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NEUROTROPES

ANTIÉPILEPTIQUES
ANTIPARKINSONIENS
ANTIMIGRAINEUX
MYORELAXANTS
ANTIMYASTHÉNIQUES
ANTI-ALZHEIMER
Antiépileptiques - Anticonvulsivants

Médicaments qui suppriment les crises


d'épilepsie ou réduisent leur fréquence
et leur gravité.
Antiépileptiques - Anticonvulsivants

Physiopathologie:
1/ Crise généralisée (grand mal):
 Phase tonique: raidissement, blocage de tous les
muscles, blocage de la respiration, révulsion des yeux.
Durée : 1-2 minutes
 Phase clonique: secousses généralisées du corps
(malade mord sa langue). Dure qques min.
 Phase comateuse: relâchement musculaire
complet, relâchement des sphincters (miction
incontrôlée), respiration bruyante (apparition de
mousse aux lèvres). Durée : plusieurs heures.
Pendant toute la crise, abolition totale
de la conscience
Antiépileptiques - Anticonvulsivants
Physiopathologie

2/ Petit mal (chez l’enfant) : très brève suspension


de la conscience (absences), myoclonies (secousses
musculaires brèves).

3/ Etat de mal épileptique : succession à court terme


de plusieurs crises généralisées ou localisées

Cause: Majorité à cause inconnue. 20% serait liée à la


génétique. Le cerveau en développement et le
cerveau immature sont plus sensibles à l'épilepsie que
le cerveau adulte
Antiépileptiques - Anticonvulsivants
But du traitement anticonvulsivant

 Diminution de la fréquence et/ou de la sévérité des


crise épileptiques
 Traitement des symptômes de la crise, mais pas la
cause
 Amélioration de la qualité de vie en minimisant les
effets des crises.
Antiépileptiques - Anticonvulsivants
Mécanismes d'action des anticonvulsivants

Quatre mécanismes:
- Le blocage des canaux sodiques voltage-
dépendants ;
- L'augmentation de la neurotransmission GABA
ergique, inhibitrice ;
- Le blocage de la transmission glutamatergique ;
- Le blocage des canaux calciques de type-T.
Antiépileptiques - Anticonvulsivants

Mécanismes d'action des anticonvulsivants


Phénytoïne et Carbamazépine inhibent les
canaux sodium voltage-dépendants.
Diminuent l'excitabilité cellulaire en réduisant la
pénétration du sodium.
Pourraient de plus augmenter la polarisation
cellulaire en augmentant la sortie de sodium par
stimulation de la pompe Na+/K+-ATPase.
Antiépileptiques - Anticonvulsivants
Mécanismes d'action des anticonvulsivants

Phénobarbital, vigabatrin, clonazépam: effet


GABAmimétique et diminuent l'excitabilité en
favorisant l'entrée de chlorure dans la cellule et
non en inhibant l'entrée de sodium.
Vigabatrin: inhibiteur irréversible de la GABA
transaminase.
Tiagabine: interfère avec la recapture du GABA
Antiépileptiques - Anticonvulsivants

Mécanismes d'action des anticonvulsivants

Acide valproïque: antiépileptique à double


mécanisme d'action:
 diminue l'entrée du sodium et
 augmente celle du chlorure par effet
GABAmimétique indirect.
Antiépileptiques - Anticonvulsivants
Phénitoïne
Premier antiépileptique à être utilisé en thérapeutique
Agit sur la partie intracellulaire des canaux Na voltage-
dépendants, diminue l'entrée de Na dans le neurone et
diminue ainsi son excitabilité.
Conc plasmatiques efficaces dans le traitement de
l'épilepsie comprises entre 5 et 15 mg/L
A partir de 20 mg, apparition d’un nystagmus (secousses
involontaires des globes oculaires),
A 30 mg: ataxie (incoordination des mouvements
d’origine nerveuse)
A 40 mg, léthargie.
Les concentrations élevées peuvent
aggraver les crises d'épilepsies.
Antiépileptiques - Anticonvulsivants
Phénitoïne
DI-HYDAN* Cp 100 mg - Inj

 Absorption digestive lente, variable d'un


individu à l'autre et incomplète.
 Liaison aux protéines à 90%.
 Métabolisme essentiellement hépatique
Antiépileptiques - Anticonvulsivants
Phénitoïne
Interaction médicamenteuses
 Modification de la conçentration: Augmentation
AINS, cimétidine, chloramphénicol, miconazole,
nifédipine et isoniazide
 Modification de la conçentration: Diminution
Phénobarbital, carbamazépine, acide folique
Antiépileptiques - Anticonvulsivants

Phénitoïne
Inducteur enzymatique, accélère le catabolisme de:
vitamine D (ostéomalacies), acide folique (anémies
mégaloblastiques), cortisol, oestroprogestatifs, anti-
vitamines K et digitaline.
Antiépileptiques - Anticonvulsivants

Phénitoïne
Indications: active pratiquement dans l'ensemble des
épilepsies (comprimés)
Voie injectable: Cas d'état de mal épileptique de type
tonicoclonique, en prévention des crises post-
opératoires ou post-traumatiques.
Antiépileptiques - Anticonvulsivants

Phénitoïne
Effets indésirables :
neurosensoriels: nystagmus, ataxie, vertiges, troubles
visuels, diplopie. A doses très élevées, confusion mentale,
hallucinations.
digestifs : nausées, gastralgies, EI particulier, hyperplasie
des gencives.
endocriniens : effet diurétique possible par diminution de
la sécrétion de l'hormone antidiurétique. Hyperglycémie par
diminution de la sécrétion d'insuline, hypocalcémie peut-
être par catabolisme exagéré de la vitamine D.
dermatologiques : éruptions cutanées graves signalées.
sanguins : leucopénie, thrombopénie, anémie rarement
observées.
Antiépileptiques - Anticonvulsivants
Acide valproïque
DÉPAKINE* Sol buv, Sirop, Cp gastro-résistants 200 et 500
mg - chrono* Cp LP 500 mg
Antiépileptique mixte, inhibe l'entrée de sodium dans la
cellule par les canaux sodium voltage-dépendants et
favorise l'entrée de chlorure par effet GABA-mimétique.
Par ces deux mécanismes complémentaires, il augmente
la polarisation de la cellule et diminue son excitabilité.
Effet de type GABA-mimétique prédomine.
peut être utilisé à la place du lithium - ou en association -
dans le traitement des troubles psychiatriques cycliques de
type psychose maniaco-dépressive
Antiépileptiques - Anticonvulsivants
Carbamazépine
TÉGRÉTOL* Cp 20 mg, Sol buv
Effets ressemblant beaucoup à ceux de la phénytoïne.
Concentration plasmatique efficace: 4 à 8 mg/L
Absorption digestive variable selon les individus
Métabolisme hépatique en époxide qui est lui-même un
produit actif
demi-vie plasmatique: de 13 à 17 h. Epoxide de 5 à
8 heures

Inducteur enzymatique
Antiépileptiques - Anticonvulsivants
Carbamazépine
Indications:
 épilepsies partielles, en particulier épilepsies temporales
ou psychomotrices,
 épilepsies généralisées (grand mal).
 Elle est inactive dans le petit mal.
 Peut être utilisée dans trt des névralgies faciales
 Indication particulière, la psychose maniaco-dépressive,
où elle a un effet qui ressemble à celui du lithium et peut
parfois le remplacer lorsqu'il est mal supporté.
 Parfois associée aux antidépresseurs dans le traitement
des dépressions rebelles.
Antiépileptiques - Anticonvulsivants
Carbamazépine
Effets indésirables:
 Neurosensoriels : diplopie, vue brouillée, somnolence,
ataxie, vertiges
 Sanguins : leucopénie, thrombopénie demandant une
surveillance de la formule-numération sanguine
 Cutanés : pigmentation, rash et épidermolyse bulleuse
toxique.
 Réactions d'hypersensibilité avec divers troubles :
éosinophilie, arthralgies, hépatite.
 Cardiaques : troubles de la conduction qui apparaissent
en cas de surdosage.
Antiépileptiques - Anticonvulsivants
Utilisation des antiépileptiques
Traitement de très longue durée, souvent à vie
Traitement initial: un seul médicament antiépileptique
(monothérapie) dont on adapte la posologie
En cas d'échec de la monothérapie:
 soit remplacer le premier médicament par un deuxième
mais en les faisant chevaucher pendant quelques jours,
 soit ajouter un deuxième médicament au premier.
une bithérapie bien choisie peut augmenter l'efficacité du
trt en réduisant parfois les EI car, dans ce cas, chacun des
deux médicaments peut être utilisé à posologie plus faible.
Antiépileptiques - Anticonvulsivants
Tableau I : liste des anticonvulsivants
Antiépileptiques - Anticonvulsivants

Mécanismes d'action principaux anticonvulsivants

+ et ++ : action bien démontrée ; +/- : action probable : 0 : action nulle ;


? : inconnu
Antiépileptiques - Anticonvulsivants

surdosage et intoxication
Antiparkinsoniens

Destinés à corriger la triade symptomatique de la


maladie de Parkinson.

 Akinésie: rareté du mouvement; le malade est


immobile, sa mimique diminue, disparition du
balancement associé du bras lors de la marche.
Perte de l’automatisme du mouvement.
 Hypertonie : rigidité qui cède par à coups
successifs
 Tremblement de repos : s’atténue dans le
mouvement
Antiparkinsoniens
Physiopathologie
Affection du système extrapyramidal qui contrôle la
motricité. Les mouvements automatiques, la précision
etc… nécessitent l’intervention des:
 Noyaux gris centraux DOPAMINERGIQUES
 Faisceau nigro-strio nigrique CHOLINERGIQUE ET
GABAERGIQUE

Le contrôle physiologique de la motricité automatique


dépend du fonctionnement équilibré de deux composants
du circuit dopaminergique-cholinergique.
Antiparkinsoniens
Augmentation synthèse de dopamine:
L-DOPA
Lévodopa ou L-Dopa: précurseur de la dopamine
 Peut être utilisée seule
 Le plus souvent associée à un inhibiteur de la Dopa
décarboxylase.
Antiparkinsoniens
L-Dopa seule
Dopamine ne pénètre pas dans le cerveau, pour pallier sa
déficience, on a recours à son précurseur, la L-Dopa qui y
pénètre par transport actif puis est transformée en
dopamine.
Augmentation d'apport de L-Dopa compense,
transitoirement, la déficience de la synthèse de dopamine.
L-Dopa améliore successivement et préférentiellement
l'akinésie, la rigidité, les tremblements (amélioration
moindre) et diminue l'apathie.
Traitement symptomatique qui compense l'insuffisance de
dopamine mais ne guérit pas la maladie qui continue à
évoluer (poursuite de la destruction des noyaux).
Antiparkinsoniens
L-Dopa Effets indésirables
Périphériques:
 Hypotension fréquente, parfois hypertension, tachycardie
 coloration brun-noir des urines
 troubles digestifs: anorexie, nausées, vomissements, atteintes
hépatiques (élévation des transaminases).
Centraux:
 mvts involontaires anormaux de la face et du cou, (apparition
d'une hypersensibilité de certains récepteurs à la dopamine (?))
 insomnie, agitation, parfois délire de type psychotique
 effets "on-off": variations des effets au cours de la journée,
traduisant le plus souvent une aggravation de la maladie
 hyperthermie.
Antiparkinsoniens
L-Dopa associée à un inhibiteur de la
L-Dopa décarboxylase

-Seule une faible partie de L-Dopa administrée pénètre dans le


cerveau
- Env 95%, rapidement décarboxylée par L-Dopa décarboxylase
des tissus périphériques et transformée en dopamine qui ne
pénètre pas dans le cerveau
- Association de la L-DOPA avec des inhibiteurs de la L-Dopa
décarboxylase.
Antiparkinsoniens
Inhibiteurs de la L-Dopa décarboxylase

 L-Dopa + Bensérazide: Modopar*


 L-Dopa + Carbidopa: Sinemet*

Ne pénètrent pas dans le cerveau, inhibent la dopa


décarboxylase périphérique mais pas la cérébrale.
Donc, moins de dopamine périphérique, moins d'effets
secondaires périphériques et plus de L-Dopa dans le cerveau.
EI centraux, tels que dyskinésies, hallucinations, pas réduits.
Antiparkinsoniens
Augmentation de la libération de dopamine

Amantadine: Mantadix* Cp
Utilisée comme antiviral dans le traitement de la grippe de type A.
Agit en augmentant la libération de dopamine.
Antiparkinsonien mineur, utilisé seul dans les formes débutantes
ou associé à un autre antiparkinsonien pour en compléter l'effet.

Effets indésirables : insomnie, nervosité, nausées, anorexie,


hypotension, rarement troubles de type psychotique.
Antiparkinsoniens
Inhibition du catabolisme :
inhibiteurs de la COMT et de la MAO
 Inhibiteurs de la COMT
L-Dopa 3-O-methyldopa
COMT (métabolite inactif)

- Augmentation de L-DOPA et diminution de 3-O-


méthyldopa favorise passage de L-DOPA dans le
cerveau.
- Si l'inhibiteur de la COMT pénètre dans le cerveau, il
ralentit l'inactivation des catécholamines, notamment
dopamine, ce qui renforce et prolonge ses effets.
Antiparkinsoniens
Inhibiteurs de la COMT
Tolcapone: cause d'hépatites fulminantes. Plus commercialisé
Entacapone:
 Effet essentiellement périphérique.
 Complément du trt L-Dopa/inhibiteur de la dopa décarboxylase.
 Inhibe catabolisme de méds et produits endogènes tels que:
dopamine, adrénaline, dobutamine, -méthyldopa.
 Potentialise les effets recherchés de la L-Dopa, mais aussi
certains de ses EI tels que dyskinésies, troubles digestifs.
 Peut chélater le fer dans le tube digestif et diminuer sa bioD, ce
qui explique la possibilité d'apparition d'une anémie.
Antiparkinsoniens
Inhibiteurs de la MAO
Sélégiline:
Inhibe spécifiquement la MAO B.
Réduit le catabolisme de la dopamine endogène.
De moins en moins utilisée car suspectée d'augmenter la
mortalité.
Antiparkinsoniens
Inhibiteurs de la MAO
Antagonistes cholinergiques
muscariniques
Prévention et le traitement des dyskinésies
effets atropiniques réduisent ce fonctionnement
cholinergique relativement excessif
Trihexyphénidyle artane* Cp 2 et 5mg - Cp retard 15
mg, Gt, Inj parkinane LP* Gél 2 et 5 mg
Tropatépine lepticur* Cp 10 mg, Inj LEPTICUR PARK*
Cp 5mg
Bipéridène akineton R* Cp
Antiparkinsoniens
Perspectives

1) Des inhibiteurs de la recapture de dopamine pourraient


avoir un intérêt dans le traitement de la maladie de
Parkinson.
2) Des greffes de neurones dopaminergiques effectuées
chez des parkinsoniens gravement atteints ont, par leur
sécrétion de dopamine, amélioré l'état clinique.
3) Enfin et surtout, il reste à trouver des médicaments
susceptibles d'arrêter ou de ralentir la destruction des
neurones dopaminergiques et pas seulement de la
compenser transitoirement.
Antimigraineux
Migraine: douleur unilatérale au niveau du crâne, souvent très
violente et accompagnée de nausées et de troubles oculaires. La
douleur est le résultat d’une vasodilatation et d’une
hyperpulsabilité artérielles au niveau du cerveau, responsable
d’un œdème qui engendre la douleur.

Le traitement de fond vise à éviter la répétition des crises en


évitant les éléments qui causent la crise, (aliments, exposition à la
lumière intense), et l’administration de régulateurs du SNA,
notamment les dérivés de l’ergot de seigle.
Le traitement des crises est aléatoire. Les antalgiques
puissants peuvent atténuer la douleur (amidopyrine,
paracétamol, phénacétine,…).
Antimigraineux
Agonistes 1 adrénergiques
Agonistes à effets périphériques: vasoconstricteurs
Ergotamine Dérivé de l'ergot de seigle, utilisée seulement dans
le trt curatif de la crise de migraine et non pour sa prévention.
Activité vasoconstrictrice puissante et prolongée, risque
d'entraîner des EI importants: hypertension artérielle ou ischémie
cardiaque.
Apparition de refroidissements des extrémités et de paresthésies
doit entraîner l’arrêt du trt.
En cas de vasoconstriction indiscutable, un trt vasodilatateur doit
être mis en route.
Ergotamine + caféine GYNERGÈNE caféine* Cp, Sup
Antimigraineux
Agonistes 5-HT1
Triptans: sumatriptan, zolmitriptan, naratriptan et rizatriptan.
Utilisés dans le traitement curatif de la migraine.
Sumatriptan IMIGRANE* Cp 50 et 100 mg, Inj SC 6 mg, Solution
pour pulvérisation nasale IMIJECT* Inj SC 6 mg
Agoniste des récepteurs 5-HT1, 5-HT1D et à un moindre degré 5-
HT1B.
Provoque une vasoconstriction des vaisseaux cérébraux, en
particulier au niveau carotidien, mais cette vasoconstriction peut
toucher d'autres territoires, notamment les coronaires.
Indiqué dans le traitement curatif et non préventif de la crise
migraineuse et de la crise d'algie vasculaire de la face.
ne doit pas être associé à d'autres méds vasoconstricteurs
comme la dihydroergotamine et surtout l'ergotamine.
Antimigraineux
Antagonistes non spécifiques
Inhibent différents types de récepteurs sérotoninergiques,
notamment 5-HT2, et sont généralement antihistaminiques et
sédatifs.
Pizotifène, Oxétorone et Méthysergide.
Cyproheptadine (Périactine): propriétés antisérotonine et
antihistaminique H1. Utilisée comme anti-allergique.
Effet atropinique et les contre-indications qui en découlent.
La maladie d’Alzheimer
Démence neurodégénérative qui touche en premier lieu les
fonctions cognitives et se répercute sur le comportement et
l'adaptation sociale.
75 % des patients débutent la maladie d'Alzheimer par un
trouble mnésique. Ensuite, progressivement troubles
affectifs, comportementaux et une perte d'autonomie dans
les actes de la vie quotidienne conduisant à une
institutionalisation.

Mécanismes non encore élucidés


Intervention d’un certain nombre de mécanismes (synthèse
de substance amyloide, mécanismes inflammatoires,
oxydatifs, apoptose cellulaire...) est à ce jour identifié.
Prise en charge thérapeutique suit en conséquence
La maladie d’Alzheimer
CAUSES
Deux processus dégénératifs différents, qui se conjugent pour
provoquer la dégénérescence des cellules nerveuses:
1/ l'amyloidogénèse ou pathologie APP, dysfonctionnement
d'une protéine, nommée APP (rôle encore mal connu). APP
présente dans toutes les cellules de toutes les espèces, on peut
deviner que ce rôle est important. Dans le tissu cérébral, cette
protéine est vraisemblablement un facteur de survie neuronale.
2/ Agrégation de la protéine tau sous forme de filaments
pathologiques dans les cellules nerveuses. Processus de
dégénérescence neurofibrillaire, ou pathologie Tau, ou
Tauopathie.
Ces deux processus dégénératifs, fréquents au cours du
vieillissement, se potentialisent et provoquent la dégénérescence
qui va consommer, progressivement, la presque totalité des
cellules nerveuses impliquées dans la mémoire et les fonctions
intellectuelles supérieures.  
La maladie d’Alzheimer
TRAITEMENT

1/ TRAITEMENT ANTIDEPRESSEUR
Il se justifie dés la première consultation.
Antidépresseurs sérotoninergiques (PROZAC, FLOXYFRAL)

2/ INHIBITEURS DES CHOLINESTERASES


atteinte précoce et intense du système cholinergique.
- donepezil, la rivastigmine, et galantamine
Entraînent augmentation des taux d’acétylcholine cérébrale, A
abouti à une amélioration.
Galantamine (Reminyl):
La maladie d’Alzheimer
Inhibiteurs des cholinestérasiques
Donepezil (Aricept) Indication ALZ légère à modérée.
La dose initiale est de 5 mg/jour (1 mois) avec une augmentation
possible ensuite à 10 mg/J (dose plus efficace mais augmente les
effets secondaires cholinergiques : diarrhée, nausées, insomnies)

Galantamine (Reminyl) Comprimés à 4, 8 et 12 mg et solution


buvable à 4 mg/ml. Anticholinestérasique indiqué dans le «
traitement symptomatique de la maladie d'Alzheimer dans ses
formes légères à modérément sévères ».

Rivastigmine (Exelon) en cours d'AMM. Sélectivité pour


l'acétylcholin-estérase cérébrale explique absence d'effets
cardiaque, respiratoire ou rénal. Son métabolisme indépendant du
système enzymatique hépatique diminue largement sa toxicité et
les interactions médicamenteuses

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