Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Définition
La douleur aigue
Elle sert de signal d’alarme, oriente le diagnostic. Elle présente toujours une lésion
tissulaire. C'est une douleur transitoire, uni-factorielle qui peut provoquer de
l’anxiété. Elle est sensible aux traitements.
La douleur chronique
C'est une stimulation excessive des récepteurs périphériques pouvant être due à une
destruction lésionnelle, une inflammation ou une ischémie.
Elle provient de l’altération du nerf des voies de la nociception qui peut être due à
des lésions du système nerveux périphérique, une compression tumorale, ou encore
des lésions du SNC. Il n’y pas de lésion tissulaire apparente.
Douleur mixte
Douleur psychogène
Elle est liée à une pathologie ou un traumatisme psychique. Elle n’a aucune cause
anatomique.
L'échelle numérique
À utiliser en première intention auprès des patients communicants, chez les enfants à
partir de 5 ans.
L'Algoplus
Doloplus
Il faut savoir qu’on utilise d’autres médicaments pour palier à la douleur dont leurs
indications initiales n’étaient pas prévues comme telles. En effet, cette classification
est restrictive puisqu’elle est axée uniquement sur l’intensité de la douleur et ne traite
pas les douleurs neuropathiques.
Palier 1
Le paracétamol
Il faut savoir que l’on peut prendre 1g toutes les 4 heures sans dépasser 4g/jour.
Il se présente sou différentes formes galéniques :
- Forme orale
- Forme rectale
- Forme injectable
AINS
- Anti-inflammatoire
- Antalgique
- Antipyrétique
- Antiagrégant plaquettaire
- Délai d’action : en moyenne de 30 minutes à 2 heures selon la voie
- Durée d’action : 6 à 8 heures
- Attention aux CI digestives, hépatiques, rénales, chez les femmes enceintes ou
allaitantes.
- Les différentes formes galéniques :
o Forme orale
o Forme injectable
o Forme rectale
o Forme cutanée
Le néfopam (Acupan)
Palier 2
La codéine
- Analgésique périphérique
- Dérivé semi-synthétique de la morphine
- Délai d’action : 20 à 30 minutes
- Durée d’action : 4 à 6 heures
- Dose maximale : 240 mg par 24 heures pour l’adulte ; 3 mg/kg pour l’enfant.
L forme galénique est toujours per os (PO) (comprimé, sirop). Elle est utilisée sous
forme de di-hydrocodéine (Dicodin). Elle est souvent associée au paractémol
(Codoliprane, Klipal).
- Allergies
- Asthme
- Insuffisance respiratoire, ou hépatique
- Associations aux agonistes-antagonistes morphiniques
- Chez les toxicomanes.
- Constipation
- Nausées et vomissements
- Somnolence
- Réactions cutanées allergiques
- Bronchospasmes et dépressions respiratoires modérées
- Vertiges
Tramadol
Palier 3
La morphine
Les opioïdes
Il n’existe pas de dose maximale, ni d’effet plafond. Les seules limites sont la tolérance
et le contrôle des effets indésirables. On peut utiliser des interdoses qui s’ajoutent aux
administrations de forme LP à action immédiate toutes les 4 heures.
La titration de morphine
Elle consiste à une injection répétée de bolus toutes les 5 à 10 minutes. L'intérêt est
de déterminer la plus petite concentration nécessaire pour obtenir une analgésie
efficace, le plus rapidement possible avec le moins d’effets secondaires.
- La dose unitaire (bolus) : c’est la dose reçue par le patient quand il appuie sur
le bouton poussoir
- La période réfractaire : la période pendant laquelle le patient ne peut recevoir
une dose même s’il appuie sur le bouton.
- Le débit en mg/h
- La dose des bolus administrés en mg
- La période réfractaire
- Le nombre de bolus autorisé par heure
- Capacités de compréhension
- Participation et coopération
- Explication préalable de la technique au patient et évaluation de l’information
donnée
- État d’éveil suffisant
Les surveillances cliniques du traitement sont les suivantes : la sédation est le premier
signe de surdosage ; la fonction respiratoire doit être contrôlée toutes les 2 à 4 heures
; les autres effets doivent également être surveillés.
Analgésie loco-régionale
Le MEOPA
Définition
Effets
Posologie
Précautions d’emploi
- Locaux aérés
- Ne pas appliquer de corps gras ou solvant car risque d’inflammation
- 1 kit pour 15 patients qui comprend un ballon et 15 filtres à usage unique (UU)
Principales contre-indications
Le soignant prend en compte la personne dans son ensemble sans se focaliser sur un
symptôme ou une pathologie. On retrouve :
L'hypnose est un état naturel que nous explorons plusieurs fois par jour. Cela se
manifeste, par exemple, lorsque nous sommes absorbés dans nos pensées, la lecture
d’un livre... Cet état permet d’accéder à une véritable réserve de ressources, en
sollicitant notre inconscient, siège des automatismes, des émotions, de l’anticipation.
Cet état entre la veille et le sommeil permet au sujet de tout entendre, de tout
entendre, de bouger, et de se souvenir de tout. Il est conscient qu’il accède à ses
propres ressources. On peut utiliser l’hypnoanalgésie qui est pratiquée en
complémentarité des autres thérapeutiques médicales et/ou psychologiques.
Conclusion