous la peau à un boitier (stimulateur)
D’accompagner le patient dans la prise en charge de sa maladie de façon
placé sous la clavicule.
globale pour les gestes de la vie quotidienne (aide au repas, soins
Celui-ci envoie des impulsions électriques qui stimule la production de d’hygiène…) = permet une évaluation régulière de son degré
Dopamine d’autonomie,
Ce traitement est palliatif De surveiller l’efficacité du traitement ainsi que l’apparition d’effet
secondaire ou de signe de surdosage (dyskinésie)
Son objectif est d’améliorer les conditions de vie du patient parkinsonien
La surveillance d’épisode de fluctuation de motricité on/off ou de fin de
VIII) Traitement non médicamenteux dose
Le Kinésithérapeute : maintien de l’autonomie, action sur l’akinésie, sur la La surveillance d’un syndrome confusionnel, le cas échéant
rigidité, les troubles de la posture, les troubles de la marche, le risque de
chute D’appliquer toutes les surveillances en lien avec les traitements
antiparkinsonien surveillance TA peut être prescrite en cas hypotension
Le psychomotricien : approche globale centrée sur le patient en lien avec orthostatique répétée chez un patient (effet secondaire du traitement)
le schéma corporel, l’équilibre, l’organisation spatio-temporelle, la
coordination. Surveillance du risque de chute, adapté l’environnement de la chambre,
chaussure, aide technique à la marche…
L’ergothérapeute : rééducation aux actes de la vie quotidienne,
adaptation à l’environnement ainsi qu’un aménagement du domicile Surveillance de l’humeur du patient parkinsonien (risque de troubles
dépressifs)
L’orthophoniste : travail sur la dysarthrie (trouble de l’élocution), la
dysphagie (trouble de la déglutition), l’hypophonie et les troubles Surveillance de la qualité de l’élocution (risque de dysarthrie)
graphiques. transmission au médecin pour avis orthophoniste si besoin
L’accompagnement de l’entourage du patient (personne ressource)
estimation de leur besoin afin d’éviter un épuisement de l’aidant
Role prescrit :