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HUMAINS
MATERIELS
ORGANISATIONNELS
JURIDIQUES
FINANCIERS
HUMAINS
Les bris de
machine
L’indisponibilité de la machine
perte de production
Pérennité de l’entreprise
FINANCIERS
Indemnisations
Réparation/Remplacements de la machine
Retards de production
1. Domaine d’application
2. Références normatives 4. Contexte de l’organisme
3. Termes et définitions 5. Leadership
6. Planification
7. Support
10. Amélioration A P
C D
9. Evaluation des 8. Réalisation des activités
performances opérationnelles
La structure de haut niveau
Architecture
0. Introduction
• 0.1 Généralités
• 0.2 Principes de management
• 0.3 Approche processus
• 0.4 Relation avec les autres normes de système de management
• 0.5 Approche par les risques
• 0.6 Compatibilité avec les autres normes de système de management
1. Domaine d’application
2. Références normatives
3. Termes et définitions
4. Contexte de l’organisme
• 4.1. Connaissances de l’organisme et contexte
• 4.2. Compréhension des besoins et attentes des parties intéressées
• 4.3. Détermination du périmètre du système de management
• 4.4. Système de management
5. Leadership
• 5.1. Leadership et engagement
• 5.2. Politique
• 5.3. Rôles, responsabilités et autorités au sein de l’organisme
6. Planification
• 6.1. Actions face aux risques et opportunités
• 6.2. Objectifs XXX et plans pour les atteindre
7. Support
• 7.1. Ressources
• 7.2. Compétences
• 7.3. Sensibilisation
• 7.4. Communication
• 7.5. Informations documentées
8. Fonctionnement
• 8.1. Planification et maitrise opérationnelles
10. Amélioration
• 10.1. Non- conformité et actions correctives
• 10.2. Amélioration continue
À ne pas oublier
1999 (Avril): Première version du Référentiel OHSAS 18001 (exigences) & 18002
(lignes directrices)
2007 (juillet): Deuxième version OHSAS 18001: améliorer la clarté, les textes, la
compatibilité avec la 9001:2000
2013 (Mars) : Stade proposition ISO 45001
2016 (Février): Edition DIS 45001
2017 (Novembre): Stade approbation FDIS 45001
2018 (Mars): Publication ISO 45001
Vue d’ensemble iso 45001:2018
1. Domaine d’application
Effectivité/Efficacité:
Niveau de réalisation des activités planifiées (effectivité) et d’obtention des résultats escomptés
(efficacité).
Objectif:
Résultat à atteindre.
Traumatisme et pathologie:
Effets négatifs sur l’état physique, mental ou cognitif d’une personne.
Danger:
Source susceptible de causer traumatisme et pathologie.
Termes et définitions
Risque:
Effet de l’incertitude.
Risque pour la S&ST:
Combinaison de la probabilité d’occurrence d’un événement ou d’(une) exposition(s) dangereux liés au
travail, et de la gravité des traumatismes et pathologies pouvant être causés par l’(les) événement(s)
ou la(les) exposition(s).
Opportunité pour la S&ST:
Circonstance ou ensemble de circonstances susceptible de conduire à une amélioration de la
performance en S&ST.
Termes et définitions
Performance:
Résultat mesurable.
Externaliser:
Passer un accord selon lequel un organisme externe assure une partie de la fonction ou met en œuvre une partie du
processus d’un organisme.
Surveillance:
Détermination de l’état d’un système, d’un processus ou d’une activité.
Mesure:
Processus visant à déterminer une valeur.
Evènement indésirable:
Evènement provoqué par le travail ou se produisant pendant le travail qui conduit ou peut conduire à des traumatismes
et/ou pathologies.
Danger/situation dangereuse
Source ou situation pouvant nuire par blessure ou atteinte à la santé, dommage à la propriété, à l'environnement
du lieu de travail ou une combinaison de ces éléments
Identification du danger
l’organisme
Définitions (Larousse)
Contexte:
Ensemble des conditions
naturelles, sociales,
culturelles dans
lesquelles se situe un
énoncé, un discours.
Ensemble des
circonstances dans
lesquelles se produit un
événement, se situe une
action.
Enjeu:
Ce que l'on peut gagner
ou perdre
4. CONTEXTE DE L’ORGANISME
Analyse SWOT:
C’est un outil utilisé pour évaluer les forces, faiblesses, opportunités et menaces
Analyse SWOT en SST
Résumé: Comprendre tout ce qui peut influencer sur la finalité et l'orientation stratégique de l'entreprise
(culture d'entreprise, innovation, orientation stratégique, compétition, marché, obligations, temps de
travail, conditions de travail).
4. CONTEXTE DEL’ORGANISME
1.Lister les PIP par : brainstorming; stratégie de l’organisme; définition des besoins
2.Classer les PIP par :
Type
pertinence; Matrice de Mitchelle
3. Modalité de communication : E-mail ; contrat ; cahier de charge,
4.Déterminer les attentes et besoins : brainstorming ; retour d’expérience, stratégie, politique,
5.Classer ces attentes par pertinences
Sphère des PIP
Partenaires
Organisme
Listes des PIP
Clientèle Assureurs
Client fort ;client non fidèle Enseignant chercheur
Concurrentielle Economique
Communauté Banque
Willaya Actionnaire
Social Partenaires
Salarié Fournisseurs MP
CNSS Fournisseurs dérivées
Institutions Sou traitants
Pouvoir publique
Organisme de certification
Législation
Matrice de Mitchell
A
B Employés
Clients manager
satisfaire
pouvoir
D
C
Fournisseurs
Institutions
informer
surveiller
Intérêt
Matrice de Mitchell
Parties prenantes intéressées et possédant un grand pouvoir : ce sont les personnes ou les groupes que
vous devez impliquer complètement et satisfaire en priorité.
Parties prenantes peu intéressées mais possédant un grand pouvoir : vous devez investir assez d'efforts
vis-à-vis d'elles pour maintenir leur intérêt et leur satisfaction, tout en évitant de les ennuyer avec des
messages trop fréquents.
Parties prenantes intéressées mais disposant de peu de pouvoir : gardez-les informées et communiquez
avec elles pour vous assurer qu'aucun problème important ne survient. Ces parties prenantes peuvent
souvent être très utiles pour certains aspects de votre projet.
Parties prenantes peu intéressées et sans réel pouvoir : assurez un suivi de ces parties prenantes, mais
ne les ennuyez pas avec une communication excessive.
Profil de la partie prenante Actions conseillées
SATISFAIRE :
Pouvoir élevé Veiller à ce que la partie soit satisfaite
Intérêt faible Délivrer des informations de qualité
Augmenter son intérêt progressivement
INFORMER :
Pouvoir faible Délivrer l’information
Intérêt fort Sonder les avis
Proposer un rôle d’ambassadeur
VEILLER :
Pouvoir faible Ne pas aller à sa rencontre
L’information est à disposition
Intérêt faible
L’organisme entreprend un dialogue avec les parties intéressées:
Pertinence 1 :Les risques de non-respect des exigences clients ou exigences légales et réglementaires
et l’apport d’opportunités sont faibles pour l’organisation. La pertinence du dialogue avec cette partie
intéressée est donc jugée faible.
Pertinence 2 : Les risques encourus et/ou l’apport d’opportunités se situent au niveau opérationnel,
ou managérial et ils peuvent toucher par exemple à la satisfaction du client sur au moins un produit, ou à
la qualité du produit, ou faire encourir un risque portant sur la partie légale et réglementaire du produit
ou service. L’innovation, les produits et services peuvent être affectés. La pertinence du dialogue avec
cette partie intéressée est donc jugée forte.
Pertinence 3 : Les risques encourus et/ou l’apport d’opportunités sont stratégiques pour
l’organisation et se situent au niveau de la réputation, de l’image ou de la stabilité financière de
l’organisme. La pertinence du dialogue avec cette partie intéressée est donc jugée très forte.
PIP
L'organisme doit déterminer les limites et l'applicabilité du SM de la S&ST afin d’établir son
périmètre d’application.
Lorsque l’organisme établit ce périmètre, il doit :
a) Prendre en considération les enjeux externes et internes auxquels il est fait référence en
4.1;
b) Prendre en compte les exigences auxquelles il est fait référence en 4.2;
c) Tenir compte des activités en relation avec le travail exercées ou planifiées.
Le Système de Management de la S&ST doit inclure les activités, produits et services qui sont
sous le contrôle ou l’influence de l’organisme et qui sont susceptibles d’avoir un impact sur sa
performance en S&ST.
Le périmètre d’application doit être disponible sous la forme d’une information documentée.
4. CONTEXTE DEL’ORGANISME
§5
Leadership et participation des travailleurs
6.1 6.2
Actions à mettre Objectifs SST et
en œuvre face aux planification des
risques et actions pour les
opportunités atteindre
6. PLANIFICATION
87
Danger des produits
chimiques : Chlore
Risque généré par une substance ou préparation dangereuse, qui présente des
propriétés de toxicité, de corrosivité, d’irritation ou de nocivité
Voies de pénétration orale, cutanée ou respiratoire
Corrosivité
Toxicité
H2S H2S
H2S H2S
H2S
H2S H 2S
H 2S
H2S
88
Nocivité
Danger d’asphyxie
Asphyxie : difficulté ou arrêt respiratoire
Raréfaction de l’oxygène dans l’air
Oxygène remplacé par un gaz inerte (N2, CO2…)
Oxygène s’épuisant (combustion, respiration,…)
89
Danger de noyade
(forme particulière d’asphyxie)
90
Danger de chute
On distingue :
les chutes de plain pied
les chutes de hauteur
Contusions, hématomes
Plaies
Fractures, fêlures
Entorses...
91
Éboulement
92
Éboulement
Éboulement:
Il est responsable de 84% des accidents graves survenant lors des
travaux de fouilles en tranchées
C’est en effet un risque que beaucoup sous-estiment alors qu’il
existe en permanence pratiquement dans tous les chantiers
93
Danger lié à la circulation
Risque de heurt entre :
deux véhicules
deux engins de chantier ou de manutention
un engin et un véhicule
un piéton et un véhicule
un piéton et un engin
Contusions, hématomes
Plaies
Fractures, fêlures
Écrasements…
94
Danger du feu
Incendie : combustion qui se développe sans contrôle dans le temps et dans l’espace.
Processus de combustion : réaction chimique d’oxydation d’un combustible par un
comburant, cette réaction nécessitant une source d’énergie
Matière comburante
Matière inflammable
95
TRIANGLE DE FEU
OXYGENE
FEU
COMBUSTIBLE SOURCE D’EXCITATION
CLASSE DU FEU
Nous avons regroupé les différents feux en quatre classes afin de déterminer l'agent
d'extinction qu'on va devoir utiliser:
- Classe A : feux de solides (bois, papier, carton, tissus...
La classe A :
Ce sont en général des feux produits par des matériaux dits « solides » ou « secs » et «
braisants »: Bois, papier, tissus, certains plastiques,
Ces matériaux brûlent en formant des braises qui peuvent ré-enflammer la matière
même si elle paraît éteinte
CLASSE B
La classe B :
Feux de liquides ou de solides liquéfiables, ou « feux gras » :
Essence, hydrocarbures, solvants, paraffine………………
D’une façon générale :
Ce qui brûle sans faire de braise.
Les feux d’origine électriques y sont classés
CLASSE C
La classe C :
Feux de gaz tels que propane, butane, acétylène, gaz naturel ……………….
CLASSE D
La classe D :
Cette classe correspond aux feux de métaux en industrie :
• Magnésium
• Sodium
• Embrasement de copeaux ou de poussière de fer.
• Farine de blé en poussière
Procédés d’extinction principaux de différents agents extincteurs :
Formation d'un film flottant qui isole les vapeurs du combustible et de l'oxygène
de l'air.
Eau pulvérisée
Donc
Déconseillé :
magasins, restaurants..., ou l’eau pulvérisée + additif est mieux adaptée.
Conseillé :
(Chaudières, Zones de stockage, parking…)
Les poudres ABC/ Elecricité
La Poudre ABC n’est pas conductrice d’ électricité, et peut donc être utilisée sur un
équipement sous tension.
C’est, de plus, le seul agent réellement efficace sur ces feux
Mais :
La poudre ABC est extrêmement fine, s’insinue partout, abîme les équipements
fragiles.
Classes classe A classe B classe C classe D classe F
Signalétique
Hydrocarbures
(essence, fioul,pétrole),
limaille de
bois, papier,tissu,plastiq alcool, solvants, acétone propane, butane,acétylè fer,phosphore, poudre En lien avec l'utilisation
Combustible ues(Polychlorure de ,paraffine, plastiques (p ne, gaz naturel ou d'aluminium, poudre d'un auxiliaire de
olyéthylène,polystyrène méthane, gaz
vinyle), déchets … ), graisses, goudrons,ver manufacturé, demagnésium,sodium, cuisson (friteuse, )
nis, huiles, peinture et titane, …
câble éléctriques, …
• Dioxyde de
• Eau pulvérisée (A) carbone (CO2) • Poudres BC (BC)
Extinction
• Eau pulvérisée avec • Eau pulvérisée avec • Poudres BC (BC) adapté • Agents de classe F
Agent extincteur additif additif (carbonate de
(poudres D) (D) (sable
• Gaz inerte • Poudres BC (BC) sec, terre sèche).
potassium ou acétate
• Gaz inerte d'ammonium)
117
© Groupama - Daniel Laurent
Danger mécanique
Possibilité de coupure, de pincement de cisaillement, d’écrasement…
généré par toute pièce en mouvement ou par toute pièce qui peut être potentiellement mise
en mouvement
118
Dangers liés à la manutention mécanisée
Risque lié :
à la circulation d ’un engin de manutention
à la perte de la charge
Contusions, hématomes
Plaies
Fractures, fêlures
Écrasements...
119
Danger lié à la manutention
manuelle
Toute opération de transport ou de soutien d’une charge,
dont le levage, la pose, la poussée, la traction, le port ou le
déplacement exige l’effort physique d’un ou de plusieurs
travailleurs présente un danger pour la santé:
Effets immédiats
Blessures accidentelles
Fatigue
Lumbago
Effets à long terme
Douleurs chroniques au dos
Lombalgies
Maladies professionnelles
• Sciatique par hernie discale avec atteinte radiculaire de topographie concordante.
• Radiculalgie crurale par hernie discale avec atteinte radiculaire de topographie concordante
Danger de bruit
121
Danger de bruit
Impact direct: la Surdité
Impact indirect: problème cardiaque, digestive, nerveux, …
Bruit Propriété :
Le niveau sonore décroît
de 6 dB ( décibel ) chaque fois que
la distance à la source
double.
90 dB
84 dB 78 dB
Distance
0 2 4 8 en mètres 122
EPI
Les équipements de Protections Individuelles (EPI)
1. Tenue de travail
+ Me fait reconnaître
+ Elle doit être portée uniquement lors du service
+ Elle doit être propre
2. Chaussures de sécurité
Avec sa semelle et sa coquille en métal, elles
protègent mes pieds contre toute introduction de
corps étrangers et de chute d’objets
3. Casque de sécurité
Protège ma tête de toute chute d’objets
1/2
Les équipements de Protections Individuelles (EPI)
4. Lunettes de sécurité
Protègent mes yeux de toute projection de particules,
de la poussière,…
5. Gants adaptés
Je les utilise quand je manipule des pièces,
quand je meule,…
Protègent mes mains de tout corps étranger
7. Masque anti-poussière
Je l’utilise quand je suis dans
un milieu poussiéreux
me permet de respirer
l’air propre
8. Harnais de sécurité
Je l’utilise quand je travaille en hauteur, et surtout je l’attache
à un point fixe. Il permet de me retenir en cas de chute
2/2
Qu’est ce qu’un risque d’un danger ?
126
Accident du travail
Tout événement inattendu et imprévu, y compris les actes de violence, survenant de fait du
travail ou à l’occasion de celui-ci et qui entraîne, pour un ou plusieurs travailleurs, une lésion
corporelle, une maladie ou la mort.
Tout accident survenu dans le cadre des activités personnelles, ne rentrant pas dans le cadre
d’un accident du travail ou d’un accident du trajet.
Maladie professionnelle
ou à caractère professionnel
Toute maladie contractée à la suite d’une exposition à des facteurs de risque découlant
d’une activité professionnelle
2) Les opportunités d’élimination des dangers ou de réduction des risques pour la S&ST
b) Les autres opportunitées d’améliorer le Système de Management de la S&ST
6. PLANIFICATION
Analyse SWOT:
C’est un outil utilisé pour évaluer les forces, faiblesses, opportunités et menaces
S (Strengths) W (Weaknesses
O (Opportunities) T (Threats)
)
EVALUATION DES RISQUES
PROFESSIONNELS
INTRODUCTION
① Supprimer le danger
② Réduire l’intensité du danger
③ Eviter la rencontre entre l’homme et le danger
④ Réduire les conséquences de cette rencontre
Préparer
Vérifier
Identifier
Planifier
Hiérarchiser
LA DEMARCHE D’EVALUATION
Préparation Préparer
Mettre en
-Quelle est la finalité de l’évaluation? œuvre Evaluer
L’unité de travail
Une notion large… Poste de travail, Atelier, bureau
LA DEMARCHE D’EVALUATION
Méthodes d’analyse des risques:
Il existe plusieurs méthodes d’évaluation « reconnues »:
APR : analyse préliminaire du risque
HAZOP – Hazard Operability Studies (spécifique aux installations
chimiques)
Dont beaucoup ne sont pas
MOSAR – Méthode Organisée et Systémique d’Analyse des Risques adaptées aux risques
professionnels dans leur
Méthode Kinney ensemble, ou trop complexes.
NIOSH – National Institute of Occupationnal Health
MADS – Méthodologie d’Analyse des Dysfonctionnements dans les Systèmes
MAFERGO – Méthodologie d’Analyse de la Fiabilité et d’Ergonomie Opérationnelle
AMDEC – Analyse des Modes de Défaillance, de leurs Effets et de
leurs Criticité
LA DEMARCHE D’EVALUATION
Identification des risques
Cette étape consiste à dresser pour chacune des unités de travail, Préparer
chiser
Mécaniques
Physiques
Chimiques
Biologique
Poste de travail
Dangers liés au bâtiment
IDENTIFICATION: LES SOURCES DE DANGER
Mécaniques Physiques
Machines, verrerie, Rayonnement, pression,
outils, objets, machines, température, bruit,
véhicules… électricité…
IDENTIFICATION: LES SOURCES DE DANGER
Chimiques Biologiques
Poussières, solvants, Pathogènes, allergènes,…
Toxiques, gaz, acides,
bases, (désinfectants,
médicaments,
déchets…)
IDENTIFICATION: LES SOURCES DE DANGER
Rayonnements ionisants
Risque d’atteinte à la santé du fait d’une exposition aux rayonnements
émis par des sources radioactives, aux rayonnements infrarouges ou
ultraviolets ou à un faisceau laser. Le risque est indirect si le
rayonnement peut perturber le fonctionnement normal d’une machine
Vibrations
Risque d’affections articulaires provoquées par les vibrations émises par
des appareils portatifs ou par des engins roulants et transmises au
corps
Vibrations émises par des engins (engins de chantier, chariots élévateurs,
…)?
Vibrations émises par des outils (tronçonneuse, tondeuse, meuleuse, …)?
Vibrations émises par des installations (machines…)?
SOURCES DE DANGER /RISQUES ASSOCIES
Eclairage
Risque de fatigue, de gêne, d’erreurs, de chutes
Poste de travail insuffisamment éclairé pour l’activité effectuée (plus le travail
est précis plus l’éclairage doit être puissant)?
Éclairage inadapté au travail nécessitant la perception des formes,
des mouvements, des couleurs?
Postes de travail présentant des zones d’éblouissement (lampes nues, soleil
direct.)?
Reflets sur les écrans de travail?
Zone de passage (allée, escalier…) peu ou pas éclairée?
SOURCES DE DANGER /RISQUES ASSOCIES
Eclairage
Plan d’actions
Adaptez l’éclairage en fonction des travaux effectués
Permettez le réglage individuel de l’éclairage
Assurez un éclairage naturel suffisant
Effectuez un entretien régulier: nettoyage des vitres, des lampes et
luminaires, remplacement des lampes défectueuses;
Installez des éclairages de secours
SOURCES DE DANGER /RISQUES ASSOCIES
Bruit
Le bruit est source de fatigue et d’incompréhension.
En cas d’exposition de longue durée, il provoque une surdité irréversible
Bruit
Plan d’actions
Réaliser des mesures du niveau sonore pour déterminer les protections à utiliser
Privilégiez les protections collectives aux protections individuelles (principes généraux de
prévention)
Supprimez les sources de bruits, limitez son intensité ou les temps d’exposition du
personnel
Disposez les installations, les appareils bruyants dans les locaux séparés et
isolés
Installez des protections : capotage, caisson, cabine, traitements acoustiques des parois
des locaux…
Faites porter des équipements de protection individuelle: casque antibruit, bouchons
d’oreille…
SOURCES DE DANGER /RISQUES ASSOCIES
Ambiances thermiques
Le risque résulte d’un inconfort environnemental permanent qui peut
être source de fatigue rapide ou de malaise.
Températures inadaptées: un travail de bureau nécessite une température
plus élevée qu’un travail à activité physique intense
Poste de travail exposé aux intempéries, à des courants d’air…
Ambiance chaude : proximité de matériel (four…) ou de matériau à
température élevée, de vitres exposées au soleil…
Ambiance froide : chambre frigorifique, activité liée au travail de la viande…
SOURCES DE DANGER /RISQUES ASSOCIES
Ambiances thermiques
Plan d’actions
Installez un chauffage adapté à l’activité physique et, si possible, réglable
par le personnel
Assainissez les locaux en limitant la vitesse de l’air au niveau du personnel,
en contrôlant son humidité…
Aménagez des pauses dans un lieu tempéré pour le personnel travaillant
en ambiance très chaude ou très froide
Fournissez des équipements de protection individuelle adaptés
SOURCES DE DANGER /RISQUES ASSOCIES
Travaux en hauteur
Risque de chute avec dénivellation
Travaux en hauteur
Plan d’actions
Supprimez les zones avec différence de niveau et les accès en hauteur :
ainsi pour les camions, par l’installation d’un système de bâchage depuis le
sol…
Mettre en place des protections: main courante, garde- corps ( lisse,
sous- lisse et plinthe), barrière écluse, filet de retenue…
Formez le personnel pour assurer une utilisation correcte des dispositifs
mobiles et une vérification régulière de leur solidité…;
Faites porter des protections individuelles: harnais…;
SOURCES DE DANGER /RISQUES ASSOCIES
Déplacements
Le risque de blessure résulte du heurt d’une personne par un véhicule, de la collision de
véhicules ou de véhicule contre un obstacle. Les déplacements peuvent avoir lieu dans
la collectivité ou à l’extérieur, ainsi que lors des trajets domicile travail
Existence de zones de circulation commune aux piétons et aux véhicules :
croisement…?
Voie de circulation dangereuse : étroite, en pente, encombrée, en mauvais état…?
Zone de manœuvre (chargement, demi-tour…) dangereuse (manque de
visibilité…)?
Mauvais état des véhicules: freins, pneumatiques, direction, feux de
signalisation…?
Non respect du code de la route?
SOURCES DE DANGER /RISQUES ASSOCIES
Déplacements
Plan d’actions
Établissez des règles pour la circulation interne des véhicules,
leurs manœuvres…
Signalez, éclairez et entretenez les voies de circulation, les aires
de
manœuvre…
Entretenez périodiquement vos véhicules
Les réparez immédiatement en cas de défaillance
Formez le personnel sur la manière de conduire en sécurité
SOURCES DE DANGER /RISQUES ASSOCIES
Chute d’objets
Le risque de blessure résulte de la chute d’objets provenant d’un
niveau supérieur, d’un effondrement ou d’un ensevelissement
Objets stockés en hauteur : racks de stockage, étagères,
dessus d’armoire…?
Objets empilés sur de grandes hauteurs, matériaux en vrac…?
Travaux effectués simultanément à des hauteurs ou à des
étages différents: caillebotis, échafaudage, toiture…?
Travaux effectués dans des tranchées, des puits, des galeries…non
étayés?
SOURCES DE DANGER /RISQUES ASSOCIES
Chute d’objets
Plan d’actions
Organisez les stockages: emplacement réservé, mode de stockage
adapté aux objets, largeur des allées compatible avec les moyens de
manutention
utilisés…;
Limitez la hauteur de stockage en tenant compte des caractéristiques des
objets et de leur emballage;
Installez des protections pour retenir les chutes d’objets, les matériaux qui
peuvent s’effondrer…;
Faites porter des protections individuelles: casque…;
SOURCES DE DANGER /RISQUES ASSOCIES
Manutentions manuelles
Risque de blessure ou de maladie consécutive à des efforts physiques,
écrasements, chocs, gestes répétitifs ou postures contraignantes lors de
manutention manuelle de charge
Manutention de charges de masse unitaire élevée?
Manutention effectuée de façon répétitive et à cadence élevée?
Charge difficile à manutentionner : grande dimension, température élevée
ou basse, arêtes vives…?
Mauvaises postures imposées, ou prises par le personnel :Dos courbé,
charge éloignée de corps…?
SOURCES DE DANGER /RISQUES ASSOCIES
Manutentions manuelles
Plan d’actions
Machines et outils
Risque de blessure (coupure, perforation, écrasement, entraînement) par
l’action mécanique d’une machine, d’une partie de machine ou d’un outil
portatif à main
Partie mobile (organes de transmission, pièces, outils…) accessibles au
personnel?
Fluide (liquide sous pression, gaz…), matière (copeaux, poussières…)
pouvant être projetés?
Utilisation d’outils tranchants: couteaux, hachoirs, cutters, scies…?
Non-consignation d’une machine lors de sa réparation ou de sa
maintenance?
Machines et outils
Plan d’actions
Disposez de machines et des outils conformes à la réglementation
Utilisez ceux-ci selon les prescriptions du fournisseur
Utilisez un dispositif de protection des parties tranchantes des outils
(étui, emplacement aménagé…) dès qu’ils ne sont plus employés
Formez le personnel
Faites porter des équipements de protection individuelle: Lunettes,
gants…
SOURCES DE DANGER /RISQUES ASSOCIES
Ecrans de visualisation
Risque de fatigue et de stress. Dans certaines configurations,
risques liés au postures (TMS)
Rayon lumineux arrivant sur l’écran provenant de l’éclairage naturel, de
lampes, de réflexions sur les parties brillantes…?
Mobilier ne permettant pas l’adaptation à la morphologie du personnel et
l’agencement des éléments de travail
Impossibilité de régler certains paramètres: couleur d’écran, taille
des caractères…
Travail ininterrompu
Ecrans de visualisation
Plan d’actions
Utilisez un mobilier conçu pour le travail sur écran : Supports pour le clavier
et les documents, siège réglables, repose-pieds…
Positionnez les fenêtres de stores à lamelle, les lampes de
dispositifs antireflets…
Utilisez des logiciels permettant d ’adapter les couleurs, les tailles de
caractères…
Interrompez le travail sur écran par des poses ou par d’autres
activités
SOURCES DE DANGER /RISQUES ASSOCIES
Agents biologiques
Atteinte à la santé par contamination directe (d’agents biologiques) ou
par contagion
Affections transmises par parasites, virus, bactéries, champignons,
moisissures?
Contacts avec des déchets, ordures, égouts?
Exposition au sang?
SOURCES DE DANGER /RISQUES ASSOCIES
Agents biologiques
Plan d’actions
Prenez en compte le traitement, le stockage et l’évacuation des déchets
Faites porter des protections individuelles: protections respiratoires, gants,
lunettes…
Informez le personnel des précautions d’emploi : fiche de données de
sécurité…
SOURCES DE DANGER /RISQUES ASSOCIES
Incendie ou explosion
Risque de brûlure, d’asphyxie ou de blessure par projection
Utilisation de produits inflammables, comburants (gaz de ville,
bois papier,…), explosifs?
Création d’atmosphère explosive avec l’air: gaz de ville, gaz de
fermentation, produit volatil (solvant, bombe aérosol…), poussières (bois,
farine…)…
Mélange de produits incompatibles ou stockage dans leur proximité
SOURCES DE DANGER /RISQUES ASSOCIES
Incendie ou explosion
Plan d’actions
Remplacez un produit par un autre moins dangereux
Supprimez la proximité des sources d’énergie: flamme, cigarette, poste de
soudure…..
Installez des protections : local isolé, mur et porte coupe-feu…
Installez des moyens de détection et d’alarme
Installez des moyens d’extinction adaptés : sprinklers, extincteurs,
couverture anti-
feu…
Établissez des plans d’intervention (consigne d’incendie, exercice avec
les
pompiers…) et d’évacuation (issues de secours…)
SOURCES DE DANGER /RISQUES ASSOCIES
Electricité
Risque de choc électrique par contact direct ou indirect avec une
pièce sous tension
Conducteur nu accessible au personnel : armoire électrique non fermée à
clé, ligne électrique aérienne…?
Matériel défectueux : coupure de la liaison avec terre, câble d’alimentation
d’appareil portatif ou rallonge détériorée…?
Non-consignation d’une installation électrique lors d’une intervention :
réparation, maintenance, modification…?
SOURCES DE DANGER /RISQUES ASSOCIES
Electricité
Plan d’actions
Faites réaliser vos installations électriques par un personnel qualifié,
avec un matériel approprié et selon les règles de l’art
Contrôlez périodiquement vos installations électriques
Informez le personnel du risque électrique : signalisation des zones
dangereuses, affiche de secours aux électrocutés…
SOURCES DE DANGER /RISQUES ASSOCIES
Déplacement routier
Plan d’actions
Identifiez et faites emprunter les itinéraires les plus sûrs
Vous assurez que les véhicules utilisés sont aménagés et équipés pour les
déplacements routiers, de façon à permettre des déplacements sûrs, et qu’ils
sont maintenus en bon état de fonctionnement
Nettoyer régulièrement l’intérieur et l’extérieur de votre véhicule et en
particulier les
intérieurs des vitres et des pare-brises
Contrôler périodiquement l’éclairage, la pression et l’usure des pneus, les
niveaux,
les balais d’essuie-glaces
SOURCES DE DANGER /RISQUES ASSOCIES
Déplacement routier
Plan d’actions (suite)
Avant chaque utilisation, vérifier le bon fonctionnement des freins
Planifiez les déplacements et les autres activités en vue de donner au conducteur
le temps nécessaire pour conduire en sécurité
Prenez des mesures pour éviter l’usage du portable pendant la conduite
Vous assurez que les salariés qui conduisent des véhicules routiers pour le travail
ont les compétences nécessaires pour le faire
Faire des contrôles périodique de la vue des conducteurs
SOURCES DE DANGER /RISQUES ASSOCIES
Manque d’hygiène
Risques de maladies ou de contamination
Absence de moyens nécessaires pour permettre l’hygiène corporelle du
personnel
Absence de moyens et de personnel pour les premiers soins et notamment
les blessures bénignes
Non-prise en compte des règles d’hygiène pour la mise en œuvre des
produits alimentaires
SOURCES DE DANGER /RISQUES ASSOCIES
Manque d’hygiène
Plan d’actions
Avoir des WC en nombre suffisant, des points d’eau potable, des
vestiaires…
Maintenez constamment l’état de propreté des équipements sanitaires
Avoir, dans le cas de travaux salissants, mis en place des douches
Avoir un médecin, une infirmière, des secouristes du travail ou à défaut,
une trousse de secours
SOURCES DE DANGER /RISQUES ASSOCIES
Manque de formation
Risques de blessures
Formation de base du personnel insuffisante pour la compréhension
des instructions données, de la signalisation et des consignes de sécurité
Formation incomplète du personnel au poste de travail pour effectuer
les opérations correctement et dans de bonnes conditions de sécurité
En cas d’accident, pas de personnel formé pour porter les premiers
secours
à un blessé
SOURCES DE DANGER /RISQUES ASSOCIES
Manque de formation
Plan d’actions
Connaissez et complétez, si nécessaire, la formation de base du personnel
Formez les nouveaux embauchés et les intérimaires aux règles générales
de sécurité de l’entreprise et à celle qui sont spécifiques au poste de travail
Formez les personnes qui changent d’affectation à la sécurité de leur
nouveau
poste de travail
Faites exprimer le personnel sur les difficultés rencontrées dans son travail
et
notamment sur les accidents, les risques pour la sécurité et la santé…
Formez, en nombre suffisant, des sauveteurs secouristes du travail pour
limiter les
conséquences d’un accident
LA DEMARCHE D’EVALUATION
o Evaluation des risques
Préparer
Mettre en
œuvre Evaluer
Planifier Hiérar
chiser
A VOTRE AVIS?
LA DEMARCHE D’EVALUATION
o Critères d’évaluation
Préparer
Fréquence Mettre en
œuvre Evaluer
Gravité: chiser
110
La Fréquence
L’indice de fréquence permet de mesurer le temps d’exposition au risque.
Il peut se composer de: Du nombre d’exposition
De la durée d’exposition
Grille de cotation
Durée d’exposition
Vérifier
Identifier
La Maîtrise Mettre en
œuvre Evaluer
Si on compare les cas 1 et 2, les conséquences en cas de chute sont identiques en terme de gravité. La
différence se trouve au niveau de la fréquence d’exposition au risque de chute (1 fois par an dans le cas 1, 200
fois par an dans le cas 2)
Si on compare les cas 2 et 3, la probabilité d’apparition du risque est la même (le technicien monte toujours 1 fois
par jour à l’échelle). En revanche, la hauteur n’est pas la même; il tombera soit de 1 m, soit de 6 m. La gravité sera
donc très différente.
La hiérarchisation des risques
Le résultat… une combinaison
A VOTRE AVIS
Les critères de choix
L’efficacité de la mesure
La conformité à la réglementation
Le coût pour l’entreprise
La stabilité de la mesure: elle ne doit perdre son efficacité avec le temps
Le délai d’application: des mesures envisageables à moyen ou long terme peuvent être
plus efficaces que celles réalisables immédiatement
Le « coût » pour le personnel: la mesure entraîne-t-elle une surcharge de travail, de
l’inconfort…?
La possibilité de déplacement du risque: une mesure localement bénéfique peut avoir
des conséquences négatives ailleurs
LA DEMARCHE D’EVALUATION Préparer
Vérifier
La planification d’actions
Identifier
Mettre en
œuvre Evaluer
«OBJECTIFS DE S&ST »
7.
SUPPORT 7
Support
7.3 7.5
7.1
Sensibilisation/Prise Informations
Ressources
de conscience documentées
7.2 7.4
Compétence Communication
7. SUPPORT
7.1. Ressources:
L’organisme doit identifier et fournir les ressources nécessaires à
l’établissement, la mise en œuvre, la tenue à jour et l’amélioration
continue du SM de la S&ST.
7. SUPPORT
7.2. Compétences:
L’organisme doit :
Déterminer les compétences nécessaires des travailleurs qui ont ou sont susceptibles d’avoir une
incidence sur les performances en S&ST
S’assurer que les travailleurs sont compétents (y compris dans leur capacité à identifier les dangers)
sur la base d’une formation initiale ou professionnelle ou d’une expérience appropriées
Le cas échéant, mener des actions pou acquérir et tenir à jour les compétences nécessaires et
évaluer l’effectivité/efficacité de ces actions
Conserver des informations documentées appropriées comme preuve desdites compétences
NOTE: Les actions envisageables peuvent notamment inclure la formation, l’encadrement ou la
réaffectation du personnel en activité ou le recrutement, direct ou en sous-traitance, de personnes
compétentes.
7. SUPPORT
7.3. Sensibilisation/prise de conscience:
Les travailleurs doivent êtres sensibilisés et à (aux) et prendre conscience de(s) :
a) La politique de S&ST et aux objectifs de S&ST;
b) L’importance de leur contribution à l’effectivité/efficacité du SM de la S&ST, y
compris aux effets bénéfiques d’une amélioration des performances en S&ST;
c) Répercussions et conséquences potentielles d’un non respect des exigences du
SM de la S&ST;
d) Evénements indésirables, et des résultats des analyses, qui les concernent;
e) Dangers, risques pour la S&ST et actions décidées qui les concernent;
f) La capacité d’exercer leur droit de retrait face à des situations de travail dont ils
estiment qu’elles présentent un danger grave et imminent pour leur vie ou leur
santé, et des dispositions qui les protègent de conséquences indues lorsqu’ils le
font.
7. SUPPORT
4. Communication:
1. Généralités
L’organisme doit établir, mettre en œuvre et tenir à jour le(les) processus
nécessaires pour les besoins de communication interne et externe pertinents
pour le SM de la S&ST, y compris en déterminant :
a) Sur quels sujets communiquer;
b) A quels moments et communiquer;
c) Avec qui communiquer:
1) En interne parmi les différents niveaux et les différentes fonctions de l’organisme
2) Parmi les intervenants extérieurs et les visiteurs du lieu de travail
3) Parmi les autres parties intéressées
7. SUPPORT
4. Communication:
1. Généralités
L’organisme doit établir, mettre en œuvre et tenir à jour le(les) processus nécessaires pour
les besoins de communication interne et externe pertinents pour le SM de la S&ST, y
compris en déterminant :
d) Comment communiquer;
Lors de l’analyse des besoins en communication, l’organisme doit prendre en compte les
aspects relatifs à la diversité (par exemple sexe, langue, culture,
d’alphabétisation, handicap).
degré
Lors de l’établissement de son ou ses processus de communication, l’organisme doit
s’assurer que les points de vue des parties intéressées externes sont pris
en
considération.
7. SUPPORT
4. Communication:
1. Généralités
Lors de l’établissement de son ou ses processus de communication, l’organisme doit:
- Prendre en compte ses exigences légales et autres exigences;
-S’assurer que les informations devant être communiquées sur la S&ST sont cohérentes
avec les informations générées au sein du SM de la S&ST, et qu’elles sont fiables;
L’organisme doit réagir aux observations pertinentes sur son SM de la S&ST.
L’organisme doit conserver des informations documentées comme preuves de ses
communications, selon le cas.
7. SUPPORT
7.4. Communication:
7.4.2. Communication interne
L’organisme doit :
1) Communiquer en interne les informations pertinentes sur le SM de la S&ST parmi
les différents niveaux et les différentes fonctions de l’organisme, y compris le cas
échéant, les changements apportés au SM de la S &ST;
2) S’assurer que son ou ses processus de communication permettent aux travailleurs
de contribuer à l’amélioration continue.
7. SUPPORT
7.4. Communication:
7.4.3. Communication externe
L’organisme doit communiquer en externe les informations pertinentes sur le système de
management de la S&ST, comme établi par le(s) processus de communication de
l’organisme, et en tenant compte de ses exigences légales et autres exigences.
EXEMPLE
« PLAN DE COMMUNICATION»
7. SUPPORT
5. Informations documentées
1. Généralités
Le système de management de la S&ST de l’organisme doit inclure:
a) Les informations documentées exigées par la
présent
b) document;
Les informations documentées que l’organisme juge
nécessaires à l’effectivité/l’efficacité du de
management
système de la S&ST;
7. SUPPORT
5. Informations documentées
1. Généralités
NOTE: L’étendue des informations documentées dans le cadre du SM de la
S&ST peut différer selon l’organisme en fonctionde:
- La taille de l’organisme, de ses domaines d’activité et de ses processus,
produits et services;
-La nécessité de démontrer sa conformité aux exigences légales et autres
exigences;
- La complexité des processus et de leurs interactions;
- La compétence des travailleurs.
7. SUPPORT
7.5. Informations documentées
7.5.2 Création et mise à jour des informations documentées
7. SUPPORT
7.5. Informations documentées
7.5.3 Maîtrise des informations documentées
Les informations documentées exigées par le système de
management de la S&ST et par le présent document doivent être
maîtrisées pour assurer:
a) Qu’elles sont disponibles et conviennent à l’utilisation, quand
et là où elles sont nécessaires;
b) Qu’elles sont convenablement protégées (par exemple, de
toute perte de confidentialité, utilisation inappropriée ou perte
d’intégrité).
7. SUPPORT
5. Informations documentées
3. Maîtrise des informations documentées
Pour maîtriser les informations documentées, l’organisme doit mettre en œuvre
activités
lessuivantes, quand elles sont applicables:
Distribution, accès, récupération et utilisation;
Stockage et protection, y compris préservation de la lisibilité;
Maîtrise des modifications (par exemple, contrôle des versions);
Conservation et élimination.
Les informations documentées d’origine externe que l’organisme juge nécessaires à la
planification et au fonctionnement du système de management de la S&ST doivent être
identifiées comme il convient et maîtrisées.
8
Réalisation des activités opérationnelles
8.1 8.2
Planification et Préparation et
maîtrise réponse aux
opérationnelle situations
s d‘urgence
8. RÉALISATION DES ACTIVITÉS OPÉRATIONNELLES
1. Planification et maîtrise opérationnelles :
1. Généralités:
L’organisme doit planifier, mettre en œuvre, maîtriser et tenir à jour les processus
nécessaires pour satisfaire aux exigences du SM de la S&ST et pour réaliser les actions
déterminées à l’article 6, en :
a) Etablissant des critères pour ces processus;
b) Mettant en œuvre la maîtrise de ces processus Cf aux critères;
c) Tenant à jour et conservant les informations documentées dans une mesure
suffisante pour avoir l’assurance que les processus ont été réalisés comme prévu;
d) Adaptant le travail aux travailleurs
Sur les lieux de travail comptant plusieurs employeurs, l’organisme doit coordonner les
parties pertinentes du SM de la S&ST avec les autres organismes.
8. RÉALISATION DES ACTIVITÉS OPÉRATIONNELLES
8.1.1. Généralités:
Explications de l’Annexe A de l’ISO 45001
Exemples de maîtrise opérationnelle des processus :
a) Utilisation de procédures et d’organisations de travail ;
b) Vérification des compétences des travailleurs ;
c) Etablissement de programmes de maintenance et d’inspection préventifs
ou prédictifs ;
d) Spécifications pour l’acquisition de biens et de services ;
e) Application des exigences légales et autres exigences, ou des instructions
des fabricants relatives à l’équipement ;
f) Protections collectives et mesures de prévention administratives ;
8. RÉALISATION DES ACTIVITÉS OPÉRATIONNELLES
1. Généralités:
Explications de l’Annexe A de l’ISO 45001
Exemples de maîtrise opérationnelle des processus :
g) Adaptation du travail aux travailleurs, par exemple :
1) en définissant ou redéfinissant l’organisation du travail ;
2) par l’accueil des nouveaux travailleurs ;
3) par la réalisation ou la modification des processus et
des environnements
de travail ;
4) En suivant une démarche ergonomique lors de la conception de nouveaux
lieux de travail, équipements, etc. ou lors de la modification des lieux de
travail, équipements, etc.
8. RÉALISATION DES ACTIVITÉS OPÉRATIONNELLES
8.1. Planification et maîtrise opérationnelle :
8.1.2. Elimination des dangers et réduction des risques pour la S&ST :
L’organisme doit établir, mettre en œuvre et tenir à jour un(des) processus
pour l’élimination des dangers et la réduction des risques pour la S&ST en
utilisant la « hiérarchie des mesures de prévention » suivante :
a) Éliminer le danger;
b) Substituer par des procédés, des opérations, des matières ou des
équipement
s
moins dangereux;
c) Mettre en œuvre des mesures de protection collective et réorganiser le travail;
d) Utiliser des mesures de prévention administratives, y compris la formation;
e) Utiliser des équipements de protection individuelle adéquats.EPI.pptx
8. RÉALISATION DES ACTIVITÉS OPÉRATIONNELLES
8.1.4.3. Externalisation:
L’organisme doit s’assurer que les fonctions et processus externalisés
sont maîtrisés.
L’organisme doit s’assurer que ses dispositions en matière
d’externalisation sont cohérentes avec les exigences légales et autres
exigences et avec l’atteinte des résultats escomptés du système de
management de la S&ST.
Le type et le degré de maîtrise à appliquer à ces fonctions et processus
doivent être définis au sein du système de management de la S&ST.
NOTE: La coordination avec les prestataires extérieurs peut aider un organisme
à faire face à l’incidence éventuelle de l’externalisation sur sa performance en
S&ST.
8. RÉALISATION DES ACTIVITÉS OPÉRATIONNELLES
8.1.4.3. Externalisation:
Explications de l’Annexe A de l’ISO 45001
Il convient que l’organisme détermine l’étendue de sa maîtrise sur le(s)
fonction(s) ou processus externalisés en fonction de facteurs tels que:
a) la capacité de l’organisme externe à satisfaire aux exigences du système
de management de la S&ST de l’organisme;
b) les compétences techniques de l’organisme à définir des mesures de
prévention appropriées ou pour évaluer l’adéquation des mesures de
prévention;
c) l’effet potentiel que le processus ou la fonction externalisé aura sur la
capacité de l’organisme à atteindre le résultat escompté de son système
de management de la S&ST;
8. RÉALISATION DES ACTIVITÉS OPÉRATIONNELLES
8.1.4.3. Externalisation:
Explications de l’Annexe A de l’ISO 45001
Il convient que l’organisme détermine l’étendue de sa maîtrise sur
le(s)
fonction(s) ou processus externalisés en fonction de facteurs tels que:
d) le degré de partage du processus ou de la fonction externalisé;
e) La capacité de l’organisme à avoir la maîtrise nécessaire par l’application
de son processus d’acquisition de biens et services;
f) les opportunités d’amélioration.
8. RÉALISATION DES ACTIVITÉS OPÉRATIONNELLES
9
Evaluation des
performances
9.1
Surveillance, mesure,
9.2 9.3
analyse et
Audit interne Revue de direction
évaluation de la
performance
9. EVALUATION DES PERFORMANCES
1. Surveillance, Mesure, Analyse et Evaluation de la performance:
1. Généralités
L’organisme doit établir, mettre en œuvre et tenir à jour un (des) processus de surveillance, de mesure, d’analyse et
d’évaluation des performances.
L’organisme doit déterminer:
a) Ce qu’il est nécessaire de surveiller et mesurer, y compris:
1) Le degré de satisfaction des exigences légales et autres exigences;
2) Ses activités et opérations concernées par les dangers, risques et les opportunités identifiés;
3) Les progrès vers l’atteinte des objectifs de S&ST de l’organisme;
4) L’effectivité/efficacité des mesures de prévention opérationnelles et autres mesures de prévention.
b) Les méthodes de surveillance, de mesure, d’analyse et d’évaluation des performances, selon le cas, pour assurer la
validité des résultats
c) Les critères sur lesquels l’organisme se fondera pour évaluer sa performance en S&ST
9. EVALUATION DES PERFORMANCES
1. Surveillance, Mesure, Analyse et Evaluation de la performance:
1. Généralités
d) Quand la surveillance et la mesure doivent être effectuées;
e)Quand les résultats de la surveillance et de la mesure doivent être analysés, évalués et communiqués.
L’organisme doit évaluer la performance en S&ST, et déterminer l’effectivité/efficacité du SM de la S&ST.
L’organisme doit s’assurer que les équipements de surveillance et de mesure sont étalonnés ou vérifiés, selon
le cas, et qu’ils sont correctement utilisés et entretenus.
L’organisme doit conserver des informations documentées pertinentes:
1) Comme preuve des résultats de surveillance, de mesure, d’analyse et d’évaluation des performances;
2) Sur la maintenance, l’étalonnage ou la vérification des équipements de mesure.
9. EVALUATION DES PERFORMANCES
9.1. Surveillance, Mesure, Analyse et Evaluation de la performance:
9.1.2. Evaluation de la conformité
L’organisme doit établir, mettre en œuvre et tenir à jour un(des) processus permettant
d’évaluer la conformité aux exigences légales et autres exigences (voir 6.1.3).
L’organisme doit :
a) Déterminer la fréquence et la ou les méthodes d’évaluation de la conformité;
b) Evaluer la conformité et agir si nécessaire (voir 10.2);
c) Entretenir la connaissance et la compréhension de sa conformité aux exigences e
légales t
autres exigences;
d) Conserver des informations documentées sur les résultats des évaluations de la
conformité.
EXEMPLE
« PLAN DE SURVEILLANCE »
Plan de surveillance
Indicateurs/ Lieu de Méthodes et Fréquen ce Fréquence
Source Paramètres Spécifications surveilla nce moyens de mesure d’analyse et Responsable
de d’évaluation
surveillance
9. EVALUATION DES PERFORMANCES
2. Audit interne
1. Généralités
L’organisme doit réaliser des audits internes à des intervalles planifiés
pour fournir des informations permettant de déterminer si le SM de la
S&ST :
a) Est conforme:
1) Aux propres exigences de l’organisme concernant le SM de la
S&ST, y compris la politique de S&ST et les objectifs de S&ST
2) Aux exigences du présent document
a) Est efficacement mis en œuvre et tenu à jour.
9. EVALUATION DES PERFORMANCES
9.2. Audit interne
9.2.2. Programme d’audit interne
L’organisme doit :
a) Planifier, établir, mettre en œuvre et maintenir un ou des programmes d’audit couvrant
notamment la fréquence, les méthodes, les responsabilités, la consultation, les exigences de
planification et le compte rendu. Le ou les programmes d’audit doivent prendre en
considération l’importance des processus concernés et les résultats des audits précédents;
b) Définir les critères d’audit et le périmètre de chaque audit;
c) Sélectionner des auditeurs et réaliser des audits pour assurer l’objectivité et l’impartialité
du processus d’audit;
9. EVALUATION DES PERFORMANCES
s’agit, par exemple, d’analyser si les exigences ont été satisfaites, si les
SECURITE/ ENVIRONNEMENT
•Nombre de machine sans protection
•Nombre de déclenchement d'automatisme de sécurité
Indicateurs de risques •Nombre de dysfonctionnement
(indicateurs proactifs).
•Evolution du nombre d’accident
•Taux d’absentéisme
SECURITE/ ENVIRONNEMENT
•Budget HSE
Indicateurs de moyens •Nombre d'heures de formation HSE
(indicateurs proactifs). •Budget formation HSE
•Budget maintenance
SECURITE/ ENVIRONNEMENT
Indicateurs de résultats •Taux de fréquence et de gravité des accidents Ces indicateurs doivent être
cohérents avec les objectifs
(indicateurs réactifs). •Nombre d’accidents fixés
•Nombre de non conformités
Merci !