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Département de Psychologie
COURS DE PSYCHOLOGIEGENERALE
INTRODUCTION
Devenir Psychologue clinicien, conseiller d’orientation scolaire,
professionnelle et vocationnelle, c'est cumuler un savoir, un savoir-
faire un savoir-être et un savoir. Il faut connaître les théories de la
personnalité, l'histoire de la psychologie en générale, savoir poser
la question de la normalité et de la pathologie (anormalité). Il faut
savoir réfléchir, penser son propre travail, apprendre des
méthodologies professionnelles et techniques. Mais il faut aussi
savoir que les techniques apprises découlent de théories, ce qui
inclut de savoir faire le lien entre la pratique et la théorie.
Autrement dit, Il faut savoir être, lier et relier sa propre identité
personnelle et professionnelle, dépasser la résistance aux
changements, éviter le fixisme, abandonner tous ses préjugés,
remettre en question sa pratique en permanence car chaque
personne est unique, savoir créer de l'empathie, éviter de se
substituer au sujet "patient", éviter le risque de se laisser envahir par
la position de sujet du patient, différencier son identité de l'altérité
du patient, donc connaitre la vie psychique qui est au centre de
l’être humain.
-3-
CHAPITRE I.
OBJET, METHODES ET DOMAINES DE LA PSYCHOLOGIE
1.1. OBJET DE LA PSYCHOLOGIE
1.1.1. Définition
Psychologie vient de deux termes grecs : psyché (qui
signifie âme) et logos (qui signifie traité, étude).
Malheureusement, cette référence étymologique rend mal
la définition de la psychologie parce que l’âme est une réalité
immatérielle (non saisissable), le terme âme est équivoque et
même si l’âme était l’objet principal de la psychologie, elle ne
constitue qu’une partie de l’ensemble de la personnalité à
étudier. D‘où la définition actuelle : psychologie = étude du
comportement.
Autrement dit, la psychologie est une science ayant pour
but de comprendre la structure et le fonctionnement de l'activité
mentale (le cerveau) et des comportements qui lui sont associés.
Le cerveau
Est le centre nerveux supérieur qui gouverne toutes les
activités de l'esprit : l'intelligence, la mémoire, la pensée, les
sensibilités et la volonté.
Le rôle du cerveau est double
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b) L’extrospection
Cette méthode consiste en l’observation extérieure des
faits psychiques des autres personnes ou sujets que
l’observateur lui-même. Elle recouvre donc le sens propre
du concept d’observation.
Avantage :
- Elle garantit une plus grande objectivité : les
phénomènes externes peuvent être observés par
plusieurs personnes ;
- Elle a un champ d’application beaucoup plus vaste
que l’introspection ;
- Elle permet une plus grande précision dans
l’observation (usage des instruments) tout en
fournissant des données plus facilement mesurables.
Limites et défauts :
- Cette méthode peut aussi souffrir d’équation
personnelle, c’est-à-dire de subjectivité, de préjugés
dans l’interprétation du phénomène observé ;
- L’extrospection est incapable d’atteindre
directement les phénomènes de conscience, elle
recourt souvent à des analogies;
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Insomnie
Elèves du Mulo Surmenage
Trouble
gastrique
La variable indépendante et/ou dépendante est donc celle
dont le résultat est fonction de la variable indépendante ou
intermédiaire. Cet exemple ne sert que pour la
compréhension parce que dans la pratique, il est difficile
d’établir une relation aussi directe.
1.2.2.3. La méthode de tests
On appelle test une situation expérimentale
standardisée, servant de stimulus à un comportement. Ce
comportement est évaluée par une comparaison statistique
avec celui d’autres individus placés dans la même situation,
permettant ainsi de classer le sujet examiné soit
quantitativement (Ex. : QI), soit qualitativement (Ex. :
Typologie).
Cette définition souligne les conditions qu’un test
doit remplir pour recevoir le nom de test. Il devra être
standardisé(1), c’est-à-dire qu’il devra être rigoureusement
identique à lui-même pour tous les sujets auxquels on le
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1.4.2. Le fonctionnalisme
1.4.3. Le behaviorisme
1.4.5. La phénoménologie
1.4.6. La Psychanalyse
a. Le néo-behaviorisme
En l’encontre du behaviorisme classique prôné par
WATSON et résumé par le schéma S≈R, les néo-
behavioristes HULL, C. et E. TOLMAN vont être amenés
progressivement à formuler les hypothèses sur les
mécanismes internes permettant de comprendre
l’apparition de certains comportements en fonction de leur
stimulation.
v. La pédagogie
« Nemo paedagogus nisi psychologus » nul n’est
pedagogue s’il n’a pas de notions de psychologie. De ce
fait, c’est des lois psychologiques sur l’enfant que la
pédagogie a tiré ses succès. Et c’est surtout la psychologie
expérimentale qui, mettant au clair les lois de
l’apprentissage, a permis de grandes envolées à la
pédagogie moderne.
vii. La linguistique
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ix. La philosophie
La philosophie, comme on le sait, est l’ancêtre de
toutes les sciences, devenues aujourd’hui autonomes par
rapport à elle et entre elles. Dans cette recherche de
l’autonomie, la psychologie est l’une des Sciences dont le
sevrage est récent.
c) La psychologie expérimentale
Elle peut couvrir l’ensemble du domaine de la
psychologie (y compris dans une petite mesure le domaine
des états de conscience), à l’exception de ceux qui ne
peuvent être atteints que par l’observation.
d) La psychophysiologie
Elle emploie la méthode de l’anatomie et la psychologie
nerveuse, faisant appel soit simplement à l’observation, soit
beaucoup plus souvent à l’expérimentation.
e) La psychologie psychanalytique
Elle comprend un groupe de « psychologies » regroupés
sous les termes de « psychologie des profondeurs » (dans les
pays de langue allemande) ou de « psychologie
dynamique » (dans les pays de langue anglaise). Elles ont en
commun une méthode : celle de l’exploration
psychanalytique, par l’association libre, l’analyse des rêves
et l’analyse du transfert en situation clinique.
f) La psychologie clinique
Elle se définit par l’emploi de la méthode clinique. Elle
est à vrai dire mal individualisée, car même la psychanalyse
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Deuxième Chapitre :
S…..............O…………R
où S : stimulus, situation
O : organisme, personnalité
R : Réponse, réaction
a) Ce qu’est un stimulus
viscérales
et mimées.
Remarque :
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Présence du Exemple
cerveau type
1. Unicellulaire - Amibe Psychisme très
pauvre
2. - Anémone de Psychisme
Pluricellulaire mer rudimentaire,
réaction réflexes
3. Invertébrés Ganglions Abeille Apparition des
(ex. abeille) cérébroïdes instincts
4. Vertébrés Cerveau Reptile, Comportement
inférieurs véritable mais Poisson, plus complexe
sans cortex Grenouille
5. Mammifère Cerveau avec Chimpanzé Comportement
cortex Homme intellectuel
complexes-en
fonction de
l’importance
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des neurones et de
interconnexions
- La thyroïde
qui secrète une
hormone agissant
sur la croissance et
les différents
métabolismes
(lipides, glucides,
protides). Elle est
située dans la partie
antérieure du cou et
a un poids d’environs 30 grammes. La thyroïde
possède une grande affinité pour l’iode et sécrète
différentes hormones iodées telles que la thyroxine.
L’hypothyroïdie entraîne le mânisme chez l’enfant
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Chapitre III.
EXPOLORATION ET CONNAISSANCE DU MONDE :
SENSATION ET PERCEPTION
2.1. DEFINITION
- Sensation : phénomène psychique déterminé par la
modification d’un organe sensoriel sous l’action d’un
stimulus simple.
Ex. Voir une lumière, entendre une voix, sentir une
odeur
- Perception : lorsque la sensation se réfère à un objet
précis. Il s’agit d’un phénomène de discrimination et
d’interprétation des stimuli grâce à la signification
que nous donnons à ces stimuli.
Ex. Identifier une lumière comme venant d’un feu
de bois,
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LA CONSTRUCTION PERCEPTIVE
Chapitre IV :
5.1. INTRODUCTION
Après avoir vu l’aspect représentatif (perception-
représentation) dynamique (besoin et tendance) des
phénomènes psychiques, nous allons maintenant aborder
l’aspect affectif de ces phénomènes qui comprend les
émotions, les sentiments, les passions.
5.2.1. Définition
Le terme émotion vient du verbe latin « emovere » =
agiter, troubler, exciter. Une émotion est ainsi définie
comme une expérience affective intense occasionnée par
une perception ou une idée ou une situation
subjectivement importante. Elle recouvre généralement
deux faces :
Comme réponse extérieure, elle se remarque dans
l’expression faciale : sourire, rire, froncement des
sourcils, cri, transpiration, bégaiement, etc.
Comme expérience consciente, elle est vécue dans
l’intensité de ce qu’on ressent et la tendance vers
l’action. Sous ce second aspect, on peut distinguer
trois phases de l’émotion : l’émotion choc,
l’émotion qualifiée et le sentiment (ce dernier sera
étudié dans un paragraphe à part).
PHOBIE DEFINITION
Agoraphobie La peur de grands espaces
Aérophobie La crainte morbide de l’air, des avions, des courants
vent et objets volants (en cas de rage)
Aichmophobie La crainte de toucher les objets pointus
Ailourophobie La crainte des chats
Algophobie La crainte de la douleur (chez les enfants surtout)
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PHOBIE DEFINITION
Amoxophobie La crainte des voitures et des engins roulants
Cancérophobie La crainte du cancer
Claustrophobie La crainte des espaces enfermés (de petits espaces)
Cynophobie La crainte morbide des chiens
Eurotrophobie La crainte de rougir en public
Héliophobie La crainte de la lumière solaire
Hématophobie La crainte du sang
Hydrophobie La crainte de l’eau (indice de la rage)
Hypophobie La diminution de l’émotivité et l’augmentation du go
cause de l’incapacité d’apprécier le danger
Iophobie La peur du poisson
Lyssophobie L’angoisse obsédante d’attraper la rage
Mysophobie La peur des microbes
Pantophobie La crainte angoissante devant tout objet
Pathophobie La peur des maladies
Photophobie La crainte de la lumière en général
Pyrophobie La crainte angoissante des incendies, du feu, des allum
Rupophobie La crainte angoissante de la saleté
Syphilophobie La crainte angoissante des maladies vénériennes
Taphobie L’angoisse d’être enterré vivant
Thermophobie La peur de la chaleur
Thanatophobi La peur de la mort
e
Tremophobie La peur de trembler
Trichophobie La peur du tact à l’égard de certaines étoffes chez la
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PHOBIE DEFINITION
éprouvée à la suite de développement anormal
visages (barbe)
Xénophobie La peur vis-à-vis des étrangers
Zoophobie La peur des animaux
Ombrophobie La peur de la pluie
Ornithophobie La peur des oiseaux
Ophidiophobi La peur des serpents
e
Deux interrogations :
- 105 -
Le dégoût
- 106 -
5.2.3.1. L’émotion-choc
A sa phase initiale, comme tout autre besoin,
l’émotion est un trouble non différencié ou comportement
surprise déclenché par un stimulus inattendu et consistant
en une modification rapide de la position du corps.
5.2.3.6. L’émotion-sentiment
Chapitre V
NIVEAUX D’ACTIVITE ET ETATS DE CONSCIENCE
5.1. LES NIVEAUX D’ACTIVITE.
L’activité psychique peut se situer à des niveaux
différents.
Ainsi, on peut définir à ce sujet les comportements
d’attention, d’effort et de volonté et de distraction.
5.1.1. L’attention
a) Définition
C’est la préparation et l’orientation de l’individu vers
la perception d’un stimulus particulier. Cette préparation et
cette orientation précèdent toute perception. La réaction
d’attente comporte quatre composantes :
1° L’adaptation sensorielle c’est dire l’adaptation des
muscles, des appareils récepteurs des sensibilités. Par
exemples des yeux vers l’objet à percevoir,
2° L’adaptation postule, c’est à dire la position
générale par exemple la position posturale immobile
de l’athlète qui attend le coup de sifflet
3° L’augmentation de la tension musculaire
4° L’adaptation du système nerveux central (cerveau)
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b) Variations de l’attention
On peut classer les sortes d’attention selon plusieurs
optiques :
1° Attention volontaire et attention involontaire
On est en présence de l’attention involontaire
lorsque nous sélectionnons un stimulus parce qu’il se
détache comme objet de l’ensemble du champ perceptif ou
lorsque l’attention a une motivation inconsciente.
On parle d’attention volontaire lorsqu’une
motivation consciente détermine la réaction d’attente et la
sélection de nos perceptions.
2° Attention concentrée et attention diffuse
Selon le style d’attention, on peut distinguer
les individus à attention concentrée, c'est-à-dire ayant une
perception orientée vers les détails et une capacité de
maintenir longtemps d’attention sur un objet déterminé
(style perceptif analytique). En outre, les individus à
attention diffuse ont une perception synthétique et une
attention flottante et fluctuante (style perceptif globaliste).
3° Attention sélective
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5.1.2.Effort et fatigue
5.1.1.1. Effort
L’effort est une expérience intime immédiate d’un
sujet qui dépend de sa capacité réactionnelle (potentiel
réactionnel) et des exigences de la situation à affronter.
L’effort peut se présenter sous diverses modalités :
- L’effort moteur : lorsque la mobilisation de la force
musculaire dépasse un certain niveau,
- L’effort dans le domaine perceptif : par ex. fixer son
attention sur un stimulus pendant un longue période
- L’effort dans le domaine psychique : effort lié aux
opérations mentales.
5.1.1.2. Fatigue
La fatigue est un état de l’organisme qui se produit
quand la mobilisation énergétique dépasse ses capacités de
réparation immédiate, c'est-à-dire elle apparaît souvent à la
suite de l’effort. Elle peut se définir selon des critères
objectifs (diminution du rendement), des critères subjectifs
(impression de fatigue) et des critères physiologiques.
On peut étudier la fatigue à trois niveaux
correspondant aux variétés de la fatigue :
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Chapitre Vi.
MOTIVATION ET BESOINS
DEFINITION DES TERMES
Termes généraux :
a) La motivation : est un ensemble de facteurs
déterminant le comportement et se rapportant à la
relation existant entre un acte et la raison de son
explication ou de sa justification.
b) L‘envie : est lié au fait qu’un besoin est ressenti. Ce
besoin peut être de nature biologique, intellectuel ou
esthétique)
c) Le motif : est la raison qu’un organisme a d’agir. Elle
est d’ordre intellectuel.
d) Le mobile : est la raison ou le but pour lequel un acte
a été effectué (identification après
manifestation du comportement).
Termes liés aux aspects physiologiques
a) Le besoin : est un état de manque, une insuffisance ou
à se comporter d’une façon déterminée
b) La tendance : est ce qui amène l’individu à être ou à
se comporter d’une façon déterminée.
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Besoin d’estime
Besoin de sécurité
Besoin physiologique
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NIVEAU D’ASPIRATION :
Définition :
Le niveau d’aspiration est un niveau de performance future
dans une tâche familière (connue) qu’un individu essaye
d’atteindre, connaissant le niveau de sa performance
antérieure dans cette tâche.
Eléments du niveau d’aspiration
1- Existence d’une performance antérieure.
2- La mise en place du niveau d’aspiration
3- L’exécution de la tâche
4- La réaction au niveau de la réalisation
Schéma de la séquence du niveau d’aspiration
1 2 3 4
Dernière Mise en Nouvelle Réaction à
performance place du performance la nouvelle
niveau
d’aspiration performance
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Différence de réaction
Différence de ou
but de réussite
Sentiment
de succès
ou
d’échec
LA FRUSTATION
Définition :
On parle de frustration lorsque le but visé n’est pas atteint
dans un délai raisonnable, le sujet se rendant compte de
l’obstacle et considérant l’atteinte de ce but comme étant
importante pour sa personnalité.
Conditions de la frustration
Il faut reconnaitre l’existence de l’obstacle. Il faut qu’il se
crée une tension due à l’obstruction de la tendance ayant
une certaine force et une certaine durée. L’échec doit être
ressenti comme une menace à un besoin de sécurité. Par
exemple : échec à l’examen.
La nature des obstacles :
1. Les obstacles extérieurs :
- Physiques : temps (pluie), espace (distance)
- Sociaux : lois, traditions, contraintes sociales.
2. Les obstacles intérieurs (personnels)
- Décalage entre le niveau d’aspiration et le niveau
de performance.
- Conflits entre motivations. Il existe trois types de
conflits.
- 146 -
Chapitre VII.
LA PERSONNALITE
b) Tempérament
- Se rapporte à certaines structures stables de la vie
affective ou émotionnelle de l’individu, structures
déterminent par exemple une attitude
mélancolique ou euphorique.
- Ensemble de caractéristiques physiologiques d’un
individu qui agissent sur son caractère.
c) Caractère
Manière relativement stable ou la façon
habituelle de réagir aux conditions du milieu propre à
chaque individu.
STRUCTURE DE LA PERSONNALITE
Il existe plusieurs théories mettant en
évidence des profils de personnalité reposant sur un
ensemble de caractéristiques déterminées biologiquement
(typologies) ou par le fonctionnement neuropsychique
(théorie des traits) ou par l’environnement social
(psychanalyse, théorie humaniste).
- 153 -
Les typologies
a) Notion de typologie :
C’est un système de classification des individus
d’après leurs types, considérés du point de vue du rapport
existant entre les caractéristiques physiques et
psychologiques ou d’après leur type de personnalité.
b) Quelques typologies
1. Typologie de Kretschmer (1921)
- Base : elle est dérivée de l’observation clinique de cas
pathologiques de deux formes de psychoses : démence
précoce et manie dépressive. Elle établit un rapport
entre la structure corporelle (morphologie) et les traits
psychologiques. Cette typologie utilise trois types
principaux et un type accessoire, moins bien
individualisé.
- Le type pycnique – cyclothyme : qui est caractérisé par
l’association d’une morphologie avec prédominance
des mensurations transversales et circonférentielles et
d’un caractère cyclothymique : bavard, joyeux,
humoriste tranquille, sentimental, jouisseur, pratique,
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SCHEMA COMPARATIF
- 155 -
SCHEMA COMPARATIF
intellectuels.
Chapitre Viii.
COMPORTEMENT ANORMAL DE L’INDIVIDU
NOTION DE L’ANORMAL
Impact du stress
- Vie quotidienne (environnement physique et social).
Elle produit le stress et la
tension.
- Stress (tension) : perturbation de l’organisme se
traduisant par :
Troubles physiologiques (maux de tête, ulcère de
l’estomac)
Troubles psychologiques (hypertension artérielle,
colique)
Trouble psychosomatique : désordre au niveau de la
personnalité jusqu’à une désorganisation complète du
comportement ;
Qui est normal ?
a) Pas de réponse objective, tout dépend des critères
utilisés dans une culture à une période donnée.
b) Critères externes : relevant du jugement d’autrui
- 166 -
d) Conclusion
- Complexité de la notion de normal (multiples
dimensions), pas de frontière nette entre ce qui
est acceptable et ce qui ne l’est pas.
- Donc pas normalité idéale, chacun est plus ou
moins anormal et a besoin d’une certaine aide
pour s’adapter (aide sociale, psychologique ou
médicale).
Approches explicatives du comportement anormal
a) Existence de plusieurs explications variables avec les
époques (du moyen âge à ce jour)
b) Enumération des approches explicatives
1. Démonologie (étude des démons et de leur
influence présumée sur les êtres humains et les
troubles de comportement).
2. Approche médicale : (à partir du 18ème
siècle) : Le comportement anormal (folie) est
considéré comme une maladie (mentale) au
même titre que les autres maladies organiques.
Approche psychanalytique (Freud, psychiatre) :
Pour Freud, le comportement anormal ou
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b) Sortes de psychothérapies
1°/ Thérapie intrapsychique
- Définition : groupe de thérapies qui tentent d’aider
le patient à comprendre pourquoi il fonctionne
comme il le fait, en lui faisant prendre conscience
de ses besoins ; de ses pensées, de ses sentiments ou
du types de relations qu’il entretient avec les
autres.
- On peut citer :
La psychanalyse : qui permet au patient de
retrouver les racines inconscientes de ses
problèmes et de libérer les émotions et
sentiments qui s’y rattachent ;
- 176 -
APPRENTISSAGE ET MEMOIRE
APPRENTISSAGE
Définitions
- Processus entrainant la modification parfois
importante et relativement durable d’un
comportement suite à la pratique ou à l’expérience
effectuée par l’organisme.
- Modification systématique de conduite en cas de
répétition d’une même situation.
Type d’apprentissages
Il existe trois sortes définies par le niveau
d’implication de l’organisme :
- Apprentissage des comportements répondants.
- Apprentissage des comportements opérants.
- Apprentissage cognitif.
Apprentissage des comportements répondants
a) Définition
- 179 -
Sensibilisation
Processus par lequel une stimulation n’entrainant
généralement aucune réponse acquiert par sa répétition ou
persistance le pouvoir de déclencher le comportement ou
d’activer de façon croissante l’organisme.
Ex. le vol répété d’une mouche dans la chambre finit par
agacer ;
2. Réflexes conditionnés (conditionnement classique ou
pavlovien).
- A la naissance existent les réflexes naturels ou
inconditionnels, c'est-à-dire des réponses fixées
génétiquement et déclenchées sans condition préalable
par une stimulation spécifique appelée stimulus
inconditionnel ou naturel.
Exemples :
Une sonnerie violente provoque un sursaut
La vue de la nourriture provoque la salivation
Un choc électrique provoque le retrait de la main.
- Lorsqu’on associe un stimulus neutre, n’ayant aucun
lien avec un réflexe inconditionnel, avec un stimulus
spécifique à ce réflexe, on peut rendre ce stimulus
- 181 -
MEMOIRE
Définition
La mémoire désigne un ensemble d’informations acquises
par le cerveau et guidant le comportement.
Structure (niveaux) de la mémoire
Il existe trois niveau déterminés par le stockage plus ou
moins prolongé de l’information que ces derniers
permettent : mémoire immédiate, mémoire à court terme,
mémoire à long terme ;
1. Mémoire immédiate ou sensorielle : mécanisme
permettant à l’information captée par les récepteurs
d’être disponible pendant ¼ de seconde afin que le
cerveau puisse décider d’y prêter attention ou pas.
2. Mémoire à court terme : mécanisme qui comporte la
conservation de l’information !pendant une vingtaine
de secondes. Sa capacité est limitée à 7 éléments
(informations) pouvant être retenus simultanément.
Par Ex. retenir un numéro de 1 chiffre ou une syllabe
de 5 ou 7 lettres.
- 191 -
INTELLIGENCE ET PENSEE
L’INTELLIGENCE
Nature de l’intelligence
a) croyances antérieures (de base)
- Binet et Simon (1905) déclarent qu’un individu
intelligent est celui qui juge bien, raisonne bien et
dont le bon sens et l’esprit d’initiative permettent de
s’adapter aux circonstances de la vie.
- Wechsler (échelle d’intelligence pour adultes en
1939) cfr W.A.I.S:
L’intelligence est la capacité de l’individu de
comprendre et de s’adapter à des situations
nouvelle. Selon ce chercheur américain, l’intelligence
est la capacité globale d’agir de façon réfléchie, de
penser rationnellement, de maitriser son
environnement, en un mot, capacité de se mesurer
au monde.
- Position actuelle
- 195 -
d) Distribution de l’intelligence
Selon la courbe normale de l’intelligence
(calcul statistique), on peut distinguer dans la population
générale les catégories suivantes d’individus selon leur
intelligence.
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68,2
34,1 34,1
13,5 13,5
LA PENSEE
Définition
- C’est une aptitude à se représenter, à imaginer, à
combiner les images ou les concepts se rapportant à
des événements, des personnes ou des objets qui ne
sont pas présents physiquement.
- Mise en place de stratégies mentales faisant
intervenir les processus symboliques (acquisition des
- 201 -
Stratégie de la pensée
Tactiques mises en œuvre par le penseur, elles sont de
valeur et de niveaux de complexités différentes.
a) Focalisation aléatoire : consiste à émettre une
hypothèse ou à effectuer un choix au hasard, en
vérifier la validité et en cas d’infirmation, passer à
une autre hypothèse jusqu'à la solution. Stratégie
par essais et erreurs, exploration non systématique.
b) Focalisation non raisonnable : consiste à
entreprendre l’exploration d’une supposition
centrale, intermédiaire ou présentant un risque,
puis éliminer les possibilités incorrectes en
modifiant un élément ou une attribution à la fois.
Par Ex. deviner une lettre d’alphabet à l’aide
d’indices fournis par oui ou par non.
c) Focalisation systématique : elle implique que le
sujet dispose de toute les hypothèses possibles,
présentés à l’esprit et les analyser une à une de
façon systématique en tentant d’en déduire les
attributs ou les implications. (stratégie plus
rigoureuse, plus fastidieuse).
- 203 -
Conclusion
La connaissance de soi et ou le soin de soi est un prérequis
pour bien connaitre, orienter les autres.
- 205 -
NOTES BIBLIOGRAPHIQUES