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21/09 Philosophie et Psychologie : le corps et l’esprit.

Séance n°1.

Introduction : Depuis 2500 ans, on s’est posé des questions relatives au fait de se connaître
soi-même. C’est l’injonction première de la philosophie. La psychologie s’est émancipée en
tant que discipline distincte de la philosophie du XIXème siècle.

La psychologie, comprise (comprise comme science et non comme thérapie) a essayé de se


débarrasser des préjugés religieux et a essayer de s’ouvrir d’avantage. Les premiers
psychologues pensaient qu’une connaissance objective, dépourvue de préjugés
philosophiques était possible. Il s’agirait de regarder la réalité du psychisme individuel
qu’elle est vraiment.

Résumé des questions communes entre philosophes et psychologues :

 Se connaître soi-même (Socrate pense qu’il faut se connaître soi-même avant de


connaître le monde)
 La psychologie en tant que discipline distincte de la philosophie, car c’est un
phénomène nouveau datant du XIXème siècle.
 La psychologie, comprise comme une science et non comme une thérapie) Parvient-
elle à répondre scientifiquement aux questions posées par les philosophes depuis
l’Antiquité ?
 La psychologie parvient-elle à se défaire des préjugés (notamment philosophiques) et
regarder la réalité du psychisme individuel telle qu’elle est vraiment (psychologie
cognitive versus psychanalyse)

L’opposition est évidente entre :

La psychologie cognitive : le cœur de nos motivations se trouve dans notre cerveau.

La psychanalyse : Le cœur de nos motivations ne se trouve pas dans notre cerveau, mais
dans notre vécu.

Il y a aussi une opposition entre :

La psychologie de la personnalité : Pour bien comprendre l’individu, il faut comprendre


sa structure psychique.

La psychologie sociale : Les vraies causes de l’action humaines se trouvent dans les
déterminants sociaux. La psychologie individuelle ne joue qu’un rôle de supplément mais
aucunement crucial.
La question de l’identité personnelle
L’identité personnelle, c’est le critère qui fait que nous pouvons dire que c’est la même
personne ou non. Les questions sont les suivantes :

 Qui suis-je ?
 Qu’est-ce qui fait de moi ce que je suis ?
 Qu’est-ce qui me distingue des autres ?
 Ces choses / propriétés sont-elles constantes ou peuvent-elles changer ?

L’ontologie est une discipline qui s’occupe de ce qui est. Par exemple, on peut se demander,
est-ce que la société est ? Il se peut que la société ne soit qu’une fiction et donc qu’elle n’ait
plus d’ontologie.

Existe-t-il une chose pouvant nous garantir notre stabilité ontologique ? C’est une question
importante de l’Antiquité. Par exemple, si on prend un couteau et qu’on en change le
manche et la lame, pouvons-nous toujours dire qu’il s’agit du même couteau ? La réponse
est oui, c’est toujours le couteau de Jeannot.

Il y a une prestance de l’ensemble malgré les modifications des composantes. Autre


exemple, Michael Jackson : Il a subit énormément d’opération chirurgicales afin de ne pas
ressembler à son père, puis, à cause de maladies physiques. Sa peau a changé de couleur.
C’est quelqu’un qui est totalement différent de ce qu’il était auparavant.

En vertu de quoi sommes-nous toujours identiques à nous-mêmes, les mêmes, à travers le


temps ?

Platon va essayer de penser en termes de « métempsychoses » qui semblent à la


réincarnation dans les régions indiennes qui porte le nom de « Samara ». C’est l’idée qu’une
âme ne meurt jamais, qui est stable. Platon a voulu que l’âme ne meure jamais.

 La prise de position philosophique, appelé le dualisme, suppose l’existence de deux


manières : le corps et l’esprit.
 La prise de position moniste suggère qu’il n’y a qu’une matière : le corps.
 Les constructivistes : ils vont penser que nos catégories sont construites.

« Je suis une chose qui pense, c’est-à-dire qui doute, qui affirme, qui nie, qui connait peu de
choses, qui ignore beaucoup, qui aime, qui hait, qui veut, qui ne veut pas, qui imagine aussi,
et qui sent » Descartes, Troisième méditation. C’est le cogito, la conception de l’esprit aussi
riche que celle de Descartes est tout-à-fait contestable. C’est d’ailleurs cela, « l’erreur de
Descartes », de dissocier le sentiment du corps.
Qu’est-ce que le moi ?

 Beaucoup de penseurs ont en quelque sorte tournée en ridicule la théorie de


Descartes.

Blaise Pascal, notamment se moque de ce retour vers la spiritualité pure, vers l’identité
pure de la personne qui serait cachée derrière des artifices. Ce « moi » pur, ne serait que
pure illusion. Pascal ne nie cependant pas ce « moi ».

Friedrich Nietzsche, auteur de « La volonté de la puissance » va encore plus loin. Il dit que
qu’il y a de la pensée, il doit y avoir quelque chose qui pense. Il dit que le passage que fait
Descartes de l’existence de la pensée (« Je pense donc je suis ») n’a pas de sens. Il se peut
que l’observation de la pensée ne puisse pas avoir de conséquence ontologique existantes
sur l’existence d’un « moi ». Ainsi, le fait de penser seul ne suffit pas, il faut un corps, une
chose derrière cette pensée. L’idée de « sujet pensant » de la théorie cartésienne l’existence
d’un esprit qui pense n’a pas de sens et est incomplète selon Nietzsche.
L’invention de l’âme dans l’Antiquité.
L’âme n’a jamais été découverte en tant que telle, elle a été inventée. Le mot « âme » ici n’a
pas à considérer au sens religieux. Les grandes religions se sont emparées de cette notion,
bien plus tard que son invention dans la philosophie. Les conceptions platoniciennes de la
philosophie n’abordaient pas cette idée d’ « âme ».

Poème d’Epicharme : Concernant l’identité, dans la mesure où le corps évolue, évolue-t-elle


également ? Demeure-t-elle cristallisée, ou, au contraire, évolue-t-elle en mesure que le
temps passe ?

Plutarque pose la question suivante : « N’est-t-il pas ridicule que nous craignons la mort
nous qui sommes déjà morts tant de fois et qui mourons tous les jours ? »

Dans la civilisation grecque, on se pose la question fondamentale tendant à savoir ce qui fait
l’identité de l’individu. Ceux qui suggèrent la position de la non-identité de l’individu demeurent
légitimes.

La pensée grecque pré-platonicienne s’intéresserait beaucoup à la beauté physique. Une importance


incroyable était donnée à ce qui est visible. L’invisible en revanche, faisait peur. On en supposait
l’existence mais on n’en avait aucune certitude.

Suite à cela arrive la figure de Socrate, représentant une certaine harmonie, une certaine perfection
car il est en accord avec lui-même, il cherche un équilibre situé au-delà de ce que propose la société.
Dans son entourage, il sera vu comme quelqu’un de déroutant, d’ambiguë. Il a été condamné à mort
et a affronté sa mort, n’a pas voulu y échapper. Sa condamnation résulte du fait qu’il aurait appris
aux jeunes des théories suggérant la non-existence des Dieux, totalement contraires à celles
enseignées dans la société.

Apparaît alors l’idée de la beauté intérieure, grâce à Socrate. Les trois religions monothéistes
reprennent ces idées fondamentales de Socrate à propos de cette beauté intérieure. Avec Socrate,
on a une injonction première de s’intéresser plutôt à son développement spirituel plutôt que mental.
Socrate n’a jamais publié d’ouvrage. C’est Platon qui a voulu traduire la pensée socratique dans ses
ouvrages.

Lorsque l’on distingue toutes nos pensées, lorsqu’on les nomme, les écarte, que reste-t-il ? Plusieurs
auteurs pensent que notre premier sentiment de l’identité est illusoire, qu’il n’y aurait pas d’identité
qui subsiste.
La philosophie de Platon était obsédée par la mort. Quand Nietzsche lit Platon, il dit que la
philosophie de Platon est la philosophie de la mort. La mort provoque en effet chez beaucoup, la
volonté d’aller au-delà de ce que la vie peut nous proposer. Par crainte de la disparition, on veut le
meilleur pour notre vie. Aujourd’hui 40% des français pensent qu’après la mort, il n’y a ni âme ni dieu
contre seulement 10% aux Etats-Unis.

Ce que Platon va essayer de proposer c’est une quête spirituelle qui vise l’union entre notre âme
individuelle et l’idéal du bien qui existe quelque part. Selon Platon, il existe le bien en soi, et c’est
vers ce bien que notre âme doit tendre. Non seulement nous avons une âme qui dépasse notre vie
mais en plus cette âme va rencontrer, après la mort, d’autres formes d’existences qui sont aussi
éternelles, parfaites.

C’est pour cela que Socrate va s’opposer aux sophistes qui vont identifier l’agréable au bien (si une
chose est agréable, alors elle est bonne) Platon (même pensée que Socrate) dira que la chose est
bonne si elle se rapproche le plus des idéaux qui fondent notre vie.

Platon qa suggéré que peut-être, l’âme est composée de plusieurs éléments, elle est stratifiée :

La raison est appelée le « Logos »

Le cœur/émotions courageuses : le « thumos »

Le désir/passions, concupiscence : l’ « épithumia »

Pour Platon, la mort va correspondre à la séparation le l’âme du corps. L’âme deviendra alors
totalement indépendante du corps. Avant lui, les grecs n’avaient pas énoncé cette idée. Ils pensaient
que, quelque temps après la mort, l’âme disparaissait de l’univers. Le philosophe va tenter de
détacher le plus possible l’âme du corps.

Dans le dialogue intitulé « Phédon », Platon cristallise quelque chose qui sera l’origine de la
conception de l’âme dans le christianisme, l’islam et le judaïsme. Dans un premier temps, le judaïsme
s’est fondé sur un rejet de la vie après la mort notion adaptée par les autres religions monothéistes.
Par la suite, ils ont adopté cette conception. Socrate, avant de mourir est le premier à dire qu’il existe
une vie après la mort qui est meilleure que la vie terrestre. Chez les grecs, on parlait soit d’âme qui
disparaît, soit d’enfer. C’est un bouleversement des conceptions.

Selon Socrate, l’âme n’atteint pas la vérité quand « elle entreprend de faire quelques recherches de
concert avec le corps. » L’âme ne résonne jamais mieux que quand lorsque rien ne la trouble, quand
elle s’isole le plus complètement. Le corps est considéré comme un obstacle. C’est l’âme qui est
capable de saisir les idées qui nous dépassent.

Alors, la mort devient un raccourci qui nous mène vers notre but qui est la vérité. Le corps doit cesser
de déranger l’âme, en la remplissant d’amour, de désirs, de craintes. La mort libère l’âme de la
situation d’esclavage dans laquelle elle se trouve à cause du corps, dont elle est pourtant la
maîtresse. Il serait ridicule de se révolter contre elle.
L’âme a des vertus. La première vertu est la sagesse, la seconde le courage, ensuite vient la
tempérance et enfin la justice. (cette liste est relative et dépend des philosophes.)

Elle existe avant notre naissance, elle connaît les objets idéaux avant ne naître.

La continuité des espèces de choses :

 Les belles choses matérielles, comme les hommes, ne sont jamais les mêmes dans le temps.
 Les choses que l’on ne peut pas toucher ni voir sont toujours les mêmes, one ne peut les
saisir que par un raisonnement de l’esprit.
 « L’invisible est toujours le même, le visible jamais. » (citation modifiée de Phédon)

« L’âme de très près à ce qui est divin, immortelle, intelligible, simple, indissoluble, toujours le
même et toujours semblable à lui-même, et le corps ressemble parfaitement à ce qui est humain,
mortel, non intelligible, multiforme, dissoluble, et jamais pareil à soi-même. » (Citation modifiée de
Phédon »

Cette réponse est définitive pour une partie des philosophes, pour qui Platon ne sera plus un
philosophe, mais il sera au-delà. Sa pensée deviendra la philosophie du monde chrétien et du monde
musulman. Elle est née à partir de cette pensée platonicienne. La réponse platonicienne parait
simple car elle comble le « vide existentiel »

Dans le monde des anciens, les idées prônées étaient les suivantes :

 Tout à une cause, tout vient de quelque part, (le néant, le hasard, le chaos) sont
impensables. Il trouvait impensable de dire que la vie n’ait aucun sens. L’idée que tout peut-
être a une mission sur terre vient de lui. Il a introduit dans la pensée occidentale le fait que la
vie ait forcément un sens.
 L’univers est clos, rien ne se perd et tout a sa place.
 La nature est source de normes.

Ces idées ont toutes nourris les sciences, notamment avec l’avènement de la Grèce Antique, le
christianisme, l’islam. Les sciences vont considérer que les choses se déroulent de manière pas
aussi circulaire que dans les dires de Platon. La circularité est une sorte de mouvement parfait en
sciences. On finira par cesser de penser que le Terre serait au centre de l’univers et reconnaître
que c’est le Soleil qui y est.

Vers le XVème siècle, émerge l’idée que le monde n’a aucun sens et que l’on a une mission à
accomplir. C’est à ce moment là que les grandes religions vont se rationnaliser, que Descartes va
considérer que l’âme est quelque chose de rationnel. Même l’identité substantielle de la
personne doit être fondée sur la personne. On assiste à une perte de la vision du monde
ordonnée, trop parfaite. L’idée est que le monde est parfaitement chaotique.

28/09.

Après Socrate

Influences de Socrate pour la création des écoles suivantes :


 Mégariques (fondée par Euclide et Mégare) – développant les arguments éristiques, logiques
et métaphysiques
 Cyniques (jusqu’au Ve s de notre ère, fondée par Diogène)

Dans le monde des anciens

Dans le monde ou tout périt, où tout est changeant, on essaie d’extraire l’homme de ce cercle, on
essaie de comprendre sa spécificité malgré tout ressentie : l’âme qui à la fois est la même et qui
dépasse le cadre temporel ordinaire répond à ce besoin.

On est envahi par la contingence corporelle, l’âme aide à sortir

Platon influence directement ou indirectement avec le stoïcisme

- Le judaïsme
- Le christianisme

Le père de l’Eglise sont tous les platoniciens.

Porteurs de Platon vers le christianisme :

Origène (2/3eme siècle) – préexistence des âmes à la vie, au corps physique vécu comme une
punition

Clément d’Alexandrie (2/3ème siècle)

Ambroise de Milan (4eme siècle)

- Les premiers chrétiens : les âmes sont produites par Dieu pour chaque enfant à sa naissance
Les âmes sont déjà faites, dieu en […]

Aristote est l’opposé de Platon sur ces sujets. Il est à lire comme quelqu’un qui essaie de poser des
mots sur ce qui nous questionne encore.

Aristote (Identité chez Aristote)

L’âme

- premieres idées : division de l’âme en parties, suivant Platon – la partie rationnelle de l’ame, nous,
est immortelle

-De anima : la survie après la mort n’est plus le problème principal dans l’étude de l’ame

- […]

Au début, il a pour obsession de diviser l’âme en plusieurs parties comme Platon mais il s’en détache
dans un traité, il va essayer de mettre en évidence les questions de l’âme, de l’âme entre le corps.
L’âme va être vue comme une sorte de moteur. Le monde d’Aristote est un monde plus uni que celui
de Platon. On ne peut pas prendre au sérieux l’idée selon laquelle le monde réel, matériel est divisé
avec l’âme. On ne peut pas penser la matière sans la forme, on ne peut pas penser la forme sans la
matière

Le monde uni d’Aristote vs le monde divisé (visible/invisible) de Platon

 Il n’y a qu’un monde ou la forme et la matière s’unissent : c’est le monde matériel


 La seule forme pure : premier moteur (qui ne se meut pas)

Platon a inventé l’âme, Aristote a inventé cette expression : l’existence de dieu, créateur unique

Question de l’identité personnelle à travers le problème de l’être et non pas de l’âme.

« Les choses semblent des être parce qu’il y a, sous chacune d’elles, un sujet réel et déterminé : ce
sujet c’est la substance et l’individu, qui est ce qui apparait […]

Il est donc évident que c’est par cette catégorie que chacune des autres catégories existe. De sorte
que l’Être, au sens fondamental, non tel mode de l’être, mais l’être absolument parfait, doit être la
substance »

Aristote, Métaphysique, livre VII.

«Aristote ne va pas faire la différence entre la réflexion sur le statut avec l’homme mais va
s’intéresser aux questions du fond et de la forme.

Déchirure ontologique :

-l’être et du coté de la stabilité et de l’intelligible

-humain –matériel et en devenir- […]

Aristote propose une solution moins intéressante que la question qu’il pose. C’est quelqu’un qui a
lutté contre quelque chose de fondamental et de troublant. Il va s’inventer une idée selon laquelle
nous sommes tous des êtres en puissance pouvant laissé la place pour les questions existentielles.

La théorie hylémorphisme :

-tout être en changement se compose de la matière et de la forme

-La matière […]


Facultés de l’homme

-Les étapes de la forme sont en puissance

Le devenir ne fait qu’actualiser […]

 Platon gagne du point de vue de l’identité personnelle, il assure l’immortalité de toute âme
individuelle, qui malgré le cycle de la corruption, renait et subsiste
 Aristote gagne du point de vue de la conception de la relation entre l’âme et le corps.

Gens opposés :

Démocrite (-460, -370) antimétaphysique, les choses sont contingentes, chaotique, âme est une
invention, tout est composé de tous petits atomes qui flottent de manière désordonnée dans
l’espace.

Epicure il va avoir quelques réflexions, il va s’intéresser au plaisir, l’importance du plaisir est du au


fait qu’il pense que nous n’aurons pas mieux après la mort, que tout ce joue ici. Pour lui, l’âme
matérielle changeante et meurt avec le corps. « La mort n’est rien pour nous », il faut cesser de
craindre la mort et vivre.

Elève d’Epicure : Lucrèce c’était quelqu’un qui a donné un traité beaucoup plus important de ce
genre de théorie, pour lui le corps et l’âme ne forment d’une seule substance et on s’éloigne alors de
l’idée d’une immortalité de l’âme. « L’esprit et l’âme sont de nature corporelle […] »

Q. sur l’examen sur l’avis d’Epicure sur l’âme, à lire les deux lettres (arche)

Les Stoïciens

Ils reprennent quelques idées de Platon traduites par l’importance donnée à l’âme mais c’est une
position plus compliqué, leurs motivations sont différentes. Platon partait d’un souci ontologique et
eux partent d’un point de vue qui dit que nous souffrons trop. Ils vont dire de se débarrasser du
corps qui lui est le motif de toute frustration. Comment échapper à la souffrance imposée par le
corps ?

Epictète

Sénèque : Il va nous dire « La sagesse est pour l’âme la perfection dans le bien. » La sagesse étant la
vertu principale. (Chez Aristote, la vertu principale est la prudence.)

Les stoiciens et l’ame


-Plutôt simple (Chrysippe) même si des éléments de la tradition tripartie se retrouvent chez certains
penseurs (se qui fait bouger)

-Capable de représentations (phantasia)

-Le souffle psychique va de l’hégémonique aux sens

Les représentations phantasia de l’âme :

L’âme est pensée uniquement en terme ontologique

-Une « empreinte » comme dans la cire ?

Non, dit Chrysippe : plutôt une modification de l’âme (car elle est un souffle)

« La représentation est un mouvement de l’âme et ce qu’il contient »

Gourinat, Les stoïciens et l’âme

On assiste à un ensemble de réflexions qui vont mener à autre chose que l’âme mais à l’identité
personnelle.

Selon Epictète, l’âme est ma condition de possibilité du libre arbitre. Pour lui, on a un agent à
l’intérieur de nous, on n’est pas juste spectateur, on commence à avoir une identité personnelle, à
avoir une responsabilité qui va être reprise par le christianisme. Il y a un désir de liberté absolu mais
c’est difficile d’exercer cette liberté. Il va faire tous ce que les stoïciens ont fait avant lui c’est de ce
dire : si je ne peux pas changer le monde, je peux au moins changer mes désir, si je déteste
l’emprisonnement et que je le suis, il va falloir apprendre à ne pas détester de l’être.

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