Vous êtes sur la page 1sur 18

Chapitre 3 Le vivant

I-Les anciens. L’animal et l’âme

A. Platon
1. Immortalité et mouvement
2. âme et corps
3. Conclusions

Proposition abstraite= la première idée annonce l’enjeu du texte : l’immortalité de l’âme qui
commence par deux types de réalités : se qui se meut soit même et se qui se meut par autre chose
(et qui peut mouvoir autre chose, soit qu’il meuve soit qu’il soit meut, cela s’adresse à un tiers, à un
mvt extérieur, communiqué à une autre chose)
La deuxième option : met en rapport la chose considérée avec une autre chose, une autre réalité.
Alors que la première option n’est pas en lien avec une autre réalité, elle est en elle-même du point
de vu de son mvt.

Alors pourquoi ce qui se meut soi-même est immortel ?


- Peut être l’impossibilité de séparer ce qui meut et ce qui est mut= ils deviennent identiques, le
mouvement ne sort pas de soi. Il n’y a pas de raison que ce qui se meut s’épuise soi-même. « Il ne
fait jamais défaut lui-même »= aucune extériorité, aucune altérité qui le met en épreuve, qu’il le
menace, qu’il le perturbe, et donc il persiste semble-t-il indéfiniment dans son être

Alors que les autres réalités, parce qu’elles ont le rapport à une altérité, peuvent être affaiblies,
asservies et amener in fine à disparaitre. Dès lors que le mvt qu’elles reçoivent, elles ne le reçoivent
plus, à ce moment là la vie pour elle s’achève. Lorsqu’elles arrêtent de communiquer un mvt à autre
chose elles arrêtent aussi.

4ème point : ce qui se meut soi même doit être compris comme le mouvement
dans l’antithèse entre le mvt mut et celui qui se mut soit même= il établit mtn un lien. La chose qui se
meut elle-même est aussi le principe de la chose qui est mut par elle-même. C’est cette première
chose qui commune à l’autre chose le mouvement qu’elle recoit.

Alors pourquoi relier deux réalités qui l’avait pourtant distinguées.


On pourrait déjà supposer une préposition : si on remontait à l’infini cela présuppose qu’un premier
mvt a été créé. Donc cela contredit la thèse de Platon. IL faut bien une genèse. Il faut qu’une source
naisse. Si on admet qu’il y a une régression à l’infini : on refuse la théorie de Platon= donc existence
d’une prémisse cachée.

Ce qu’il a montré= c’est qu’il a une réalité automotrice qui ne risque pas de perdre sa substance. On
doit l’admettre, et (elle) est inépuisable, ne compte pas en elle une source de disparition. Mais une
telle réalité automotrice pourrait aussi ne pas exister. Si elle existe= elle est inépuisable, elle ne
disparaitra pas dans l’avenir, elle ne porte pas en elle le germe de sa propre mort. Mais d’un autre
côté, cette réalité automotrice, c’est une réalité qui est définie uniquement à elle-même : c’est à elle-
même qu’elle procure le mvt. On voit donc que rien n’indique que cette chose-là va sortir d’elle-
même pour communiquer à une autre le mouvement. C’est en quelque sorte pour justifier ce point
problématique, que Platon avance la thèse suivante : si c’est réalité automotrice venait à disparaitre,
toute chose s’arrêterait (= disparaitre au sens de s’arrêter, pas de mourir car elle est immortelle).
Par sa nécessaire liaison avec les autres mouvements, elle induirait aussi l’arrêt de tout mouvement,
le mouvement global de l’univers viendrait à disparaitre, sorte de catastrophe universel d’un monde
figé qui n’est plus relié à la source du mouvement.

Cette catastrophe à cela de remarquable qu’elle implique à contrario, ce qui doit être compris
comme la source du mouvement, est une source universelle. Elle va produire le mvt pour l’ensemble
de tous les corps. Il y a donc une forme de paradoxe : ce principe automoteur on voit bien que c’est
un principe cosmique, qui doit embrayer sur la nature toute entière. On est assez loin de ce qu’on se
serait attendus : on se serait attendus qu’il s’agisse de décrire une source plus locale du mvt (car la
fin du texte parle de l’âme, et l’âme est ce qu’on a en nous= localité). On tombe sur un principe
véritablement cosmique, originaire de tous les mouvements de l’univers.

On doit donc admettre qu’il y a un premier mouvement, qui se meut soit même, automoteur qui fait
mouvoir les autres. On doit aussi présupposer qu’on ne peut pas remonter la mécanique de l’infini,
et que le principe automoteur a aussi un rapport à une extériorité car il a rapport avec un autre mvt
dans ce qu’il transmet mais pas dans sa genèse.

Ce qui se meut soi même est une sorte de matériel qui a la capacité de se mouvoir soi même. Mais
comme un matériel, on peut le diviser, en faire plusieurs quantités. On va donc prélever des
morceaux, des bouts, on va le fractionner en autant de petite masses qui seront des petites âmes.

= donc principe animateur qui montre que le mvt peut s’échapper quand nous mourrons et qui part
vers d’autres individus.

= donc lien entre le mvt cosmique et les âmes individuelles (des zoas)

L’âme et donc ce qui peut se mouvoir soi-même. C’est le logos de l’âme. Il évacue les défintiions
habituelles au terme de l’âme et s’oblige lui-même à déduire ces significations. Si on considère que
c’est la véritable essence de l’âme, alors on peut tirer certaines propriétés connues à l’âme : la
volonté (commander le corps), mais surtout l’âme comme siège de la pensée, des émotions et du
vouloir, l’imagination.
= coup de force spéculatif de Platon= on ne voit pas vraiment le rapport entre l’automaticité de l’âme
et son pouvoir. (trop nul bahahaha)
Il prend la décision de conférer à chacun une âme différente de celle de tous les jours (par def : les
étoiles ont une âme)

Il pose donc une séparation de l’âme et du corps. « Le dedans du corps ».


Supposons que le mouvement vient du dedans, mais est ce que ce dedans est fondamentalement
différent du corps lui-même ? Non, car s’il l’était, si la nature et le corps était distincts, alors ça ne
serait pas son intérieur. Pour que le dedans soit du corps, il faut qu’il soit de même nature. Si on
admet cela, l’âme n’est que parti du corps, qui communique au corps son mouvement. On a pas
besoin de soutenir que l’âme est un substrat différent du groupe, elle est simplement l’impulsion du
mouvement du corps. Donc l’analyse ne conduit pas à soutenir que l’âme est radicalement différente
du corps. L’âme n’est que ce corps particulier qui communique aux autres corps, sans être
fondamentalement différents des autres corps. Il n’y a que cette spécificité d’impulsion et de genèse
du mouvement. Si on lit le texte avec des lunettes cartésienne (avec la def contemporaine de l’âme)
on est tenté de découvrir quelque chose de cartésien : l’idée que l’âme est séparée du corps. Or,
Platon ne dit pas ça : il dit que l’âme est un corps certes singulier mais qui n’est qu’une des
nombreuses identités du corps. Elle est donc intégrante au corps. Pas d’immatérialité de l’âme, elle
est du corps. Elle se distingue en cela qu’elle est principe de mouvement.

La difficulté qui demeure c’est la liaison entre l’âme et l’ensemble des phénomènes psychiques
habituels (désirs, volonté…). Aucune réponse selon fufu. Mais dans le domaine de la pensée : on a
affaire d’une part à certaines activités qui s’enclenchent elle-même (« je me suis mis à penser »). Le
vouloir et le désir commencent par eux-mêmes donc, (« je me suis m’y à travailler= le langage révélé
une activité qui se révèle elle-même= mais qu’est ce qu’il raconte). D’autres activités qui
s’appréhendent elle-même : je me découvre pensant, je me découvre voulant= la réflexivité. Ce n’est
pas seulement une réflexivité de mes pensées comme « j’ai conscience de mes sentiments » mais
aussi une réflexive des actions : je peux vouloir une volonté qui porte sur mes volonté. Sorte
d’intermédiation du vouloir. Je peux être conscient de moi-même mais toutes mes sensations
peuvent se redoubler : je me sens conscient d’être conscient ; redoublement des activités
psychologiques, qui peuvent s’appliquer aussi sur elle-même (la volonté veut la volonté, le désir
d’avoir des désirs). Redoublement de la réflexivité, qui relève d’incitatives personnelles, accomplies
de soi même et par soi même= elles sont connectées, ont une parenté avec le mvt automoteur. Dans
le sens où elle impulse comme les désirs impulsent les autres désirs.

Donc des âmes qui peuvent être de plus en plus complexes dans le sens où on viendrait greffer des
réflexivités théoriques (je veux cela) et des réflexivités pratiques (vouloir le vouloir)= forme de
concilier l’âme et la psyché humaine.

(distinction de l’âme divine et les âmes personnelles : Chez Aristote dieu existe car il est pensée de la
pensée. Dieu dans le monde sublunaire ne peut pas penser ce qui est imparfait : donc ne pense pas
le monde sublunaire. Il s’en fout, on ne peut pas lui vouer un culte= il s’en fout et n’a pas quelque
conque considération des être humains. Il ne pense que ce qui est parfait (au dessus de la lune, donc
lui-même. S’il a une pensée, c’est une pensée à lui-même. Le mouvement de Dieu est le mouvement
seulement s’adressant à Dieu)

Conclusion :

- On voit que pour Platon, l’opposition âme/corps doit être relativiser. L’âme n’est rien d’autre
qu’un type de corps, en mouvement, et communique aux autres corps plus vaste, dans le
corps dans lequel il est logé.
- Ce principe automoteur est présent à la fois dans la nature toute entière et dans les réalités
plus particulières que sont les corps organisés= Des portions plus ou moins équivalent
dispersées dans l'ensemble du vivant.
- à ce mouvement premier peuvent s’ajouter d’autres activités, caractérisés par : l’incitative et
par leur réflexivité (penser, désirer, vouloir, et sentir)
- La mort est pensée en extériorité à la vie. en effet, laisser à elle même, l’âme entretient un
mvt infini qui la fait jouir d’une vie inextinguible. Dans cette perspective, la mort n’est
comme un obstacle passager, définition de la perte d’un corps dont l’âme était liée de
manière contingente. Seulement le support de l’âme, n’a aucun autre lien que support. Donc
la mort= perte des activités secondaires, greffées aux activités principales de l’âme (psyché +
le mouvement de l’âme)

Thème du mythe D’er : livre 10, on voit des âmes fait le choix de leur destin. Après la mort,
elles viennent dans une grande plaine marécageuse et doivent choisir quelles vies elles
veulent mener= plusieurs choix de vies possibles et doivent déterminer lesquelles elles
veulent adopter. Platon montre que ce choix qui doit être libre, est complétement biaisée
par leur passé qui gouverne leur choix. Elles vont être inclinées par telle ou telle destinée 
(certaine fatalité) Question de savoir pourquoi le passé pèse autant, alors que les âmes
perdent la mémoire quand elles vont aller dans une autre vie. Question fondamental de
savoir ce qui identifie l’identité d’un individu : tient-elle de sa mémoire ? à son corps ? à ce
qu’il a fait. Ou bien l’identité tient à ce qu’on pourrait appeler son âme ? Le fait qu’il est du
mvt et qu’il se donne du mvt.
Si on est enclin à penser que notre histoire est notre identité, toute l’activité consciente et
mémoriser est là où se dessine notre véritable identité : cela suppose que dans la
réincarnation, l’âme passe d’un corps à un autre corps mais nous on meurt. Donc l’éternité
de l’âme n’est pas de la survie personnelle. Cela ne veut pas dire que l’âme survit que nous
survivons. Donc nous ne sommes pas immortels. RIP

Après quelques jours de voyage, les âmes se trouvent face à la déesse Ananké,


personnification de la Nécessité et du Destin. Celle-ci tient un fuseau qui tourne et qui, en
tournant, meut le ciel. Les trois filles de la Nécessité, Lachésis, Clotho et Atropos, s'en
servent pour fabriquer des « modèles de vie » (617 d). Chaque âme devra choisir un
modèle de vie, qui correspond à la vie qu'elle mènera une fois qu'elle se sera incarnée
une nouvelle fois, dans un nouveau corps. L'ordre de passage des différentes âmes est
tiré au sort ; chaque âme, une fois son tour venu, choisit un modèle de vie. Ce faisant,
elle choisit aussi un « démon », être intermédiaire, sorte de génie ou de gardien qui
l'aidera à suivre ce qui a été déterminé pour elle. Un porte-parole de Lachésis s'adresse
ainsi aux âmes avant le tirage au sort :
 Chacun choisit à tour de rôle. On voit passer parmi elles plusieurs âmes célèbres. Celle
du poète Orphée, pleine d'aversion pour le sexe féminin qui a causé sa mort (dans le
mythe d'Orphée et d'Eurydice) choisit de se réincarner en cygne pour ne pas avoir à
s'unir pour engendrer. À l'inverse, l'âme d'un cygne décide de mener une existence
humaine. Ajax, aimant le courage mais désireux d'éviter les dangers de l'existence
humaine, choisit une vie de lion. Le roi Agamemnon fait le choix d'une vie
d'aigle. Thersite prend la forme d'un singe. Passant en dernier, Ulysse examine
précautionneusement les modèles de vie qui restent disponibles et finit par découvrir ce
qu'il voulait choisir depuis le début, à savoir « la vie d'un homme simple, dévoué à son
travail »12.

Néanmoins, son choix est assujetti à un relatif déterminisme. Une âme sachant ce qu'est le Bon
et le Bien aura tendance à être attirée vers une vie vertueuse, tandis qu'une âme ayant mené
une vie antérieure vicieuse sera davantage attirée vers le vice.

Pratique de la philosophie[modifier | modifier le code]


Ce principe correspond à la thèse platonicienne selon laquelle « nul n'est méchant
volontairement ». Si l'on commet le mal, c'est par ignorance de sa nature mauvaise ; si l'on
connaissait cette nature, on n'y participerait pas et on préférerait s'adonner à la vertu14. Ainsi,
ceux qui n'ont été bons dans leur vie passée que par habitude, donc involontairement, peuvent
choisir des vies qui les promettent au vice, tandis que ceux qui savent ce qu'est le Bien et
pratiquent volontairement la vertu font attention au moment du choix. Ils évitent les extrêmes et
se tiennent dans un juste milieu.
Pour connaître le Bien, le mieux est de pratiquer la philosophie. Celle-ci permet, chez Platon, de
le contempler et de le connaître (voir allégorie de la Caverne). Elle permet aussi à qui la pratique
de se détacher des choses sensibles et de préserver la pureté de son âme, qui appartient à un
rang ontologique supérieur aux choses sensibles.

Livre VII de la République= allégorie de la caverne

Des hommes sont enchaînés dans une « demeure souterraine », en forme de caverne. Ils le sont
depuis leur naissance, de telle sorte qu'ils n'ont jamais vu directement la source de la lumière du
jour, c'est-à-dire le soleil ; ils n'en connaissent que le faible rayonnement qui parvient à pénétrer
jusqu'à eux. Ainsi, des choses et d'eux-mêmes, ils ne connaissent que les ombres projetées sur
les murs de leur caverne par un feu allumé derrière eux. Des sons, ils ne connaissent que les
échos. Ces personnes ont l'air différentes de nous, et pourtant, observe Glaucon, l'interlocuteur
de Socrate « ils nous ressemblent »10.
Que se passe-t-il si l'un d'eux est libéré de ses chaînes, et accompagné de force vers la sortie ?
D'abord, il sera cruellement ébloui par une lumière qu'il n'a pas l'habitude de supporter, ce qui le
fera souffrir. Il résistera et ne parviendra pas à percevoir ce que l'on veut lui montrer. Alors, « ne
voudra-t-il pas revenir à sa situation antérieure 11 » ? S'il persiste, il s'accoutumera. Il pourra voir
« le monde supérieur », ce que Platon désigne comme « les merveilles du monde intelligible »12.
L'homme peut alors prendre conscience de sa condition antérieure. Il doit se faire violence, et
retourner dans la caverne, auprès de ses semblables, pour leur apporter sa connaissance de ce
qu'il y a dans le monde supérieur. Mais ceux-ci, incapables d'imaginer ce qui lui est arrivé, le
recevront très mal et refuseront de le croire. Platon conclut l'allégorie sur une question : « Ne le
tueront-ils pas ? »13.

B. Aristote
1. Nouvelle définition de l’âme
2. Significations aristotéliciennes du mot « vie »
3. Conclusion

Donc on a vu que l’âme n’est pas opposée au corps.

Platon dit que le corps est la prison de l’âme. Donc philosopher : c’est échapper de ce
corps, s’abstraire de lui, de s’émanciper= leçon du Phédon. Est elle compatible avec celle
de Phèdre ?

Il poursuit l’œuvre de Platon : Aristote va dire que l’âme est quelque chose du corps.
Donc elle n’est pas séparable du corps, pas plus qu’elle est nécessairement en conflit
avec. D’entrée de jeu, Aristote prend le vivant, comme une entité concrète : il va faire
des distinctions conceptuelles entre matière et formes, qui va donner la distinction entre
âme et corps. Mais la distinction n’est qu’un aspect de la réalité, ne renvoie pas à des
réalités séparées des unes des autres. Il accentue la leçon platonicienne : la vie du corps
ne s’oppose pas la vie de l’âme. Car la vie du corps est tjr la vie de l’âme de ce corps ;
En étant quelque chose du corps= l’âme n’est pas conflit avec le corps, aucun rapport
agonistique comme cartésien voulait le montrer.

Donc le vivant= entité dont on peut faire des distinctions conceptuelles, d’aspects et non
pas des distinctions de membres disparates, séparés, hétérogènes. Par exemple, la
distinction entre matière et forme qui traverse le traité d’Aristote. Dans la vie que nous
connaissons= il n’y a pas de matière à part de la matière (du bois, c’est du bois) , il n’y a
pas de corps à part de l’âme (nos mouvements sont dirigés par l’âme)
La vie du corps ne s’oppose pas à la vie de l’âme : la vie du corps est précisément la vie
de l’âme du corps.

Aristote donne une définition donc de l’âme : « l’âme est l’entéléchie première d’un
corps naturel ayant la vie en puissance c’est-à-dire d’un corps organisé »

Le terme entéléchie= translittération du grec antilikéya. Radical : télékéya qui vient du


télos qui est la fin, le but. Antilékéya est le fait pour une chose d’être dans son état final.
Dans l’état que vise son propre dvp, toute chose tend vers sa propre fin, son état final :
son entéléchie.

Entéléchie première que dit Aristote car il y a deux 2 niveaux d’entéléchies : les 2
moments de l’actualisation d’une puissance. Quand on nait, on a naturellement
l’aptitude à parler. Cette aptitude à parler elle va progressivement s’actualiser, et pour
cela il faut qu’on soit inscrit dans un cadre social, avec des gens qui parlent et avec qui
nous sommes invité nous même à parler. C’est cette pratique du langage par les autres
qui va initier le processus selon lequel on va actualiser notre pouvoir de parler.

Ce pouvoir de parler va se dvp, et va arriver à un état ou ne nous sommes plus


simplement apte à parler mais à bien parler : je peux fabriquer des phrases bien
construites.

C’est un pouvoir qui s’est mis en place par notre nature primitive. Donc l’entéléchie
première c’est la réalisation de ce pouvoir en capacité déterminer mais pas l’exercice et
la pratique in fine de cette aptitude (= en gros c’est la prise de conscience et non la
pratique dans la matérialité de notre entéléchie)

La forme du corps est la première force des aptitudes qui caractérisent les être vivants.
La forme ne figure pas les aspects extérieurs elle est d’abord la structure interne : elle est
le premier développement des puissances qui caractérisent l’état du vivant= entéléchie
première

Capacité d’un être organisé, porté vers la maturité= dans la philo on les appelle des
facultés. Ce ne sont pas des entéléchies.
Différentes facultés : la faculté nutritive ; l’âme à la capacité à se nourrir, la faculté
locomotrice (elle se meut et se meut soi-même), la faculté sensitive (la faculté de sentir),
pour certains animaux la faculté délibérative et rationnelle.
Proximité entre la force et la puissance : ce qu’il envisage comme caractéristique de la
matière est une indétermination. La matière est un substrat multidimensionnel qui
donne des êtres différenciés des uns des autres. La matière a donc un avenir multiple.

Mais ce qui caractérisent les êtres vivants n’est pas leur matière mais leur forme : la
présence de certains pouvoirs, de certaines facultés. Les humains possèdent par exemple
la faculté délibérer et de raisonner.

A ces facultés correspondent ou sont dévolues des organes : la bouche et l’appareil


digestif par exemple pour la digestion. Des sens pour la sensation (Aristote= grand
naturaliste, classifie les vivants, catalogues des êtres vivants et à essayer de voir quels
sont les classements qu’on peut opérer)= effort de systématisation de répertoires des
formes du vivant selon des caractéristique anatomiques.
Des facultés selon aussi l’intelligence, la capacité à penser
Donc l’âme= ensemble de caractérisations des facultés de l’être vivant. = tout cela se
retrouve dans le chap I de son livre âme jsp quoi

1. Significations aristotéliciennes du mot « vie »

1) La vie est ce mouvement progressif selon lequel un certain type de corps acquiert la morphologie
qui est la caractéristique à la vie adulte. Vers l’entéléchie première du corps en puissance.

2) la vie c’est aussi la fonction des facultés qui appartiennent à l’être vivant, l’exercice de ces
composantes de la forme de l’individu à l’âge adulte. (= sens supérieur de la vie, la vie comme un
exercice)

Par exemple la hache : son tranchant, sa coupe= sa forme. La forme d’un être inanimé est très
souvent donc sa figure, son architecture (comment ses composantes, ses parties sont reliées les unes
aux autres)= réalité inerte.

Il compare donc la hache à un animal. L’animal possède une âme, ce qui la distingue, ce sont les
pouvoirs qui la constituent (de marcher, de voir, parfois de penser).. sont remarquables car ils
s’actualisent d’eux même (on retrouve l’idée platonicienne d’une âme automoteur). Ces pouvoirs de
l’âme de l’animal s’actualisent eux même, sans intermédiation, sans agent extérieur pour actualiser
les pouvoirs de l’âme. D’autre part, l’exercice de ces pouvoirs constituent une fin en soi

3ème chose à retenir : le propre de ces pouvoirs de l’âme c’est que leur exercice constitue une fin en
soi. Marcher est une fin en soi, voir est une fin en soi. Penser est une fin en soi : nous marchons pour
marcher.

Pour la hache : c’est pour un objectif extérieur : je coupe du bois, pour faire du feu. Pour couper une
tête, pour que l’ordre règne dans la société. (bizarre l’exemple fufu)
Aristote pense l’âme comme la capacité à l’exercice de ses propres pouvoirs et de les mettre de soi
même en propre mouvement. Ces pouvoirs ne sont pas un passage à un autre état mais
l’accomplissement, la réalisation même du pouvoir. Un être vivant n’est pas un être qui a la capacité
de se déplacer, mais un être vivant qui se déplace, qui se nourrit. Pas un être qui n’a pas appris la
lecture, mais qui lis, qui compte. Lorsque l’être vivant ne pense plus, lorsque ces pouvoirs sont
abolis : il n’est plus, il s’arrête. Tout tient par l’exercice de son pouvoir et de sa condition à les
conditionner dans leur matérialité. Donc plus d’exercice= plus de pouvoir= muerte.

Tout tient par l’unité de l’exercice de ses pouvoirs. Sans l’actualisation de ces pouvoirs= on meurt.

Les activités de l’âme sont des fins en soi, désirables par et pour elles mêmes est d’autant plus
avérées qu'on s'élève dans la hiérarchie des fonctions : on peut se nourrir pour se nourrir, mais
comme disait les romains «  il faut manger pour vivre/vivre pour manger ». En accomplissant
l’action= on a du plaisir. Chez Aristote, le plaisir vient couronner l’activité, vient la parfaire.

Différentes facultés qui s’emboitent les unes dans les autres (l’inférieur implique le supérieur mais le
supérieur l’inférieur : les facultés fondamentale sont universellement disponibles et des autres
facultés plus ou moins supplémentaires viennent se greffer= donc facultés qui s’imbriquent.)

Ces diverses facultés sont regroupées par une finalité commune : conversation du vivant, du
prolongement dans sa vie.

Plus on monte dans l’échelle du vivant, plus cette aptitude à atteindre cette fin = finalité qui
l’emporte sur l’hétérogénéité des facultés. Dans le traité de l’âme, Aristote traite de ce qui traite de
ce qui éminemment biologique (la nutrition, la motricité) que ce qui est plus de la psycho = nous
nous voyons de l’hétérogénéité, lui il voit de la continuité car toutes ses facultés sont faites pour
asseoir le vivant, le faire persister dans l’être. Aristote est père du approche fonctionnaliste du
vivant : il voit dans l’âme tout ce qui entretient dans la pérennité de la vie. On a pas chez lui une
conception de l’âme comme principe spirituelle et religieux : l’âme est ce dans quoi l’homme fait sa
vie et y persévère.

Conclusion Aristote :

3 difficultés :
- Ce schème, en rappellent le rôle finaliste, ne permet pas d’intégrer complètement la fonction
théorétique, càd les fonctions intellectuelles qui sont exercées dans une perspective
strictement cognitive ou théorique. Donc la fonction théorétique n’est pas liée à la
conception même de l’organisme (même si on peut considérer que lorsque elle prend la
forme d’un intellect-pratique elle y contribue). L’être humain est dôté d’une faculté
intellectuelle qui peut être utilisé à des fins d’actions mais surtout à des fins de
connaissances : capacité de raisonner, de calculer pour connaitre les choses telles qu’elles
sont sans vouloir un bénéfice ou un gain pratique. (théorétique : purement le savoir). Parce
qu’il y a chez l’homme cette capacité ç connaitre et à désirer connaitre pour la connaissance
elle-même (« les hommes désirent naturellement savoir), la forme théorétique est donc une
manifestation de l’excès de la vie elle-même, car en se vouant à ces activités de
contemplation et de connaissance, l’homme va au-delà de la simple conservation biologique
de la conservation de soi. (on pourrait imaginer un être dont les capacités de raisonnement
serait exclusivement au profit de l’action : on aurait un vivant plus vivant que les autres car il
est plus capable de persister dans l’être, de s’y déployer. Mais si on a un individu qui connait
pour connaitre : dépassement de la finalité normale de vivant, un surcroit dont on pourrait
se passer de la finalité, qui déborde sa finalité biologique.°). L’intellect serait une entité à
part, ou un principe singulier en chacun d’entre nous qui vivrait une vie éternelle. On
pourrait aussi le concevoir comme une puissance universelle et anonyme à laquelle tous les
vivants doués d’intelligence y participent.
On pourrait penser que quand on pense, on est plus vraiment nous, l’humain local que nous
sommes. Quand on pense vraiment, nos pensées sont confondues avec les autres pensées
des autres qui pensent la même chose (ex : quand on pense aux maths, cela est
rigoureusement identiques que les maths des autres : quand je pense à 1 mon voisin pense à
1. Donc une pensée anonyme la même pour tous, qui s’actualise dans chacun d’entre nous.
Averroès, disciple d’Aristote, dit qu’au fond il y a un immense intellect agent qui pense pour
toutes les créatures : un seul et même Dieu pense à travers nous. La pensée du Divin qui
s’actualise en sein de nous. En un sens, on pourrait penser que c’est une possibilité que
recèle le texte d’aristote : à partir du moment où l’intellect chez l’être humain est un
supplément, au delà d’une capacité pratique, on peut admettre que l’individu est un intellect
singulier ou on pourrait considérer que c’est un pouvoir générique globale qui se trouve en
nous. Aristote émet les deux hypothèse : Averroès a choisit donc la deuxième option.)

2ème difficulté : l’approche aristotélicienne ne fait pas place à l’approche de la première


personne. La vie chez Aristote est conçue comme un phénomène naturelle, et donc sa
dimension subjective est laissée de côté. Tout ce qui a rapport avec la question du choix, de
la liberté, du drame de l’existence qui se détermine elle-même, toutes ces questions sont
étrangères à Aristote lui-même, alors qu’on les trouve à autre mesure dans les textes Platon
(même s’il conçoit l’âme comme animation de l’être vivant). On retrouve chez Platon que les
âmes doivent choisir leur destin, trancher des options, des styles de vie possible (cf : mythe
d’Er). Cette part existentielle est pensée chez Platon, elle reste minorée chez Aristote : il est
attaché au cadre naturaliste dans lequel il pense l’âme humaine : il inscrit l’âme dans la
nature, comme un principe physique de développement de l’animal.

3ème difficulté : la mort n’est pas la conclusion de la vie, elle n’est pas vers quoi elle
s’achemine naturellement. La mort reste hors de la vie, hors de sa puissance propre. Car la
vie est par excellence l’exercice de nos facultés, le développement et l’exercice de nos
facultés. Or, on n’a pas d’arrêt naturel de la vie dans ces conditions : parce que la vie
s’achève et se poursuit et s’accomplit dans sa propre poursuite. Autrement dit, sa vocation
coïncide avec sa perpétuation et nullement avec sa cessation : c’est ce qui distingue la vie en
tant que telle et de l’action technique qu’on appelle la production. La plupart de nos gestes,
de nos actions sont des mouvements imparfaits qui ne valent pas pour eux-mêmes mais qui
contribuent à ce pour lequel ils sont faits. Ils s’arrêtent donc quand le but est atteint : le
maçon construit une maison, lorsque la maison est construite, il s’arrête de construire.
Quand nous nous déplacions, nous nous rendons à une destination, destination atteinte=
notre voyage s’arrête. Pour la vie, elle ne s’accomplit pas dans autre chose qu’elle-même. La
vie ne s’accomplit quand elle-même : son aboutissement n’est pas le repos. Les mouvements
dont le but et la fin sont intérieurs, sont immanents au mouvement lui-même. Je vois pour
voir, je lis pour lire : activités qui pourraient se poursuivre indéfiniment, se suffisent à elle-
même : je pense pour penser, sans terme à l’activité comparable comme la maison pour le
maçon. C’est pourquoi, selon Aristote : « on peut bien vivre et avoir bien vécu, gouter le
bonheur et avoir gouté le bonheur, voir et avoir vu, penser et avoir pensé » = avoir vécu ne
rend pas la vie inutile, avoir vécu n’interdit pas de continuer à vivre, au contraire. Alors que la
maison construite, une fois construite, rend la construction sans objet. C’est pourquoi
Aristote dit : « il n’y a pas de point d’arrêt : on vit et on a vécu » (1048 b)
Se pose la question alors que fait la mort : si la vie se suffit à elle-même et qu’elle est elle-
même sa propre fin, sans fin extérieure à elle-même : quest ce qu’est la mort ?
D’abord, la mort n’est pas la fin dans ce qu’elle est visée, et ce n’est pas davantage un
aboutissement. S'il y a mort ou s’il y a maladie, cela est un accident. Si on considère que la
forme adulte est en puissance dans l’embryon : il est apte à être cet être adulte, il porte cette
forme qui va progressivement se déployer et s’actualiser. Donc incontestablement, la forme
adulte est là, en puissance dans l’embryon. Mais on ne peut pas dire que le cadavre est en
puissance dans l’embryon. Même si l’adulte va mourir, ce n’est pas là quelque chose qui doit
réaliser, qui doit accomplir, la finalité du principe de sa vie. Il n’est pas tenu par sa propre
nature d’affirmer la mort. Il a la vocation de déployer en lui ce qui se trouve dans son état de
germe. Et en cela, la mort est somme toute parce que nous sommes un composé de matières
et de formes, et jamais la forme peut être entièrement actualiser : elle est tjr imbriquée et
liée par une matière. e qui l’empeche d’être complétement actualiser : elle ne peut pas être
entièrement actualiser par son lien avec la matière.

« les personnes qui se suicident sont des accidents de la nature » Fufu 21/11/22

La mort est donc provoquée par une insuffisance de la matière dans la forme, qui empêche la
forme d’être totalement exprimée : s’il y a mort c’est à cause de la forme d’indétermination
de la forme par l’existence de la matière, qui rend sensible le corp lui-même à la blessure, à
la maladie, à l’accident. Donc l’âme ne s’affaiblit pas elle-même, mais du corps dans les
matières de sa forme. Ce corps dont l’âme ne s’affaiblit apr delle même mais du fait du corps
dont elle est conservée : le corps perd peu à peu sa conservation, jusqu’à devenir cadavre.
EN cela, la mort est l’effacement de la forme qui structurait la matière et qui déterminer le
corps : elle va peu à peu s’effacer et être néantisé, éliminé jusqu’à sa disparition complète.

II- Les philosophes modernes 

A. Descartes et le mécanisme
Descartes et le père du dualisme : c’est lui qui va séparer radicalement l’âme du corps. Il
va distinguer 2 substances : la substance étendue qui est celle du corps et la substance
pensante qui est celle de l’âme humaine. (on parle de substance dans son sens radical de
substance et de substrat et pas seulement de forme)

Pour Descartes, il y a une base physique de la biologie.


1. base physique de la biologie
Chez Descartes, l’âme est une matière, càd l’extension spatiale comme
caractéristique fondamental des corps.
Donc cette extension spatiale comporte 2 caractéristiques : la figure et le
mouvement. Le corps est une certaine délimitation d’une figure en mouvement et en
repos. Une représentation qui exclue donc le vide : l’étendue s’étend, le corps est tjr
une portion de cette portion étendue, sans vide. Mais on a pas de différence entre
l’étendu et le corps. Dès lors qu’on a de l’étendue, on a un corps : on a pas de
distinction entre un espace cadre qui constituerait l’enveloppe et les corps qui se
produiraient au sein de cet espace.
Donc qu’est ce que sont les autres qualités : ce sont des qualités secondes (la saveur,
la couleur)… elles n’existent pas dans les corps : elles sont inhérentes à la nature des
corps par laquelle nous les connaissons. La couleur blanche n’appartient pas à la
table mais à mon œil, à mon esprit qui la conçoit comme blanche. Idem pour la
saveur, la dureté : selon ce que réagit mon corps. Les qualités premières (=sont
inhérentes aux corps) peuvent s’associer donc aux qualités secondaires : on peut
associer le gout salé à tel ou tel configuration microscopique aux particules des
matières qui viennent heurter les papilles, donc les cellules par lesquelles nous
apprécions les saveurs des aliments.
Cela distingue donc ce qui est objectif et ce qui est subjectif.
Il faut quand même comprendre que les qualités secondes changent forcément d’un
individu à un autre : nous voyons généralement les tables de la même manière. Nous
sommes globalement d’accord pour reconnaitre la couleur, la chaleur, la texture
même si elles ‘n’ont pas d’essence objective : elles ne sont que réactions physiques
décrites au moyen des qualités premières.
C’est pourquoi selon Descartes l’étendue spatiale relève de la géométrie : en faisant
de la géométrie, du même coup, nous faisons de la physique. La géométrie est
précisément ce qui est intelligible et donc le monde physique est quant à lui
parfaitement intelligible. La géométrie est la science des figures, donc pour étudier
les mouvements il y a une physique particulière : la mécanique. On rationnalise la
science de la nature. Tout peut être expliquer par la figure et le mouvement, sauf
que le mouvement est mathématisable, il est la combinaison de deux grandeurs : le
temps et l’espace. C’est pourquoi la physique devient capable de la même certitude
que les mathématiques au sens strict du terme. La valeur des mathématiques tient
du fait pour Descartes qu’elle définit les objets de manière rigoureuse, de manière
qu’on à qu’à se servir de cette définition pour démontrer l’existence de tel ou tel
propriété. Donc à partir du moment où les mathématiques est la voie royale pour la
physique, la loi de la nature peut devenir rigoureuse et être convaincante comme le
sont les démonstrations des géomètres.

Dans son discours de la méthode, et truc de la métaphysique : Descartes émet un


doute, en parlant du cogito comme la vérité. Mais ce cogito tire une seconde vérité :
celle de l’existence de Dieu. J’ai en moins l’idée d’infini, je ne peux pas donc être le
créateur, je suis juste la signature de ce que l’auteur a laissé en moi. L’autre
argument est ontologique : constitue à dire QUE Dieu est l’être tout puissance et
parfait, donc il existe obligatoirement sinon il ne serait pas parfait et tout puissant
(on sort de la conclusion de son essence par sa existence) Dieu devient garant de
celui qui fait de la physique et de la géométrie, de la mécanique, des mathématiques
car l’activité du savant est assurée de sa vérité par Dieu lui-même.

Descartes suit et prolonge Galilée : Galilée avait écrit que « la nature est un livre écrit
en mathématiques » Dans l’essayeur de Galilée (1623). Pour Galilée, la
connaissance mathématique est une connaissance éminemment vrai, elle est
identique à la connaissance de Dieu quant à son contenu , elle n’en diffère que par
extension : la connaissance humaine est moins étendue que la connaissance divine.
Elle se différencie aussi pars son processus progressif et déductif et productif : les
vérités en Dieu sont conçues simultanément dans un acte simple et intuitif.
2. L’animal machine
A. Comparaison
B.

COURS MANQUANT (mécanisme cartésien, sa base physique par son interprétation


du vivant en le ramenant à une étendue géométrisée + l’identité entre l’animal et la
machine= l’animal machine + limites du mécanisme dans la pensée de Descartes,
dans ce qu’on appelle « la vie de relations »= cette vie qui fait que l’être vivant est en
lien avec son milieu, interagit avec lui et avec les parties diverses de son
environnement. Chez l’être humain, cette vie de relation est irréductible à la simple
mécanique de l’animal= on ne peut pas connaitre cette vie de relation sur la seule
base de la mécanique= cf texte de Descartes)= il se questionne si on peut créer des
automates, des artéfacts similaires aux animaux jusqu’à être indistinguables. En
revanche, il pose la thèse que aucun automate qui puisse prendre l’apparence d’un
homme, ne pourrait nous induire complètement en illusion, et nous décèlerions en
effet le procédé à 2 éléments :
- le langage
- l’intelligence
Donc la thèse= aucun automate ne pourrait parler, et c’est par cela que nous nous
constaterions que ce n’est pas un homme= différence entre l’artefact et l’animal.
De la même manière, le comportement de l’artefact est un manque d’intelligence, qui
s’oppose à l’être humain dans ses relations avec le monde extérieur= 2 ème indice de la
différence.
Ces 2 éléments sont des éléments aussi de la distinction entre l’homme/machine= ce qui
sépare l’homme et l’artefact sépare aussi l’homme et la machine. Pas de machine susceptible
de parler= il n’est pas question de la nature du signe que sont capable de mobiliser l’animal
et la machine. Il admet que les animaux peuvent émettre des sons, qui ne sont pas articulés.
En plus, les signes ne se restreignent pas au sons, on peut avoir un langage graphique,
gestuelle= dans tous les cas, c’est notoirement inférieur que l’aptitude de l’homme.

L’homme a l’aptitude d’arranger « jamais elle ne pourrait user de parole, ni d’autres paroles
en les composant comme nous le faisons pour déclarer aux autres notre pensée ». L’homme
á2 articulations : celle des distinctions phonématiques, présentes dans toutes les langues
pour donner une identité aux mots que nous donnons. Chaque des phénomènes en lui-
même, sont dépourvus de sons, c’est leur juxtaposition, leur arrangement qui donne une
propriété sémantique.
Deuxième articulation : celle syntaxique : les mots en un sens les uns avec les autres, régis
par des règles de grammaire. Cette articulation permet d’exprimer toutes les idées possibles,
aucune limite à ce que nous pouvons communiquer par le langage.
Donc des choses que nous ne trouvons pas chez l’animal, pas davantage dans une machine.

(dans les cas d’animaux ou de machines qui peuvent parler, comme les perroquets= cas rare,
et cela ne relève que du mimétisme, par un modèle extérieur, mais sans comprendre et
saisisse la signification de ce qu’il produit comme discours. Lorsque les machines ou les
animaux produisent des phrases à côté de la plaque, qui ne répondent pas à la discussion ni à
la situation dans lequel se trouve les interlocuteurs. Les mots ainsi produit par l’animal ou la
machine sont déconnectés de leur sens, manifestent donc que ces 2 ne savent pas ce qu’ils
disent. Des mots proférés sans rapport avec ce qu’il a été dit, avec une incongruité, détaché
extérieur au symbolique de la discussion. )

2ème moyen qu’il détecte la supercherie : « elles n’agiraient pas par connaissance mais par la
disposition de leurs organes »

On parle ici de l’action : dans ce que produit comme mouvement la machine, on décèle l’absence de
raison. La machine trahit son absence de raison par le fait qu’elle ne réussisse pas à accomplir une
action en dehors de sa spécialisation. Toute machine peut faire un certains nombres de choses, mais
elle ne sait faire que ça= elle ne peut pas sortir de sa programmation. Même dans les programmes
d’auto-apprentissage= cela va quand même se faire dans les clous du programme. A l’inverse,
l’homme s’adapte à toutes les circonstances, et il est capable de réaliser un nombre indénombrable
d’actions, des actions diverses dans leur Nature. Elles peuvent s’insérer dans des contextes variés,
des visés, des buts qui sont eux-mêmes infinis. La machine peut faire bien mieux que l’être humain,
mais que en accomplissant des taches spécifiques, pré déterminées. L’absence d’erreur de la
machine est un marqueur de manque d’intelligence, de raison= quand on calcule on applique un
certain nombre de règles et certaines fois on se trompe. On a un résultat erroné= donc l’acte de
calculer, c’est prendre une règle et prendre son sens. La machine ne prête pas attention à une règle,
c’est la règle qui est mécaniquement mise en œuvre, elle n’est pas réellement prise en considération,
donc il ne peut pas y avoir d’erreur dans sa réalisation. Elle n’applique que des circuits, des dispositifs
mécaniques mis en branle et selon la manière dont les pièces du mécanisme sont agencées les unes
par rapport aux autres, on aura un résultat automatiquement produit. La machine ignore le travail de
l’esprit.

Le manque d’erreur de la machine plaide le manque d’intelligence. C’est dans l’imperfection de


l’homme qu’on sépare le manque d’intelligence de la machine et la réflexion de l’homme.
Référence à Bergson, dans l’Evolution créatrice (1907) qui oppose 2 grandes tendances dans le
monde du vivant : l’instinct et le manque d’intelligence. Il poursuit certains travaux des biologistes, et
sépare 2 voies différentes= la direction suivie par l’évolution c’est celle de l’instinct. Il signale que
certains sommets de l’instinct sont atteins chez les inter vertébrés. Il constate que l’instinct est
capable de régler les comportements de prédation ainsi que les stratégies opportunistes de
reproduction. Il cite le cas d’un insecte, le sphex, qui est capable de repérer dans des espèces de
chenilles, dont il a une connaissance instinctive du système nerveux, en piquant alors dans son corps,
dans les endroits où il y a les commandes motrices de son corps= il pique donc dans endroits bien
placés, la chenille devient paralysée. L’insecte en profite pour pondre ses œufs dans la chenille. Les
œufs éclos auront un grand réservoir de chair fraiche= stratégie opportuniste de production.

Or, l’insecte n’a pas de visualisation anatomique de l’animal= c’est par l’instinct, qu’il attaque
l’animal. Schéma similaire chez les oiseaux, qui se déplacent dans les migrations et qui trouvent dans
des environnements différents où ils pourront passer la saison= ils trouvent un chemin dans un
monde qu'ils ne connaissent pas.

Exemple des insecte sociaux comme les abeilles et des fourmis= les règles du collectif sont connues
par les animaux, sans représentation, sans concept de ces règles= ils les connaissent, les savent
d’instinct, par une sorte de présentiment sans représentation. Chez les insectes sociaux auront des
rôles sociaux distribués au sein du collectif (dans la ruche= certaines abeilles ont le rôle de butiner,
quand d’autres auront la fct d’explorer les endroits où se trouvent la bouffe, d’autres abeilles
nettoyant la ruche, et on a la reine abeille qui est chargée de la reproduction). Ces divers rôles
sociaux vont se traduire par des morphologies différentes, ce qui est particulièrement vrai pour
l’abeille reproductrice= elle n’a pas le même corps alors qu’elle a les mêmes propriétés génétiques.
C’est par l’élevage, la manière dont on va accompagner l’éclosion des œufs qu’ils vont se distinguer
des uns des autres, même avec un patrimoine génétique similaire= réussite de l’instinct.

Pour Bergson, c’est cette voie qu’a pris l’Evolution, dont elle connait son accomplissement les
insectes sociaux.

(on pourrait considérer que la manifestation de l’instinct est le divin)

Rapprochement Descartes/Bergson= car Descartes dit bien que la capacité de l’animal est bornée par
sa programmation. Qui n’a pas d’intelligence comme structure ouverte, qui anticipe l’avenir avec
imagination. L’intelligence dans ce pdv est indéterminée, elle est en progrès mais elle n’est jamais
close dans des schémas sophistiqués mais répétitifs comme l’instinct. Le propre dé l’intelligence c’est
déchange, de tirer parti d’une très grande diversité d’adaptation et de permettre à l’individu de
survivre dans des contextes très différents.

Donc 2 distinctions qui se rejoignent.

Une autre voie évolutive, l’intelligence.

b. L’expérience vitale de l’union de l’âme et du corps. Descartes, Lettre à Elisabeth, 28 juin 1643.

4. La question du finalisme

Donc distinction aussi dans la relation entre le corps et l’âme.

Mais pb dans les relations existantes entre le corps et l’âme dans le dualisme cartésien (pour lui, ce
sont deux substances hétérogènes, quand le corps est l’étendue doté de mouvement et de figure.
L’âme est la pensée qui peut avoir diverses modalités : le sentiment, l’argument..= elle implique les
sensations, l’affect, le désir, les idées claires et les idées obscures. Si on sépare de manière radicale=
se pose le pb de leur conjonction. Comment deux réalités si séparées peuvent agir l’une sur ‘l’autre :
si l’une tient son être dans la pensée insituable dans l’espace (les pensées ne peuvent pas être
rangées ni à gauche ni à droite, et que l’autre est déterminé par son étendue : comment le corps
peut agir sur l’âme et comment l’âme peut agir sur le corps : comment peut-on mélanger les deux ?
(pq les mélanger= c’est le concept de notre expérience, de commander notre corps selon les
modalités de la pensée qui détermine un mvt dans l’espace. On éprouve aussi des affections comme
la faim et le sommeil, des fois on veut garder les yeux ouvert= on ne peut pas. Le corps dicte l’âme, il
s’engourdit. Comme la faim d’ailleurs lol

Donc qu’est ce qui fait l’unité qu’est l’homme, qu’est ce qui réconcilie corps et pensée : voilà la
difficulté.

Il évite un peu la question, tourne autour du pot. Texte de la question de Elisabeth, femme instruite.
Elle force Descartes dans sa correspondance de parler de son problème qu’il évitait.

Il fait de l’union de l’âme et du corps, une notion primitive : « je marque une grande différences
entre ces 3 sortes de notions » la notion de l’âme, du corps, et de l’âme et du corps.
A chacune de cette notion, qu’il considère comme primitive, cad première, qui ne dérive de rien. Il
associe ces notions à des modes de connaissance : par quelle facultés nous connaissons ces notions.

La pensée= se connait par l’entendement pur, càd la capacité et la faculté de comprendre, de


raisonner, qui peut se passer d’image= nous pensons souvent sans image. Et précisément, c’est cette
faculté mobilisée pour atteindre l’idée d’âme. L’âme n’est saisit que par l’âme pure, càd l’âme
réduite à l’entendement.

Le corps= le corps ne se conçoit pas par le corps, il ne pense pas. Il ne peut que être représente par
une âme. On peut donc se demander si ce n’est pas que l’entendement qui conçoit le corps (comme
les géomètres)= sauf que, souvent, pour penser le corps comme le mathématicien, on utilise des
images, pour penser les corps= en géométrie, on trace une figure au tableau, on produit une image
dans notre esprit de la figure en question. On a donc l’image matérielle, celle sur le tableau et celle
de notre esprit. L’existence des images mentales est une trace et un effet du fait que notre esprit
cohabite avec le corps= l’union de l’âme et du corps a pour conséquence que notre intelligence est
une intelligence imaginative. Dieu par exemple, pense sans image, et cela arrive à l’homme aussi
(mais c’est rare en maths, il pense surtout et s’émancipe de l’empire de l’image quand il fait de la
métaphysique= il s’écarte des images mentales par la métaphysique comme la dévouverte du
cogito= car on connait le cogito par le processus de suppression de toute adhérence et ressemblance
au monde extérieur, on résilie notre adhésion au monde extérieur, momentanément suspendu= on
se remarque qu’on se pose des questions, mais une chose qu’on ne peut pas remettre en question=
le fait que nous sommes entrain de penser. Donc libéralisation de l’image= se tient en distance avec
les images mentales liées au monde extérieur. Donc la discipline de la métaphysique est celle de
l’épuration des images mentales. Les maths tient à en courir, et à juste titre : l’objet des maths c’est
l’objet, le corps et l’étendue)

Troisième notion primitive= il n’est pas question ni de l’imagination ni de l’entendement, ici il est
question de l’expérience ordinaire qui va nous donner la certitude, la saisit adéquate de l’union entre
l’âme et le corps. C’est en s’abstenant de penser, en vivant et en pensant que nous allons pouvoir
appréhender avec la plus grande clarté la notion qu’est l’âme et du corps.

On remarque un paradoxe : si ce sont des notions primitives= c’est bizarres. Car si c’est une union, ce
n’est pas primitif : c’est le résultat de l’union de deux substrats antérieurs. Alors que pour Descartes,
l’union est situé au même plan dans ce qu’il l’a compose dans la temporalité (en gros en même
temps l’union et la création de l’âme et du corps). Une synthèse qu’on ne peut pas décomposer, ou
du moins si on la décompose, on perd l’unité synthétique qui en constitue l’originalité. Donc l’union
de l’âme et du corps ne peut pas s’appréhender sur un mode analytique : elle forme un point de
départ auquel on accepte par la voie intellectuelle mais par l’expérience immédiate de la vie.

Donc le texte prend un virement : Descartes rompt avec les anciens et somme toute à ramener la
biologie à la physique, au physique. Il a éliminé la vie du monde matériel mais celle-ci réappairé sur la
forme du vécu, revient en force après avoir été chassée, pour rendre compte précisément du
phénomène à la fois mystérieux et banal de l’union de l’âme et du corps.

Donc l’homme est une réalité double, les parties dont il est constitué sont fondamentalement
hétérogènes, mais cette dualité, cette aspect dual, n’existe que sous le regard et le prisme théorique
abstraite comme les maths ou la métaphysique. Au fond, l’analyse spéculative divisé les phénomènes
en 2 grandes catégories : ce qui relève de l’étendue et du nombre, et ce qui relève de la pensée.
Quand ’'homme se pense, en utilisant son entendement pour se concevoir lui-même, il se distribue
entre ces 2 pôles. Mais quand l’homme vit, plonger dans l’expérience immédiate des autres et du
monde, il découvre par sa vie vécu, par cet état immédiat qui est le sien, il découvre son unité.
Quand il vit, il éprouve son unité, l’unité du corps et de l’âme. Donc division entre la vit et la pensée :
quand nous vivons= unité. Quand nous pensons= le corps et l’âme sont distincts.

Cette union de l’âme et du corps s’éprouve sans réalité se connaitre, la seule connaissance et
expérience que nous avons c’est l’expérience que nous procure la vie. C’est quand nous pensons
l’expérience, elle disparait et cède la place aux 2 composantes (l’étendue et le corps)

On remarque l’importance que Descartes attache aux conversations : « c’est en usant seulement de
la vie et des conversations ordinaires, et en s’abstenant de méditer et d’étudier aux choses qui
exercent l’imagination, qu’on apprend à concevoir l’union de ’âme et du corps » Arrêtons d’étudier
pour connaitre la quintessence de l’union.

Importance aux conversations= Les conversations ordinaires sont des bribes de récits relatés, donc
curieux travail de la parole : ce n’est pas l’écriture philosophique, la conversation ordinaire est
l’échange de récits, d’histoires en lien avec notre pratique et notre usage même de la vie. Les
conversations ordinaires sont très fréquemment le lieu d’une interrogation morale : le sujet abstrait
de la connaissance qui s’éfforce de décrire ce qu’il est, ignore par la même occasion ce qu’il doit être.
Quand on cherche spéculativement ce qu’est le monde en étant philo ou maths, on cherche la réalité
telle qu’elle est : aucun soucis de ce qui doit être accomplit par l’humain, elle ignore les difficultés de
l’action et les questions que pose l’action.

Nous rencontrons les questions relatives à l’action lorsque nous sommes plongés dans le monde
social= notre préoccupation n’est pas seulement de connaitre dans ce monde social mais aussi d’y
agir en sélectionnant ce qui est préférable et ce qui doit être éviter. La teneur des conversations
ordinaires sont donc absorbées par cette question du préférable : qu’est ce qui doit être privilégier ?
Mis en avant ? Dans une certaine mesure, c’est par la conservation ordinaire que l’homme est un
sujet moral càd qui se préoccupe de ce qu’il convient de faire, ou de ce qu’il convient à être fait. La
conversation a cette vertu de nous constituer comme un agent moral, pas seulement comme un être
de savoir= on agit de manière responsable en se demandant sur si ce que nous faisons est
moralement admis ou pas.

Dernière difficulté de l’union de Descartes : question du finalisme

4.La question du finalisme

Le mécanisme semble éliminer tout finalisme càd cette idée déjà formulée par
Aristote selon laquelle la Nature ne fait rien en vain. Donc il y a une fin, qui consiste à
l’apparition et la création d’autres individus. Donc le mécanisme semble écarter tout
finalisme.
Pourtant, nous allons voir que le finalisme n’est pas totalement éliminé.

Pq cela l’écarté à première vue : car l’animal-machine est un ensemble de


mécanismes, càd à un ensemble de pièces articulées les unes aux autres, le
mouvement des unes entrainent le mvt des autres.
La description que l’on fait de l’animal machine ne fait entrer aucune considération
de but, on ne présume aucune intention que l’animal poursuit un objectif : on a
besoin de concepts simples de pensées, d’étendue pour connaitre le fonctionnement
de l’animal.
Mais dès lors qu’on suggère un fonctionnement, on suggère que la disposition de
l’être vivant, sa disposition a été faite en vu de ce fonctionnement (on peut avoir des
très beaux animaux-machines= canard qui a été crée pour ressembler aux canards de
Vancosson), donc d’un ingénieur. Si on admet qu’il y pas de but, on fait l’économie
d’un ingénieur en disant qu’il n’en existe pas. En admettant que le fonctionnement a
été construit de manière purement hasardeuse avec une disposition mécanique qui
n’est pas relative à un ingénieur.
Donc animal machine= ingénieur qui a eu un but, un objectif derrière sa conception
de l’animal machine.

Descartes embarrassé= mais il refuse déjà que Dieu soit derrière, soit dans les
transformations observées qui intervient dans le cours de la Nature. Donc si pas de
Dieu, il faut des mécanisme d’auto-organisations. La tâche est d’expliquer ces
organes sont si justement ajustés dans le rôle qu’on l’attribue, à l’image de l’œil et
de la production rétinienne= comment cela s’est élaboré ? Comment un mécanisme
aussi compliqué ne peut avoir été crée par les conjectures de la vie ? C’est que ce
mécanisme a été irréductiblement crée et montée dans un objectif. Un ingénieur
derrière la tâche= Descartes a du mal à expliquer, explications assez confuses.
(alors qu’il est le père de l’optique Moderne, dans le Traité de l’Homme.)
De plus, la reproduction de l’œil est faite de manière régulière, une reproduction des
mécanisme, l’homme se duplique : les chats font des chats. Forme organique qui se
duplique, qui se perpétue dans le temps et qui ne se mélange pas (les chiens ne font
pas les chats)

Fonctions indispensables à la vie et à l’adaptation de l’individu à son milieu. Donc on


a l’impression que la constitution de l’homme n’est pas faite au hasard et que un
plan est derrière cet organisme. Donc ce constat semble nous amener à considérer
que l’être vivant est un être finalisé. Est-ce que le … décrit par Descartes permet de
rendre compte de ce finalisme ?

La construction du vivant semble téléguidée, de différents buts, avec un organisme


achevé. On remarque que les fonctions qu’ils le régie sont synergiques et sont faites
pour que le vivant puisse vivre.
Descartes n’a pas d’explication de l’élaboration de l’organisme qui passe de l’œuf à
un individu différencié et fonctionnel.

Descartes était obliger de reconnaitre un cas de finalité dans la Nature : lui-même.


Cet être humain est un être organisé d’une certaine manière, de telle sorte que
l’âme soit avertie de ce qui s’il se passe à l’extérieur et à l’intérieur du corps : une
info qu’il l’instruise de l’environnement mais aussi une info qu’il introduise sur les
fonctions du corps dans laquelle elle est logée.
Donc comment passe t’on de l’univers matériel extérieur au monde de l’âme comme
l’ensemble des croyances.
Un passage selon fufu, qui se passe à travers des constitutions, produites dès le
départ : l’âme serait mise au courant du corps et de son environnement. Une mise
en harmonie entre les deux planifiée depuis le début par le créateur, ex : quand on
met la main sur le feu= douleur. Cette impression de douleur, personne ne l’a
décidé : c’est comme ça que nous sommes faits : donc ajustement de l’un à l’autre : il
faut que la douleur que nous éprouvons notre âme provoque le désir d’arrêter la
douleur et de retirer la main= connexion entre le monde extérieur et l’âme que nous
constatons, dont nous vérifions le caractère fonctionnel sans connaitre la genèse ni
l’origine, si ce n’est la volonté du créateur de s’adapter au monde extérieur.
L’approche cartésienne rencontre donc des difficultés : comment se forme l’être
vivant ? et Deuxième difficulté : l’âme est conjointe au corps d’une façon qui est
naturellement appropriée à son maintien, à sa survie, à son ajustement avec le
monde extérieur : il y a eu un calcul, une intention dans la forme dont l’homme est
institué, donc.

(Descartes admet l’existence de Dieu. Mais pour lui Dieu a une implication dans la
création première du monde : ses lois, la Nature, les bases de l’univers, les principes
physiques. Mais les principes fixés, Dieu n’a plus aucune implication : les être vivants
ne sont rien d’autre que des mécanismes, et ce sont qui se muent eux même selon
des lois, des doxas, des règles.
Pascal en voulait à Descartes de sa conception de Dieu, une sorte de Dieu
« fainéant »

3. La critique kantienne du mécanisme

Au siècle suivant, on aura une critique assez informée de Kant.

Kant dit qu’une montre n’a jamais crée une autre montre : la comparaison ici n’est pas raison : ce
qu’on voit d’entrée de jeu chez un animal c’est sa capacité de reproduction. Une chose qu’il
n’apparait pas dans l’artéfact produit pas les humains (ex des montres). Une montre déréglée ne se
règle pas toute seule : nous devons intervenir pour régler la montre déréglée. Un organisme animal
non seulement est capable de se reproduire, mais il est capable de se munir contre les maladies, de
s’auto-conserver.

Vous aimerez peut-être aussi