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risques
Définition:
Selon Petit Larousse :
« Danger, inconvénient possible ».
Selon Robert :
« Danger éventuel, plus ou moins prévisible » ou « Le
fait de s’exposer à un danger, dans l’espoir d’obtenir
un avantage ».
Suite définition du risque 2/3
Le risque est un concept parfois mal défini, il peut être utilisé dans
diverses situations avec des significations différentes.
- Ses conséquences
(Je risque la perte de mon investissement (conséquence)
Un risque est :
« une situation (ensemble d’événements simultanés ou consécutifs) dont
l’occurrence est incertaine et dont la réalisation affecte les objectifs de
l’entité (individu, famille, entreprise, collectivité) qui le subit. Certains
risques pourront avoir des effets positifs. Ce sont ceux que l’on recherche,
et que l’on appelle « chance » ou « opportunités ». D’autres auront
assurément des effets négatifs. Ce sont ceux que l’on craint.
[Gouriveau, 2003].
Panorama des risques aujourd’hui (1/2)
• Il ne s’agit donc pas – comme certains le prétendent – de bloquer toute action, mais
de prendre des actions préventives proportionnées à l’incertitude et aux risques que
cette dernière peut générer.
• Il s’agit, en mettant en place les concertations nécessaires, de juger si le risque peut
être assumé collectivement compte tenu des connaissances du moment et des
bénéfices attendus de l’action considérée.
Gestion des risques, champ d’application
Risques Risque
3. La zone des risques de négligeable de gravité
fréquence et de gravité 2. La zone des risques de
faibles, dits risques gravité forte et probabilité
négligeables. 5. la zone des risques à d’occurrence faible, appelés
Ce sont les petits risques de la fréquence et gravité « moyennes risques de gravité. Ce sont là
vie courante, avec lesquels il » qui constituent le vaste champ les risques de catastrophe,
nous faut apprendre à vivre. d’application de la Gestion des pour lesquels l’assurance joue
Risques. à plein son rôle.
Gestion des risques, champ d’application
Par quels moyens, et à quel coût peut-on rendre ces risques acceptables ?
Quelles sont les techniques les plus adaptées, à la fois en termes techniques
(baisse de la criticité du risque), mais aussi en termes financiers ?
le schéma qui
suit illustre les
cinq groupes
d’activités qui
forment le
processus de la
gestion du
risque
Le processus de management des risques
1/ Communication et concertation
La communication et la concertation sont des activités transversales à toutes les étapes du
processus de management des risques. L'élaboration des plans de communication et de
concertation est essentielle pour le bon déroulement du PMR. Ces plans doivent traiter des
questions relatives au risque lui-même, à ses causes, à ses conséquences et aux mesures prises
pour le traiter.
2/ Établissement du contexte
En établissant le contexte, l'entreprise soumissionnaire définit ses objectifs : elle détermine le
domaine d'application et les critères de risque pour la suite du processus et elle définit les
éléments internes et externes à prendre en compte dans le management des risques.
3/ Appréciation du risque
• L'appréciation du risque est le processus global d'identification, d'analyse et d'évaluation du
risque. Ce processus vise à l’identification des événements indésirables potentiels, leur étude
pour obtenir des données qualitatives et quantitatives permettant leur estimation, leur
priorisation pour faciliter la mise en œuvre des actions de gestion
Le processus de management des risques
3/ Appréciation du risque
• Cette phase a pour objectif de dresser une liste exhaustive des risques basée
sur les événements susceptibles d‘affecter l'atteinte des objectifs de
l’organisation. Il est essentiel de procéder à une identification étendue aux
scénarios des causes et des effets possibles car un risque non identifié à ce
stade sera difficile à intégrer à une analyse ultérieure. Pour une bonne
efficacité, il est nécessaire de s’appuyer sur des outils et des techniques
d'identification des risques adaptés aux objectifs et aux aptitudes du
prestataire.
3.1 Outils d’identification des risques
3/ Appréciation du risque
L’une des principales difficultés du risk management est d’identifier les risques d’un groupe de
façon objective et rationnelle. Il est indispensable d’aboutir à la réalisation d’une cartographie
des risques faisant ressortir en priorité les méta-risques émergents.
Le risk manager n’a pas le droit de fonder sa cartographie sur un ressenti subjectif basé sur sa
personnalité et son vécu professionnel. Il doit au contraire appuyer sa démarche sur plusieurs
outils d’identification des risques qu’il va utiliser dans une optique de circularisation (la réponse
apportée par ces outils doit en effet converger).
Nous verrons dans ce qui suit quatre outils d’indentification des risques:
•l’audit documentaire ;
• les entretiens ;
• les visites de sites ;
• les questionnaires.
Exemple de cartographie des méta-risques
3.1 Outils d’identification des risques
3/ Appréciation du risque
B/L’entretien:
La technique d’entretien s’avère être une technique essentielle à l’identification objective et
rationnelle des risques.
L’objectif de cet entretien est : d’une part, de s’assurer de la connaissance par les
opérationnels des dispositifs de risk management mis en œuvre par l’entreprise ; d’autre part,
d’évaluer avec eux les risques potentiels qui pourraient affecter les processus métiers et les
risques du groupe.
• L’objectif de cette simulation est de décrire les moyens logistiques qui devront être mis en
œuvre en cas de situation de crise en vue d’assurer la continuité de l’exploitation des
processus critiques.
• L’exercice a pour objectif de décrire et d’identifier :
• • les processus critiques qui devront être redéployés en cas de situation de crise ;
• • les actifs stratégiques (machines-outils, moules , etc.) qui devront être protégés en
• priorité en cas de sinistre ;
• • les hommes clés qui devront être déplacés sur le site de secours ;
• • les ressources non utilisées avant sinistre (véhicules disponibles, etc.) ;
• • les contrats avec les sous-traitants, fournisseurs, constructeurs informatiques, etc
3.1 Outils d’identification des risques
3/ Appréciation du risque
C/Visites de site:
La visite de site est un outil essentiel en termes d’identification des risques. Elle
permet par exemple d’observer les attitudes et les comportements des salariés en
matière de respect des consignes de sécurité. Elle permet, d’autre part, à l’auditeur
d’observer des dysfonctionnements ou des anomalies concernant l’organisation de
l’entreprise pouvant générer des dommages potentiels. Elle permet aussi de
réactualiser des éléments liés à l’audit documentaire (exemple d’un plan de masse
ne correspondant plus à la configuration réelle actuelle du site).
D/ Le questionnaire:
Le questionnement permet de réaliser des benchmarks intersites et intragroupe, et
de produire à ce titre des indicateurs de performance permettant d’identifier les
centres de risque n’appliquant pas à la lettre les procédures de sécurité et de gestion
de crise.
Le processus de management des risques
3/ Appréciation du risque
4/ Traitement du risque
Sur la base de la typologie de la figure des risques, certains auteurs ont proposé une
politique de maîtrise des risques adaptée à chaque type de risque:
La figure qui suit résume les différentes possibilités de traitement des risques au sein
des organisations, Plusieurs actions sont envisageables en fonction du risque à traiter:
5/ Surveillance et revue
Les activités de surveillance et revue visent à établir un contrôle périodique ou
ponctuel du risque. Il est important que les processus de surveillance et de revue
s'appliquent à tous les aspects du PMR afin de :
l’obligation de faire un point régulier sur la gestion des risques lors des
réunions de direction de manière à examiner les expositions aux risques et à
redéfinir les priorités à la lumière de l’analyse des risques,
Le rôle de la fonction de gestion des risques doit comprendre les tâches suivantes:
définir la politique et la stratégie pour la gestion des risques,
être «promoteur» principal de la gestion des risques au niveau stratégique et opérationnel,µ
créer une culture de risque au sein de l’organisation, avec les actions de formation appropriée,
établir et la politique de risque internes et les structures [correspondantes] pour les unités
opérationnelles,
concevoir et passer en revue les processus de gestion des risques,
coordonner les diverses unités fonctionnelles qui sont amenées à donner un avis sur la gestion
des risques au sein de l’organisation,
développer des processus de réponse au risque, y compris des plans d’urgence et de continuité
des activités,
préparer les rapports sur les risques pour l’instance dirigeante et les parties prenantes.
8.4 Rôle de l’Audit Interne
Le rôle de l’Audit Interne est susceptible de différer d’une organisation à l’autre. Dans la pratique,
le rôle de l’Audit Interne peut inclure tout ou partie des points suivants:
centrer le travail de l’audit interne sur les risques significatifs, tels qu’identifiés par les
responsables de l’organisation ; auditer les processus de gestion du risque dans l’ensemble de
l’organisation,
fournir des assurances sur la qualité de la gestion du risque,
soutenir et prendre une part active dans le processus de gestion des risques,
faciliter l’identification / l’évaluation des risques et former le personnel à la gestion des
risques et aux dispositifs internes de maîtrise,
coordonner le compte-rendu des risques à l’instance dirigeante et au comité d’audit entre
autres.
En déterminant le rôle le plus approprié, pour une organisation particulière, l’Audit Interne doit
s’assurer que les exigences professionnelles d’indépendance et d’objectivité sont respectées.
8.5 Ressources et Mise en Œuvre
• Les ressources nécessaires pour mettre en oeuvre la politique de gestion des risques
de l’organisation doivent être clairement établies à chaque niveau de gestion et dans
chaque unité opérationnelle. En plus des autres fonctions opérationnelles qu’ils
peuvent avoir, les personnes impliquées dans la gestion des risques doivent avoir
des rôles clairement définis dans la coordination de la politique et la stratégie de la
gestion des risques.
• Une définition tout aussi précise est également nécessaire pour les personnes
impliquées d’une part dans l’audit et l’examen des dispositifs internes de maîtrise et
d’autre part dans la facilitation du processus de gestion des risques.
Le management opérationnel
• Si nous prenons le cas de la protection sociale. En effet, c’est d’autant plus vrai
qu’aujourd’hui les Groupes de Protection Sociale (GPS) ont une activité
diversifiée que seule les opérationnels sont capables d’appréhender finement.
L’implication de tous les acteurs de la chaîne des processus est alors une
question cruciale.
• Les Groupes de Protection Sociale doivent donc adopter cette culture de gestion
des risques afin de maîtriser les risques.
QU’EST-CE QU’UN RISQUE OPERATIONNEL ?
Dans les grandes entreprises, il n’est pas toujours aisé d’assurer une
articulation efficace du management stratégique et du management
opérationnel : les différents acteurs du management n’ont pas nécessairement
les mêmes intérêts, les mêmes informations ou les mêmes contraintes.
Les décisions stratégiques qui, par nature, bousculent les habitudes du terrain,
sont parfois mal comprises et critiquées (ex. : fermeture d’un site de
production). C’est pourquoi il est important d’intégrer la culture de
l’entreprise, ses valeurs ou son histoire dans les choix stratégiques réalisés par
la direction générale.
Les risques générés par les activités d’assurance sont de plusieurs types
Il peut exister une interaction entre le risque opérationnel et les risques métiers/activités. En effet,
certains risques liés au métier peuvent être associés au risque opérationnel, lié à l’activité de
production et ainsi amplifier les impacts en cas de survenance de l’évènement. Ces risques sont
qualifiés de « risques frontières ».
LES RISQUES OPERATIONNELS POUR UN
GROUPE DE PROTECTION SOCIALE
• Risques opérationnels :
o Risque psychosociaux : il ‘agit du risque humain
o Externalisation : la sous-traitance à tendance à réduire le risque lié à une activité par l’apport
d’une expertise externe, mais elle va créer également de nouveaux risques.
o Non-conformité
o Erreur d’exécution
o Fraude interne et externe
o Protection des données : cela concerne autant la sauvegarde que la diffusion des données
qu’elles soient sous format électronique, papier ou autres
o Continuité d’activité
Travailler comporte des risques. C’est une évidence, puisque le travail est une activité
humaine, et que toute activité met en jeu des facteurs d’occurrence incertaine et de
combinaisons inconnues.
Plusieurs risques professionnels ayant pour origine des phénomènes physiques sont
connus bien qu’ils ne soient pas fréquents et concernent certaines activités particulières.
Ces risques se manifestent essentiellement sous forme de maladies professionnelles
reconnues et pour lesquelles des tableaux précisent les conditions requises pour la prise
en charge.
Ces atteintes se traduisent par des maladies professionnelles (Voir tableau n° 29 créé en
1949).
A.2 Les risques dus aux travaux en atmosphère dépressurisée (où la
pression de l’air est inférieure à la pression atmosphérique)
Des travaux effectués dans des atmosphères où la pression est inférieure à la pression
atmosphérique présentent également des risques au niveau des oreilles, surtout lorsque les
travailleurs sont soumis à des variations fréquentes de pression.
C’est notamment le cas du personnel navigant dans les aéronefs (avions) qui, lors des vols et
des escales, est soumis à de fréquentes variations de la pression. Ces salariés présentent
fréquemment des otites douloureuses. Ces douleurs sont surtout observées auprès des
personnes qui travaillent (pilotes, stewards, hôtesses de l’air) sur des vols moyens et courts
courriers, et effectuent plusieurs vols et escales par jour.
Les lésions des oreilles : otites, lésions de l’oreille interne, confirmées par des examens sont
prises en charge comme maladies professionnelles (selon le tableau n° 83)
On ne connaît pas encore des mesures de prévention efficaces. Les salariés qui sont très
sensibles à ces variations de la pression doivent être soustraits de ces postes.
A. 3 Les risques dus à des travaux effectués dans des milieux
chauds
Dans tous les cas, les manutentions sont à l’origine de risques professionnels qui se
traduisent par des accidents du travail et des maladies professionnelles.
Cette définition n’implique pas forcément l’usage des mains pour effectuer ces manipulations,
malgré l’appellation manuelle ; l’usage des bras et des membres inférieurs entre également dans
cette catégorie de manipulations et les atteintes dorsolombaires sont tout aussi importantes que
celles des mains.
Opérations de manutention
B.1 Les manutentions manuelles (Suite)
Tout cela pour préciser que les manutentions font appel au travail des muscles, et des
articulations des différents organes comme les membres supérieurs et inférieurs qui doivent
fournir un effort physique plus ou moins grand, pour accomplir les manutentions.
Les statistiques montrent un accroissement important des déclarations des troubles dus à ces
mouvements répétitifs dans les entreprises et la prise en charge comme maladies professionnelles
dans certain nombre d’entre eux.
Comment peut –on prévenir et réduire les
risques dus aux manutention manuelles?
L’organisation des postes de travail de façon à réduire les efforts effectués par les
différentes parties du corps exposées aux risques ;
l’information et la formation des salariés sur les risques et les gestes et postures à
faire et à ne pas faire.
B.2 Les manutentions mécaniques
• Il est vrai que les risques qui existent dans les bureaux sont relativement peu importants, mais
ils ne sont pas inexistants et les nombreux accidents sont là pour le confirmer.
• Les nombreux appareils fonctionnant à l’électricité, branchés n’importe comment, sur des
multiprises surchargées, les fils électriques qui traînent sur le sol, les radiateurs électriques de
secours utilisés en hiver, sont autant de sources d’électrisation, voire d’électrocutions.
Les facteurs psychosociaux comme le stress sont considérés par plusieurs spécialistes
pouvant porter atteinte à la santé des travailleurs ou du moins favoriser les accidents
du travail. De nombreuses études en cours aboutissent toutes à considérer que le stress
au travail est source de dangers tant pour les entreprises que pour la santé des salariés.
l’ambiance socio-humaine se traduisant par la fatigue due aux travaux pénibles, aux
des mauvaises relations de travail avec la surcharges, aux trajets longs et fatigants.
hiérarchie et les collègues, rivalités entre
personnes, actes de malveillances, menaces de À ces problèmes d’ordre professionnel s’ajoutent
tout ordre, etc. ; des problèmes familiaux et relationnels avec
l’environnement, des difficultés financières, des
la difficulté du travail confié entraînant la problèmes de fatigue physique et de santé, des
crainte de ne pas pouvoir exécuter problèmes psychologiques personnels, etc
correctement la mission confiée ;
D.1 Stress et facteurs psychosociaux au travail (Suite)
Malgré tout, certaines mesures proposées et mises en application sont de nature à améliorer la situation. Il
s’agit essentiellement des mesures organisationnelles d’aménagement du travail et d’amélioration des
conditions de travail, notamment par le biais de l’ergonomie ; l’application des principes ergonomiques dans
les ateliers est de nature à réduire le stress des salariés.
La connaissance des risques professionnels et l’application concrète des mesures de prévention, se
traduisant par une baisse visible de l’accidentabilité, sont des solutions favorables.
La formation et l’information régulière en matière de sécurité des salariés restent également un moyen
efficace de lutte contre le stress.
Créer une bonne ambiance de travail, basée sur le respect et une certaine convivialité, ne peut qu’aller
dans le sens de la réduction du stress de chacun.
Le stress n’est pas une fatalité dans le monde contemporain du travail et il faut la volonté de tous les
intervenants, employeurs, cadres, employés, contrôleurs divers, pour supprimer cette situation psychosociale
de travail qui préoccupe de plus en plus de personnes intéressées par le milieu professionnel.
Le Risque Chômage
La situation des chômeurs est très différente suivant le type de chômage qui les
touche. On distingue 4 formes de chômage différentes :
On constate que les personnes les plus touchées par le chômage sont principalement les
jeunes, les femmes et les personnes faiblement diplômées. Voici quelques explications.
s’ajoute le sexisme de certains employeurs qui préfèrent embaucher des hommes réputés
moins fréquemment absents que les femmes (maternité, garde des enfants malades...).
• Le chômage des jeunes (il est deux fois plus important que celui des adultes) s’explique
souvent par le fait qu’une expérience professionnelle est requise dans la majorité des
emplois proposés. Pour acquérir cette expérience, les jeunes sont contraints de passer par
le travail précaire (contrat d’intérim ou contrats à durée déterminée).
À partir des années 1970, le chômage progresse régulièrement pour atteindre les
10 % en 1987. En outre, la durée du chômage (mesure du temps écoulé entre
l’entrée et la sortie du chômage) s’est accrue, passant de 7 mois en moyenne
en 1973 à 16 mois actuellement.
On parle désormais de chômage de longue durée ; ce chômage est d’autant plus
fragilisant que les indemnités de chômage se réduisent fortement au-delà du cap
des 12 mois.
En ce début de XXIe siècle, une politique économique orientée vers la lutte contre
le chômage a permis une amélioration de la situation, puisqu’on a observé une
diminution du nombre de chômeurs, qui est passé en dessous de la barre des
2 500 000 en 2006. Toutefois, cette amélioration s’est accompagnée
du développement des emplois précaires (exemple :CDD) et du temps partiel.
Les causes du chômage
a. Les explications économiques du chômage
• Le progrès technique et la recherche de la productivité : • Le ralentissement de la croissance et la crise
le progrès technique a permis aux entreprises de remplacer économique : depuis 1973, la crise économique
les hommes par les machines et de gagner en productivité. • a généré un ralentissement de la croissance à l’origine
Ce facteur explique donc, pour une part, la montée• du de l’augmentation du chômage. En effet, lorsque le
chômage. marché stagne (demande insuffisante), les entreprises
Toutefois, si à court terme, la machine supprime des emplois, ralentissent, voire diminuent leur production ; elles
elle est aussi un extraordinaire moyen de progrès n’embauchent plus ; d’autres, incapables d’affronter le
économique et social : élévation du niveau de vie, durcissement de la concurrence font faillite. C’est
diminution de la durée du travail et de la fatigue...En outre, le incontestablement une cause importante
progrès technique crée également des emplois dans la du chômage. Croissance et emplois sont donc
maintenance, le dépannage, la conception, l’organisation... fortement liés.
Le chômage d’incohérence :
malgré un fort taux de chômage, des employeurs recherchent et ne trouvent pas de salariés soit en raison
d’une formation insuffisante ou de qualifications inadaptées au marché du travail, soit parce que
certains demandeurs d’emploi refusent d’occuper certains postes qu’ils considèrent comme dévalorisants
(surtout emplois manuels) ou trop pénibles (BTP, Bâtiment et Travaux publics) ou trop mal rémunérés
(restauration). Il s’agit là d’une cause importante du chômage qui nécessiterait une meilleure adaptation des
formations aux demandes des entreprises et une revalorisation du travail manuel.
L’évolution démographique :
depuis 1975, le nombre d’actifs a régulièrement augmenté avec l’arrivée des enfants du baby-boom à l’âge
de travailler. Ainsi, il faudrait créer plusieurs milliers d’emplois chaque année pour absorber le poids de ces
nouveaux entrants. Toutefois, cette situation risque de ne pas perdurer étant donné l’évolution
démographique actuelle (papy-boom dès 2006, faiblesse du taux de natalité même s’il est l’un des plus
élevés d’Europe).
Enfin, on distingue 2 grandes catégories d'explications du chômage :
Le chômage pour raison économique est depuis l’année 1994 considéré comme un
risque indemnisable au même titre que les autres risques de sécurité
sociale (maladie, accidents de travail, etc.).
Depuis l’avènement du dispositif, environ 200 000 ex salariés ont bénéficié d’une
indemnité d’assurance chômage pendant une durée moyenne de 23 mois.
Depuis sa création en 1994, en tant qu’institution publique de sécurité sociale, (sous tutelle du Ministère du Travail
de l'Emploi et de la Sécurité Sociale) ayant reçu pour vocation d’atténuer ou « amortir » les effets sociaux
consécutifs aux licenciements massifs de travailleurs salariés du secteur économique décidés en application du plan
d’ajustement structurel (PAS), la CNAC a connu différentes étapes dans son parcours, toutes caractérisées à chaque
fois par la prise en charge de nouvelles missions qui lui sont confiées par les pouvoirs publics :
1. L’indemnisation du chômage
A partir de 1994, la CNAC met en application le régime juridique d’indemnisation du chômage au profit des
travailleurs salariés ayant perdu involontairement leur emploi pour des motifs économiques.
Premier métier de la CNAC dès sa création, l’indemnisation du chômage, a effectivement bénéficié à la fin 2006, à
189.830 chômeurs allocataires sur un total de 201.505 travailleurs licenciés dont les dossiers d’inscription ont été
réceptionnés. Parmi les 189.830 allocataires pris en charge, 176.769 – soit 94% du total des allocataires admis - ont
épuisé leurs droits à la fin 2006.
Les allocataires en situation de suspension de leurs droits, c’est-à-dire les allocataires ayant retrouvé un emploi en
CDD ou bien maintenus dans les entreprises en voie de liquidation, sont au nombre de 5275.
La plus grande partie des entrées à l’assurance chômage s’étant produite entre 1996 et 1999, période de mise en
œuvre intensive des mesures prévues par le PAS, une tendance à la baisse des effectifs des chômeurs inscrits à la
CNAC s’est amorcée depuis.
2. Les mesures actives
A partir de 1998 et jusqu’en 2004, la CNAC met en œuvre, les mesures actives destinées à la
réinsertion des chômeurs allocataires que sont l’aide à la recherche d’emploi et l’aide au travail
indépendant par un personnel spécialement recruté et formé – les conseillers animateurs – et
dans des centres dotés d’infrastructures et d’équipements également destinés à cette fin. C’est
ainsi que les réalisations suivantes ont été enregistrées :
11.583 chômeurs ont été formés par les conseillers animateurs aux techniques de
recherche d’emploi ;
12.780 chômeurs ont suivi, à partir de 1998, des formations destinées à leur permettre
d’acquérir de nouvelles qualifications en vue d’accroître leurs chances de réinsertion dans
la vie professionnelle
Depuis 2004, en présence des faibles entrées à l’assurance chômage, l’activité de formation
reconversion est en voie d’être réorientée vers les besoins des chômeurs promoteurs ainsi
que des entreprises qui s’inscriront dans les mesures de promotion de l’emploi.
3. L'aide à la création d’activités pour les chômeurs promoteurs âgés de 35 à
50 ans
Dans le cadre du Plan de soutien à la croissance économique (PSCE) et de
l'application du programme du Président de la République consacré à la lutte
contre le chômage et la précarité, la CNAC s’est employée, à partir de 2004, en
priorité à la mise en œuvre du dispositif de soutien à la création d’activité pour
les chômeurs promoteurs âgés de 35 à 50 ans et ce jusqu'à juin 2010.
4. Le dispositif de Soutien à la création et à l’extension d’activités pour les
chômeurs promoteurs âgés de 30 à 50 ans
A- Une rente viagère: perçu durant toute la vie de l’intéressé (le retraité), et dans
certaines conditions perçues par les ayants droit du retraité.
B- versée à un âge déterminé: elle est versée après cessation de la relation de travail
(cas général) ou d’autres cas assimilé
Remarque:
La pension de retraite constitue un droit à caractère pécuniaire, personnel et viager (art 3
de la loi n°83-12/JORA N-28 du 05/07/1983)
Principes de base
Le système national de retraite en vigueur a été institué par la loi n°83-12 du 02 juillet 1983
relative à la retraite, modifié et complétée entrée en application à compter du 1er Janvier 1984.
• Une tutelle unique: une tutelle unique en l’occurrence le ministère chargé de la sécurité
sociale
Les différentes retraites existantes:
• A- le régime général: c’est la retraite des salariés et assimilés ainsi que des
fonctionnaires
• B- Le régime unique: ceux qui relèvent de la caisse de sécurité sociale des non-
salariés(personnes non-salariés exerçant une activité pour leur propre compte.
• C- Le régime militaire:
Tous les travailleurs, qu’ils soient salariés ou assimilés à des salariés, et ce,
quel que soit le secteur d’activité auquel ils appartiennent.
Les personnes quelle que soit leur nationalité, occupées sur le territoire
national, salariées ou travaillant à quelque titre et en quelque lieu que se
soit, pour un ou plusieurs employeurs, quels que soient le montant et la
nature de leurs rémunération, la forme, la nature ou la validité de leur
contrat ou de leur relation de travail. (Art 2 de l’ordonnance n°96-18/JORA
n°42 du 07/07/1996).
Les prestations familiales
Les prestations familiales comprennent:
Les allocations familiales proprement dites
Les allocations familiales dites de scolarité
Pour les allocataires en activité, il s’agit des personnes salariées ou travaillant, à quelque titre que
ce soit, pour un ou plusieurs employeurs et ce, quel que soient le montant de la rémunération,
la forme ou la validité du contrat de travail (art n°8 de la loi 83/14 du 05/07/1983
Les prestations familiales
• Qu’est ce qu’un attributaire?
En principe c’est l’allocataire qui perçoit les allocations familiales, mais elles peuvent être
versées dans certains cas, à une personne distincte de celle qui y ouvre droit.
L’attributaire sera distinct de l’allocataire quand ce n’est pas ce dernier qui a la garde des
enfants ou qui en assume l’entretien et l’éducation ou encore lorsqu’il n’utilise pas les
allocations au profit des enfants.
Cet attributaire peut être une personne physique ou une personne morale (famille d’acceuil,
institution, établissement).
Bénéficiaires
Quels sont les enfants bénéficiaires?
A- Cas général:
En règle générale, l’enfant doit présenter un lien de parenté ou un lien juridique avec
l’allocataire qui en assume la charge.
Les prestations familiales
Ont donc la qualité d’enfants bénéficiaires:
Les enfants légitimes, c’est-à-dire issus du mariage, et ceux que les époux ou l’un
d’eux pourraient avoir d’une précédente union, dissoute par divorce ou à la suite du
décès de l’un des conjoints.
Les sœurs, frères ou nièces, si leurs parents sont décédés ou dans l’incapacité de
travailler.
Les enfants adoptés par l’allocataire ou son conjoint.
Remarque:
c’est donc l’état civil ou un acte judiciaire qui détermine le droit de ces enfants.
b- Enfants recueillis:
Par enfant recueilli, il faut entendre celui envers lequel la personne qui prétend l’avoir
recueilli et son conjoint ne sont pas tenus envers lui à l’obligation alimentaire et
dont la charge de l’entretien et de l’éducation est supportée en fait et de manière
permanente par cette personne ou son conjoint.
Les prestations familiales
• Si en matière d’allocations familiales le principe d’un lien juridique ou
d’alliance demeure obligatoire entre la personne qui assume la charge d’un
enfant et cet enfant, en matière d’enfants recueillis ce lien peut ne plus
exister.
• Est considérée comme ayant un enfant à charge toute personne qui assume
d’une manière générale le logement, la nourriture, l’habillement et
l’éducation de cet enfant.
• Remarque:
Le fait que l’enfant dispose de ressources personnelles ne fait pas obstacle à
l’attribution des allocation familiales.
Les prestations familiales
Quelles sont les conditions d’ouverture de droits?
Pour ouvrir droit aux allocations familiales, il faut soit être salarié, soit se trouver
dans une situation permettant le maintien au bénéficie des allocations familiales.
A- L’allocataire en activité
Le droit aux allocations familiales est ouvert pour une année lorsque le travailleur a cotisé sur
un salaire annuel au moins égal à la moitié du SNMG annuel au cours de l’année précédente.
Par année pour laquelle le droit aux allocations familiales est ouvert, il faut entendre la période
s’étendant du 1ER avril de l’année qui suit l’année considérée au 31 mars de l’année
suivante.
Lorsque le salaire annuel du travailleur n’atteint pas la moitié du SNMG annuel, le droit aux
allocations sera examiné mensuellement et les allocations seront dues pour chaque mois au
cours duquel l’intéressé aura cotisé sur un salaire mensuel au moins égal à la moitié du
SNMG mensuel.
Les prestations familiales
B- L’allocataire sans activité professionnelle
En règle générale, les allocations sont dues en fonction d’une activité salariée, et
par là, de la perception d’une rémunération. Cependant lorsque l’allocataire
se trouve dans une situation le mettant dans l’impossibilité reconnue de
continuer à exercer une activité professionnelle de façon temporaire ou
permanente, les allocations sont allouées indépendamment du versement
d’un salaire, il s’agit:
- Des cas ou la perte de salaire subie par l’allocataire du fait de son inactivité
est compensée dans le cadre d’une législation de sécurité sociale (maladie,
maternité, invalidité, accident du travail, retraite anticipée, indemnité de
chômage)
2- Conditions à remplir par l’enfant: l’enfant doit être vivant et âgé de plus de
six ans au 1er septembre de l’année considérée. De plus l’enfant doit ouvrir
droit aux allocations familiales.
Autrement dit, pour l’enfant âgé de plus de 17 ans au 1er septembre,
l’allocation familiale de scolarité n’est due que s’il poursuit ses études et ne
peut donc être payée que sur présentation d’un certificat de scolarité de
l’année concernée dont la validité s’étend du 1er septembre au 31 août de
l’année suivante et ce dans la limite de 21 ans.
Dispositions communes aux allocations familiales
et allocations familiales de scolarité
• Règles de priorité:
Les allocations familiales ne peuvent être versées qu’une fois pour chaque enfant bénéficiaire
même si les deux parents remplissent les conditions d’attribution. En général, la règle de
priorité appartient au père, les allocations sont donc dues du fait de l’activité de celui-ci.
• remarque:
Cette règle est renversée en cas de divorce ou séparation et si la mère a la garde des enfants,
les allocations sont alors versées du fait de l’activité de la mère. Il en est de même lorsque le
père exerce une activité n’ouvrant pas le droit au bénéfice des allocations familiales.
• Règle de cumul:
Les allocations familiales ne peuvent se cumuler lorsque l’allocataire peut les percevoir à
double titre, d’une part, parce qu’il remplit les conditions du maintien du droit à ces
prestations et d’autres part, parce qu’il a une activité salariée, dans ce cas, la priorité va
toujours à l’activité salariée et c’est donc à ce titre que les allocations seront versées.
Institutions chargées de la formation en matière de
sécurité sociale:
• A-L’école supérieurs de la sécurité sociale (ESSS)
Quelle est la tutelle de l’école?
L’école est placée sous la tutelle:
Du ministre chargé de la sécurité sociale.
Le ministre chargé de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique qui
en assure la tutelle pédagogique conjointement avec le ministre chargé de la
sécurité sociale
Missions de l’école:
l’école a pour mission principale la formation supérieure, la recherche scientifique et le
développement technologique dans le domaine de la sécurité sociale. A ce titre elle est
chargée, notamment :
- - assurer la formation des personnels d’encadrement exerçant aux niveau des organismes et
institutions de sécurité sociale.
- Assurer la formation continue des cadres des secteurs public et privée ainsi que des membres
des organisations professionnelles.
- Organiser des manifestations scientifiques (conférences, séminaires, publier des ouvrages,
etc) ) et des actions de coopération régionale et internationale de formation
B- l’institut national de prévention des risques professionnels (INPRP)
• Quelle est la tutelle de l’ INPRP?
L’institut est placé sous la tutelle du ministre chargé du travail (depuis 27/08/2000).
L’Institut est placé sous la tutelle du ministre chargé du travail, de l’emploi et de la sécurité sociale
(décret du 26/06/2015)
Missions de l’institut:
- Réaliser des enquêtes se rapportant aux relations socioprofessionnelles, aux conditions générales de travail, à
l’emploi, aux salaires et aux prix et à la consommation des ménages.
- De recueillir, en liaison avec les organismes publics concernés, de mettre à la disposition des utilisateurs, les
informations documentaires en rapport avec son domaine d’intervention et ce, conformément à la
réglementation en vigueur.
- - D’assurer les actions de formation, de perfectionnement et de recyclage des personnes de tous les secteurs,
notamment en matière de gestion des ressources humaines, prévention des conflits au travail, etc)
- - organiser des séminaires et colloques se rapportant à son objet.
- Conformément à la législation et à la réglementation en vigueur, l’institut est habilité à conclure avec les
entreprises et organismes nationaux, ainsi qu’avec les institutions internationales les organismes étrangers toutes
conventions ou accord, après autorisation de l’autorité de tutelle.
L’organisme algérien de prévention dans le bâtiment et les travaux publics et
d’hydraulique.(l’Oprebatph)