Vous êtes sur la page 1sur 2

La mort

C’est quoi la mort ?

La mort c’est l’absence, certains disent la fin mais pour moi le concept de fin en lui-même est une
invention créé par l’homme pour mieux appréhender le monde, au fond on a aucune preuve de
l’existence de la « fin » dans aucun domaine connu, mais ça c’est un autre débat. La mort c’est une
transition énergétique de ce qu’on a désigné comme la « vie », vers un autre état de l’énergie
cosmique qui nous compose. Cet état peut être une autre « vie » (en gros la réincarnation), mais
aussi juste de l’énergie qui se répand dans l’univers, tout est une question de flux. On sait que rien se
perd ni ne se crée, autrement dit, ce qui existe change de forme constamment (encore une autre
preuve que la fin n’existe pas), donc si des gens naissent ils ne se créent pas, ils sont créés à partir de
quelque chose, d’une énergie, ce n’est qu’une question de flux. La mort c’est juste un transfert
d’énergie qui implique un changement dans l’existant, tel que, nous, humains, ne le définissions plus
comme « vivant ».

Si tout est énergie sous différentes formes, alors nous pouvons dire que nous sommes composés de
trois énergies :

- Énergie animique, notre instinct, la part de nous qui ne meurent, au sens propre, jamais,
mais se déplace et change de corps sans changer de contenu : notre inconscient. Lui reste
intact à travers ces voyages et reste le même structurellement parlant (même structure
énergétique).

- Énergie spirituelle, notre esprit, la part de nous qui résonne, réfléchis, et s’altère mais ne
meure pas au sens propre : notre conscient. Lui s’altère durant ces voyages, il « oublie »
complètement qui il est, il se « reset » d’une certaine manière, mais reste le même
structurellement parlant (même structure énergétique).

- Énergie physique, notre corps, la part de nous bouge, qu’on anime, au sens propre, avec les
deux autres énergies, mais qui est fondamentalement « vide d’esprit » ou de « vie », lui
meurt complètement, au sens propre : notre machine. Lui meurt complètement car son
énergie transitionne complètement vers une autre structure, se disperse et ainsi oublie
complètement qui il est, vu qu’il n’est plus.

Ce que nous appelons la mort, c’est la transition de l’énergie physique qui, dès son démarrage,
enclenche celle des deux autres, qui ont besoins d’une énergie physique pour subsister. Elles partent
alors à la recherche d’un de ces corps encore vide pour cohabiter avec lui.
La mort n’existe pas

Je pense fondamentalement que la mort n’existe pas… ou du moins pas dans la forme que l’on
entend, pas dans ce qu’on pense qu’elle implique. La mort est comme un bout de cercle, ce n’est pas
un fin, c’est un moment, pourtant elle implique intrinsèquement ce concept de finalité universelle.
Non, la mort comme elle est réellement, dans mon interprétation tout du moins, ne devrait pas
s’appeler « mort ». La mort, la vie, tout cela n’est que la segmentation, l’isolation en partie
analysable d’un processus bien plus grand, qu’on pourrait en outre appeler « évolution ». De la sorte,
en analysant des segments plutôt qu’un cercle, des évènements plutôt qu’un cycle, nous
commettons une erreur cruciale dans notre compréhension de celui-ci, causée par notre
incompréhension de celui-ci. Oui, c’est bel et bien un paradoxe.

La petite histoire

Pour la petite histoire je vais détailler rapidement ce que je disais plutôt lorsque j’écrivais « ce qu’on
a désigné comme la « vie » ». Mort vient du Latin « mortuus » qui signifiais « mort, paralysé »,
j’insiste sur « paralysé », ils utilisaient le même mot pour dire ces deux choses, comme si elles étaient
synonymes, parce que les morts ne bougent pas. Mais en fonction de ce que l’on défini comme étant
vivant on définit différemment ce qui est mort. Et si, par exemple, on défini ce qui ne bouge pas par
lui-même comme mort on commettrai une erreur. De la même manière, notre définition de
« vivant » aujourd’hui influence notre définition de « mort », et donc a, discursivement, un impact
sur notre débat.

Vous aimerez peut-être aussi