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Université Mohammed V-Agdal

Ecole Supérieure de Technologie –Salé


Département Génie urbain et environnement

Mini Projet de Sécurité


Le Déroulement de QSSHE dans le chantier

Réalisé par : ASSAFIANI Zainab

ZAHRANI Fatima Zahraa

Filière : Génie Civil 2

Sous la Demande de : Mr. AHATRI

Année Universitaire : 2018/2019


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Remerciement :
Avant d’entamer ce rapport, nous profitons de l’occasion pour remercier

Monsieur AHATRI Mohamed de nous encadrer tout au long de la réalisation de

ce mini projet, il a été toujours disponible, à l’écoute de nos nombreuses

questions et toujours intéressé par l’avancement de ce projet.

On tient aussi à adresser nos profondes extrêmes et gratitudes à tous ceux

qui nous a aidé, de près ou de loin, à réaliser ce modeste projet.

Nous remercions également le corps professoral de la filière Génie Civil qui

a été toujours présent pour assurer la bonne formation.

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Sommaire
Introduction .............................................................................................................................. 6
I. Système de management intégré QSHE ......................................................................... 7
I.1 Définition : .................................................................................................................. 7
I.2 Enjeux : ....................................................................................................................... 7
II. Qualité ................................................................................................................................ 8
II.1 Définition : .................................................................................................................. 8
II.2 Système de management de la qualité : ................................................................... 8
II.2.1 Définition ............................................................................................................. 8
II.2.2 Objectifs .............................................................................................................. 8
II.3 Gestion de la qualité .................................................................................................. 9
II.4 Le facteur clé du SMQ: l’amélioration continue .................................................... 9
III. Hygiène:........................................................................................................................ 10
III.1 La gestion de l’hygiène dans un chantier .............................................................. 10
IV. Santé et sécurité ........................................................................................................... 12
IV.1 Définitions................................................................................................................. 12
IV.2 Système de management de santé et de la sécurité ............................................... 12
IV.2.1 Les enjeux.......................................................................................................... 12
IV.2.2 Les objectifs ...................................................................................................... 12
IV.3 La gestion d’un système de management de sécurité :......................................... 12
IV.4 Les équipements de protection individuelles et collectives .................................. 13
IV.5 Les équipements de protections collectives : ......................................................... 15
IV.6 Système de management de la santé : .................................................................... 16
IV.6.1 Les intervenants : ............................................................................................. 16
IV.6.2 La mallette de premiers soins spéciale pour le domaine de BTP : .............. 17
V. Environnement ................................................................................................................ 18
V.1 Les acteurs de la qualité environnementale du chantier ...................................... 18
V.2 Objectifs d’un système de management d’environnement : ................................ 18
V.3 Les déchets de chantier et leur impact environnemental ..................................... 18
V.4 La valorisation des déchets de chantier ................................................................. 19
Conclusion : ............................................................................................................................ 20

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Introduction
Avec les catastrophes qu’a connues le secteur du BTP, jamais les problématiques liées à
l’hygiène, la sécurité et l’environnement n’ont été si bien à l’ordre du jour. Le secteur du BTP
est considéré au niveau mondial, ainsi qu’au Maroc, comme l’un des plus dangereux et des
plus risqués. La nature des terrains, les difficultés pour se mouvoir dans un chantier, les
travaux avec échafaudages, la complexité et le nombre d’intervenants, engendrent des
situations où la vigilance est rarement de mise. Il est également considéré comme un secteur à
fort impact environnemental et aux conditions de travail très difficiles. Le nombre d’accidents
et de maladies professionnelles enregistrés par les activités de ce secteur est deux fois
supérieur à la moyenne. Les ouvrages construits, lorsqu’ils ne respectent pas les normes,
peuvent engendrer des effondrements et des catastrophes. La récente catastrophe de
l’effondrement de l’immeuble de Kenitra et, plus proche de nous encore, le bâtiment écroulé
rue Souktani à Casablanca, nous rappellent chaque jour la nécessité de prévenir les risques du
chantier de construction. Les parties prenantes, à savoir les entreprises, la maîtrise d’œuvre,
les assurances et les administrations, prennent de plus en plus conscience de l’importance du
management proactif et des normes d’hygiène, sécurité et environnement dans ce secteur.

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I. Système de management intégré QSHE
I.1 Définition :
Un système de management intégré ou SMI est un système qui permet la gestion de plusieurs
domaines de management différents (Qualité, Sécurité et Santé au travail, Environnement) au
sein d'un même organisme. Ce type de système combine les exigences de différentes normes
compatibles entre elles (ISO 9001 pour la Qualité, OHSAS 18001 pour la Sécurité et la Santé
au Travail, ISO 14001 pour l'Environnement) afin que l'organisme gagne en efficacité.

I.2 Enjeux :
L’enjeu majeur d’un système de management intégré est de mener l’organisation dans une
démarche de progrès et de performance, en évitant les redondances, en conduisant une
politique générale pour la prévention et la maîtrise des risques, mais aussi en réduisant les
coûts de mise en œuvre et de suivi des différents systèmes de management, et enfin, pour être
bénéfique pour toutes les parties intéressées.

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II. Qualité
II.1 Définition :
Aptitude d'un ensemble de caractéristiques intrinsèques à satisfaire des exigences.

Dans la pratique la qualité se décline sous deux formes :

 La qualité externe : correspondant à la satisfaction des clients. Il s'agit de fournir un


produit ou des services conformes aux attentes des clients afin de les fidéliser et ainsi
améliorer sa part de marché. Les bénéficiaires de la qualité externe sont les clients
d'une entreprise et ses partenaires extérieurs. Ce type de démarche passe ainsi par une
nécessaire écoute des clients mais doit permettre également de prendre en compte des
besoins implicites, non exprimés par les bénéficiaires.
 La qualité interne : correspondant à l'amélioration du fonctionnement interne de
l'entreprise. L'objet de la qualité interne est de mettre en œuvre des moyens permettant
de décrire au mieux l'organisation, de repérer et de limiter les dysfonctionnements. Les
bénéficiaires de la qualité interne sont la direction et les personnels de l'entreprise. La
qualité interne passe généralement par une étape d'identification et de formalisation
des processus internes réalisés grâce à une démarche participative.

II.2 Système de management de la qualité :


II.2.1 Définition
Un Système de Management de la Qualité, SMQ, est l'ensemble des actions mises en place
par une entreprise qui souhaite avoir une démarche qualité ou d'amélioration continue dans
le but d'augmenter la qualité de sa production et son organisation. Ce système est devenu une
priorité pour les entreprises.

II.2.2 Objectifs
L'objet de la qualité est donc de fournir une offre adaptée aux Clients, avec des processus
maîtrisés tout en s'assurant que l'amélioration ne se traduit pas par un surcoût général, auquel
cas on parle de sur-qualité. Dans l'absolu, pour les entreprises du secteur privé, il ne s'agit
pas tant de répondre de manière exhaustive aux attentes des Clients que d'y répondre mieux
que les concurrents. Dans le secteur public la qualité permet notamment de rendre compte
d'un usage maîtrisé des fonds publics pour fournir un service adapté aux attentes des citoyens.

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II.3 Gestion de la qualité
Pour s'assurer du bon fonctionnement de la démarche qualité et dans le but d'être certifiée,
l'entreprise fait appel à un organisme certificateur extérieur.

La personne désignée, conseil en qualité, va évaluer la conformité du système de gestion de


la qualité. Elle tiendra compte des normes exigées en rapport avec la documentation.

Le conseil en qualité est mandaté pour effectuer des audits qualité dans les entreprises et leurs
fournisseurs. Il vérifie, conformément au cahier des charges, la conformité des procédés et des
normes réglementaires.

II.4 Le facteur clé du SMQ: l’amélioration continue

La roue de Deming est une illustration

de la méthode de gestion de la qualité

dite PDCA (Plan-Do-Check-Act).

Son nom vient du statisticien William

Edwards Deming.

La méthode comporte quatre étapes :

- La première étape, Plan, consiste à planifier la réalisation. Elle se déroule


généralement en trois phases :

 Identification du problème
 Recherche des causes racines
 Recherche de solutions avec écriture du cahier des charges et établissement
d'un planning.
- La deuxième étape, Do, faire et appliquer.Mettre en place les actions de l'étape 1

- La troisième étape, Check, Contrôler. Vérifier les actions ont étés réalisées et qu'elles
ont permis d'obtenir le résultat escompté.

- La quatrième étape, Act, agir ajuster et réagir. Si les résultats sont négatifs, il faut
apporter des actions correctives au plan d'actions.

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III. Hygiène:
C’est l’ensemble des moyens collectifs ou individuels, les principes et les pratiques visant à
préserver ou à favoriser la santé; Il en est ainsi des mesures préventives à mettre en œuvre
dans le cadre de la lutte contre les maladies contagieuses en milieu professionnel, on cite, par
exemple:

 Exécution des contrats de nettoyage


 Amélioration des conditions d’hygiène et de santé,
 Interdiction de prendre des repas dans les locaux des services,
 Aération des locaux de travail.

Objectif opérationnel :
 Garantir la santé des personnes au travail.

Objectifs stratégiques :
 Identifier les agressions du milieu industriel envers l’individu.
 Déceler les risques nouveaux et émergeants.
 Évaluer les risques qui en résultent pour l’individu...
 Recommander les actions de protection.
 Vérifier l’efficacité des actions entreprises en les corrigeant éventuellement.
 Contrôler l’impact sur le plan biologique et physique des mesures appliquées.

Objectifs tactiques :
 Informer de la nature, de l’importance et des effets des risques.
 Faire connaitre les moyens de les maîtriser.
 Entrainer l’implication personnelle de chacune des personnes au travail.

III.1 La gestion de l’hygiène dans un chantier


Sur les grands chantiers, les aménagements d’hygiène sont généralement rodés : location de
modules temporaires chauffés, de toilettes de chantier, branchements adéquats. En revanche,
les chantiers plus modestes souffrent souvent de conditions d’hygiène rudes : pas d’espace
pour se changer, se laver, pas de WC. Tout employeur voit pourtant sa responsabilité engagée
en matière d’hygiène et de conditions de vie des travailleurs. Le minimum est de pouvoir
disposer de sanitaires et d’un point d’eau."

les toilettes : L’entrée des toilettes est séparée de

l’entrée principale. Fermés, aérés et chauffés en hiver,

les WC ne doivent pas dégager d’odeur.

Le sol et les parois sont imperméables. Les portes sont munies

d’un système de fermeture décondamnable de l’extérieur.

Il faut, au minimum, un WC et un urinoir pour 20 personnes avec papier hygiénique pour les
hommes et 2 WC (séparés) .à partir de 20 femmes.
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Le vestiaire : permet aux salariés de se changer

et de remettre leurs vêtements de ville après le travail

Il est aéré, éclairé et chauffé en hiver. Nettoyé une fois

par jour; il ne doit pas servir à stocker des matériels ou

des matériaux. Certains sont dotés d’armoires chauffantes

ou ventilées qui sèchent les vêtements et les chaussures

pendant la nuit. En l’absence d’armoire, les vêtements, tenues et équipements de protection


peuvent être accrochés à des patères ou disposés sur des chaises.

La douche : Facultative en général, celle-ci est obligatoire en cas de présence de plomb ou


d’amiante sur le chantier.

L'eau : Un robinet, si possible à température réglable, doit être mis à disposition (un robinet
pour cinq personnes) et pourvu de moyens de nettoyage et de séchage.

Le réfectoire : Lorsque le cantonnement possède un réfectoire, ce dernier doit être aéré,


éclairé et chauffé en hiver. Nettoyé une fois par jour il comporte des tables et chaises en
nombre suffisant, un appareil pour réchauffer les plats et un réfrigérateur. Un poste d’eau
potable avec au moins 3 litres d’eau par personne doit être disponible.

Sur les petits chantiers, réalisés notamment chez les particuliers, la base vie n’est pas
indispensable pour autant que les ouvriers disposent :

 d’un accès à des toilettes


 d’un point d’eau
 d’un lieu pour déposer leur matériel et leurs vêtements et – idéalement – puissent utiliser une
micro-onde.

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IV. Santé et sécurité
IV.1 Définitions
Sécurité : C’est la science de la détection et de la maitrise des dysfonctionnements dans les
systèmes de production.

Santé : est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas
seulement en une absence de maladie ou d'infirmité.

IV.2 Système de management de santé et de la sécurité


Système de Management de la Santé et de la Sécurité au Travail (SMS) : système visant à
améliorer les performances d’une entreprise en matière de Santé et de Sécurité au Travail
(SST) en combinant politique de prévention, moyens et personnel dans une démarche
d’amélioration continue.

IV.2.1 Les enjeux


Humain : Réduction du nombre d’accidents, amélioration de la santé et de la sécurité du
personnel…
Organisationnel : Maîtrise de l’organisation de l’entreprise, anticipation des changements
Social : Amélioration de l’image de l’entreprise, culture santé et sécurité dans l’entreprise
Financier: Acquisition de nouveaux marchés demandant une certification obligatoire dans ce
domaine.

IV.2.2 Les objectifs


 diminuer les accidents et maladies professionnelles,
 agir sur les situations dangereuses pour éviter l’accident
 améliorer la gestion de la santé et de la sécurité au travail,
 favoriser et pérenniser une culture de prévention,
 améliorer la motivation du personnel et les conditions de travail,
 répondre aux obligations réglementaires,
 donner un moyen de contrôle de la gestion en place,
 mettre l’entreprise sous assurance sécurité.

IV.3 La gestion d’un système de management de sécurité :


Le Spécialiste de la sécurité en entreprise a un rôle de prévention. Vérifier le bon
fonctionnement des alarmes, des cartes d'accès, des portes coupe-feu, organiser des exercices
incendie pour le personnel est de son ressort, tout comme former les agents aux techniques
d'évacuation et d'intervention. Le chargé de sécurité a aussi un rôle de contrôle. Au quotidien,
il veille au respect des normes et des consignes qu'il a définies. De l'interdiction de fumer
dans les bureaux au port du casque obligatoire sur le chantier, il passe tout au crible. Face à un
risque plus spécifique (pollution industrielle, par exemple), l'entreprise fait appel à un
ingénieur hygiène sécurité environnement appartenant à un cabinet de conseil. Spécialiste
d'un domaine (chimie, biologie, électricité, informatique), il identifie les risques de
dysfonctionnement et prévoit des solutions.

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IV.4 Les équipements de protection individuelles et collectives
Un EPI constitue le dernier rempart entre l’opérateur et un danger susceptible de menacer sa
santé ou sa sécurité au travail. Dans une démarche de prévention l’EPI ne fait baisser que la
gravité du risque et non pas sa probabilité d’occurrence. Etant donné que cet équipement
constitue l’ultime rempart il est nécessaire de privilégier avant l’utilisation d’EPI les
équipements de protection collectifs.

Il a pour objectif principal de protéger les salariés en question des risques d'accident de
travail liés à leurs postes de travail respectifs, ainsi que des nuisances qui leurs sont relatives
(projections de produits, chaleur, nuisances sonores…). Bien que la nature de l’équipement
dépende de l’activité exercée, il est possible de lister quelques éléments génériques de cet
équipement :

Les gants de protection : sont des équipements de protection

individuels (EPI) destinés à être portés aux mains afin de prévenir


les risques liés à la manutention (abrasion, brûlures, coupures,
écrasement, irritations, risques thermiques...).

Les lunettes de sécurité sont des équipements de protection

individuels (EPI) destinés à être portés afin de prévenir


les risques liés à la vue (aveuglement, perte de visibilité,
rayonnements UV, risque de projection de particules solides,
liquides ou chimiques, etc.).

Les chaussures de sécurité sont des équipements de protection

individuelle (EPI) destinés à protéger les pieds des salariés

des risques :

 de perforation
 d'écrasement

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 de chocs
 d'agressions chimiques (béton, acide, huile, goudron)
 d'agressions climatiques.

Ainsi, une paire de chaussures de sécurité, avec semelles crantées antidérapantes, protège les
salariés des chutes de plain-pied (meilleure adhérence au sol sur sol boueux) alors qu’une
paire de chaussures de sécurité avec semelles absorbant les chocs protègera les salariés des
vibrations.

Casque de sécurité ou casque de chantier, est un type


de casque utilisé principalement sur les chantiers et autres
zones de travail dangereuses pour protéger la tête du
porteur contre les blessures occasionnées par la chute
d’objets, les impacts avec d'autres objets, les débris mais
aussi du mauvais temps, de la chaleur et des flammes
ainsi que des chocs électriques.

Les vêtements de protection constituent une catégorie


spéciale de vêtements de travail qui a pour but de protéger
contre les accidents ou les intempéries. Ces équipements
doivent répondre à des normes très précises.
Ces vêtements protecteurs assurent la sécurité du travailleur
pour qu’il puisse travailler avec un risque minimal de lésion
corporelle ou de maladie. Il convient de fournir des vêtements
protecteurs en vue de sauvegarder la sécurité au travail,
la santé au travail ou la propreté au travail. Le rôle des
vêtements est de prévenir les agressions mécaniques
et chimiques Ils protègent la peau de tout contact avec
des produits nocifs. Mais ils peuvent avoir aussi ont un double rôle, celui de sécuriser les
personnes qui les portent d’une part, et d’autre part de constituer une barrière la plus
infranchissable possible, entre le corps et l'environnement de travail.

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Les Equipements de Protection Individuels (EPI) contre
le bruit sont des dispositifs qui diminuent les effets néfastes
du bruit sur l’ouïe et qui ont donc vocation à prévenir toute
détérioration de l’audition.
Les EPI pour l’appareil auditif sont principalement
les casques anti-bruit, constitués de coquilles qui s’appliquent
sur l’oreille et les bouchons d’oreilles qui sont introduits dans
le conduit auditif.

Un masque de protection est un dispositif destiné à protéger


l'utilisateur de l'inhalation de poussières nocives,
d'agents pathogènes, fumées, vapeurs, ou de gaz.

IV.5 Les équipements de protections collectives :


Les protections collectives sont celles qui visent à écarter ou protéger en cas d'accident
le salarié du danger, diminuant ainsi le risque ou les dommages. Ce sont des mesures
techniques qui sont préférables aux mesures de protection individuelles.
Les grilles de protection : Empêche la chute
(homme ou objet).

Les filets amortisseurs de chutes : Limite les

conséquences de la chute.

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Les gardes corps des échafaudages : Assurent la

sécurité physique des employés lors de leurs

travaux en hauteur.

Les échelles à crinoline sont des moyens d'accès


permanent voués à desservir les terrasses, bâtiments
et installations industrielles. Elles peuvent être également
utilisées pour l'évacuation des personnes comme issue
de secours.

IV.6 Système de management de la santé :


IV.6.1 Les intervenants :
Le chef d'établissement : doit prendre les mesures nécessaires, mettre en place une
organisation et des moyens adéquats pour apporter les premiers secours aux victimes
d'accidents de travail ou de malaises sur les lieux de travail.

Dans ce but, le chef d'établissement doit faire l'inventaire des risques (identifier et évaluer les
risques auxquels sont exposés les salariés), informer et former ces derniers.

Le médecin du travail : exerce une médecine exclusivement préventive. Sa mission est de


préserver le bon état de santé des salariés. Le médecin du travail joue un rôle primordial dans
l'entreprise, en matière d'organisation des urgences.

Il intervient à plusieurs niveaux :

- l’organisation des secours

- la formation à la sécurité

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- la formation des sauveteurs secouristes du travail (SST).

 Pour cela, l'organisation des secours exige :

-la référence au cadre réglementaire (code du travail) relatif à l'hygiène, à la sécurité et aux
conditions de travail et aux obligations légales du chef d'établissement

-une bonne connaissance de l'entreprise, l'identification des dangers et l'évaluation des risques
auxquels sont exposés les salariés de l'entreprise pour mettre en place un dispositif de secours

-l'information et la formation des salariés à la sécurité

-la compétence, formation et recyclage régulier du médecin du travail, de l'infirmière,


formation et recyclage régulier des SST

IV.6.2 La mallette de premiers soins spéciale pour le domaine de BTP :


Mallette de secours spécialement conçue pour répondre aux besoins des professionnels du
secteur du Bâtiment et des travaux publics et de la maintenance en fonction des risques et de
l'importance de leur chantier.

Cette trousse de secours BTP rouge est idéale pour 1 à 5 personnes.

Contenu :
- 1 couverture de survie
- 2 sachets de 5 compresses stériles 5 x 5 cm
- 2 bandes extensibles 3 m x 7 cm
- 1 rouleau de sparadrap 5 m x 2 cm
- 6 pansements adhésifs 2 x 6 cm
- 6 pansements adhésifs 4 x 6 cm
- 6 pansements adhésifs 10 x 6 cm
- 1 pansement compressif stérile 2,5 m x 6 cm
- 1 pansement compressif stérile 2,5 m x 10 cm
- 5 compresses alcoolisées
- 5 compresses antiseptiques chlorhexidine
- 2 unidoses 5 ml pour lavages oculaires
- 1 paire de ciseaux
- 1 pince à échardes
- 1 doigtier cuir
- 2 paires de gants vinyle
- 1 guide de premiers secours en 6 langues

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V. Environnement
Chaque chantier présente des risques de pollution des sols et des eaux. L’usage, sur les
chantiers de solvants et d’huiles, peut vulnérabiliser les nappes aquifères. De même, les
laitances de béton, mal ou non décantées, constituent des sources de pollution des sols et des
eaux. La poussière et les boues générées par le chantier sont source de pollution de l’air et de
nuisance notamment. Elles peuvent aussi être génératrices d’insécurité sur les voies publiques.

Un chantier propre est un chantier organisé de manière à limiter les nuisances pour les
personnes qui y travaillent, les riverains et son environnement. Il a pour but de réduire les
risques de pollution.

V.1 Les acteurs de la qualité environnementale du chantier


La gestion de la qualité environnementale du chantier sera assurée par :

 La maîtrise d’ouvrage : les conducteurs de travaux veillent à l’application de la charte


chantier propre par les entreprises.
 La maîtrise d’œuvre intègre le volet environnemental dans sa mission de suivi de
chantier
 L’entreprise générale désigne son référent environnement, responsable de l’application
des consignes de la charte chantier propre sur le chantier.
 En cas de corps d’état séparés avec un pilote, l’application de la charte chantier propre
est assurée par le pilote.
 En cas de corps d’état séparés sans pilote, le référent environnement de chaque
entreprise (qui doit être désigné au début du chantier) assure l’application de la charte
chantier propre par son entreprise. Le lot gros œuvre assure la gestion des bennes de
déchets (compte prorata).
 L’AMOE (Assistant Maître d’Ouvrage pour l’Environnement) assure des contrôles
ponctuels de la qualité environnementale du chantier.

V.2 Objectifs d’un système de management d’environnement :


 Traçabilité de 100 % des déchets avec fourniture de tous les Bordereaux de Suivi
des Déchets (BSD).
 Mise en place d’une zone de stockage spécifique pour les déchets dangereux.
 Mise en place d’un bac spécifique destiné à la collecte des déchets dangereux.
 Fourniture des Fiches de Données Sécurité des produits dangereux.
 Sensibilisation de 100% des participants du chantier.
 Suivi régulier de la qualité environnementale du chantier.
V.3 Les déchets de chantier et leur impact environnemental
Il est important que tous les professionnels du Bâtiment prennent en compte cette
problématique et mettent en place une politique de gestion des déchets.

L’absence d’une politique de gestion des déchets de chantier favorise la multiplication des
comportements non respectueux de l’environnement (stockage des déchets dans des
décharges sauvages, brûlages intempestifs, enfouissement sur les chantiers, etc.) entraînant
des pollutions importantes :

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Dans l’air : dégagements toxiques, risques importants d’incendie, fermentation et production
de méthane.

Dans le sol : contamination des sols par des métaux lourds ou des hydrocarbures.

Dans l’eau : infiltrations dans les nappes phréatiques, eutrophisation.

Au niveau de la faune locale : intoxication, etc.

C’est pourquoi tous les professionnels du Bâtiment doivent mettre en place une politique de
gestion des déchets de chantier Pour les professionnels, les avantages ne sont pas
qu’environnementaux.

V.4 La valorisation des déchets de chantier


En effet, une bonne gestion des déchets de chantier permet la valorisation et/ou le recyclage
d’une grande partie d’entre eux :

Les déchets inertes (pierres, matériaux de terrassement et de démolition, briques, verre…)


représentent environ 65 % des déchets de chantiers. Ils peuvent être réutilisés directement sur
le site du chantier, ou être traités (concassage, criblage, épuration, etc.) pour être ensuite
réutilisés dans les travaux routiers notamment (assise de chaussée, terrassements, remblais,
couche de forme, etc.)

Les déchets non dangereux (bois, cartons, plastiques, métaux, plâtre…) sont envoyés sur
différentes filières de recyclage pour être valorisés.

Les déchets dangereux (bois traités, métaux lourds, peintures, solvants…) sont, eux, traités
dans des filières agréées de traitement. Les principaux déchets dangereux du BTP (amiante,
peintures, terres polluées…) sont tout à fait valorisables, même si cela implique des procédés
plus complexes et coûteux.

Une bonne gestion des déchets de chantier permet de réaliser des économies

Trop peu de professionnels le savent, mais assurer un tri des déchets sur le site même de
l’opération est un excellent moyen de réaliser des gains substantiels ! Ainsi une gestion
efficace des déchets de chantier peut permettre de réduire de 30 à 40% les coûts.

De plus le tri des déchets de chantier permet de bénéficier pour chaque matériau d’une
solution de traitement et d’un tarif approprié.

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Conclusion :
Finalement, malgré tous les efforts effectués, le secteur du bâtiment et des
travaux publics reste l’un des plus accidentogènes

La tendance, globalement à la baisse, demeure inquiétante : outre ces accidents


de travail qui surviennent ponctuellement, on identifie aussi une croissance
préoccupante des maladies professionnelles.

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