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La mort est une problématique qui tient une place centrale dans la pensée

humaine. Et pourtant, nul homme ne sait ce qu’elle est exactement, puisque,


sans expérience, on ne peut pas comprendre un fait. Autrement dit, la
connaissance de la mort est inimaginable, incompréhensible.

Cependant, l’homme se pose toujours des questions sur le sujet de la mort.


L’homme s’interroge en effet de savoir si la mort ne donne-t-elle pas un sens à
notre vie ? ou bien encore quel est l’intérêt, le but, la finalité de notre vie si un
jour on doit disparaître ?

Cette dernière question nous pousse à une autre problématique immensément


paradoxale sur la mort : la mort ne nous raccroche-t-elle pas de la vie ? Est
que la mort est la fin de tout ?

Cette seconde question peut nous conduire à méditer sur l’assertion selon
laquelle « Rien ne meurt, tout est vivant ». C’est là, le thème de la réflexion qui
nous est soumise et que nous allons tenter de développer en faisant ressortir
dans un premier temps, l’interprétation générale que nous pouvons avoir de
l’assertion. Par la suite, nous essayerons d’analyser le symbolisme
maçonnique que l’expression nous suggère.

« Si vous voulez contempler l’esprit de la mort, ouvrez grand votre cœur au


corps de la vie. Car la vie et la mort ne font qu’un, comme le fleuve et la mer
ne font qu’un ». C’est en ces termes que Samuel Butler qui a vécu entre 1835
et 1902 a tenté d’établir un rapport entre la mort et la vie.

La mort se présente comme un événement biologique auquel chaque membre


de l'espèce humaine ne saurait échapper, du fait de son appartenance au
règne des vivants. C'est un événement naturel au double sens du mot : il
s'inscrit dans la nature de l'homme, comme dans la Nature à laquelle il
appartient.

La mort, perte définitive par une entité vivante (organe, individu, tissu ou
cellule) s’oppose, par sa définition même, à la vie qui elle, peut se définir
comme le caractère propre aux êtres possédant des structures complexes
(macromolécules, cellules, organes, tissus), capables de résister aux diverses
causes de changement, aptes à renouveler, par assimilation, leurs éléments
constitutifs (atomes, petites molécules), à croître et à se reproduire.

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