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Texte 1
Gaston Bachelard.
Exploitation du texte
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Introduction
Développement
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Texte 2
Exploitation du texte
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Question problème ou problématique : N’est-il pas dangereux de définir
l’homme par son activité ? (C’est le milieu qui détermine la formation de notre
conscience).
Structuration du texte
-La 2e partie L11-15 : La conscience qu’elle soit morale, religieuse, n’est pas
libre.
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Sujet : Dégager l’intérêt philosophique du texte suivant en procédant à son
étude ordonnée.
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Analyse des propositions afin d’en extraire la signification
du texte
La conscience, bien qu’étant la source des données de base, voire celle des
toutes premières informations nécessaires à l’existence humaine, se révèle être
un système incomplet, une bande qui diffuse ses données de manière
discontinue (L1 à L3) ;
Si nous interpolons, c’est-à-dire si nous comblons les vides qui séparent ces
actes en donnant à chacun d’eux une signification pertinente, nous réussirons à
donner au psychique une image plus nette, celle d’un système où ces actes
s’enchaînent logiquement, comme dans un programme cohérent et harmonieux
(L10 à L13).
La structure du texte
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Argument 1 : L’idée que notre psychique a sa face cachée dont nous n’avons
pas conscience, ne manque pas de raisons et s’impose comme un présupposé
scientifique irréfutable ;
Argument 3 : Il nous suffit donc de cesser de croire que tous ces actes, même
ceux qui paraissent sans lien entre eux, sont le seul fait de la conscience et, par
conséquent, de combler, de manière significative, les coupures les séparant,
pour les voir se mouvoir séquentiellement dans un ensemble parfaitement
harmonieux.
Nous avons : Il suffit de signifier les vides et les actes anodins qui justifient et
l’hypothèse de l’inconscient et l’incohérence constatée dans notre vie psychique
pour que tous nos comportements, même ceux qui nous paraissent les plus
anormaux, s’ordonnent sans discontinuer et redonnent à notre psychique toute
sa cohérence.
Le thème
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Le contexte
La problématique
Oui ou non le psychique a-t-il une face cachée qui expliquerait la permanence
de ces phénomènes anodins, dont la conscience ne sait rendre compte ?
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Sujet texte
« Un vrai ami ne doit jamais approuver les erreurs de son ami. Car enfin nous
devrions considérer que nous leur faisons plus de tort que nous ne pensons,
lorsque nous défendons leurs opinions sans discernement. Nos
applaudissements ne font que leur enfler le cœur et les confirmer dans leurs
erreurs ; ils deviennent incorrigibles ; ils agissent et ils décident enfin comme
s’ils étaient devenus infaillibles. D’où vient que les riches, les plus puissants, les
plus nobles, et généralement tous ceux qui sont élevés au-dessus des autres, se
croient fort souvent infaillibles, et qu’ils se comportent comme s’ils avaient
beaucoup plus de raison que ceux qui sont d’une condition vile ou médiocre, si
ce n’est parce qu’on approuve indifféremment et lâchement toutes leurs
pensées ? Ainsi l’approbation que nous donnons à nos amis, leur fait croire peu
à peu qu’ils ont plus d’esprit que les autres : ce qui les rend fiers, hardis,
impudents et capables de tomber dans les erreurs les plus grossières sans s’en
apercevoir. C’est pour cela que nos ennemis nous rendent souvent un meilleur
service, et nous éclairent beaucoup plus l’esprit par leurs oppositions, que ne
font nos amis, par leurs approbations ».
Malebranche
Présentation du thème
La question implicite
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Réponse ou thèse de l’auteur
A cette question, l’auteur propose une position presque extrême : il nous invite à
nous comporter comme un ennemi, en lui disant en face, de façon crue et
directe, la vérité, dans le but d’aider notre ami à corriger son comportement.
L’intérêt philosophique
On peut s’interroger sur la nécessité, voire l’intérêt de révéler toutes les vérités à
celui que l’on considère comme un ami. Toute vérité est-elle bonne à dire ? N’y
a-t-il pas, en fin de compte, un danger à vouloir tout révéler à un ami ?
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Commentaire philosophique
Introduction
Thèse : Les hommes ont créé l’Etat pour assurer mutuellement leur sécurité et
garantir l’exercice de la liberté de chacun.
Introduction
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L’auteur soutient la thèse selon laquelle l’Etat a été mis en place par les
hommes pour assurer mutuellement leur sécurité et garantir l’exercice de la
liberté de chacun.
L’Etat n’est non plus un pouvoir obtenu par une personne, mais pour tout le
monde, parce que le pouvoir qui appartient à un seul est un pouvoir despotique.
Et le despotisme conduit inévitablement à l’oppression des citoyens, à leur
assujettissement ou à l’esclavage. En opprimant les individus, l’Etat (finit par
confisquer) confisque les libertés des gens ; l’Etat finit par créer quelque chose
de mauvais, d’insécurité (toute chose contraire à sa construction).
Dans la 2e partie (L6 jusqu’à la fin), l’Etat n’a pas été mis en place pour rendre
l’homme bête, brute et automatique, voire une machine. En effet, l’animal est
gouverné par la logique des instincts, celui qui vit sous la tutelle des instincts a
pour principal caractéristique la brutalité, la violence, la sauvagerie. Aussi, il
n’est pas dans les missions de l’Etat de faire en sorte que l’homme devient une
machine (ce qui la définit c’est le mécanisme ; elle fonctionne en suivant la
commande sans recours à la réflexion. Elle exécute plutôt en faveur de celui ou
celle qui la gouverne) car la machine est gouvernée par un ordre mécanique. Il
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est donc visible de constater que l’animal tout comme la machine se
caractérisent par l’absence de la raison. Donc l’action de l’Etat est de faire en
sorte que l’homme sorte de cette logique ou de cet état d’animal ou de machine
et qu’il fasse œuvre de réflexion, de raison. La raison éloigne l’homme de la
haine, de la colère, de la malveillance, de la ruse pour que nous devenons des
êtres sociables, libres et en possession de son être. Et tout ceci est favorisé par la
mise en place de l’Etat dont l’auteur évoque justement dans le texte. Tout ce qui
précède justifie clairement la position de l’auteur dans le texte. En occurrence,
les hommes ont créé l’Etat pour assurer mutuellement leur sécurité et la garantie
de l’exercice de la liberté de chacun. Toutefois, l’histoire et l’actualité ne nous
montrent-elles pas aujourd’hui que l’Etat est devenu la première menace de la
sécurité et de la liberté des hommes un peu partout dans le monde ?
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