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I. Epidémiologie
II. Etiologie
- Pour le moment, la cause est inconnue, il y a des hypothèses mais rien de démontré
- Facteurs génétiques
o < 10% est vraiment héréditaires, autosomique dominant ou autosomique récessif
o Gène de la Parkin, formes jeunes
o La maladie de Parkinson n’est pas une maladie génétique mais il existe un facteur de
risque génétique légèrement supérieur
- Facteur environnemental ?
- Vieillissement accéléré ? On sait que la prévalence augmente avec l’âge
- Au niveau biochimique :
o Accumulation d’une protéine : l’alpha sinucléine, qui va faire des agrégats intra-
neuronaux appelés les corps de Lewy.
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o Ils provoquent la mort de neurones synthétisant la dopamine, ce qui entraine un
déficit dopaminergique.
o La substance noire contient des neurones qui fabriquent de la dopamine. Ces
neurones envoient des prolongements de leurs corps cellulaires en direction des
neurones du striatum, région impliquée dans le contrôle de la motricité.
o La dopamine est présente en grande quantité dans la substance noire et le striatum
o Il y a donc une dégénérescence de la substance noire et de la voie nigrostriatale
(visible sur scan) qui entrainent les différents symptômes Parkinsoniens
1. Tremblement de repos
2. Akinésie / Bradykinésie
- Lenteur gestuelle
- Signes révélateurs :
o Lenteur pour la toilette ou le rasage
o Difficultés à boutonner
o Perte du ballant du bras au cours de la marche
- Parfois difficultés à initier le mouvement (hésitation au démarrage)
- Le patient a du mal à se mouvoir : avance à petit pas
- Amimie : visage sans expression, qui apparaît triste, figé
- Micrographie : petite écriture serrée
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IV. Symptômes non moteurs
1. Troubles neuropsychiatriques
- Dépression
- Anxiété
- Apathie
- Troubles cognitifs, hallucinations à retrouvés à des stades avancés de la maladie, si + tôt
attention aux EI des médicaments
2. Troubles du sommeil
- Syndrome des jambes sans repos « impatiences »
- Troubles du comportement en sommeil paradoxal : être agité pendant la nuit, vivre ses rêves
- Insomnie
- Somnolence diurne à attention aux EI des médicaments
- Apnées du sommeil
4. Symptômes sensitifs
- Douleurs
- Hyposmie
V. Signes cliniques
- Les symptômes « dopasensibles » ont une bonne réponse aux médicaments dopaminergiques
- Ce sont des symptômes qui entrainent une gène fonctionnelle importante, les médicaments
ont donc un effet symptomatique uniquement en venant diminuer cette gène.
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VI. Diagnostic
- Première question à se poser : a-t-on des drapeaux rouges ? (troubles cognitifs, hallucinations,
atteinte du SNA)
- Si pas de red flag : on peut se dire qu’on est avec un Parkinson et on va faire un traitement
dopaminergique.
- S’il y a une bonne réaction du patient, alors on s’oriente vers une maladie idiopathique de
Parkinson.
- Si le traitement ne fonctionne pas : on s’oriente vers une maladie atypique.
è DONC symptômes parkinsoniens moteurs + dopasensibilité = maladie de P idiopathique
1. Les médicaments
- Effets périphériques :
o Digestifs : nausées, vomissements
o Cardiovasculaires : hypotension orthostatique
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- Effets centraux :
o Psychiatriques et comportementaux :
§ Hallucinations, délires, confusion …
§ Addiction comportementale (hypersexualité, jeu pathologique, achat
compulsif, boulimie…)
§ Addiction Pharmacologique (toxicomanie dopaminergique)
o Moteurs : fluctuations motrices et dyskinésies 86% des patients parkinsoniens après
5 à 10 ans de traitement
o Autres : sédation, pseudo syndrome malin
- Agoniste domapinergique et L-DOPA : trouble du contrôle des impulsions +++ (fréquent et
grave) à la dopamine entre dans le cadre du circuit de la récompense et cela va avoir des
conséquences sur le comportement des patients
1. Hypersexualité
- Prévalence de 2 à 8%
- Majoration de la libido (augmentation de la fréquence des rapports, préoccupations sexuelles
permanentes, rêves sexuels, augmentation des érections spontanées, augmentation de
masturbation…)
- Jusqu’à des comportements sexuels déviants : exhibitionnisme, travestisme, délinquance
sexuelle, pédophilie, zoophilie…
- Plus fréquente chez l’homme
2. Hyperactivité et créativité
- Souvent nocturne (Insomnie nocturne avec « occupations »)
- Bricolage intensif, jardinage, pêche….
- Impossibilité de rester inactif
- Emploi du temps très chargé
- Surinvestissement artistique (poème, dessin…)
- Surinvestissement manuel (bricolage, internet…)
4. Jeu pathologique
- « Pratique inadaptée, persistante et répétitive du jeu qui entraîne des répercutions sur la vie
familiale, personnelle ou professionnelle »
- Prévalence : 3 à 8% dans Parkinson vs 1% dans la population générale
- Casino, grattage, internet…
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- Dissimulation, vol mensonges, dettes retentissement familial : séparation, divorce, tentative
de suicide…
5. Achat compulsif
- Besoin impérieux d’acheter puis désintérêt des achats
- Plus fréquent chez la femme
- Prévalence : 7 à 13% dans Parkinson vs 5.8% dans la population générale
6. Prise de risque
- Ensemble de prise de risque inadapté et non critiqué (sports extrêmes, conduite automobile
à risque …)
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- Fluctuations
o Alternance de phases où le traitement est efficace = peu de signes de la maladie
o Et de phases où le traitement n’est plus efficace = réapparition des signes de la
maladie
o Parfois présence de dyskinésies
- 2 types de fluctuations
o Motrices
o Non motrices, en particulier anxiété, dépression, dysphorie
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3. Administration continue intraduodenale de lévodopa (perfusion Duodopa) :
- Stade avancé
- Réduction des off et des dyskinésies
- EI : classique, irritation cutanée
- Même principe que la gastrotomie mais qui va directement
dans l’intestin pour éviter l’accumulation de médicament dans
l’estomac et les risques de surdosages
1. Parler et comprendre (ne pas se sentir seul dans sa maladie et savoir quoi faire en cas de problème)
- Consultation de soutien d’annonce
o Ecoute
o Soutien
o Apport d’information
- Consultations psycho-individuelles
o Court suivi pour soutien
o Réassurance ou mise en place de stratégie de compensation
- Groupe de parole
- Education thérapeutique
o Elle vise à aider le patient et ses proches à comprendre la maladie et le traitement,
coopérer avec les soignants, vivre le plus sainement possible et maintenir ou
améliorer la qualité de vie.
o Elle devrait rendre le patient capable d’acquérir et maintenir les ressources
nécessaires pour gérer, de façon optimale, sa vie avec la maladie.
o Objectifs :
§ Etre plus autonome vis-à-vis de la maladie
§ Participer activement à la prise en charge
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2. Améliorer sa motricité et rester indépendant dans les AVQ
- Groupes de réadaptation
o Sensibilisation aux solutions matérielles d’aide au maintien de l’indépendance
dans les AVQ
o Prévention des chutes par l’aménagement du domicile
- Séances d’orthophonie
o Lutter contre les troubles de la déglutition
o Améliorer la dysarthrie, l’hypotonie
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