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L’être humain doté de raison et pour ainsi dire selon le philosophe Descartes d’un bon sens, pose des
jalons réflexifs qui lui permettent de saisir le sens de vie. La consécration des efforts élaborés façonne sa
vie quotidienne.
Chaque être humain vivant dans une structure sociale se singularise par le choix qu’il entreprend.
L’esprit rationnel devient une vertu créatrice, une philosophie de vie comme étant une hygiène de vie lui
permet de fixer des objectifs à atteindre.
Tout humain, comme il est né pour agir dans la société, il va capitaliser tout le savoir reçu depuis
l’enfance jusqu’ au développement de sa socialisation future. Comme il devient conscient et réfléchi, il
potentialise sa capacité de création dans l’univers des besoins qui passent du physiologique au degré de
l’estime de soi.
La réalisation de soi trouve son point de démarcation dans le qui suis-je kantien ?
Elle lui facilite l’accès à l’élaboration des idées afin qu’il devienne un membre actif au sein d’une
société.
L’intelligence humaine se développe au fur et à mesure à travers sa formation de soi. Dans cette
optique, la capacité de se forger des idées devient au sens Platonicien la pure fille de « l’intelligible et de
l’esprit. »
Descartes distingue trois sortes d’idées : les idées innées qui naissent avec l’individu, les idées
Adventices qui viennent du dehors, et les idées factices inventées par l’imagination.
Dans cette configuration, le philosophe va se donner du mouvement pour dépasser l’idée tout en
embrassant le concept qui sera un instrument nécessaire d’intellection, l’esprit philosophique aura
besoin d’aller plus loin. Le concept est une force dynamique qui nourrit la pensée et la réflexion.
Pour Aborder la dimension philosophique, le philosophe sociologue AUGUSTE aborde trois états le
premier téléologique, le deuxième métaphysique et le dernier l’esprit positif.
L’esprit positif est la raison qui désigne une fonction universelle, mettant en avant la vérification et
mettant toute connaissance illusoire
Deuxième règle : "Diviser chacune des difficultés que j'examinerais, en autant de parcelles qu'il se
pourrait et qu'il serait requis pour les mieux résoudre ". C'est la règle de la division du complexe en
éléments simples (analyse). Il faut examiner les objets de la connaissance, voir ce qui est simple et
composé, analyser ce qui est composé et l'expliquer par ses constituants simples.
Troisième règle : "conduire par ordre mes pensées, en commençant par les objets les plus simples et les
plus aisés à connaître pour monter peu à peu, comme par degrés, jusqu'à la connaissance des plus
composés" . C'est la règle de l'ordre. Cet ordre à suivre est l'ordre des raisons. Il faut partir de l'évident et
déduire. C'est l'ordre des raisons et non des matières : on ne commence pas nécessairement par le plus
important ou le plus fondamental.
Quatrième règle : " faire partout des dénombrements si entiers, et des revues si générales, que je fusse
assuré de ne rien omettre ". C'est la règle du dénombrement. Faire une revue entière, générale des objets
ce qui fait intervenir la prudence, la circonspection.
Pour résumer la philosophie de DESCARTES Il faut mettre en valeur l’analyse, le doute, l’ordre. En
d’autres termes la raison doit s’armer de la méthode pour éviter le tâtonnement hasardeux
Le but de la philosophie est d’aller à la recherche du savoir et, en ce sens, dans l’antiquité grec le
philosophe se confondait au savant. Il était alors un savant sur tout car disposait d’une science générale
c'est-à-dire d’un savoir encyclopédique. C’est ce qui faisait dire à ARISTOTE : « Nous concevons le
philosophe comme celui qui possède la totalité du savoir dans la mesure du possible mais sans avoir la
science de chaque objet en particulier. »
La philosophie est éveille de l’esprit pour le faire sortir de l’ignorance. Elle est une initiation à la
réflexion critique, à la liberté de penser pour se débarrasser des connaissances du rationnel qui vient de la
mythologie de l’opinion. La philosophie est une discussion, un débat pour éveiller l’esprit sur les
problèmes de la société ou de l’époque. C’est pourquoi pour ALAIN : « La philosophie ne se délègue pas
».
Le but de la philosophie est de nous proposer une vision du monde ce qui fait qu’elle porte souvent la
marque de son auteur avec l’emploi du « isme » (platonisme, hégélianisme, marxisme… etc. ).
Ainsi la finalité de la philosophie est de nous proposer une métaphysique qui nous rassure devant les
contradictions et les contingences existentielles. L’homme reconnait qu’il est confronté à des
interrogations existentielles qui ne peuvent pas avoir de réponses scientifiques pour la paix de son âme.
C’est d’ailleurs la raison pour la quelle VOLTAIRE disait : « Si DIEU n’existait pas, l’homme l’aurait
créé ».
La philosophie nous propose une morale, une éthique, une sagesse dans la conduite de nos activités, dans
nos rapports sociaux, dans l’utilisation des sciences et techniques. D’où l’affirmation de BERGSON :
« L’humanité agrandit naturellement mais il lui manque un supplément d’âme ».
B/ Actualités philosophiques
S’agissant toujours des enjeux de la philosophie, et après avoir brièvement montré ses finalités et ses
perspectives, il faudrait maintenant montrer comment mesurer le tout par rapport à ce que nous voyons
dans le monde moderne.
Par conséquent, il est question des s’interroger sur l’utilité, la place, le statut et la onction de la
philosophie dans le monde contemporain. Ce dernier est marqué par le progrès scientifique et technique et
les exigences de développement économique et social ; on parle du triomphe du scientisme et du
technicisme. En d’autre terme, seules les sciences et les techniques peuvent libérer l’humanité de ses
souffrances et de ses contradictions, pensent les tenants de ce courant.
C’est au nom de tout cela que certains détracteurs de la philosophie vont passer à une critique acerbe
pour reléguer ces derniers au second plan, nous notons de ce point de vue qu’à l’instar de plusieurs
sciences, la philosophie n’est pas un pensée parfaite, ce qui du coup ne la met pas à l’abri d’objection
formulé à son endroit parmi ces objections nous pouvons relever :
- Sur le plan de l’ambition : On reproche à certain philosophe l’ambition de nous couper les réalités
dans les quelles nous vivons en nous proposant un autre que de l’air d’une utopie. Pour ARISTOPHAN :
« La philosophie est toujours dans les nuées ». Le philosophe apparait de ce point de vue comme un
incompris à l’intérieur de sa société car il défend des idées qui ébranle des certitudes ( la foie, Dieu etc.).
Pour NIETZSCHE : « Le philosophe est un fou déplaisant ». Ainsi, il ressort de tout cela que la fonction
philosophique est seulement de spéculer sur le problème de l’humanité au lieu de les résoudre. Elle ne
donne pas de solution concrète amenant PAUL VALLERY à faire ce constat « La philosophie est un
cercle jeu de mots, un bavardage inutile. ».
Il faut par ailleurs noter que ces critiques ne semblent pas prospérer aux yeux des partisans de la
philosophie qui soutiennent que les sciences et les techniques sont loin d’avoir libérer l’humanité des
fléaux (pauvreté, guerre, famine, etc.). Cela implique que la philosophie garde toute sa valeur car il
question de s’interroger sur le devenir de notre monde. Celui-ci n’est pas juste et moralement meilleur du
fait des hommes. La philosophie devient une réflexion sur les problèmes de l’humanité et celle-ci ne doit
pas être la victime des progrès scientifiques et techniques. L’humanité a besoin d’une sagesse, d’une
philosophie morale pour réfléchir sur son développement. Pour KARL JASPERS : « L’homme ne peut se
passer d’une philosophie ».