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Présentation de l’auteur

Jean-Jacques Rousseau est né le 28 juin 1712 à Genève, il est mort le 2 juillet 1778 à
Ermenonville. C’est un écrivain et philosophe. Son enfance était marquée de manque
d’affection et l’errance car il était orphelin de mère. Parmi ses œuvres, le roman épistolaire
Julie ou la Nouvelle Héloïse, Les Confessions, Les Rêveries du promeneur solitaire, le
Discours sur les sciences et les arts, le Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité
parmi les hommes et Du contrat social et Émile ou De l’éducation.

Présentation de l’œuvre

Émile ou De l’éducation est un traité d’éducation portant sur l'art d’éduquer les hommes, il est
publié en 1762. Il est constitué de cinq livres répartis qui correspondent aux différentes
périodes de l’éducation en fonction de l’âge de l’individu à travers un jeune garçon fictif,
Émile. Il aborde le principe de l’éducation de la naissance jusqu’à l’âge adulte.

Ce texte est un extrait de Émile ou De l’éducation, il s’intitule


L'homme est l'unique auteur du mal, l’auteur du texte est Jean-Jacques Rousseau. Le texte
est constitué quatre paragraphes. Il est du genre explicatif car il nous explique comment
l’homme peut faire mal à soi-même d’une façon philosophique. Il donne des exemples
comme : (C'est l'abus… méchants - La douleur … se dérange), dans certains exemples, il
utilise la métaphore (La douleur du corps… la machine se dérange). L’énonciation proposée
indique l’implication de l’auteur (Nos chagrins - viennent de nous…). La typologie est la
thématique du texte font que le cadre spatio-temporel soit absent car les thèmes
philosophiques seront toujours d’actualité. Le temps de conjugaison le plus dominant est le
présent à cause de la typologie textuelle (faites – est…).

L’idée générale s’articule autour de : la source du mal de l’homme est toujours l’homme, il
fait appel à des idées secondaires que nous pouvons citer :

- 1er paragraphe : l’origine du mal moral et du mal physique

- 2ème paragraphe : la nature humaine

-3ème paragraphe : la conséquence de la destruction de la nature humaine

- 4ème paragraphe : la source du mal et les solutions de la guérison.


Dénotation

Une analyse de fond va nous permettre de dire que l’auteur cherche à expliquer dès le début
du texte que la source de notre malheur n’est que nos facultés puisque le chagrin et la peine
sont des sensations humaines que chacun de nous provoque, il s’agit d’un mal moral. Par
contre le mal physique n’est que le fruit de nos vices qui n’est pas en réalité la nature de
l’homme. Les habitudes ont les acquiert avec le temps et elles nous rendent fragiles.

Dans le deuxième paragraphe, l’auteur interpelle le lecteur à travers un questionnement, il lui


explique que la nature humaine nous préserve du mal en nous donnant des avertissements. La
nature de l’homme n’est pas méchante, ce sont qui ne se réfèrent pas à cette dernière qui le
sont et ils font du mal aux autres. Si la nature humaine qui a créé la mort, c’est pour mettre fin
aux souffrance des gens. Pour lui, l’homme ne doit pas avoir peur de la mort car c’est un
remède au mal. Il donne l’exemple de l’homme primitif qui vivait sans exigences et sans
vices, en toute simplicité, loin de la technologie qui a détruit la nature humaine. Lui, il désirait
la mort parce qu’il connaissait son bienfait.

Dans le troisième paragraphe, l’auteur montre comment qu’on doit supporter la nature
humaine et si nous essayerons de la changer, notre vie se transformera en souffrances. Les
remèdes ne pourront apaiser ses dernières et nous serions face à la mort que nous avons, tout
le temps, fuit.

Dans le quatrième paragraphe, l’auteur revient à la première idée qui représente aussi l’idée
générale du texte « l’homme est la seule source de son mal ». Il nous propose des solutions
pour retrouver le bonheur, il suffit de revenir à la nature humaine de l’homme primitif loin du
progrès et ses conséquences malheureuses.

Connotation

Une autre analyse plus profonde va nous permettre aussi d’évoquer la vision de
l’existentialisme, il nous montre l’humanité, telle qu’elle devrait être et non telle qu’elle est. Il
rejette la modernité en la comparant à l’état pré-civilisationnel. Il décrit cette période de
l’humanité comme étant la plus heureuse. L’homme naturel vit aussi dans un état pré-moral,
ne connaît ni le bien ni le mal et vit au présent, sans soucis du lendemain. Cet état de nature
merveilleuse est abîmé par la déchéance de l’humanité. Il s’agit d’une pensée pessimiste sur la
civilisation et l’évolution.

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