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Pharmacologie 

: Les Antibiotiques.
Repartition inégale dans les tissus, tout les antibiotiques passent la barrière placentaire et dispose de
quatre moyen d'élimination :
– Biliaire
– Urinaire
– par le lait
– Salivaire

Définitions :

Antibiotique : Substance naturelle ou synthétique, capable :


– d'inhiber la multiplication des micro-organismes (Bactériostatique)
– d'entraîner leur destruction (Bactéricide)

Spectre d'action : Correspond a l'ensemble des germes sur lequel l'antibiotique exerce ses activités
bactériostatiques et bactéricides. Il peut être large ou étroit.

L'antibiogramme : Permet de connaître les antibiotiques actifs sur le germe isolé.

Le monde d'action des ATB se résume à perturber le développement bactérien en ciblant :

– La paroi bactérienne (bêtalactamines, polypeptides)


– la membrane cellulaire (polypeptides, antiseptiques, amphotéricine B)
– les acides nucléiques (Quinolones, rifamycine)
– la synthèse protéique (Macrolides, aminosides, tétracyclines, phénicolés)
– le métabolisme bactérien de la vitamine B9, l'acide folique, (sulfamides,
diaminopyrimidines)

Les ATB vont avoir 2 grandes indications :

La prophylaxie :
– ATB le plus efficace contre le germe redouté
– Obj : prévention de la maladie

Le curatif :
– Un germe connu car identifié (traitement documenté)
– Un germe non connu (traitement probabiliste) (érysipèle, Ulcère gastrique)

Ne pas oublier la réévaluation à 72h, OBLIGATOIRE !

Comment choisir l'antibiothérapie ? :

Une antibiothérapie requiert plusieurs caractérisiques :


– Microbiologique : Activité sur le germe (Antibiogramme, spectre)
– Tolérance par le malade (IH, IR, allergie...)
– Durée suffisante pour assurer l'asepsie et éviter la survenue de résistance, soit une période
initale.
– Données économiques.
Sensibilité des bactéries :
La résistance d'une bactérie à un antibiotique est la faculté pour cette bactérie de supporter une
concentration de l'antibiotique supérieure à celle que l'on peut réaliser dans l'organisme.

On distingue :
– La résistance naturelle, d'emblé
Le germe se trouve à l'état naturel depuis très longtemps résistant à l'antibiotique.

– La résistance acquise
Germe normalement sensible, mais devient résistant au cours d'un traitement antibiotique.
La résistance peut notamment apparaître après un traitement mal suivi/administré...

Antibiogramme : Réalisé à partir de prélèvements biologique (hémocultures, examen


cytobactériologique des urines (ECBU), expectorations, prélévements cutanés) Avant un traitement
sauf en cas d'exeption.
Qualité du prélèvement : risque de contamination interprétation difficile.

Concentrations efficaces :

La sensibilité du germe est fonction d'un paramètre important : La CMI

La CMI (concentration minimale inhibitrice) est la plus petite concentration d'antibiotique


nécessaire pour inhiber le développement d'un germe (bactérisase)

La concentration minimale bactéricide (CMB)  « La plus faible concentration d'ATB qui tue 99,99%
d'une population bactérienne en 18-24h »

Trois catégories de souches resistance :

– Sensibles : Celles pour lesquelles la probabilité de succès thérapeutique est forte dans le cas
d'un traitement par voie systémique avec la posologie thérapeutique,
– Résistantes : Celles pour lesquelles il existe une forte probabilité d'échec thérapeutique quel
que soit le type de traitement,
– Intermédiaires : Celles pour lesquelles le succès thérapeutique est imprévisible.

L'émergence de bactérie multi-résistance (BMR) aux ATB (Entérobactérie sécrétrices de Bêta-


lactamase à spectre étendu (EBLSE) et celles sécrétrices de carbbapénémases) est très inquiétante.
Elles concernent non seulement des bactéries rencontrées en millieu hospitalier mais également des
bactéries communautaires.
Elles sont responsables d'infections pouvant menacer le pronostic vital des patients sans solutions
thérapeutiques satisfaisantes.
Les céphalosporine de 3em génération et les fluoroquinolones sont particulièrement concernées, et
ce, quelle que soit l'indication de la prescription antibiotique.

Que peut-on faire ?:

Associations d'antibiotiques : Utile pour elargir le spectre, renforcer la bactéricidie et prévenir


l'émergence de résistance mais ça augmente la pression de sélection (flore commensale) et les
risques iatrogène. (Maladie provoqué par le médicament)
C'est donc réservés au infections graves, aux sujets les plus a risques, en début de traitement et pour
une période limitée.
Optimiser l'usage des anti-infectieux en  informant (prise de conscience du pb), formant (mésusage
des ATB), etablissant et en diffusant des référentiels, donnant des conseils. (consultation

Evaluer l'usage des anti-infections : Audit des pratiques, retour aux prescripteurs
Trouver de nouvelles recettes ? Nouveaux ATB, associations et nouvelle gammes d'anti-infectieux.

Effets indésirables de l'ATB :

A: Allergies :
– Reactions allergiques
– Les accidents mineurs sont les plus fréquents : urticaire, eczéma ou photosensibilisation.
– Les accidents peuvent être majeurs et rares : oedème de quincke et choc anaphylactique
d'issue fatale.

B: Accidents toxiques, ces effets dépendent de la dose administrée, de la structure chimique de


l'ATB et du malade :

– Néphrotoxicitée : sang dans les urines, colique néphrétique


– hématotoxicitée : modification de la formule sanguine, anémie
– hépatotoxicitée : avec élévation des transaminases, ictère
– neurotoxicitée : oto-toxicité, neuropathie périphériques, convulsions.

C: Modification de la flore intestinale

Certains ATB modifient la flore intestinale, cela peu provoquer :

– Développement de germes pathogènes resistants à l'ATB et de mycoses (Candidose)


– Lyse de bactéries pathogènes qui libèrent leur toxines.

Education du patient :

– Respect des doses horaires et modalités de prise des médicaments


– Respect du nombre de jours
– prévenir le médecin en cas d'effets indésirables
– ne pas interrompre le traitement même si les signes infectieux ont disparu, sauf en cas
d'intolérance
– Ne pas utiliser les ATB restant d'une prescription antérieure
– Un ATB ne fatigue pas ! C'est la lutte contre l'infection qui fatique → repos, alimentation
équilibrée, boissons en quantité suffisante.

Réévaluation de l'Antibiothérapie prescrite :

Savoir attendre, l'effet sur la température, les signes cliniques (et radiologiques) n'est pas immédiat

A 72 heures, première idée sur l'efficacitée, retour des examens bactériologiques et antibiogrammes,
desescalade (spectre, association-monothérapie, coût)
Tous les jours, poser les 2 questions :
– cette antibiothérapie est-elle efficace ?
Si non, changement.
– cette Antibiothérapie est-elle encore utile ?
Si non, arrêt.

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