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Plan du travail

INTRODUCTION

I. LA NATURE DE LA PHILOSOPHIE

1. La recherche des origines chez les présocratiques


2. Remise en question de la théorie platonicienne des idées
3. La théorie des quatre causes chez Aristote

II. L’ETUDE DE LA PHILOSOPHIE

1. La question de la vérité
2. La nécessite de l’existence d’un moteur premier
3. La méthode

III. EVALUATION DE LA PENSEE DE L’AUTEUR

1. Heidegger et la question du sens de l’être


2. Réinterprétation : actualité de la pensée aristotélicienne

CONCLUSION

Reference bibliographique
INTRODUCTION

Le mot métaphysique, dérivé du grec ta méta ta physica, signifie au-delà du physique.


Il désigne la science de l'être en tant qu'être, la recherche et étude des premiers principes et des
causes premières. Dans l’antiquité, l’une des principales préoccupations des premiers penseurs
fut la recherche de la cause première. Partant des multiples interprétations de la pensée
présocratique, qui tente d’expliquer l’origine des choses à travers les principes matériels,
Aristote s’interroge s’il n’y a pas dans la matière un moteur premier responsable de son
mouvement. La métaphysique d’Aristote, ouvrage sur lequel porte notre analyse est un recueil
des écris d’Aristote traitant de la philosophie première. Le texte qui fait l’objet de notre analyse
est un extrait du livre I et IIa. Dans cet extrait, Aristote tente de donner une définition a la
philosophie. L’une des préoccupations qui oriente son investigation demeure celle de savoir : y
a-t-il pas dans la matière un élément primordial, responsable de son mouvement ? Selon lui,
répondre à une telle préoccupation nécessite de poser les bases d’une science de l’être en tant
qu’être. Dès lors pour analyser ce fragment de texte qui traite de la nature de la philosophie,
l’on se pose la question de savoir qu’est-ce que l’être chez Aristote ? Dans quelle mesure peut-
il faire objet de notre étude ? ainsi pour répondre à ces interrogations, nous examinerons en
suivant l’articulation logique de ce texte la nature de la philosophie selon Aristote, ensuite nous
parlerons de son étude et enfin donner la valeur et les limites de cette conception
aristotélicienne.
II. LA NATURE DE LA PHILOSOPHIE

Cette partie Aristote expose la pensée de ses prédécesseurs sur la question de l’existence
d’une cause première. I ’auteur viens mettre en brèche l’idée de la cause chez les présocratique
qui était centrée sur les éléments de la nature

1. La recherche des origines chez les présocratiques

Les présocratiques sont des savants qui se sont limite à l’étude du cosmos c’est-à-dire
la nature. Etonne de ce pourquoi les chose existent, Pour eux la substance qui est à l’origine fut
selon la thèse de chacun : L’eau, L’air, le feu, l’infini … En effet pour connaitre une chose, il
faut se référer à sa cause première. Ainsi, ces philosophes grecs à savoir Thales de Milet,
Anaximandre, Anaximène, Anaximandre ont pensée l’origine partant des éléments de la nature
qui selon eux étaient à la base du monde réel. La cause a elle seule revient à engouffrée quatre
sens. Le premier sens de la cause est celui de la substance, ensuite comme matière ou substrat,
un peu plus loin comme principe d’où part le mouvement et en fin le bien ou la beauté. Ces
anciens philosophes grecs se sont engagés sur la connaissance de l’être de l’homme mais
finalement ont philosopher sur la vérité, la vertu, le beau, le juste, le courage, l’eau, la terre, le
feu, l’air, bref les choses de la nature.

Pour les premiers philosophes, les éléments qu’on a cités sont les premiers principes
c’est-à-dire ce qui suscité la connaissance de toute chose (les objets de la nature). Mais on
constate que même ces philosophes entre eux ne sont pas d’accord chacun se proclame d’un
principe. Thales qui réclame sa philosophie sur le principe de l’eau affirme : « la terre flotte sur
l’eau ». Pour ce dernier d’après son observation, c’est l’humidité qui est la base de tout. Le
début ou la semence de toute chose est humide et en a besoin d’eau. Anaximène et Diogène
passent l’air comme antérieur à l’eau et comme principe de toute chose c’est à dire il rejoint
Thales dans une moindre mesure. Par contre Hippace de Métaponte et Héraclite posent pour
principe le feu. Empédocle le principe demeure la Terre. Ainsi c’est quatre principes qui ont
suscité la pensée des grecs. Pour eux c’est à partir de la nature matérielle que l’on peut accéder
al la connaissance de toute chose.

De tous ces derniers, personne n’a réussi à concevoir une cause concrète et palpable. De
même Parménide en soulevant la question, ne s’est attardé que sur une partie de la question.
Aristote relevé d’ailleurs cette objection en affirmant : « Parmi ceux qui énonce l’unité de tout,
nul n’est donc parvenu à la conception de la cause en question exception faite peut être pour
Parménide et encore es ce que dans la mesure ou il suppose qu’il y a non seulement une cause
mais aussi, en un certain sens, deux causes. Mais pour les philosophes qui admettent plusieurs
éléments tel que le chaud et le froid ou le feu et la terre, il leur est plus aise d’indiquer la cause
efficiente »

Aristote constate que de toute les causes que ces philosophes avaient mis sur pied le
trouve insuffisant. Tout ce que ses prédécesseurs ont posé comme cause et principes ne rime en
rien avec les principes de bases établies dans la Physiques. Ces philosophes grecs selon Aristote
ne sont pas réellement attache à la cause première dans leurs philosophies, il leurs échappent la
matière du monde sensible qui est davantage source de mouvement ou de Dialectique

2. Remise en question de la théorie platonicienne des idées

Apres avoir examinée la pensée présocratique Aristote va s’attaquer dans cette partie à la théorie
platonicienne des idées

Pour Aristote, « de tous les Arguments dialectiques aux moyens desquels nous
démontrons l’existence des idées, aucun n’est évident ». Il met en place sa critique de la théorie
des idée platoniciens car pour Platon, un être sensible trouve son identité par la participation a
tel ou telle idée. C’est en participant à l’idée d’homme que Socrate est un homme. Mais Aristote
relevé le caractère flou de cette notion « Aristote laissait à qui voudrait le bain d’expliquer ce
qu’on doit entendre par la » Plus loin il dira que « ce sont des mots parfaitement vides et de
simples métaphores, bonne pour la poésie »

Pour Platon, les idées sont le principe premier car elles sont causes de tout le reste pour
lui c’est de l’idée que découle tout autre connaissance car la connaissance est un fait imaginaire.
Ainsi, il ne fait qu’usage de la cause formelle (l’idée) et de la cause matérielle. Or le problème
est que les idées platoniciennes ne peuvent servir de cause motrice. En tant qu’elles sont
immobiles, elles n’expliquent que le repos et no le mouvement. Donc la doctrine platonicienne
est insuffisante pour expliquer le monde tel qu’on le voit en mouvement. Platon n'a donc pas
trouvé la cause des êtres, mais il a créé d’autres êtres comme si « quelqu’un ayant à compter un
assez petit nombre de choses et pensant ne pas pouvoir en venir à bout, allait multiplier ce
nombre en s’imaginant par-là les compter plus aisément »

Ainsi l’idée apparait dans la métaphysique comme un redoublement inutile de la chose


pour que Aristote affirme les idées sont ainsi nombreuses que les choses ». Ensuite on ne sait
pas pour quelle chose il Ya les idée, pour tout ce qu’on peut savoir, y a-t-il des idées de
négations ? il évoque sans l’exposer le problème du « troisième homme », ainsi qu’on l’appelle
traditionnellement y a-t-il une idée de l’idée ? puis une idée de l’idée etc. l’idée est-elle dans la
chose, auquel cas il n y a plus de l’intelligibilité distinct ou hors de la chose ? dans ce dernier
cas , on ne peut donc comprendre les choses à partir des idées, puis qu’elles ne sont pas elles.
Alors dans les deux cas la notion d’idée est inutile. Comment d’autre part comprendre que
l’essence d’une chose puisse tenir hors de la chose (dans la réalité intelligible) puisque l’essence
est ce qui est le plus intime a la chose

3. La théorie des quatre causes chez Aristote

Aristote est philosophe existentialiste qui après avoir remis en question les causes de
toute la philosophie grecque c’est à dire de Thales jusqu’à Platon, essais de refonder la nature
de la philosophie. Pour Aristote le cause c’est la matière à laquelle la choses est immanente et
dont elle se fait. En d’autres termes c’est une matière qui permet ’accéder à la connaissance et
donc de philosopher. En un autre sens, la cause c’est la forme, c’est l’architecture c’est-à-dire
la définition de notre objet de connaissance. En un autre sens, la cause est un principe du
changement et de repos.

La théorie aristotélicienne de la causalité est une classification par Aristote de quatre


différents types de causalité. Cette vision de la causalité s’écarte grandement de ce qu’on
nomme cause chez les philosophes grecs. Pour Aristote, la cause n’est pas simplement ce qui
précède l’effet mais inclut d’autres facteurs comme la volonté d’agir.

• La cause matérielle

La cause matérielle est la plus évident aux yeux du sujet, mais il s’agis d’une des plus
inaccessible. Par l’intellect, l’homme dégage la forme de la matière. Il n’est pas tout à fait
possible d’envisager la matière seule, pure. Aristote considère la matière et la forme comme
fondues ensembles, ce qui permet de produire la substance composée. En guise d’exemple dans
la fabrication la cause matérielle c’est tous les matériaux donc nécessite ce travail (Planche,
pointe)

• La cause formelle

La cause formelle se fonde sur la conception d’Aristote de ce qui est la forme. La forme
d’un objet n’est pas sa forme géométrique, mais sa définition, ce qui le rend définissable. La
cause formelle chez Aristote c’est l’architecture qu’on a en tête pour la réalisation de nos idées.
Exemple prenons le cas du ballon. A la question de savoir « pourquoi ce ballon est-il rond ? »
la cause formelle est que : parce que la former d’un ballon est sa rondeur. Le ballon est par
définition rond. Ensuite prenons le cas d’un cube Maggie, pourquoi le cube est cubique ? la
cause formelle est parce que la forme d’un cube est cubique ? d’où la définition d’un cube est
cubique

• La cause efficiente (ou motrice)

Aristote défini la cause efficiente comme « le principe premier d’où part le changement
ou le repos » cette cause se fonde sur postulat aristotélicien de ce que le mouvement s’il existe
n’est pas chaotique, il obéit aux lois de l’univers accessible aux sens et donc aux connaissable.
Ainsi Aristote frontalement de la thèse des disciples d’Héraclite, selon laquelle il serait
impossible de connaitre quoi que ce soit du fait que toute chose est en mouvement permanent.
C’était également pour pouvoir fonder une connaissance que Platon avait proposer sa théorie
des formes immuables. Pour Aristote, il s’agit d’un changement dans l’état physique. Le
mouvement est pour Aristote n’importe quel changement, ou dans son vocabulaire un devenir.
La cause efficiente comme ce que Aristote décrit en ces termes « ce d’où procède le
mouvement ». La cause efficiente est divisible en deux parties : la cause efficiente principale et
la cause efficiente instrumentale, exemple lorsque le peintre peint un tableau, la cause efficiente
principale est le peintre, mais il a utilisé un pinceau et ses connaissances en peinture que l’on
appellera causes efficiente instrumentales.

Pour Aristote, la cause efficiente n’est alors plus seulement une explication du
changement dans les étants mais aussi une explication de leurs existences est alors aussi
nommée cause efficiente. Toute fois la définition ne change pas.

• Cause finale

Il est souvent difficile à distinguer la cause formelle de la cause .la cause finale est la
raison d’être de la chose, ce « en vue de quoi » elle existe. Cette dernière cause engendre la
question qu’est-ce que c’est ? entraine la réflexion philosophique c’est-à-dire la valeur de la
chose. En guise d’exemple prénoms le cas d’une chaise. Lorsqu’on pose la question qu’est-ce
que c’est ? la cause finale est : un siège qui permet de s’asseoir.

IV. L’ETUDE DE LA PHILOSOPHIE


Dans cette partie, Aristote examine la possibilité d'une science des premiers principes
et des premières causes

1. La question de la vérité

Aristote prolonge la réflexion du livre précédent sur la recherche de la vérité. Aristote


expose sa position sur la question de la quête de la vérité : elle est à la fois difficile et facile,
car « nul ne peut atteindre la vérité adéquatement, ni la manquer tout à fait ». Ainsi,
l'assemblage des réflexions philosophiques de ses prédécesseurs « produit de féconds
résultats », même si chaque thèse philosophique n'est pas nécessairement vraie. Ainsi, les
philosophes présocratiques sont d'authentiques amoureux du savoir, quand bien même leurs
doctrines n'ont fait que s'approcher du vrai

2. La nécessite de l’existence d’un moteur premier

Aristote soutient que pour véritablement connaître la vérité d'un phénomène, il faut en connaître
la cause. Ainsi, « on ne peut pas savoir la vérité si l’on ne connaît pas la cause ». Tenir compte
de la cause, toutefois, c'est aussi reconnaître la nécessité de l'existence d'un moteur premier sans
lequel les autres causes ne pourraient s'enclencher

3. La méthode

III. EVALUATION DE LA PENSEE DE L’AUTEUR


1. Heidegger et la question du sens de l’être

Une lecture attentive des textes de Heidegger qui concernent directement la


métaphysique nous a permis de déceler dans son discours une double ambivalence, la première
touchant la notion même de métaphysique et la seconde le mode de son dépassement possible.
En effet, le terme 'métaphysique' désigne à la fois, chez Heidegger, le rapport à l’être même qui
constitue l'essence de l’homme, et l’oubli de L’être qui caractérise l'ontologie traditionnelle.
D'autre part, le dépassement de la métaphysique se présente tour à tour soit comme un retour
au fondement ou une fondation, soit comme une destruction ou déconstruction, soit encore
comme le destin historique en vertu duquel la métaphysique serait d'elle-même surmontée ou
vaincue.

L'auteur de Sein und Zeit s'était donné explicitement pour tâche de poser à nouveau,
c'est-à-dire d'une façon renouvelée « la question du sens de l'être ». S'agit-il d'une reprise de la
métaphysique ? Le mot 'métaphysique' apparaît dès la seconde ligne de l'introduction à Sein
und Zeit, lorsque Heidegger affirme que « la question ci-dessus mentionnée est aujourd'hui
tombée dans l'oubli, bien que notre époque compte comme un progrès de donner de nouveau
son assentiment à la métaphysique »

Pour Heidegger la question sombre dans l’oublie des lors qu’elle est soulevée. En effet,
Heidegger soutien que dès que l’être est apparu, au regard et a pris pour champ thématique de
la réflexion, celle-ci s’est fourvoyée en confondant ce qui est a savoir ; l’étant. A quoi renvoi
cette distinction fondamentale ? de même que la manière de croire et le croyant ne peuvent être
confondus ou que le fait de marcher est diffèrent du marcheur, l’être diffère de l’étant. C’est
fort de cela que Heidegger va tenter de renouer un dialogue par-delà les siècles avec Platon et
Aristote, revenir a cette question originaire, dont ils ont eu l’intuition mais qu’ils ont fait
qu’esquisser, effleurer, avant de la perdre

2. Réinterprétation : actualité de la pensée aristotélicienne

La compréhension de l'être que nous avons naturellement n'est pas, à elle seule, un «
savoir », c'est la tâche de la métaphysique de nous aider à passer de la compréhension pré-
ontologique au savoir explicite de l'être. De même il ouvre un champ qui se définit par son
ouverture. La Métaphysique ouvre ces discours partiels sur les discours scientifiques pour
essayer d’expliciter ce qui est présupposé dans le discours scientifique lui-même. Cette
explicitation des présuppositions ne peut se faire que par la méthode dialectique au sens
étymologique du terme, c’est-à-dire, une méthode fondée sur le dialogue, une méthode
dialogique. La Métaphysique essaie précisément de définir ou de thématiser, éclaire ce qui fait
l’accord des esprits dans des sociétés données, dans une aire culturelle donnée. Cet effort de
thématisation peut encore une fois s’étendre à d’autres cultures, chacune prise pour elle-même
d’abord, mais également peut s’étendre à une sorte de dialogue entre les cultures. La
Métaphysique, élargie en une « méta-métaphysique », serait précisément le lien à l’intérieur
duquel pourrait s’instituer cette discussion raisonnable entre les hommes et cet échange et cette
confrontation en même temps entre les différentes cultures

CONCLUSION

En somme, il était question dans ce travail d’analyser le chapitre I et II a de la


métaphysique d’Aristote qui traite de la nature de la philosophie et sa pratique, il ressort de
notre travail après avoir effectuer une évaluation analytique de la pensée d’Aristote l’idée selon
laquelle pour lui le principe premier ne peut être confondue à la matière tel comme l’ont fait les
présocratique mais demeure un objet donc son étude reste capitale. Ensuite il a été question de
relever quelque objection a la pensée de l’auteur notamment celle de Heidegger dans sa
conception du sens de l’être er enfin nous avons relever l’importance et l’actualité de la pensée
de l’auteur qui après avoir soulever la question ouvre un champs noble d’investigation de la
philosophie qui témoigne d’un énorme intérêt d’ordre épistémologique.
❖ Reference bibliographique

• Aristote : La Métaphysique Traduction (éd. de 1953) de J. Tricot (1893-1963)


Éditions Les Échos du Maquis (ePub, PDF), v. : 1,0, janvier 2014
• Félix Ravaisson, Essai sur la Métaphysique d'Aristote, T. I, 1837
• Pierre Aubenque, Le problème de l'être chez Aristote, 1re édition, Paris, 1962
• M.-D. Philippe, Introduction à la philosophie d'Aristote, 2e Éd, 1991.
• Annick Jaulin, Aristote. La Métaphysique, Paris, PUF, coll. Philosophie, 1999.
• Annick Stevens, L'ontologie d'Aristote au carrefour du logique et du réel, Paris,
Vrin, Bibliothèque d'histoire de la philosophie, 2000
• Martin Heidegger (trad. François Vezin), Être et Temps, Paris, Gallimard, 1986,
589 p. (ISBN 2-07-070739-3).
• André Léonard, Métaphysique de l’être. Essai de philosophie fondamentale, Les
Éditions du Cerf, 2006, 448 p.
• Tchimabi Pierre : Martin Heidegger Être et Temps Support de cours magistral
d’Ontologie et Théorie de L’Etre dispensée au niveau IV à l’Université de Maroua,
année 2019 -2020 Semestre I

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