Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
3
Sommaire
Introduction .............................................................................................................................. 6
I. Système de management intégré QSHE ......................................................................... 7
I.1 Définition : .................................................................................................................. 7
I.2 Enjeux : ....................................................................................................................... 7
II. Qualité ................................................................................................................................ 8
II.1 Définition : .................................................................................................................. 8
II.2 Système de management de la qualité : ................................................................... 8
II.2.1 Définition ............................................................................................................. 8
II.2.2 Objectifs .............................................................................................................. 8
II.3 Gestion de la qualité .................................................................................................. 9
II.4 Le facteur clé du SMQ: l’amélioration continue .................................................... 9
III. Hygiène:........................................................................................................................ 10
III.1 La gestion de l’hygiène dans un chantier .............................................................. 10
IV. Santé et sécurité ........................................................................................................... 12
IV.1 Définitions................................................................................................................. 12
IV.2 Système de management de santé et de la sécurité ............................................... 12
IV.2.1 Les enjeux.......................................................................................................... 12
IV.2.2 Les objectifs ...................................................................................................... 12
IV.3 La gestion d’un système de management de sécurité :......................................... 12
IV.4 Les équipements de protection individuelles et collectives .................................. 13
IV.5 Les équipements de protections collectives : ......................................................... 15
IV.6 Système de management de la santé : .................................................................... 16
IV.6.1 Les intervenants : ............................................................................................. 16
IV.6.2 La mallette de premiers soins spéciale pour le domaine de BTP : .............. 17
V. Environnement ................................................................................................................ 18
V.1 Les acteurs de la qualité environnementale du chantier ...................................... 18
V.2 Objectifs d’un système de management d’environnement : ................................ 18
V.3 Les déchets de chantier et leur impact environnemental ..................................... 18
V.4 La valorisation des déchets de chantier ................................................................. 19
Conclusion : ............................................................................................................................ 20
4
5
Introduction
Avec les catastrophes qu’a connues le secteur du BTP, jamais les problématiques liées à
l’hygiène, la sécurité et l’environnement n’ont été si bien à l’ordre du jour. Le secteur du BTP
est considéré au niveau mondial, ainsi qu’au Maroc, comme l’un des plus dangereux et des
plus risqués. La nature des terrains, les difficultés pour se mouvoir dans un chantier, les
travaux avec échafaudages, la complexité et le nombre d’intervenants, engendrent des
situations où la vigilance est rarement de mise. Il est également considéré comme un secteur à
fort impact environnemental et aux conditions de travail très difficiles. Le nombre d’accidents
et de maladies professionnelles enregistrés par les activités de ce secteur est deux fois
supérieur à la moyenne. Les ouvrages construits, lorsqu’ils ne respectent pas les normes,
peuvent engendrer des effondrements et des catastrophes. La récente catastrophe de
l’effondrement de l’immeuble de Kenitra et, plus proche de nous encore, le bâtiment écroulé
rue Souktani à Casablanca, nous rappellent chaque jour la nécessité de prévenir les risques du
chantier de construction. Les parties prenantes, à savoir les entreprises, la maîtrise d’œuvre,
les assurances et les administrations, prennent de plus en plus conscience de l’importance du
management proactif et des normes d’hygiène, sécurité et environnement dans ce secteur.
6
I. Système de management intégré QSHE
I.1 Définition :
Un système de management intégré ou SMI est un système qui permet la gestion de plusieurs
domaines de management différents (Qualité, Sécurité et Santé au travail, Environnement) au
sein d'un même organisme. Ce type de système combine les exigences de différentes normes
compatibles entre elles (ISO 9001 pour la Qualité, OHSAS 18001 pour la Sécurité et la Santé
au Travail, ISO 14001 pour l'Environnement) afin que l'organisme gagne en efficacité.
I.2 Enjeux :
L’enjeu majeur d’un système de management intégré est de mener l’organisation dans une
démarche de progrès et de performance, en évitant les redondances, en conduisant une
politique générale pour la prévention et la maîtrise des risques, mais aussi en réduisant les
coûts de mise en œuvre et de suivi des différents systèmes de management, et enfin, pour être
bénéfique pour toutes les parties intéressées.
7
II. Qualité
II.1 Définition :
Aptitude d'un ensemble de caractéristiques intrinsèques à satisfaire des exigences.
II.2.2 Objectifs
L'objet de la qualité est donc de fournir une offre adaptée aux Clients, avec des processus
maîtrisés tout en s'assurant que l'amélioration ne se traduit pas par un surcoût général, auquel
cas on parle de sur-qualité. Dans l'absolu, pour les entreprises du secteur privé, il ne s'agit
pas tant de répondre de manière exhaustive aux attentes des Clients que d'y répondre mieux
que les concurrents. Dans le secteur public la qualité permet notamment de rendre compte
d'un usage maîtrisé des fonds publics pour fournir un service adapté aux attentes des citoyens.
8
II.3 Gestion de la qualité
Pour s'assurer du bon fonctionnement de la démarche qualité et dans le but d'être certifiée,
l'entreprise fait appel à un organisme certificateur extérieur.
Le conseil en qualité est mandaté pour effectuer des audits qualité dans les entreprises et leurs
fournisseurs. Il vérifie, conformément au cahier des charges, la conformité des procédés et des
normes réglementaires.
Edwards Deming.
Identification du problème
Recherche des causes racines
Recherche de solutions avec écriture du cahier des charges et établissement
d'un planning.
- La deuxième étape, Do, faire et appliquer.Mettre en place les actions de l'étape 1
- La troisième étape, Check, Contrôler. Vérifier les actions ont étés réalisées et qu'elles
ont permis d'obtenir le résultat escompté.
- La quatrième étape, Act, agir ajuster et réagir. Si les résultats sont négatifs, il faut
apporter des actions correctives au plan d'actions.
9
III. Hygiène:
C’est l’ensemble des moyens collectifs ou individuels, les principes et les pratiques visant à
préserver ou à favoriser la santé; Il en est ainsi des mesures préventives à mettre en œuvre
dans le cadre de la lutte contre les maladies contagieuses en milieu professionnel, on cite, par
exemple:
Objectif opérationnel :
Garantir la santé des personnes au travail.
Objectifs stratégiques :
Identifier les agressions du milieu industriel envers l’individu.
Déceler les risques nouveaux et émergeants.
Évaluer les risques qui en résultent pour l’individu...
Recommander les actions de protection.
Vérifier l’efficacité des actions entreprises en les corrigeant éventuellement.
Contrôler l’impact sur le plan biologique et physique des mesures appliquées.
Objectifs tactiques :
Informer de la nature, de l’importance et des effets des risques.
Faire connaitre les moyens de les maîtriser.
Entrainer l’implication personnelle de chacune des personnes au travail.
Il faut, au minimum, un WC et un urinoir pour 20 personnes avec papier hygiénique pour les
hommes et 2 WC (séparés) .à partir de 20 femmes.
10
Le vestiaire : permet aux salariés de se changer
L'eau : Un robinet, si possible à température réglable, doit être mis à disposition (un robinet
pour cinq personnes) et pourvu de moyens de nettoyage et de séchage.
Sur les petits chantiers, réalisés notamment chez les particuliers, la base vie n’est pas
indispensable pour autant que les ouvriers disposent :
11
IV. Santé et sécurité
IV.1 Définitions
Sécurité : C’est la science de la détection et de la maitrise des dysfonctionnements dans les
systèmes de production.
Santé : est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas
seulement en une absence de maladie ou d'infirmité.
12
IV.4 Les équipements de protection individuelles et collectives
Un EPI constitue le dernier rempart entre l’opérateur et un danger susceptible de menacer sa
santé ou sa sécurité au travail. Dans une démarche de prévention l’EPI ne fait baisser que la
gravité du risque et non pas sa probabilité d’occurrence. Etant donné que cet équipement
constitue l’ultime rempart il est nécessaire de privilégier avant l’utilisation d’EPI les
équipements de protection collectifs.
Il a pour objectif principal de protéger les salariés en question des risques d'accident de
travail liés à leurs postes de travail respectifs, ainsi que des nuisances qui leurs sont relatives
(projections de produits, chaleur, nuisances sonores…). Bien que la nature de l’équipement
dépende de l’activité exercée, il est possible de lister quelques éléments génériques de cet
équipement :
des risques :
de perforation
d'écrasement
13
de chocs
d'agressions chimiques (béton, acide, huile, goudron)
d'agressions climatiques.
Ainsi, une paire de chaussures de sécurité, avec semelles crantées antidérapantes, protège les
salariés des chutes de plain-pied (meilleure adhérence au sol sur sol boueux) alors qu’une
paire de chaussures de sécurité avec semelles absorbant les chocs protègera les salariés des
vibrations.
14
Les Equipements de Protection Individuels (EPI) contre
le bruit sont des dispositifs qui diminuent les effets néfastes
du bruit sur l’ouïe et qui ont donc vocation à prévenir toute
détérioration de l’audition.
Les EPI pour l’appareil auditif sont principalement
les casques anti-bruit, constitués de coquilles qui s’appliquent
sur l’oreille et les bouchons d’oreilles qui sont introduits dans
le conduit auditif.
conséquences de la chute.
15
Les gardes corps des échafaudages : Assurent la
travaux en hauteur.
Dans ce but, le chef d'établissement doit faire l'inventaire des risques (identifier et évaluer les
risques auxquels sont exposés les salariés), informer et former ces derniers.
- la formation à la sécurité
16
- la formation des sauveteurs secouristes du travail (SST).
-la référence au cadre réglementaire (code du travail) relatif à l'hygiène, à la sécurité et aux
conditions de travail et aux obligations légales du chef d'établissement
-une bonne connaissance de l'entreprise, l'identification des dangers et l'évaluation des risques
auxquels sont exposés les salariés de l'entreprise pour mettre en place un dispositif de secours
Contenu :
- 1 couverture de survie
- 2 sachets de 5 compresses stériles 5 x 5 cm
- 2 bandes extensibles 3 m x 7 cm
- 1 rouleau de sparadrap 5 m x 2 cm
- 6 pansements adhésifs 2 x 6 cm
- 6 pansements adhésifs 4 x 6 cm
- 6 pansements adhésifs 10 x 6 cm
- 1 pansement compressif stérile 2,5 m x 6 cm
- 1 pansement compressif stérile 2,5 m x 10 cm
- 5 compresses alcoolisées
- 5 compresses antiseptiques chlorhexidine
- 2 unidoses 5 ml pour lavages oculaires
- 1 paire de ciseaux
- 1 pince à échardes
- 1 doigtier cuir
- 2 paires de gants vinyle
- 1 guide de premiers secours en 6 langues
17
V. Environnement
Chaque chantier présente des risques de pollution des sols et des eaux. L’usage, sur les
chantiers de solvants et d’huiles, peut vulnérabiliser les nappes aquifères. De même, les
laitances de béton, mal ou non décantées, constituent des sources de pollution des sols et des
eaux. La poussière et les boues générées par le chantier sont source de pollution de l’air et de
nuisance notamment. Elles peuvent aussi être génératrices d’insécurité sur les voies publiques.
Un chantier propre est un chantier organisé de manière à limiter les nuisances pour les
personnes qui y travaillent, les riverains et son environnement. Il a pour but de réduire les
risques de pollution.
L’absence d’une politique de gestion des déchets de chantier favorise la multiplication des
comportements non respectueux de l’environnement (stockage des déchets dans des
décharges sauvages, brûlages intempestifs, enfouissement sur les chantiers, etc.) entraînant
des pollutions importantes :
18
Dans l’air : dégagements toxiques, risques importants d’incendie, fermentation et production
de méthane.
Dans le sol : contamination des sols par des métaux lourds ou des hydrocarbures.
C’est pourquoi tous les professionnels du Bâtiment doivent mettre en place une politique de
gestion des déchets de chantier Pour les professionnels, les avantages ne sont pas
qu’environnementaux.
Les déchets non dangereux (bois, cartons, plastiques, métaux, plâtre…) sont envoyés sur
différentes filières de recyclage pour être valorisés.
Les déchets dangereux (bois traités, métaux lourds, peintures, solvants…) sont, eux, traités
dans des filières agréées de traitement. Les principaux déchets dangereux du BTP (amiante,
peintures, terres polluées…) sont tout à fait valorisables, même si cela implique des procédés
plus complexes et coûteux.
Une bonne gestion des déchets de chantier permet de réaliser des économies
Trop peu de professionnels le savent, mais assurer un tri des déchets sur le site même de
l’opération est un excellent moyen de réaliser des gains substantiels ! Ainsi une gestion
efficace des déchets de chantier peut permettre de réduire de 30 à 40% les coûts.
De plus le tri des déchets de chantier permet de bénéficier pour chaque matériau d’une
solution de traitement et d’un tarif approprié.
19
Conclusion :
Finalement, malgré tous les efforts effectués, le secteur du bâtiment et des
travaux publics reste l’un des plus accidentogènes
20