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PHARMACOLOGIE
2 éme année sciences infermière
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LA DOULEUR
La douleur est déclenchée par
les terminaisons nerveuses
périphériques appelées
nocicepteurs lors de divers
traumatismes (brûlure,
piqûre…) jusqu’au cortex
cérébral, où elle est
analysée
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LES ANTALGIQUES: GENERALITES
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LES ANTALGIQUES GENERALITES
•Palier I : Antalgiques périphériques non
opiacés
•Palier II : Antalgiques opioïdes
centraux faibles
•Palier III : Antalgiques opioïdes
centraux forts
Récepteurs opioïdes modulent plusieurs fonctions dont la réponse
à la douleur, au stress et le contrôle des émotions
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CLASSIFICATION SELON
L’OMS
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Dans le cadre d’une douleur
chronique, l’OMS propose
un schéma posologique
progressif.
PALIER I : en 1ère intention
si inefficace,– si échec
passer au niveau supérieur.
PALIER II : si persistance
de la douleur et en cas
d’échec avec un antalgique
périphérique.
PALIER III : correspond à la
nécessité d’utiliser la
morphine.
Les associations ne seront
effectuées que dans le
cadre d’une synergie
d’action
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LES ANTALGIQUES DU PALIER I
Ils sont classés en 3 classes pharmacologiques :
Les analgésiques purs : Nefopam : ACUPAN®
Les analgésiques antipyrétique : le paracétamol,
Les anti-inflammatoire non stéroïdien : l’aspirine.
INDICATIONS :
Douleurs de type : céphalées, dentaires, musculaires,
ostéo-articulaires, coliques hépatiques, néphrétiques.
MODE D’ACTION :
Ils diminuent la sensibilité à la douleur en inhibant la
production des prostaglandines, impliquées dans la
douleur, inflammation et hyperthermie.
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Voie orale : ASPIRINE UPSA ®
ASPIRINE
Voie IV : ASPEGIC ®
IND : antalgique –antipyrétique–antiagrégant
plaquettaire
C.I : HS – ulcère gastrique - risque
hémorragique – maladie hémorragique -
grossesse (3ème trim.) –
méthotrexate (traitement du cancer)
ES :
Ulcère
Troubles de l’audition
Vertiges
Risque hémorragiques
Accident allergique (oedème, asthme)
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LE PARACETAMOL
Voie orale : DAFALGAN®
DOLIPRANE®EFFERALGAN®
Voie IV : PERFALGAN®
Voie rectale: DAFALGAN® DOLIPRANE®
EFFERALGAN ®
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LES ANTALGIQUES MORPHINIQUES
INDICATIONS
MODE D’ACTION
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LES ANTALGIQUES MORPHINIQUES
EFFETS INDESIRABLES
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LA CODEINE
Ou méthylmorphine : analgésique central
d’activité plus modeste que la morphine
mais présentant moins d’effet dépresseur
respiratoire ou toxicomagène.
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EFFETS SECONDAIRES ET SURVEILLANCE
AGONISTES
FENTANYL : DUROGESIC ® – ACTIQ ®
OXYCODONE : OXYCONTIN ®
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Morphine
Voie IV
IND :Action analgésique puissante
Voie IV
IND : Morphinique de synthèse ayant une action
antalgique 100 fois plus puissante que la morphine
C.I : Allergie connue.
Dépression respiratoire sévère
EI : nausées, vomissements, constipation, bouche
sèche, douleur abdominale, digestion difficile
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OXYCODONE
Voie IV
IND : Dérivés de la codéine ayant une action
antalgique identique à celle de la morphine.
C.I : Allergie connue,Insuffisance respiratoire
sévère,Insuffisance hépatique sévère
EI : hypotension,confusion mentale, vertiges,
constipation, nausées, vomissements,rétention
urinaire.Signe de surdosage : dépression
respiratoire, myosis, hypotension, hypothermie
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Nalbuphine
Voie IV
IND :Analgésique morphinique ayant une action
antalgique identique à celle de la morphine mais un
effet plafond au-delà de 30 mg.
C.I :Allergie connue,Syndrome douloureux
abdominal de cause inconnue
EI :Nausées, vomissements, constipation.
Fentanyl
Les analgésiques
antipyrétique : le Tramadol
paracétamol, Oxycodone
, Les anti-
inflammatoire non Nalbuphine
stéroïdien : l’aspirine
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Mise en oeuvre d’un traitement opioïde
Evaluer la douleur
Respecter la prescription
Respect strict des horaires afin de maintenir une
analgésie efficace et continue: ne jamais laisser la
douleur ressurgir
Evaluer et signaler au médecin les réactions
allergiques, les signes de toxicité.
Conseils au patient et à son entourage:
Favoriser une alimentation riche en fibres
Inciter le patient à uriner toutes les 3 heures
Pour se lever, passer par la position assise
Limiter l’utilisation d’un véhicule motorisé
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Mise en oeuvre d’un traitement opioïde
Prévenir le médecin en cas de traitement inefficace
Connaître les effets secondaires afin de les signaler au
médecin
Déconseiller la consommation d’alcool qui majore l’effet
sédatif
signaler au médecin tout traitement nouveau
La prescription à l’hôpital est faite, soit :
sur ordonnance nominative: doses et durée du traitement
écrites en toutes lettres par un médecin thésé dont la
signature est déposée à la pharmacie centrale.
à l’aide d’un protocole de prise en charge de la douleur où la
prescription est liée au score d’une échelle d’évaluation de la
douleur. 25
Mise en oeuvre d’un traitement opioïde
Conduite à tenir :
o respect des doses prescrites et des horaires
o aller chercher le traitement dans l’armoire à stupéfiants
localisée dans la pharmacie et dont la clé est auprès du cadre
du service ou d’une infirmière.
o noter précisément la date et l’heure de la dispensation, le
nom du patient, la dose prescrite, le nom du soignant et sa
signature.(si injection de morphine ou autre toujours garder
l’ampoule vide dans l’armoire des stupéfiants)
o contrôle à chaque changement d’équipe par un membre de
chaque équipe lors de la transmission des clés de l’armoire du
nombre de stupéfiants restant en regard du listing de
distribution: cela s’appelle un inventaire contradictoire. 26