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Perception et illusion

-l’existence des choses en dehors de la pensée et de la sensation.

Il doute sur tout : afin de tomber sur une affirmation où la vérité paraitra si évidente qu’il ne pourra
la remettre en cause : établir un contraste avec ce qui est douteux ou pas.

La croyance du monde extérieur est susceptible de se transformer en doute= « je pense »

« je suis »= sujet irréductible, expression certain et péremptoire

Descartes entendait partir de là pour prouver l’existence de Dieu : ce Dieu dont la vraie nature est
d’être un Dieu vérace. A la clarté et à la distinction de nos idées, se distingue la vérité.

Si nous mentons, Dieu nous a fait trompeur.

Comme nous avons une idée claire de l’étendue il y a donc bien un substrat réel, hors de
l’entendement (la rexexstensa) (à la fin Descartes retrouve le monde extérieur)

Si Descartes a pu soupçonner le monde extérieur, ce n’est que de manière provisoire. Dans le cadre
d’un grand mouvement…indubitable ??

Descartes n’est pas sceptique, il ne s’installe pas dans le doute : il en sort. Il n’est pas solipsiste (= qui
pense qu’il n’y a que lui qui existe)

Mais pour arriver au cogito : il a dû nourrir son doute. Pour arriver à son cogito, tournure
hyperbolique : Descartes a du forgé quelques arguments pour remettre en cause la foi spontanée de
la réalité du monde extérieur.

Argument du malin génie : remettre en cause notre adhésion aux évidences mathématiques= la
confiance que nous accordons à nos idées claires et distinctes.

L’argument du rêve repose sur une évidence : en rêvant, nombre d’images…= au réveil nous savons
que ces images ne sont pas représentées par les objets qu’elles représentent : réveil= expérience
interne et purement privée, il en va de même lorsque nous sommes à l’état vigile. Est-ce que nous ne
serions pas isolés de nos représentations et d’atteindre une vérité extérieure véritable. Un jour, nous
nous apercevons que ce que nous représentons éveillé n’est qu’un songe.

Argument qui introduit une question : à l’état éveillé, nous faisons également l’expérience d’images
mentales : visions psychiques (songer à sa grand-mère) mais personne n’est trompé par l’image
élaboré. Ces rêveries éveillées ne nous trompent pas, nous savons qu’elles sont irréelles, car elles
sont de nature fondamentalement différente de nos perceptions. Pour cela, on ne se laisse pas
tromper par ces images mentales.

Mais quand nous dormons, nous fabriquons aussi des images, des images oniriques. Et pourtant, on
se laisse prendre au piège, dans ce cas-là, on a le sentiment que nous ne rêvons et que nous
n’imaginons pas. Comment saisissons-nous ces images, ces images mentales, oniriques voire l’image
physique. Ce nous permettra d’interroger notre façon de nous rapporter nos fabriques de l’esprit, où
se situe la frontière entre la représentation du monde et la vérité illusoire.
1. Les images physiques et leur perception : qu’est ce qu’une image dans le monde matériel
- On peut la définir selon plusieurs caractères :
- Une image est une chose qui possède une structure de renvoie, comme n’importe quelle
signe.
- L’image indique, comme partie catégorique de signe, à cette propriété d’indiquer
quelque chose d’autres qu’elle-même ou que lui-même
- Citation Denis, peintre symboliste du XVIII : la peinture est une surface plane recouverte
de couleur en un certain ordre assemblé.
- Définition insuffisante du potrait : fonction représentative du portrait= vise à mettre en
lumière quelque chose qui n’est pas strictement soi
- 2ème ascpect : portrait avec une certaine ressemblance, une ressemblance qui n’est pas le
fruit du hasard.
- Intention à l’œuvre= cherche à rendre ressemblant l’esquisse qu’il déssinait sur la toile,
soit encore parce qu’il y aurait un mécanisme causal à l’œuvre, par exemple lorsqu’on
une ombre ou un reflet dans l’eau.
- Rendre raison cette ressemblance, que cette ressemblance soit dépendante d’une
intention ou d’une causalité naturelle
- Perception de l’image tend à laisser de côté son caractère construit ou dérivé
- On passe de la représentation à la chose représentée : « tiens c’est Pierre » et non
« tiens c’est une image de Piere »= nous oublions que c’est une image, nous sommes
saisit par la chose représentée
- « se rappelait qu’un tableau avant d’être un tableau, une femme nue, ou une
quelconque anecdote, se souvenir que le tableau est une surface plane »
- Alors même qu’on insiste sur la matérialité du tableau, on est sensible au fait que les
spectateurs traversent cette surface plane pour aller directement à l’objet montré. Le
regard ne s’arrête pas à la surface : c’est la chose représentée qui va être appréhendée
comme l’unité, le magma du tableau.
- Pourtant nous faisons bien la différence entre Pierre du tableau et Pierre de la vie réelle :
nous ne sommes pas dupes
- Mais alors comment savons nous qu’Olympia peinte par Mané, n’est pas Olympia en
chair et en os
- Premier argument de Platon : c’est parce que ce qui est montré dans l’image est tjr
déficient, de pauvreté qui contraste avec la suffisance que le modèle a représenté à
l’image : « le cratyle, Platon »
- Argument du cratyle : différence entre le double et la copie/ Le double comme copie ne
peut jamais être le double exact d’une chose. Dans l’image on ne peut pas reproduire
tous les détails ou toutes les qualités du modèle et si impossible nous le faisions, nous
aurions une duplication parfaite et nous ne pourrions pas discerner la vérité de la copie.
- « ne sens tu par tout ce qui mange aux images pour être identiques à celles dont elles
sont les images »= Socrate, 432
- Dans L’antiquité ? On lisait très peu à voix basse, on lisait constamment à voix haute,
sans ponctuation.
- Parchemin= début du livre
- Argument de platon : l’image est moins riche que la represnetation
- Retournement l’argument du cratyle ; contester l’idée qu’il y aurait moins de réalite dans
le personnage que dans l’image
- Le style du peintre n’est pas au service seulement d’une vision subjective du modèle, mais sert une sorte
de recherche « philosophique  » de dévoilement de sa profondeur, qui va bien au-delà de l’aspect
esthétique, et dont son talent se fait le vecteur.
-
- L’art est capable aussi de saisir l’essentiel dans le magma de la réalité, de grossir le trait, pour nous « forcer
à voir » l’évidence.
- Le couple de Von egh : on voit leur physionomie, le mobilier dans lequel ils sont inscrits
- Il Y A Dans cette image toute une richesse symbolique que l’œil ne voit pas au première œil que nous ne
retrouvions pas dans la réalité prosaïque
- Il faut peut-être opérer une distinction supplémentaire : dans un discours de Platon entre simulacre et icône,
dialogue de « Sophiste » Platon
- Simulacre : pd privilégiée : celui du spectateurs
- Dans icône : c’es l’objet représenté qui est déterminant impose ses couleurs, et sa propre symétrie
(=l’ensemble des rapports de longueur, de largeur et de profondeur) à l’image : représentation conforme
avec l’image représentée.
- Dans le simulacre nous n’avons pas les mêmes paramètres : on tient compte du spectateur et de son angle
de vision, de sa subjectivité : sa perception du tableau, contenu de la distance où il se trouve, cette
e=perception peut être en contradiction avec l’expérience ordinaire qu’i a de cet objet.
- Exemple d’une statue grecque : icône : proportion de l’image représentée. Simulacre : si on met cette statue
sur une colonne, montée du haut= tout redevient très grand.
- Il faut trahir les représentations objectives de l’objet pour donner l’impression l’expérience ordinaire du
monde
- Phidias , grand sculpteur d’Athéna
- Deuxième exemple du simulacre : dans le parthénon : à une certaine distance, on a une symétrie parfaite des
colonnes droites, ou encore une axe un peu plus convexe= apparence d’alignement.
- Chaque colonne est plus épaisse que la précédente
- Modification des propriétés de l’objet représenté, afin que notre vision soit conforme avec l’expérience
ordinaire que nous avons.
- Platon préfère l’icône= forme d’invariance : même proportion dans l’image que dans l’objet= rapport
constant entre modèle et image.
- Aer grec Pol= contemporaine de Phidias, ne cherche pas à déformer la peinture en tant qu’illusion de vérité
mais s’efforce de conserver la proportion de l’original) établi pour a première fois un canon, càd un ensemble
de règles qui doit s’imposer aux peintres et aux sculpteurs
- Ce canon détermine un ensemble de rapport numérique entre les différentes rapports du corps : rapport
harmonieux du corps
- Dans certaine version du canon (Galien) ces proportions se retrouvent même entre les doigts de la main,
voilà qui illustre la volonté d’icône platonicienne
- Nous ne sommes pas dupés par les images physiques : différence entre la perception et de la chose elle-
même
- Si on tourne autour de l’image= on peut voir les couches de peintures, la glace située au dessus de la toile=
aspect matérielle de l’image.
- Image d’être et de non être= Platon dans « Sophisme’= « être »= ressemble, et corréler
cette être à sa fonction. Mais aussi un « non-être »= du fait que d’une part, qu’elle est
différente des autres choses, mais qu’elle soit aussi différente avec son modèle : elle
n’est pas la chose qu’elle représente, il est de la nature de l’image de ne pas être l’image
représentée

II) Singularité et irréalité de l’image mentale

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