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COOMBS
OBJECTIFS EDUCATIONNELS
2- Citer les deux types de test de Coombs et préciser leurs indications respectives.
LA REACTION DE COOMBS
1- INTRODUCTION
Le test de Coombs est l'une des méthodes qui nous permet de mettre en
évidence cette sensibilisation. C’est une technique d’agglutination artificielle à
l'aide d'un réactif particulier : l'antiglobuline ou anticorps anti-anticorps.
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2- LES DIFFERENTS TESTS DE COOMBS
Elle met en évidence les anticorps fixés sur les globules rouges "in vivo".
Dans ce cas, on va tester les globules rouges du patient avec l’antiglobuline. La
sensibilisation in vivo des globules rouges va se manifester par une réaction
d’agglutination (figure 1).
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b) mettre en évidence la sensibilisation, par des auto-anticorps ou des fractions
du complément, des globules rouges des malades atteints d’anémie hémolytique
autoimmune
d) dans les cas d'accidents transfusionnels, pour démontrer la fixation sur les
globules rouges du donneur, en circulation chez le malade, d'allo-anticorps
spécifiques présents dans le sérum du malade.
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Elle sera donc utilisée pour :
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4- LES TECHNIQUES DE COOMBS
*Le Coombs direct est une technique globulaire qui s'opère sur des
globules rouges lavés remis en suspension en eau physiologique. La technique
peut se faire sur plaque ou en tube.
* Témoin AB (polyagglutinabilité)
*Le Coombs indirect est une technique sérique. On fait réagir le sérum
sur un panel de cellules (hématies) de phénotypes connus. La technique se fait
en tube et nécessite deux témoins : positif et négatif.
* concentration globulaire
* propreté de la verrerie
* qualité de l'antiglobuline
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QCM
1- La réaction de Coombs :
b. utilise l’albumine
Réponse : a, d, e
2- L’antiglobuline :
Réponse : a, b, d
Questions rédactionnelles
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2- Définir la réaction de Coombs direct
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RECHERCHE
D’ANTICORPS ANTI-
ERYTHROCYTAIRES
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LA RECHERCHE DES ANTICORPS IRREGULIERS
OBJECTIFS EDUCATIONNELS
1 - PRINCIPE
Elle comporte deux étapes : une étape de dépistage suivie, en cas de positivité, par
une étape d’'identification de la spécificité du ou des Ac détectés qui permettra de
sélectionner le phénotype du sang à transfuser.
2 - CONDITIONS ET IMPERATIFS
Quatre règles principales doivent être soigneusement appliquées lors d'une RAI,
sinon le résultat sera illusoire car incertain.
Plusieurs types de panels peuvent être utilisés selon le niveau de l'étude sérique.
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* Le dépistage :
* L'identification :
Lorsque le dépistage est positif, une identification est nécessaire. Elle utilise un panel
d'identification officiellement défini et comportant 10 échantillons. Cette identification
consiste à trouver la correspondance entre la distribution des réactions positives ou
négatives observées et la présence ou l'absence d'un Ag quelconque.
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Schéma 1 : Déroulement de la RAI
- saline 22 ° C ou 4° C -
- Coombs indirect en LISS : low ionic strength solution (ou BFI : solution de
basse force ionique). L'abaissement de la force ionique du milieu accélère la
cinétique de fixation de l’Ac
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sus citées ne détectent pas les Ac de la même manière. Excepté la technique en saline qui
fait appel à une agglutination naturelle, toutes les autres sont basées sur le principe
d'agglutination artificielle grâce à la diminution du potentiel Zeta.-
σ = charge électrique du G R
- par une technique enzymatique, on dépistera, la réaction étant faite à 37°, les Ac du
système Rh (anti D, anti D+C, anti C, anti E), les anti-Kell, certains anti-Pl, anti-Lewis, ...
Cependant, du point de vue pratique, on ne peut réaliser conjointement toutes ces techniques
en raison de leur coût.
En effet, si les techniques enzymatiques pures ne posent pas de grands problèmes (en
dehors d'une bonne enzyme, du respect du protocole, ...), les techniques du Coombs indirect
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font appel à plus d'attention, les causes de dérive étant multiples : (concentration globulaire,
lavage des GR, propreté de la verrerie, précision de la technique ...). Un point très important
qui mérite d'être souligné est la qualité même de l'antiglobuline.
- un anti-Fya nécessite, pour être détecté, une bonne activité anti IgG de l'anti-
globuline.
On sait que la concentration des Ac varie avec le temps selon le rythme des
stimulations. Ceci est surtout le cas des polytransfusés qui, au cours de leur traitement
transfusionnel, risquent d'être stimulés de façon répétée.
Chez de tels malades, une RAI avant une série de transfusion peut être négative, pour
devenir positive entre le 7ème et le 21ème jour après la dernière transfusion. Elle se
négativera ensuite plus ou moins rapidement. (Schéma 2)
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Cette négativité représente un facteur de risque puisque, si une autre transfusion ou série de
transfusion est indiquée, le choix des globules ne tiendra pas compte de cet Ac qui n'a pu
être déterminé et on risque de transfuser, à tort, un Ag incompatible et donc de réactiver un
Ac passé inaperçu. Le meilleur schéma, compte tenu de tout ceci, peut être résumé comme
suit :
- une RAI avant la transfusion, qu'elle soit isolée ou la 1ère d'une série. Son intérêt réside
dans la fait qu'elle reconnaîtra un Ac naturel rare, un Ac anti-public ou un Ac immun
(grossesse surtout).
- puis entre 7-21 jours après la dernière transfusion d'une série, puisqu'au lendemain d'une
transfusion, l'éventuel Ac présent dans le sérum du receveur peut être suffisamment absorbé
pour qu'il devienne impossible à identifier.
3/ Limites de la RAI
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QCM
1- La RAI :
Réponse : a, d
2- La RAI :
b) Se fait idéalement avant la transfusion puis entre 7-21 jours après la dernière
transfusion
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c) Doit associer obligatoirement une technique enzymatique et le test de Coombs
e) Peut être négative si elle est réalisée après une transfusion récente
Réponse : a, b, d, e
QROC
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Questions rédactionnelles
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FACULTE DE MEDECINE DE
SFAX كلية الطب
بصفاقس
EPREUVE DE COMPATIBILITE AU
LABORATOIRE
ET
TEST ULTIME AU LIT DU MALADE
DCEM1
1
OBJECTIFS EDUCATIONNELS
L'EPREUVE DE COMPATIBlLITE
AU LABORATOIRE
2
1- PRINCIPE ET TECHNIQUES
Cependant :
* une poche compatible à une date X ne l'est pas ultérieurement de façon certaine;
pour le même malade ;
* une poche compatible pour un malade ne doit pas être considérée comme telle
pour un autre malade. L'épreuve est strictement personnalisée.
2- INDICATION :
3- LIMITES
* Lorsque les hématies d'une poche sont hétérozygotes tel que pour le système Kidd
: Jk (a+b+), un Ac de faible activité chez le receveur peut ne pas les reconnaître et
conduire là aussi à une transfusion incompatible. Pourtant, le même Ac occasionnera
une hémolyse importante chez ce receveur (anti-JKa : perfide et dangereux)
3
Ce n'est pas le cas des RAI puisque le panel est constitué de telle façon que l'on ait
toujours des hématies homozygotes pour de tels systèmes chez les polytransfusés. Un
« cross match » en Coombs indirect doit, en effet, être pratiqué systématiquement
(circulaire 32/15).
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1- Principe et Objectifs
En effet, étant donné la multitude d'intermédiaires entre donneur et receveur, une erreur
humaine peut se produire notamment au niveau de l'étiquetage ou de la lecture du nom
du receveur.
Le seul but de ce contrôle pré-transfusionnel (CP) est de détecter une éventuelle erreur
ABO avec sa gravité bien connue. Il s'agit du dernier verrou de sécurité.
Ce test doit être réalisé même dans les situations d’urgence, en cas de transfusion
autologue et pour tous les CGR à transfuser.
2/ Réalisation
2-1- Qui ?
Tout personnel paramédical ayant reçu la formation suffisante peut, sous la direction et
la responsabilité du médecin transfuseur, réaliser ce CP. Les pièges techniques étant très
peu nombreux: mauvaise conservation des sérums- tests, receveur présentant une hyper-
gammaglobuline ou agglutinines froides, ...En cas de doute, le contact avec
rétablissement local de transfusion s'impose.
2-2- Quand ?
-la compatibilité entre le groupe inscrit sur la carte et sur le produit à transfuser.
2-3- Comment ?
- Il s’agit d’une vérification simplifiée des groupes ABO du receveur et du sang destiné
à être transfusé..
Une attention toute particulière est à attacher aux modalités de mélange sérums-test-
sang de la poche ou du receveur (prélevé au bout du doigt ou par ponction veineuse),
chaloupage et lecture des réactions.
Une autre modalité de réalisation consiste à pratiquer une épreuve de compatibilité entre
le sérum ou le plasma du receveur et les GR de la poche. Il ne faut surtout pas mélanger
les sangs du donneur et du receveur, ce qui n'est ni pratique, ni fiable.
3/ Limites
Le CF n'a pas de signification autre que de vérifier une compatibilité ABO entre
receveur-sang à transfuser. Les règles de compatibilité ABO pour les transfusions de
GR sont figurées dans le schéma 1.
C'est pour cela que, avant de faire le CP, les résultats de la RAI doivent déjà être connus.
6
QCM
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Permet de dépister une incompatibilité Rhésus D
Peut être réalisé par le simple mélange du sang du donneur avec celui du receveur
QROC
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كلية الطب
بصفاقس
Les groupes
sanguins
érythrocytaires
1
Objectifs éducationnels
1- Définir un système de groupe sanguin
2
GROUPES ERYTHROCYTAIRES
Les groupes sanguins (GS) érythrocytaires sont définis comme l’ensemble des
antigènes (Ag) allotypiques* de la membrane du globule rouge, génétiquement
transmis** et sérologiquement définis par des anticorps (Ac) spécifiques (détectés
par des Ac à la surface de la membrane érythrocytaire).
• des groupes sanguins stricts : limités au sang et dont les gènes ne s’expriment
que dans les cellules de la moelle osseuse (Exemples: systèmes Rhésus, KELL,
Kidd)
*Allotype: motif antigénique qui s’observe seulement chez un certain nombre d’individus de l’espèce humaine.
Donc ces Ag sont variables d’un individu à l’autre
**Ces caractères sont transmissibles selon les lois simples de la génétique mendélienne et sont génétiquement
indépendants les uns des autres
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Il est à noter que la nomenclature -des groupes sanguins a considérablement
évolué depuis la découverte de Landsteiner en 1900 du groupe sanguin ABO. Le plus
souvent, le nom de l’Ag était celui de la personne qui avait été décrite pour la première
fois comme porteuse de l’Ac correspondant au nouvel Ag (exp : Lewis, Duffy,
Scianna…). Quelques groupes sanguins portent le nom de leur découvreur (exp : Ag T
et Tn).
Ag A : 001
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LE SYSTEME ABO ET SES ASSOCIES
Découvert par Landsteiner en 1900*, le système ABO est le groupe sanguin le
plus important en raison de :
- La distribution très étendue de ses Ag dans la plupart des tissus de notre organisme
imposant le respect de la compatibilité ABO pour les transplantations
1- PHENOTYPES COURANTS
Ils sont par convention définis par la présence ou l’absence des Ag A et/ou B à la
surface des globules rouges (GR) ET la présence régulière d’Ac naturels anti-A et
anti-B correspondants aux Ag absents des hématies.
A A Anti-B 35% 45 %
B B anti-A 16% 9%
ni anti-A, ni
AB A et B 4,5% 3%
anti-B
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*Karl Landsteiner a montré que le sérum des personnes saines agglutine, non seulement les globules
d’animaux mais également les globules rouges d’autres personnes.
2 - LES ANTIGENES
2-1- Génétique
Les allèles A et B sont codominants car ils peuvent s’exprimer simultanément si l’un
et l’autre sont présents. L’allèle silencieux O doit être en double dose pour s’exprimer.
2-2- Biochimie
6
Les gènes du système ABO codent pour des enzymes qui sont des glycosyl-
transférases. Chaque allèle produit une enzyme spécifique capable de fixer un sucre
spécifique sur une structure précurseur appelée l’Ag H.
non exprimable)
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3- LES ANTICORPS
- les Ac immuns
Ce sont des Ac réguliers c’est à dire ils sont toujours présents lorsque
l’antigène correspondant est absent. Ce sont des Ac de type IgM actifs surtout à froid
(4° et 22°). Ils apparaissent dans les 6 premiers mois de la vie (ce qui explique qu’un
groupe fait chez un nouveau-né soit difficilement interprétable, l’épreuve sérique étant
sans valeur). Ils sont agglutinants en saline. Ils ne traversent pas la barrière fœto-
placentaire. Ces Ac naturels et réguliers sont très dangereux sur le plan
transfusionnel et imposent une stricte compatibilité ABO entre le donneur et le
receveur.
Ces Ac sont des IgG actifs à 37°C et sont fortement hémolysants car capables
de déclencher la cascade complète du complément : ils sont appelés les hémolysines.
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Ils sont donc dangereux en transfusion. Ils apparaissent essentiellement chez les sujets
de groupe sanguin O (nous y reviendrons dans le paragraphe « 4 »). Ils peuvent
traverser la barrière fœto-placentaire et donner des maladies hémolytiques du nouveau-
né.
A1 + - + - +
A2 + - + - +
B - + + + -
O - - - + +
AB + + + - -
Cette règle à une exception : le Donneur O dangereux. Ce sont les donneurs O qui
ont, en plus de leurs Ac naturels anti-A et anti-B, des Ac immuns ou hémolysines. Ces
Ac, comme nous l’avons évoqué plus haut, sont hémolysants même à faible
concentration. Leur présence impose de réserver le sang de ces donneurs seulement
aux sujets de groupe sanguin O. Ils porteront la mention « Isogroupe ».
Pour la transfusion de plasma frais congelé, la règle s’inverse : ne pas apporter les Ac
correspondant à un Ag présent sur les GR du receveur.
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receveur de groupe A, c’est l’exposer au rejet du greffon ; les Ac anti-B du receveur
viendront se fixer sur les Ag B du greffon, plus particulièrement sur les vaisseaux,
générant un conflit immunologique qui peut conduire au rejet aigu de la greffe.
La compatibilité ABO n’est pas obligatoire pour les greffes de cornée, de peau
et de l’os. Il en est de même pour la greffe de cellules souches hématopoïétiques.
4-3- Groupe ABO et maladie hémolytique du nouveau-né :
Les anti-A et anti-B naturels, étant de type IgM, ne peuvent heureusement pas
traverser le placenta. Par contre, chez les femmes enceintes possédants des anti-A
et/ou anti-B immuns (de type IgG), ceux-ci peuvent traverser la barrière placentaire et
être à l’origine de maladie hémolytique néonatale lorsque le nouveau-né est porteur de
l’Ag correspondant. Cette pathologie se voit surtout chez les nouveau-nés de mère O
car les sujets de ce groupe présentent une proportion importante d’Ac de type IgG. Il
est à noter que ces incompatibilités fœto-maternelles ABO sont fréquentes mais ne
nécessitent que rarement un traitement. Il semble que cela soit lié à la faible densité
antigénique des hématies fœtales ainsi qu’à la présence de substances solubles
neutralisantes dans le plasma du nouveau-né. De plus, le déficit en complément dans
le plasma néonatal, pourrait expliquer le tableau clinique dans la mesure où l’activité
hémolytique de ces IgG est complément-dépendante.
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- Système Ii : les Ag I et i sont les précurseurs des chaînes ABH, I est présent sur
les GR des adultes, i sur les GR du cordon et du nouveau-né.
Anti-P chez les sujets P1k et P2k : constant, actif à 37°C, hémolysant
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LE SYSTEME RHESUS (RH) ET LES SYSTEMES
IMMUNOGENES
1- LES ANTIGENES
Le 1er Ag de ce système qui a été découvert est l’Ag D ou RH1. Chez les sujets
Rhésus + les hématies sont agglutinées par l’allo-anticorps anti-D. L’antigène défini
est appelé D par convention et est sous la dépendance du gène D. Environ 85 % de
notre population est RhD positif. Chez les sujets Rhésus D-, les hématies ne sont pas
agglutinées par l’allo-anticorps anti-D. Le gène correspondant a été appelé d (mais il
ne produit aucun antigène). La transmission de ces gènes D et d est mendélienne à 2
allèles. Contrairement au système ABO, il n’existe pas d’anticorps naturels anti-Rh.
L’antigène D est très immunogène.
Repose sur la notion d’haplotype constitué par l’existence de 3 locus géniques très
proches les uns des autres, déterminant la présence des antigènes correspondant au
niveau de la membrane érythrocytaire.
- Conception de Wiener
- Conception de Rosenfield
Interprétation pratique ; chaque sérum test est affecté d’un numéro qui correspond au
déterminant Rh qu’il reconnaît 1 = D, 2 = C, 3 = E, 4 = c, 5 = e
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Exemple :
1-4-1- variantes de D
Les sujets D faibles sont svt étiquetés comme négatif lors de la détermination des GS
des patients (receveurs de produits sanguins), ce qui n’a pas de conséquence grave. En
revanche, il est absolument impératif de dépister les Du chez les donneurs de sang et
de les considérer comme Rh D positif car ils peuvent provoquer l’apparition d’Ac anti-
D chez des sujets Rh négatif.
En pratique, la recherche de “Du” doit être systématique chez les donneurs de sang, les
femmes enceintes et les nouveau-nés de mère RhD négatif.
L’antigène D normal peut être considéré comme une mosaïque de sous unités toutes
présentes chez les sujets RhD positif et toutes absentes chez les sujets RhD négatif. Le
sujet D partiel n’a pas l’une ou l’autre des sous unités et s’il est exposé par une
transfusion ou grossesse à l’antigène D normal, il pourra s’immuniser contre ce
fragment dont il manque. On pourra parler “paradoxalement d’un allo-anticorps anti-D
survenant chez un sujet RhD positif”.
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1-4-2- Variantes de C et c
L’antigène Cw est mis en évidence par un allo-anticorps spécifique. Cet anticorps peut
être produit par un sujet cc. Cet antigène Cw est lié à la présence d’un gène allèle de C
ou c situé au niveau de l’haplotype DCe qui devient DCwe
Dans de rares cas, il existe des sujets n’ayant ni E, ni e qui sont donc DC-/Dc- ou
même pas de C/c : D --/--. Au maximum, on peut voir un haplotype globalement
silencieux : ---/--- : Rh nul
Ce sont des IgG fixées sur les propres hématies du sujet au cours d’anémies
hémolytiques auto-immunes. Ils donnent un test de Coombs direct positif de type IgG.
Ils sont présents dans le sérum ou élués de GR, ils sont dits de spécificité anti-rhésus
mais ceci est à prendre au sens large ; les auto anti-D, c… sont exceptionnels, seuls se
voient des auto anti-e. Mais le plus souvent, ce sont des auto-anticorps capables
d’agglutiner toutes les hématies sauf les très rares hématies ayant un rhésus en
délétion : Cd- ou D--ou même encore uniquement les Rh nuls ---/---
anti-D + Témoin - Rh +
anti-D - Témoin - Rh –
résultat interprétable
investigation nécessaire
Ces systèmes sont soit bi-alléliques simples, soit plus complexes, comportant
un certain nombre d’antigènes. En pratique, si l’on tient compte du risque
d’alloimmunisation, on peut ramener chacun d’eux à un couple d’antigènes principaux
antithétiques, à l’exception du système MNSs représenté par deux couples MN et Ss.
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Tableau : Principaux systèmes de groupes sanguins immunogènes
Principaux Antigènes à
Fréquence (%)
Système antigènes et rechercher chez les
(France)
phénotypes receveurs à risque
Kell K+ 9 K
K – (kk) 91
Fy (a + b - ) 20
Fya
Duffy Fy (a + b +) 45
Fy (a +– bb -+))
Jk (a 35
28
Jka
Kidd Jk (a + b +) 50
Jk (a – b + ) 22
Ces Ag sont retrouvés sur les hématies de la grande majorité des sujets. Très
exceptionnellement, ces Ag peuvent manquer chez un individu. Ce qui peut entraîner
une immunisation post-transfusionnelle ou à l’occasion d’une grossesse.
2- Ag privés
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