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LES STAPHYLOCOQUES

INTRODUCTION E. Facteurs de virulences du S. aureus +++


• CGP disposés en amas. 1. Adhésines : Processus de COLONISATION et d’inf.
• Germes Saprophytes ou commensales et parfois pathogènes. • Prot de liaison au fibrinogène «Clumping Factor» ++ :
• Germe pyogène par excellence, surtout S. aureus. Adhésion aux caillots sanguins et aux tissus endommagés.
• S. aureus est la plus importante (infections communautaires, • Prot de liaison à la fibronectine (FnBP) : (MEC des cellules
nosocomiales et résistances. épi et endothéliales).
I. TAXONOMIE ET CLASSIFICATION - Adhérence aux biomatériaux ayant un contact prolongé
Famille : Micrococaccae. avec le sang (cathéters).
Genre : Staphylococcus, Micrococcus, - Endocardite infectieuse à S aureus.
- On distingue 50 espèces : 20 isolées chez l’homme. • Prot de liaison au collagène de type I, II et IV (Cna) :
- Le genre comporte 2 groupes : (cartilage et os) infection ostéoarticulaire.
• Coagulase (+) : S aureus (la plus pathogène). • Protéine A ++ : Liaison au facteur VW (infection
• Coagulase (-) : (Staph blanc). Peu ou non pathogènes mais intravasculaire) et fragment Fc et Fab des Ig. Mee par un test
peuvent parfois causer des infections opportunistes (S. d’agglutination (SLIDEX).
epidermidis, S. haemolyticus, S. saprophyticus...). • Les ac lipotéichoiques : favorisent l’adhésion bacterienne.
2. Facteurs protégeant la bactérie de la phagocytose :
II. CARACTERES BACTERIOLOGIQUES
ECHAPPEMENT A LA REPONSE DE L’HOTE :
A. Caractères morphologiques :
• Capsule polysaccharidique : Produite par plus de 90 % des
• CGP,
souches de S. aureus.
• Sphérique (0,5 à 1,5 μm).
• Coagulase : Liaison à la prothrombine (→ activation en
• Immobiles.
staphylothrombine) => fibrinogène en fibrine => formation
• Asporulés.
de caillot protégeant la B contre la phagocytose.
• Parfois encapsulés.
• Protéine A.
• Regroupement en : - grappe de raisin +++,
3. Facteurs conduisant à l’extension locale de l’inf :
- rarement en diplo isolés,
INVASION TISSULAIRE
- courtes chaînettes.
a. Les toxines formant les pores (PFT) : Toxines cytolytiques
B. Caractères culturaux : qui détruisent les ȼ en formant des pores au niveau des mb ȼ :
• Peu exigeant.
α-PFT et β-PFT :
• Incubation: En 24H à 37°C sur milieux usuels en aérobiose
→ hémolysine et
(Aero-Ana Facultatif ≠ Strepto : Ana-Aero Facultatif).
→ leucocidines : LPV +++ (la + importante) (L de Panton et
• Colonies :
Valentine).
- Grandes, circulaires, opaques,
b. Toxines à activité protéolytique et antiprotéolytiques :
- légèrement bombées ou aplaties,
(enzy extra-Cellulaires) Lyse du tissu conjonctif : Protéase
- Eventuellement pigmentées (élaborent un pigment
(epidermolysine A), Elastase et Hyaluronidase…
jaune-orangé, jaune doré ou blanc) et
4. Facteurs conduisant à la diffusion hématogène :
- bêtahémolyse sur GS.
Thrombophlébites locales causés par :
• Poussent en présence de forte [C] de NaCl (7,5%).
• La coagulase.
• Pour prélèvement polymicrobiens on a recours aux
• La staphylokinase (Fibrinolysine) : Activateur du
milieux sélectifs tels que :
plasminogène en plasmine => Dégradation du caillot de
✓ Chapman ++ : Milieu hypersalé (7,5% de NaCl) qui
fibrine => Formation de microemboles septiques sources de
contient du mannitol comme source de C et le rouge de
foyers septiques IIaires. Effet ≠ coagulase.
phénol comme indicateur coloré (virage du rouge au
5. Toxines responsables de syndromes spécifiques :
jaune).
Agissent à distance du foyer infectieux.
S.aureus fermente le mannitol (virage au jaune).
• TSST-1 : Sd de choc toxique staphylococcique et Scarlatine
✓ Columbia au sang + ANC : (Colistine et Ac Nalidixique)
staphylococcique. NTED et le REDD syndrome.
inhibe les BGN et favorise les Gram + (cocci ou bacilles).
• Entérotoxines (A à E et G à R) : Intoxications alimentaires.
✓ Milieux chromogènes.
Les sérotypes A, B, D sont les plus fréquents.
C. Caractères biochimiques : • Exfoliatines A, B et D : Clivage intra-épidermique →
• Catalase + (≠Strepto et Entero). Lésions bulleuses.
• Oxydase - (≠Micrococcus).  Sd de peau ébouillantee chez l’enfant ou Sd de Ritter chez le N-né.
• Fermentation du glucose et du glycérol.  Une forme mineure : l’impétigo bulleux localisé.
• A-AnaF : → S. hominis A-strict et F. Facteurs de virulence des SCN :
→ S. saccharolyticus Ana-strict. • Capacité de former des Biofilms (Slime) : Matrice extra-ȼ
• Résistance à la bacitracine et au composé O/129. permettant la multiplication bactérienne (barrière vis-à-vis des
• Sensibilité (S) à la Nitrofurantoïne. défenses de l’hôte).→ S. epidermidis.
D. Caractères antigéniques : • Capacité d’adhérence aux biomatériaux (KT, prothèse,
• Ac téichoïque : Production d’AC (diag séro). Pacemaker). → S. epidermidis.
• Peptidoglycane : Immunogène et mutogène. • Adhérence a l’urothélium : → S. saprophyticus.
III. EPIDEMIOLOGIE : V. DIAGNOSTIC BACTERIOLOGIQUE
A. Réservoir du germe A. Prélèvement :
• Saprophyte ubiquitaire : sol, air, eau, poussière. • GBEA +++
• S. aureus : Fausses nasales, oropharynx, aisselles, • Correctement identifié + renseignements cliniques +++
périnée, mains et tube digestif. • Avant toute antibiothérapie.
• SCN : saprophytes forme une grande partie de la flore • Respecter les conditions d’asepsie.
humaine. • Récipients stériles
B. Transmission : • A T° ambiante, le + Transport rapide (<2h).
• Auto-infestation. •Prélèvements : Hémoc, LCR, Pus, LBA, LP, PDP,
• Direct (Interhumaine/Manuportage) ou Urines, lésions cutanées…
• Indirect (instrument, eau, alimentation). B. Examen macroscopique : Couleur, Aspect, Odeur…
C. Réceptivité : Totale C. Examen microscopique :
D. Facteurs de risque : • Etat frais : GB, GR, cellule épithéliale, Levures …
- Hygiène défectueuse, • Coloration de Gram :
- Facteurs d’adhésion, génétiques ou associés : DID, → Réaction inflammatoire : PNN.
hémodialysé… → CGP (0.5-1.5 µmØ) isolés ou groupés en amas ou en
- ATB préalable, et toxémie staphylococciques, ID. diplocoques ou courtes chainettes.
E. Aspects épidémiologiques : • Coloration au bleu de méthylène ou MGG : Formule
• Sporadique, leucocytaire.
• Epidémies : d’infections nosocomiales ou de TIAC. D. Culture :
IV. CLINIQUE • Produits mono-microbiens : isolement facile en milieu
A. Staphylococcus aureus non sélectifs (Gélose ordinaire, GS, MH, Trypticase-Soja..).
• Atteintes cutanéomuqueuses : impétigo, folliculite, • Produits poly-microbiens : Milieux sélectifs
dermatose bulleuse, abcès, onyxis, périonyxis, panaris, → Chapman (milieu hypersalé NaCl 7.5%).
cellulite… Sd d’exfoliation généralisée. → CNA,
• Septicémie, endocardites, → Baird Parker : colonies noires de S aureus (par
• Pneumonies et infections ORL (sinusite, otite, angine). réduction du tellurite en tellure),
• Infections ostéoarticulaires. → Milieux chromogènes….
• Toxi-infection alimentaire (Enterotoxine) : • Milieux d’enrichissement : CC (BHI).
Gastroentérite (Vomissemnt, Diarrhée, Déshydratation, E. Identification
absence de Fièvre). 1. Aspect des colonies après 24 h d’incubation à 37°C :
• Sd du Choc toxique staphylococcique : Toxine TSST-1 • Rondes, bombées, Ø ≈ 1 mm.
du S.aureus. • Blanchâtre (SCN) ou Pigments dorés (S.aureus
• Autres localisations : vasculaire, cérébrale, infections [production de pigment caroténoïde]) .
uro-génitales .. • Sur Chapman : fermentation du mannitol.
• Enterocolite staphylococcique post-ATB : → Mannitol + : S. aureus et S. saprophyticus (pigment jaune),
exceptionnelle : proliferation de Staph ATBrésistant et → Mannitol - : S. épidermidis.
producteur d’entérotoxine (ces B doient etre echerchés 2. Catalase :
dans les selles).  Ne pas prélever sur GS car les GR possèdent une
activité catalasique (faux +),
B. SCN
 Pas d’anse métallique.
- Surtout opportunistes.
• Staphylocoques (Catalase +).
- Rôle des FF : ID, cathéter veineux, matériaux
• Streptocoques et enterocoques (Catalase -).
prothétiques.
3. Oxydase : - Genre staphylococcus (Oxydase -).
 Infections associées aux soins (S. epidermidis++
- Genre Micrococcus (Oxydase +).
: Le + fréquemment isolée en milieu hospitalier).
4. Coagulase :
• Bactériémies liées ou non à une infection de cathéter,
• 0,5 ml de plasma de lapin
• Endocardites sur matériel (prothèse valvulaire,
reconstitué (à partir d’un lyophilisat) +
pacemaker),
0,5 ml d’une suspension dense du
• Infections postopératoires. germe à étudier.
 Infections communautaires (S. saprophyticus, S. • Incubation à 37°C pendant 24h.
epidermidis) : • S. aureus : Coagulase (+).
• Rares, essentiellement endocardites sur valve native et • Le plus souvent lors des 3 premières heures.
endocardites tardives sur matériel. • Principal test caractérisant S. aureus : identification de
• Infections urinaires surtout chez la jeune femme (S. 99% des souches.
saprophyticus).
5. Recherche de la PROT A et/ou DU CLUMPING 2. ANTIBIOGRAMME (ATB CA-SFM 2021)
FACTOR : • Méthode par diffusion en milieu gélosé sur Mueller-
• Tests rapides d’agglutination des Hinton, Inoculum : 0,5 McFarland.
particules de latex sensibilisées • Incubation : atmosphère normale, 35±2ºC, 20±4H.
1. RESISTANCE AUX Β-LACTAMINES :
par des Ac monoclonaux.
▪ R A LA PENICILLINE / PRODUCTION DE PENICILLINASES :
• En présence de S. aureus, Agglutination visible à l'œil
• 90% des souches de staph résistent à la Péni G = elles sont
nu. productrices de pénicillinase extracellulaire plasmidique.
• Prélever les colonies sur GS (pas sur Chapman). • L’expression de cette pénicillinase plasmidique est
6. Recherche de la nucléase thermostable : DNase inductible par les β-lactamines.
• Ensemencer la gélose DNase par une strie épaisse → Résistance aux Péni G, Péni V, AMX, AMP, TIC. (Les
puis incubation pendant 24h. autres Bêtalactamines sont sensibles).
• Inonder la boîte avec de l‘HCl • Détection de pénicillinase sur MH : en
dilué. utilisant un disque de Peni G (6µg) : il
n’est plus utilisé, il doit tjrs être
• Les colonies DNase (+) sont
confirmé par Céfinase.
entourées d'une zone
- Si Ø d’inhibition de la Péni G (1 unité)
transparente.
<26 mm ou ≥26 mm avec bordure nette → souche R.
En pratique 2 tests pour l’identification de S. aureus = - Si Ø ≥26 mm avec bordure floue →
détection de la COAGULASE + TEST D’AGGLUTINATION. souche S.
• Test au Céfinase® : (test chromogénique)
Toute discordance entre les 2 devra conduire à une Colonies autour du disque d’OXA ou de
identification biochimique. FOX (céfoxitine) sont déposées sur un
7. Résistance à la Novobiocine 5 µg (Inhibe la disque de Céfinase® (Biomérieux) imprégné d’un substrat
réplication de l’ADN) : chromogène (nitrocéfine) préalablement humidifié.
(céphalosporine chromogène).
• Utilisée pour le SCN (S. saprophy=R, S. epiderm=S).
Si une coloration brune apparait dans un délai de 5 min, une
Idem pour fosfomy.
pénicillinase est présente (manque de sensibilité -CA-SFM
8. Identification biochimique de l’espèce :
2021).
• Galerie API 20 Staph : utilisent des tests d’acidification
▪ METICILLINO-R / MODIFICATION DE LA CIBLE :
ou d’assimilation des sucres et des tests enzymatiques. • S. aureus (SARM) et SCN Méti-R produisant une PLP
• Manuels ou automatisés. additionnelle : la PLP2a (de faible affinité aux β-L).
• Essentiellement pour l’identification des SCN après 18 • Cette protéine est codée par un gène d’expression inductible
à 24 H d'incubation. mecA.
9. Spectrométrie de masse (MALDI-TOF) : • doivent être interprétées R à toutes les β-L (sauf céftaroline et
Identification par comparaison du spectre de masse au ceftobiprole, mais leur activité doit être testée séparément).
• Les souches SMR sont :
protéique obtenu à ceux de la base de données.
- R à toutes les B-lactamines.
10. Biologie moléculaire : A partir des prélèvements ou
- Produisent également la Pénicillinase.
culture pure (S. aureus : Gène nuc ou femA) - fréquemment R à d’autres ATB : Aminosides, FQ,
11. Recherche de toxines : Test immunologiques : macrolides et tétracyclines.
-Agglutination latex (TSST1, entérotoxines A, B, C, et D) • Détectée par différente méthodes :
-ELISA. - Test à la FOX (30 µg) : → Ø FOX ≥22 mm => Fox S
12. Diagnostic sérologique : → Ø FOX <22 mm => Fox R
• Recherche d’AC (antitoxines, anticapsulaires, anti-Ac → Sauf S. epidermidis : Ø FOX ≥ 28 mm → Fox S, et si
téichoïque, anti-staphylolysine). Ø FOX < 28 mm → Fox R.
• / ELISA, IHA, Electrosynerèse...
- Recherche PLP2a :
-Techniques d'agglutination avec des particules de latex
Interprétation en fonction : site d’isolement de la bact,
sensibilisées avec Ac anti-PLP2a.
RC et cytologiques et de l’espèce isolée (S aureus : à
-Test immuno-chromatographique (sensible et spécifique).
exploiter, SCN : l’isolement répété de la même souche - PCR : recherche du gène mecA.
étant un argument en faveur d’une infection). ▪ BORSA : BORDERLINE OXACILLIN-RESISTANT S. AUREUS
VI. SENSIBILITE AUX ANTIBIOTIQUES • Résistance de bas niveau à l’oxacilline par
1. RESISTANCE NATURELLE DU GENRE hyperproduction constitutive de pénicillinase plasmidique
STAPHYLOCOCCUS (et tous CGP) touchant l’OXA sans production de PLP2a (non due à la
• MEC (Mécillinam) ; AZT (aztréonam) ; CAZ (ceftazidime) ; présence de mecA).
NAL (acide nalidixique) ; COL (colistine); ▪ MODSA : MODIFIED S. AUREUS
→ R de S. saprophyticus : FUS (acide fusidique) ; FOS • Modification de PLP autre que la PLPa2 → R de bas niveau à
(fosfomycine) ; NOV (novobiocine). l’OXA.
→ S. epidermidis et S. haemolyticus : Fréquemment multiR. • Absence du gène mecA.
2. R AUX GLYCOPEPTIDES : 4. R MACROLIDES, LINCOSAMIDES,
• Détermination de l’activité in vitro des GP : STREPTOGRAMINES (MLS) :
 3 catégories : • Le groupe MLS comprend : Macrolides,
Glycopeptide Intermediate S. Aureus Lincosamides, Streptogramines.
GISA • Mécanismes de résistance :
 Sensibilité diminuée, population homogène. Modification de cible : Méthylation de l’ARNr 23S
 La majorité de la population est de sensibilité
+++ (ARNméthylase, gène erm) : Phénotype MLSB.
diminuée.
Inactivation enzymatique.
hGISA
 Sensibilité diminuée, population hétérogène.
Efflux : codé par un gène plasmidique msrA.
 Une fraction de la population exprime la résistance.
Vancomycin Resistant S. Aureus • Le test entre Ery et Linco permet de reconnaitre les
VRSA: Résistance vraie phénotypes :
Haut niveau de résistance, mécanisme différent. A souche S
 Mécanisme de R : B MLSB (zone forme de D : macrolides C14 ➔ R).
a-GISA (Glycopeptide-intermediate Staphylococcus aureus) inductible
C MLSB macrolides C14 et C16 ➔ R
Epaississement de la paroi (Biosynthèse du
constitutive
Peptidoglycane accrue et Augmentation des couches
D R par efflux
polysaccharidiques) → ↘de fixation des glycopeptides
sur leur cible. (Augmentation du nombre de cibles
des Glycopeptides).
Inductible par les glycopeptides.
b-VRSA: Acquisition de l’opéron VanA décrit chez les
entérocoques : haut niveau de résistance.

• La détermination de la sensibilité ne doit pas être


réalisée par diffusion en milieu gélosé : pas de
différenciation entre les souches S et celles de sensibilité
diminuée aux glycopeptides.
5. RESISTANCE AUX QUINOLONES :
• Sur milieu gelosé, GISA si : • Staph naturellement R à l’ac nalidixique.
- Ø Van ou Teico < 17mm. • Resistance par modification de la cible (ADN gyrase)
- Ø Teico < Van d’au moins 3mm. et parfois par d'efflux.
- Colonies dans la zone d’inhibition. • Résistance aux FQ est croisée entre toutes les FQ (svt
- souches catégorisées I ou R par automates. associée à la méticillino-R), à part la moxifloxacine qui
→ Méthode de référence : Microdilution en milieu peut rester active.
liquide. • Disque de Norfloxacine pour dépistage de R au FQ :
- Si NOR-S ➔ S aux FQs.
- S. aureus : - Si NOR-R ➔tester chaque FQ individuellement.
 R homogène (GISA) : CMI Van et Teico > 2 mg/L.
 R hétérogène (hGISA) : CMI Van et Teico ≤ 2 mg/L 6. RESISTANCE AUX AUTRES ATB :
alors que la souche héberge une sous-population R, • Tétracyclines : Mécanisme par Efflux ou modification

capable de croître en présence de Van à des du ribosome.


concentrations > 2 mg/l. - Si Tetra S → Doxy S, Mino S.
- Si Tetra R → Doxy et Mino peuvent être S → faire CMI.
3. RESISTANCE AUX AMINOSIDES • Rifampicine : Mutation du gene rpoB responsables

• Staph est naturellement S aux aminosides. d'une modification de sa cible (ARN-polymerase).


• Résistance acquise surtout due à la • Acide fusidique : Mutation dans le gène fusA.

production des enzymes inactivatrices.


• Phénotypes distingués : VI. TRAITEMENT
 APH (3’) III : Kana : phénotype K • Pénicillines M : TTT de référence des Staph Méti-S.
 ANT (4’) (4’’) I : Kana R et Tobra R : phénotype KT • Association : Pénicilline M + aminoside ou FQ = infections
 APH (2’’) AAC (6’) : Kana R, Tobra R et Genta R : graves à Staph Méti-S.
phénotype KTG (Aminosides R sauf streptomycine). - Staph méti-R : glycopeptides, la rifampicine, l’acide
• Kana : Interprétation valable pour l’amikacine. fusidique sont, par ordre décroissant, les molécules qui restent
Genta : Interprétation valable pour la Nétilmicine. le plus souvent actives sur ces souches.
+ SIGNES D’ALERTE ET METHODES DE DETECTION
S.aureus et vancomycine/ teicoplanine : une seule concentration critique (2mg/L)
• SCN : une seule concentration critique différente pour vancomycine (2mg/L) et teicoplanine (4mg/L)
Pour les utilisateurs d’automates, les souches pour lesquelles la CMI de la teicoplanine ET la CMI de la vancomycine
sont ≤1mg/L peuvent être catégorisées sensibles aux glycopeptides.
Il est recommandé de determiner la CMI par microdillution en milieu liquide des souches pour lesquelles la CMI
mesurée par un automate est > 1 mg/L pour la teicoplanine OU pour la vancomycine.
Les souches de S. aureus ayant une CMI vancomycine et/ou teicoplanine > 1 mg/L par microdilution en milieu
liquide peuvent être envoyées à un centre référent pour confirmation du caractère hétéroGISA/GISA (la méthode de
référence permettant de confirmer ce phénotype étant l’analyse de population).

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