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BENZODIAZEPINES
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BENZODIAZEPINES
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BENZODIAZEPINES
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BENZODIAZEPINES:
TOXICOCINETIQUE
ABSORPTION METABOLISME
Intestinale, rapide et Hépatique→
quasi complète métabolites hydroxylés
Si intoxication et conjugués actifs
absorption retardée ELIMINATION
DISTIBUTION ½ vie très variable
Lipophiles 3 à 70 h
Vd: ≈1l/kg Élimination urinaire
Liaison aux PP: métabolites inactifs
85 à 99 % Élimination parfois très
longue chez sujet âgé.
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BZD : INTOXICATION AIGUE
Phase initiale
Agitation
Desinhibition
Démarche ebrieuse
(ENFANTS++)
Troubles du
comportement
(personnes âgées)
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BZD : INTOXICATION AIGUE
DOSE TOXIQUE
variable
Triazolam 5 mg
Flunitrazepam 10mg
Nitrazepam 100mg
Diazépam 500 mg
…
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Tableau 9 - Benzodiazépines et apparentées les plus fréquemment en cause lors
des intoxications. Données du centre antipoison de Paris
Alprazolam (Xanax®)
Clonazépam (Rivotril®)
Diazépam (Valium®)
Lorazépam (Temesta®)
Prazépam (Lysanxia®)
Oxazépam (Seresta®)
Lormétazépam (Noctamide®)
Loprazolam (Havlane®)
Nordazépam (Nordaz®)
Clobazam (Urbanyl®)
Flunitrazépam (Rohypnol®)
Nitrazépam (Mogadon®)
Loflazépate (Victan®)
Zolpidem (Stilnox®)
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BZD : INTOXICATION AIGUE
INTOXICATION GRAVE si
Dose massive
Molécule très sédative ( triazolam, flunitrazépam)
Personne âgée
Insuffisance respiratoire préexistante
Association avec ALCOOL, autres psychotropes !
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BZD : DOSAGES
Dépistage
Recherche qualitative par techniques
immunologiques (sang, urine,liq.gastrique)
Dosage
Techniques chromatographiques
Pas d’intérêt en urgence
Pas de corrélation [C]sang et clinique
Risques toxiques si [C]sang > 0.8-1µg/ml
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BZD:TRAITEMENT SYMPTOMATIQUE
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BZD : TRAITEMENT SPECIFIQUE
FLUMAZENIL =
ANEXATE®
Antagoniste pur et
spécifique
Action rapide (30 sec à
3 minutes)
Courte durée d’action
(20 à 30 min)
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FLUMAZENIL (ANEXATE®)
Le flumazénil (Anexate®) est l'antagoniste spécifique des
benzodiazépines. Il est efficace et bien toléré dans les
intoxications pures. Il ne raccourcit pas la durée de l'intoxication
mais en modifie l'expression clinique. L'utilisation de flumazénil
expose principalement à trois risques :
•
ré endormissement : la durée d'action des benzodiazépines est
supérieure à celle du flumazénil qui n'est que de l'ordre de 30 minutes ;
•
apparition d'un syndrome de sevrage aigu, chez l'intoxiqué dépendant,
lorsque la posologie de flumazénil est trop élevée ;
•
apparition de convulsions traduisant soit un syndrome de sevrage, soit la
levée de l'effet protecteur anticonvulsivant chez un épileptique, ou bien,
plus fréquemment, en présence de toxiques convulsivants associés aux
benzodiazépines, en particulier les antidépresseurs tricycliques.
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FLUMAZENIL:UTILISATION
Chez l'enfant
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FLUMAZENIL:UTILISATION
Chez l'adulte ou la personne âgée
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CARBAMATES
Méprobamate
EQUANIL®
Méprobamate +
acéprometazine
MEPRONIZINE ®
méprobamate
Fébarbamate
Atrium ®
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CARBAMATES
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CARBAMATES:CLINIQUE
DEPRESSION SNC
TROUBLES CARDIO-VASCULAIRES
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CARBAMATES:SIGNES NEURO
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CARBAMATES:CARDIO VASC.
COLLAPSUS
Dose dépendant
2 origines :
HYPOVOLEMIE PAR VASOPLEGIE
INSUFFISANCE CARDIAQUE AIGUE
Toxicité myocardique directe
⇒ CHOC CARDIOGENIQUE associé à
vasoplégie artérielle.
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CARBAMATES:Dosages
Recherche qualitative
du méprobamate Méprobamate (conc.sang)
Sang, urines, liquide
gastrique. 10 mg/l Thérapeutique
Symptomatologie
80-120 Coma 2
neurologique et mg/l
cardiovasculaire DOSE > 150 Collapsus
DEPENDANTE mg/l cardiovasculaire
> 200 Coma
Aide au diagnostic + mg/l aréactif + collapsus
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CARBAMATES : TRAITEMENT
ASSISTANCE
RESPIRATOIRE
IOT / VC
DECONTAMINATION
DIGESTIVE
Lavage gastrique
ABONDANT et repété
même si tardif +++
Charbon
± Fibroscopie gastrique (
agglomérats)
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CARBAMATES : TRAITEMENT
REMPLISSAGE VASCULAIRE
500 à 1000ml de macromolécules
Si échec
AMINES PRESSIVES
Dobutamine
5 à 10 µg/kg/min
Max 20 µg/kg/min ( effet vasodilatateur artériel)
Si échec
Adrénaline : débuter 1 mg / h IVSE
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CARBAMATES : TRAITEMENT
HEMODIALYSE
Réservée a des cas exceptionnels
Doses massives
Taux sérique > 200 mg/L
Échec traitement habituel
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CARBAMATES : TRAITEMENT
REMPLISSAGE
+ -
poursuite
DOBUTAMINE
+ -
poursuite ADRENALINE
+ -
poursuite
HEMODIALYSE
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BARBITURIQUES
PROPRIÉTÉS Dépendance
Anti convulsivantes physique et
Myorelaxantes psychique des BB
Hypnotiques d’action rapide
INDUCTEURS ⇒ Retirés du marché
ENZYMATIQUES
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PHENOBARBITAL
Épilepsie
T½ 96 ± 12 h
= BB lent
Résorption digestive
prolongée
Métabolisme
hépatique
30% éliminés
inchangés dans
urines
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PHENOBARBITAL: INTOXICATION
AIGUE
Grave, à l’origine de
décès
DEPRESSION
Système Nerveux
central
Respiratoire.
DT
Adulte : 500 mg
Enfant : 20 mg/kg
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Marilyn Monroe : les mystères de son autopsie
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Si ces médicaments n'ont pas été ingérés,
c'est qu'ils ont été introduits par une autre
voie. Aucune trace de piqûre n'ayant été
trouvée sur la peau, la seule possibilité est
une administration par voie rectale, qui
peut d'ailleurs, selon le procureur,
expliquer la "coloration violacée du côlon".
Cette théorie que résumait, non sans
humour, le Los Angeles Times du 8 août
2005, est que "l'actrice a pris ou qu'on lui a
fait prendre de l'hydrate de chloral pour la
rendre inconsciente, peut-être dans une
boisson gazeuse. Puis quelqu'un a dissous
30 gélules ou plus de Nembutal dans de
l'eau, et administré la solution fatale par
lavement".
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PHENOBARBITAL: INTOXICATION
AIGUE
1 ers symptômes COMA
(1à2h) CALME
Ebriété HYPOTONIQUE
Agitation puis HYPOREFLEXIQUE
Confusion SANS SIGNE DE
somnolence FOCALISATION
D’installation
progressive
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PHENOBARBITAL: INTOXICATION
AIGUE
Abolition reflexe de toux
Paralysie carrefour aéro-digestif
Myosis au début, puis mydriase progressive
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PHENOBARBITAL: INTOXICATION
AIGUE
DEPRESSION HYPOTHERMIE
RESPIRATOIRE Troubles thermorégul
Bradypnée Hypotonie musculaire
Pauses vasoplégie
Apnée HYPOTENSION
Encombrement Modérée
trachéo bronchique tachycardie
Pneumopathie RHABDOMYOLYSE
d’inhalation Points de compression
↑↑ CPK
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PHENOBARBITAL: INTOXICATION
« SURAIGUE »
ETAT DE MORT
APPARENTE …
EEG ≈ PLAT
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Coma peut être prolongé
24 à 72h
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DOSAGE
Techniques immunologiques ou
chromatographiques
Barbitémie
10 – 40 µg/ml : taux thérapeutiques
40 – 70 µg/ml : coma modéré
70 – 100 µg/ml :coma profond
> 120 µg/ml : intox majeure
Tenir compte tolérance sujet (épileptique, toxico…)
État mort cérébrale : s’assurer absence BB sanguin !
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Phénobarbital (concentration sanguine)
61 mg/l ± 31 Coma 1
68 mg/l ± 34 Coma 2
99 mg/l ± 40 Coma 3
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TRAITEMENT
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DIURESE OSMOTIQUE ALCALINE
500 ml G 10%
+ 1,5 g KCl/500 ml à
adapter au iono
≈ 6 à 8 l /24h
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INHIBITEURS RECAPTURE
SEROTONINE
® ®
Paroxétine (Deroxat ), citalopram (Séropram ),
® ®
fluoxétine (Prozac ), sertraline (Zoloft ),
®
venlafaxine (Effexor )
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INHIBITEURS RECAPTURE
SEROTONINE
Les intoxications aiguës peuvent provoquer un syndrome
sérotoninergique qui peut être grave. Deux inhibiteurs de la
recapture de la sérotonine, la venlafaxine et le citalopram,
possèdent en plus un effet stabilisant de membrane qui peut
être à l'origine d'un collapsus cardiovasculaire et d'asystole.
Le diagnostic du syndrome sérotoninergique est clinique. Les
signes cliniques du syndrome sérotoninergique comportent
agitation, tremblement, hyperthermie, myoclonies, ataxie,
trismus, syndrome pyramidal, trouble de la conscience,
tachycardie, polypnée. Des complications peuvent être
observées : hyperthermie maligne, rhabdomyolyse et
insuffisance rénale. La mortalité du syndrome
sérotoninergique est d'environ 11 %. 44
INHIBITEURS RECAPTURE
SEROTONINE
• avec la paroxétine (Deroxat°): pour des doses suppos ées ingérées de 280
à 850 mg : signes digestifs ; anxiété, tremblements, tachycardie,
somnolence ; à partir de 1 120 mg : somnolence, mydriase, rétention
d'urine ;
• avec le citaprolam (Seropram°): pour des doses supposées ingérées de
300 à 500 mg : agitation, mydriase, somnolence, convulsions possibles à
fortes doses. L'augmentation des enzymes hépatiques paraît
exceptionnelle ;
• Prozac°
○ pour des doses supposées ingérées allant de 120-480 mg
asymptomatiques : nausées, vomissements, diarrhée, tachycardie,
agitation modérée ;
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LITHIUM : THERALITE°
Traitement PMD
3 circonstances
Prise aiguë sujet non
traité
Apparition retardée
symptômes
Surdosage chronique
Risque majoré par AINS,
diurétiques, DesH2O,
déplétion sodée
Prise aiguë sujet traité
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LITHIUM : THERALITE°
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LITHIUM :SURDOSAGE
TROUBLES DIGESTIFS
Nausées
Vomissements
Diarrhée
Anorexie.
Ralentissement psychomoteur,
tremblements extrémités, myoclonies,
dysarthrie
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LITHIUM :INTOXICATION AIGUE
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LITHIUM: DOSAGE
Sang, urines
lithémie thérapeutique 0.8 à 1.2 mmol / l
Peu de corrélation clinique / lithémie car forme
active = forme intra cellulaire !
Interet dosage intra érythrocytaire (reflet
imprégnation tissulaire)
Rapport Li(e)/Li(p) ++
Li(ery)/Li(plas)>0.4
= INTOX GRAVE
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