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I- QUI SONT LES SOCRATIQUES

Les socratiques sont l'ensemble des philosophes qui ont été inspirés par la


fréquentation de Socrate ou par la lecture de textes socratiques.
Socrate est un philosophe grec du Ve siècle av. J.-C. (né vers -470/469, mort en -
399). On compte parmi les socratiques directs des auteurs
comme Platon ou Aristote, que l'on appelle parfois les « grands socratiques » ;
d'autres auteurs, au rapport plus indirect ou dont les publications ont été
mineures, sont regroupés sous l'appellation de petits socratiques.
II- QU’EST-CE QUE LA VERITE ?
La vérité est la correspondance entre ce que je dis, et ce qui est : elle s'oppose
donc à la fausseté – au sens d'erreur, mais aussi de mensonge. Détenir la vérité,
c'est donc énoncer un discours objectif qui correspond à la réalité.
III- COMMENT LES SOPHISTES LA CONCOIVENT
Les sophistes sont considérés comme relativistes par Platon. Protagoras affirme
ainsi que « L'homme est la mesure de toute chose ». Cela signifie que la vérité
n'est pas quelque chose d'indépendant de l'homme, mais qu'elle dépendra de sa
perspective.

IV- COMMENT LE DUO SOCRATE-PLATON LA CONCOIT-


ELLE
- Socrate, le principal protagoniste des dialogues de Platon, considère que
la vérité n'est pas innée pour l'être humain mais qu'elle doit être acquise.
Pour cela, nous devons d'abord prendre conscience que la plupart de nos
pensées sont en fait des opinions.
- Selon Platon la vérité est donc à la portée de tous, car nos âmes l'ont
contemplée avant d'arriver dans la réalité matérielle. Ainsi, découvrir la
vérité est plus une affaire de réminiscence que de découverte : nos âmes
se souviennent des idées parfaites qu'elles ont contemplées.
V- QUELLE EST LA POSITION DE ARISTOTE

Pour Aristote la vérité est "adéquation" :


- au sein d'une proposition : "le vrai, c’est l’affirmation de la composition réelle
du sujet et de l’attribut, et la négation de leur séparation réelle" (Métaphysique,
E, 4, 1027b, l. 20, trad. Tricot). C'est la vérité soumise à la grammaire, la
véridicité d'une proposition.
- entre une proposition et ce à quoi elle se réfère : "les propositions sont vraies
en tant qu’elles se conforment aux choses-mêmes" (De l’interprétation, 9, 19a, l.
33). C'est la question de la référence ou de l'indication.
La vérité serait alors l’obéissance à la réalité, ou encore la prise en compte de ce
qui est par ce qui est dit, respectant de cette façon une des principales finalités
du langage soumis à la grammaire.

Il suffit donc pour avoir raison de mutiler les processus en "choses" et de nier les
évènements en en restant aux "faits", au constat qu'il ne s'est rien passé, pour que
les choses et les faits soient conformes aux propositions issues de la pensée
homonome qui interprète ce qu'elle appelle le "monde".
Il y a pour Aristote une troisième forme qui traduise la volonté de vérité. Elle
ouvrira une large porte au sensualisme (par exemple chez les épicuriens) tout en
marquant la divergence entre Platon et Aristote : " la perception des sensibles
propres est toujours vraie " (De l’âme, III, 3, 427b 12, trad. Bodéüs).

VI- QUELLE EST LA FINALITE DE LA PHILOSOPHIE

Autant de questions qui méritent de trouver des réponses pour mieux


appréhender le philosopher. Il faut retenir que le but de ; la philosophie ou sa
finalité est diversement apprécier par les philosophes et cela à entrainer des
définitions et des conceptions différents malgré sa définition traditionnelle qui
est amour de la sagesse.

 Le but de la philosophie est d’aller à la recherche du savoir et, en ce sens,


dans l’antiquité grec le philosophe se confondait au savant. Il était alors
un savant sur tout car disposait d’une science générale c'est-à-dire d’un
savoir encyclopédique. C’est ce qui faisait dire à ARISTOTE : « Nous
concevons le philosophe comme celui qui possède la totalité du savoir
dans la mesure du possible mais sans avoir la science de chaque objet en
particulier. »

 La philosophie est éveillée de l’esprit pour le faire sortir de l’ignorance.


Elle est une initiation à la réflexion critique, à la liberté de penser pour se
débarrasser des connaissances du rationnel qui vient de la mythologie de
l’opinion. La philosophie est une discussion, un débat pour éveiller
l’esprit sur les problèmes de la société ou de l’époque. C’est pourquoi
pour ALAIN : « La philosophie ne se délègue pas ».

 Le but de la philosophie est de nous proposer une vision du monde ce qui


fait qu’elle porte souvent la marque de son auteur avec l’emploi du
« isme » (platonisme, hégélianisme, marxisme… etc.  ).

Cette cosmogonie KANT la résume en quatre questions :


-          Qui sommes-nous ? (Essence)
-          Que pouvons-nous connaitre ? (connaissance)
-          Que devons-nous faire ? (l’action)
-          Que pouvons-nous espérer ? (l’espérance)
Ainsi la finalité de la philosophie est de nous proposer une métaphysique qui
nous rassure devant les contradictions et les contingences existentielles.
L’homme reconnait qu’il est confronté à des interrogations existentielles qui ne
peuvent pas avoir de réponses scientifiques pour la paix de son âme. C’est
d’ailleurs la raison pour la quelle VOLTAIRE disait : «  Si DIEU n’existait pas,
l’homme l’aurait créé ».

 La philosophie nous propose une morale, une éthique, une sagesse dans la
conduite de nos activités, dans nos rapports sociaux, dans l’utilisation des
sciences et techniques. D’où l’affirmation de BERGSON : « L’humanité
agrandit naturellement mais il lui manque un supplément d’âme ».

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