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Université de Mbujimayi
U.M.
MBUJIMAYI
Car, bien avant le XVIième siècle, des philosophes et des grands théoriciens
ont fait des spéculations depuis l’antiquité sur la nature de l’âme, de l’esprit et du corps et sur
leurs interrelations. Ces connaissances portaient aussi bien sur l’homme que sur l’animal en
tant que leurs comportements semblent mettre en jeu de la pensée.
affirment plutôt que le cerveau humain possède la capacité innée de développer des idées
indépendamment de toute stimulation de l’environnement. La question principale des
rationalistes n’était pas tant de connaitre le contenu du cerveau, mais son rôle.
Dans certains cas, ces régularités (ces lois) sont des simples constats (ici, on
fait une simple description des faits). Dans d’autres cas, une explication parait s’imposer avec
une évidence qui peut être plus ou moins forte. Le psychologue se propose de décrire et
d’expliquer les conduites des organismes.
Cette deuxième catégorie d’activités est beaucoup moins facile à étudier que la précédente.
Ces activités se rapportent à la conscience que l’individu a de lui-même et du monde qui
l’entoure.
Exemple : les sensations, les perceptions, la pensée, le souvenir, les sentiments, les désirs, etc.
Notons à ce sujet, qu’il faut faire intervenir ici les facteurs inconscients de différents niveaux
qui influencent généralement le déroulement des conduites. La psychanalyse a d’ailleurs
largement popularisé cette idée selon laquelle nos activités même les plus insignifiantes en
apparence peuvent avoir une signification qui nous échappe.
Exemple : ceux qui sont reliés à la perception sensorielle (vue, ouïe, odorat, goût, toucher).
N.B : Nous savons que la vie psychique est caractéristique des hommes et des animaux, mais
à des degrés différents. Dans ce cours, nous nous limiterons plus souvent à la psychologie
humaine compte tenu de l’usage professionnel des connaissances que vous aurez acquises.
Incidemment seulement, nous pouvons faire appel aux données extrêmement intéressantes de
la psychologie animale pour expliquer les notions qui ont un rapport avec celle-ci.
nous-mêmes du fait que nous vivons. Mais cette psychologie que nous faisons et pratiquons
tous est essentiellement intuitive, diffuse et pratique. De ce fait, elle est tantôt étonnamment
efficace, tantôt étonnement stérile et trompeuse parce que non fondée sur un caractère
objectif, non fondée sur une observation systématique ni sur une expérimentation contrôlée.
1.4.1. L’introspection.
Elle est une forme d’observation. Dans une certaine perspective, deux
courants s’opposent en psychologie. Le premier et le plus ancien s’exprime dans la formule de
William James qui définit la psychologie comme « la description et l’explication des états de
conscience en tant qu’états de conscience ». Ainsi vu, le fait psychique n’a qu’un seul témoin,
nous-mêmes et la seule méthode qui permette de l’observer c’est l’introspection. C’est donc la
psychologie à la première personne.
1) Il est difficile de savoir s’il existe un rapport constant entre le mot utilisé pour décrire
un état de conscience et cet état de conscience auquel il est censé correspondre.
2) Son champ d’application est limité, car on ne saura l’utiliser devant un petit enfant ou
un malade mental grave qui ne savent ni s’observer, ni s’exprimer.
3) On ne dispose pas de moyens scientifiques pour déterminer objectivement les
phénomènes de la vie intérieure. D’où cette conclusion de P. Osterrieth :
« l’introspection ne présente aucun intérêt pratique ».
4) L’introspection n’est ni possible, ni même utile. Auguste Comte estime que
l’introspection ne remplit pas les conditions d’une bonne observation. Une bonne
observation est celle où le sujet qui observe et l’objet à observer sont distincts.
L’individu pensant ne saurait se partager en deux, dont l’un raisonnerait et l’autre
regarderait raisonner.
Cette méthode présente des grands avantages sur l’introspection. L’on peut
noter en passant qu’elle est objective ; son champ d’application est vaste ; qu’on peut être à
plusieurs pour observer et comparer les résultats et que le sujet qui observe et l’objet à
observer sont distincts.
Remarques.
1. En pratique, on utilise souvent les deux formes d’observations pour que les avantages
de l’une compensent les inconvénients de l’autre et pour la plus grande scientificité
des faits observés. C’est pourquoi, les observations devront être répétées, variées et
même échantillonnées en temps.
2. L’extrospection correspond à ce qu’on appelle aussi l’observation spontanée ou
directe car les phénomènes observés se sont produits naturellement.
3. Actuellement, l’introspection n’est pas complètement éliminée en psychologie comme
le voulait Watson. Elle y garde son rôle dans les questions d’auto-évaluation, dans les
tests de personnalité et dans le cadre de la psychologie médicale …
L’on comprend qu’il s’agit toujours de l’observation, mais les faits que l’on
désire observer sont provoqués. Dans une expérimentation, on met les sujets dans des
conditions propres à déclencher le comportement qu’on veut observer. Il en découle donc
deux types de variables :
La variable indépendante (V.I) : ce sont les stimuli, la situation ou les conditions dans
lesquelles on place les sujets. Cette variable dépend des hypothèses et du chercheur
qui les manipule.
La variable dépendante (V.D.) : c’est la réaction ou la réponse du sujet, si elle varie
avec la variation de la variable indépendante.
être humain concret et complet aux prises avec une situation, chercher à en établir le sens, la
structure et la genèse, déceler les conflits qui la motivent et les démarches qui tendent à
résoudre ces conflits, tel est en résumé le programme de la psychologique clinique ».
Les méthodes psychanalytiques sont celles qui, tant bien que mal, tentent
d’explorer l’inconscient. La psychanalyse est un ensemble de techniques d’exploration et de
traitement psychologiques. Si on rattache la méthode psychanalytique à la méthode clinique,
c’est en effet parce que la méthode psychanalytique s’emploie dans les situations cliniques.
n’exerce une influence importante, tous ont joué un rôle appréciable dans le développement
de la psychologie telle qu’elle apparaît de nos jours.
1°) Le structuralisme.
2°) Le fonctionnalisme.
En s’inspirant des idées de Darwin qui stipulait que les espèces s’adaptaient
à l’environnement au cours de temps, les fonctionnalistes ont suggéré qu’il serait peut-être
profitable de considérer le processus continu d’adaptation de l’homme à son milieu tout au
long de sa vie. Cette préoccupation concernant l’adaptation de la psychologie aux problèmes
pratiques du comportement. C’est ainsi que l’on s’intéressera à l’adaptation de l’enfant à
l’école, du travailleur à l’usine … pour mesurer les aptitudes des sujets, ils ont mis au point
des instruments de mesure : les tests mentaux. Le premier test d’intelligence fut créé par Binet
en 1905 en France.
3°) L’associationnisme.
4°) Le behaviorisme
sains, bien constitués, et l’espace de monde qu’il me faut pour les élever et je m’engage ; en
les prenant au hasard, à les former de manière à en faire des spécialistes de mon choix,
médecin, commerçant, juriste et même mendiant ou voleur, indépendamment de leurs talents,
penchants, tendances, aptitudes ainsi que de la profession et de la race de leurs ancêtres ».
Exemple : une personne qui regarde un film ne voit pas une série d’images
fixes, mais bien une image continue, en mouvement.
Cette pensée introduite par les gestaltistes a été extrêmement positive, car
elle a souligné le danger du fractionnement du psychisme. Ce mouvement a également insisté
sur le fait qu’un comportement se produit dans un certain milieu et qu’il est donc nécessaire
de tenir compte aussi bien des caractéristiques du sujet que de celles du milieu. Pour eux, le
champ relie sujet et milieu et constitue un tout indissociable.
La décision prise par le groupe est plus efficace que celle qui lui est imposée de
l’extérieur ou du dehors ;
La règle précédente est valable pour le travail car la productivité du groupe sera plus
grande s’il y a collaboration entre les membres ;
L’action de chacun sur l’un ou les autres est évidente ;
Le groupe devient un système de référence pour émettre des jugements de valeur ou
pour valoriser la conduite en générale.
J. Moreno quant à lui, était parti du principe développé par Lewin selon
lequel la structuration d’un groupe social c’est-à-dire « le réseau des relations moi-autrui » se
fait sur une base affective du jeu réciproque attraction-répulsion. C’est aux États-Unis qu’il
développera sa théorie et appliquera par des sociogrammes « la mesure à l’être social ». La
sociométrie de Moreno relance ainsi le problème de la communication et celui que le Moi
joue dans le groupe. La base affective des interrelations étant la sympathie ou l’antipathie, on
considère le choix ou le rejet de l’individu par les autres membres du groupe.
7°) La psychanalyse.
On peut dire que la psychologie actuelle est centrée sur les conduites des
organismes vivants mais qu’elle n’exclut nullement « la possibilité » des phénomènes
inconscients.
Les philosophes ont cependant spéculé pendant des siècles sur la nature de
l’âme, de l’esprit et du corps et sur leurs interrelations. Platon, Aristote, St Thomas d’Aquin,
R. Descartes, etc. sont des noms qui ont marqué le début de la psychologie en tant que
philosophes abordant les questions de l’homme tout entier (individuellement et
collectivement).
Nous savons certes qu’il existe une étroite interdépendance entre la vie
mentale et la vie organique. Une lésion au cerveau peut entraîner des troubles psychiques des
fonctions localisées dans la partie lésée ; de même, une émotion vive, peut déranger
l’organisme et parfois provoquer la mort instantanée. Il existe même une discipline
intermédiaire qui se consacre à l’étude des liaisons entre les fonctions du système nerveux et
les fonctions psychiques. La psychologie et la physiologie ont entre elles des rapports utiles.
e) La psychiatrie qui est une branche de la médecine qui vise à étudier, à prévenir et à
traiter les maladies mentales. La psychiatrie est contenue dans la psychologie médicale
qui est plus large car, la psychologie s’applique même en cas des maladies somatiques
en milieu hospitalier.
1°) La présence d’un excitant capable d’agir sur un ou les organes sensoriels (condition
physique) ;
1° La nature des excitants et dans une mesure à déterminer ultérieurement le degré d’énergie
avec lequel ces excitants agissent sur les organes sensoriels (favorise la perception)
2° Le (bon) fonctionnement des organes de sens. Par exemple, un œil myope ne peut
percevoir convenablement un objet situé à distance.
3° Le fait que la perception constitue en effet une réaction globale de notre personne, dans
laquelle notre personnalité tout entière s’exprime avec ses tendances et ses souvenirs, son
orientation intellectuelle et affective, habituelle et momentanée.
5° Enfin, le contexte c’est-à-dire physique dans lequel la perception se produit ou dans lequel
l’objet à percevoir se trouve.
Le sens kinesthésique : dont les organes sont repandus dans les muscles,
les tendons et les articulations. D’ailleurs on l’appelle aussi sensation musculaire.
Ce sont :
Nous avons déjà vu que d’une façon générale, l’intensité de nos sensations
dépend de l’intensité de l’excitation, que nous ne sommes pas sensibles à toute augmentation
ou à toute diminution de l’intensité d’un excitant donné. En d’autres termes, il n’y a pas
proportionnalité stricte entre l’intensité de l’excitation et l’intensité de la sensation
correspondante.
a) Le seuil absolu
Dans la vie courante, nous identifions les êtres et les choses de notre
milieu grâce à la perception de leur physionomie générale ou de l’un ou de l’autre trait qui
leur est propre : nous avons donc des perceptions syncrétiques ou globales. Ce sont celles
dans lesquelles tous les détails d’un objet sont fondus en une seule perception d’ensemble,
caractérisée par la configuration générale ou par un fait typique, représentatif de l’objet. Cette
perception syncrétique précède la perception voulue des détails.
Mais dès que nous sortons du cadre habituel et qu’un intérêt spécial naît
(intérêt d’ordre scientifique ou professionnel), la perception globale fait place à la perception
analytique. Dans celle-ci, les différents détails se présentent tour à tour sur l’avant-plan,
s’individualisent et se détachent de l’ensemble.
.. .. .. ..
°° °° °° °°
.. .. .. ..
°° °° °° °°
.. .. .. ..
°° °° °° °°
Exemples : 1)
2)
3)
par conséquent que l’enseignant puisse se rendre compte de l’état de la vue et de l’ouïe de ses
élèves afin de les placer convenablement en classe.
En conclusion.
Sur le plan de l’enseignement, nous ne pouvons exiger donc des élèves du
degré inférieur une analyse approfondie d’un tableau ou d’interprétation d’une situation
morale très complexe. Limitons nos sujets de rédaction à des scènes vécues au degré inférieur.
Les méthodes globales dans les petites classes respectent aussi les étapes
de la perception chez l’enfant. Développons chez l’enfant un sens d’observation, car dit-on
rien n’est dans l’esprit qui n’y entre par les sens.
3.2. Définition.
La mémoire est la faculté de fixer, de conserver, de rappeler et de
reconnaître les états de conscience antérieurs. L’acte propre de la mémoire est le souvenir. Il y
a souvenir proprement-dit lorsqu’il y a localisation de l’état de conscience dans le temps et
dans l’espace c’est-à-dire lorsqu’il y a en même temps rappel et reconnaissance.
a. Les attitudes
La mémorisation d’un certain matériel (liste de syllabes par exemple) peut
être le résultat d’un effort intentionnel du sujet qui s’est proposé délibérément d’apprendre
cette liste (apprentissage intentionnel) ou peut résulter de la simple perception de ce matériel
par le sujet, en l’absence de toute intention d’apprentissage de la part de celui-ci
(apprentissage incident).
Mais il n’en reste pas moins vrai que l’apprentissage incident existe, et il est
probable qu’il joue un rôle important dans la régulation générale des conduites. On a pu
montrer expérimentalement qu’il ne se produisait pas au hasard. Les éléments de la situation
qui sont mémorisés sont sélectionnés en fonction des attitudes ou intérêts du sujet qui aborde
cette situation.
b. La motivation
L’apprentissage s’accélère et la rétention s’améliore lorsque les sujets sont
plus fortement motivés au moment de l’apprentissage. Une motivation plus forte au moment
du rappel reste à peu près sans effet. La liaison entre motivation et apprentissage s’explique
sans doute par l’intermédiaire du niveau général d’activités de l’organisme, qui s’élève avec
le niveau de motivation. Un cas particulier intéressant est connu sous le nom d’effet
Zeigamik, du nom du psychologue qui a vérifié expérimentalement une hypothèse de K.
Lewin.
c. La tonalité affective
Les événements jugés agréables par le sujet tendent à être mieux retenus par
lui que les événements qu’il juge désagréables. Le fait s’observe seulement en rappel différé,
comme si l’effet de sélection exigeait un certain temps pour se produire. Ces résultats
expérimentaux sont compatibles avec les hypothèses de S. Freud. Celui-ci suppose que le Moi
se défendait contre les menaces que constituent les tensions et les conflits par différents
mécanismes dont l’un consisterait à refouler dans l’inconscient les souvenirs rattachés à une
émotion perturbatrice. Que l’on retienne on non cette explication. On peut à nouveau
rapprocher les faits auxquels on l’a appliquée des phénomènes de « défense perceptive ».
Une autre série de travaux plus récents porte sur les mécanismes de
régulation de l’apprentissage intentionnel. Des sujets reçoivent la consigne d’apprendre de
façon parfaite une liste de dix mots dépourvus de sens. Les mots se succèdent toujours dans le
même ordre, mais le sujet peut observer chacun aussi longtemps qu’il le souhaite et revoir la
liste entière aussi souvent qu’il le désire. On constate que les sujets passent spontanément plus
de temps sur les éléments centraux de la liste, dont on sait par ailleurs qu’ils sont les plus
difficiles à mémoriser. On fait le même type de constatation avec des couples d’éléments. Si
l’étude est reprise après une première récitation (J-F. Le Ny et G. Denthière, 1970).
La mémoire peut être altérée dans ses différentes fonctions. On parle ainsi ;
3.8. Apprentissage
Les conduites actuelles d’un organisme dépendent pour une large part de ses
expériences antérieures. L’étude des mécanismes par lesquels cette influence s’exerce
constitue l’objet de ce chapitre.
L’apprentissage peut aussi être étudié dans des cas où le sujet, pour
satisfaire un besoin et obtenir un renforcement, doit apprendre à accomplir une certaine
action. On parle alors d’apprentissage instrumental. Un exemple simple est celui du
« conditionnement opérant » très étudié par B.F. Skinner : un rat doit apprendre à appuyer sur
un poussoir pour obtenir de la nourriture. Les lois établies au niveau du conditionnement
pavlovien se vérifient en général dans ces situations, très différentes de celles que Pavlov
utilisait. L’apprentissage instrumental a aussi été étudié dans d’autres situations : « modelage
du comportement », c’est-à-dire dressage ; apprentissage de séries verbales : situations dans
lesquelles il faut apprendre à discriminer entre deux ou plusieurs stimulus (notamment les
labyrinthes,), etc.
nerveux. Elles sont en tout cas attribuables à la fois à des facteurs héréditaires (génétiques) et
à des facteurs de milieu.
Conclusions pratiques.
On dit couramment qu’une tête bien faite vaudrait mieux qu’une tête bien
pleine. Mais comment une tête bien vide peut être bien faite ?
Nous ferons jouer tous les sens pour favoriser les différentes formes de
mémoire. Il est aussi conseillé de savoir à quel type de mémoire appartiennent la plupart de
nos élèves pour une action pédagogique adaptée.
Il faut éviter et faire éviter les produits toxiques tels que l’alcool, le tabac, il
faut éviter également les veilles prolongées … Elles nuisent à la mémoire et l’affaiblissent.
Mais il faut savoir que l’imagination ne crée ou ne combine que sur base
d’éléments déjà perçus et de ce fait, cette définition doit être revue.
1°) La préparation.
Le problème à résoudre est donné au chercheur ou bien c’est lui-même qui
prend connaissance du problème ou le pose. C’est dans la phase de préparation que le créateur
imaginatif va chercher les solutions qui ont déjà fait preuve ou qui ont été données à des
problèmes proches du sien ; il va prendre connaissance de la documentation existante,
consulte les experts et les collègues.
2°) L’incubation.
Cette phase est mal connue. La raison en est probablement que
l’organisation des éléments acquis au cours de la préparation se déroule de manière
inconsciente. Pendant cette étape, le sujet ne paraît faire aucun progrès vers la solution, il peut
même tourner son attention et son activité vers d’autres objets.
4°) La vérification
C’est donc la détermination de la qualité de la solution trouvée. La nature de
la vérification dépend de la nature du problème.
Conclusions
Par l’intuition directe ou indirecte, fournissons à l’élève le plus grand
nombre d’images fortes, saines et précises. Nous devons avoir présent à l’esprit que toute
création est imitation et par conséquent, il faut proposer à l’enfant dans tous les domaines,
toujours des beaux modèles à imiter (en morale, en religion …).
Enfin, essayons, dans chaque situation, de trouver des solutions et des idées
nouvelles. Celles-ci peuvent servir tôt ou tard à la solution d’un autre problème. Développons
l’optimisme chez nos élèves ou nos prochains, la bonne humeur et combattons du fait même
le pessimisme.
Le langage transmet des messages ayant trois fonctions : ils signalent l’état
ou l’intention de celui qui émet ce message (fonction d’expression) : ils influencent le
récepteur (fonction d’appel) et ils informent sur les objets ou les événements (fonction de
représentation). Ces trois fonctions d’expression, d’appel et de représentation font qu’un signe
du langage peut être un symptôme, un signal ou un symbole ou remplir simultanément
plusieurs de ces rôles.
1
Descartes a fortement souligné ce fait dans la 5 ième partie du discours de la méthode.
en passant par le stade du babillage qui est un langage ludique, il imite les mots qu’il entend,
les assimile et utilise rapidement leur pouvoir significatif.
Une question intrigue tous les hommes de science : d’où vient la langue ?
D’où vient la diversité des langues ? Avant que les hommes de science se prononcent de
façon convaincante sur cette question, nous pensons que le langage et la langue sont un
cadeau de la providence à l’humanité malgré les critiques qui découleraient d’une telle
conception.
Les aphasies sont des troubles portant sur la fonction psychique du langage.
Elles sont liées à des lésions cérébrales localisées, touchant des zones qui jouent un rôle dans
les divers aspects de la fonction du langage. Les aspects cliniques de l’aphasie sont multiples.
Ils peuvent être ramenés à deux types principaux :
6.1. Généralités.
Dans la vie quotidienne et particulièrement dans l’enseignement, nous
sommes souvent tentés d’émettre un jugement sur la valeur intellectuelle de nos prochains ou
des élèves et sur leurs possibilités futures. L’avenir de certains enfants dépendra dans une
certaine mesure de ce jugement.
Mais que valent en réalité ces jugements ? Avons-nous des critères objectifs
pour évaluer l’intelligence de nos prochains ou de nos élèves et pour émettre un jugement
correct à leur endroit ?
La constatation faite est telle que les variables inter et intra-individuelles qui
affectent les mesures des phénomènes psychiques tendent à se répartir conformément à la loi
binomiale de Newton, c’est-à-dire suivant une courbe en forme de cloche dénommée courbe
de Laplace-Gauss, des noms de ses constructeurs.
Malgré ces difficultés, les efforts assez louables ont été fournis en France
d’abord par A. Binet et Simon qui ont essayé de mettre sur pieds un instrument de mesure de
l’intelligence globale. Cet instrument (ce test) a été révisé à STANDFORD par TERMAN
puis toujours à Standford par Terman et Merrill. C’est cette dernière forme révisée qui est
utilisée de nos jours avec 6 subtests au lieu de 5 que comprenait la forme originale de Binet et
Simon..
A. M
Q .I= x 100 où A.M = âge mental (en mois)
A.C
ampleur chez un enfant de 3 ans et chez celui de 12 ans (âge chronologique). Ces deux
notions (âge mental et quotient intellectuel) ne sont applicables ou surtout concevables que
pour des tests d’intelligence chez les enfants en cours de développement.
On dit qu’une épreuve est caractéristique d’un âge mental donné si au moins
75% des sujets qui ont cet âge réussissent à cette épreuve et si la majorité des sujets ayant un
âge immédiatement inférieur y échouent.
RÉSERVES
REMARQUES
3° Les tests de Gesell : ils sont destinés à la mesure de l’intelligence chez les
enfants d’âge préscolaire depuis la naissance. Ils comprennent des épreuves très variées,
souvent motrices et permettent de déterminer l’âge mental et le quotient de développement.
Ils sont très employés en pédiatrie.
Toujours pour les enfants, on a d’autres tests que nous ne pouvons présenter
avec exhaustivité.
Pour les adultes, on a des tests d’intelligence qui peuvent être d’application
individuelle ou collective. Il peut s’agir d’une épreuve un fortement saturée en facteur général
(g), ou d’une batterie d’épreuves mesurant chacune une aptitude spéciale déterminée.
On cite généralement :
Les plus connus sont : P.M.38 (Progressive matrice 38) ; (Domino 48) ;
etc. ..
La loi de l’exercice et
La loi de renforcement ou de l’effet.
2
P. Pichot et J. Delay, Abrégé de psychologie, p.260.
Une observation interne montre que dans notre conduite, il est de ces
comportements qui nous paraissent commandés par une quelconque force que nous ne
contrôlons pas directement. Parmi ces forces on cite la libido, les pulsions, les instincts et les
besoins. L’acte auquel la force nous pousse nous procure le plaisir ou la douleur.
Les états affectifs cités plus haut et les forces qui nous poussent à agir font
partie de la vie affective.
Les sentiments et les émotions n’ont pas une différence réelle de nature,
mais uniquement une différence de durée et d’intensité. C’est pourquoi, on peut cacher un
sentiment et non une émotion car le premier n’a pas une forte intensité.
Les instincts.
Il faut envisager deux aspects de l’instinct :
Les pulsions.
On a toujours considéré la pulsion comme la force hypothétique qui pousse
l’individu à accomplir une action (en ce sens, il est très proche de l’instinct au sens classique),
et qui se réfère actuellement à l’intension du comportement motivé (Stellar).
Les besoins
On appelle besoins, des « manifestations naturelles de sensibilité interne
éveillant une tendance à accomplir un acte ou à rechercher une catégorie d’objets » (H.
Piéron).
Le terme est ambigu car, il peut signifier aussi bien un déficit biologique
(l’homme a besoin de vitamines pour vivre) ; que le fait que ce déficit est ressenti (la faim, la
soif, sont des besoins).
nombreuses inadaptations sociales. Elles se retrouvent dans les échecs scolaires, les névroses
les troubles psychosomatiques et certaines psychoses.
Bien vivre en communauté c’est connaître ses états affectifs, les ajuster en
tenant compte de ceux de son prochain.
Une personnalité équilibrée sur le plan affectif c’est celle d’une personne
qui fait correspondre à une stimulation affective donnée une charge affective de même
intensité.
8.1. La personnalité.
On étudie d’une part, les effets de la culture sur la personnalité de base qui à
son tour tend à modifier la société. R. LINTON pense que la meilleure approche en est
psychologique car c’est dans et par les comportements individuels qu’elle se manifeste et que
c’est par le moyen de l’apprentissage qu’elle s’acquiert et se perpétue. De ce qui précède,
nous pouvons schématiser les facteurs de la personnalité de la manière suivante :
Facteurs de la personnalité :
Facteurs organiques : intégrité du physique et ou psychique
Facteurs sociaux : (système nerveux, système endocrinien, …
(Surmoi) : les sociologues soutiennent que la personne est le produit
de la société dans le développement et la formation de sa
personnalité.
8.2. Le caractère.
La notion de caractère est étroitement liée à celle de la personnalité. D’après
FOUILLE, le caractère d’un homme est sa manière relativement une et constante de sentir, de
penser, de vouloir ou de réagir d’un individu ou d’un groupe. On parle aussi bien du caractère
emporté d’un homme que du caractère flegmatique des Anglais … c’est donc une emprunte
durable.
1) La constitution anatomique
2) La constitution morphologique
3) La constitution chimique
4) Le système nerveux végétatif
5) Le système nerveux cérébro-spinal.
2° Éléments psychologiques
qu’il y a des individus. Malgré ces difficultés, certains auteurs ont élaborés des classifications
fort appréciables dont certaines méritent d’être présentées dans ce cours.
6) Typologie de Sheldon
Du point de vue psychologique, Sheldon décrit trois types de caractère qui sont :
c. La tonalité affective..............................................................................................................35
C°/ Caractéristique liées à la stratégie du sujet............................................................................35
3.7. Pathologie de la mémoire......................................................................................................36
3.8. La mémoire chez l’enfant......................................................................................................37
Conclusion pratiques....................................................................................................................39
CHAPITRE IV : L’IMAGINATION ET LA PENSÉE CRÉATIVE......................................................................40
4.1. Types d’imagination ou de pensée créatrice.........................................................................40
4.2. Les étapes de la pensée créatrice..........................................................................................40
1°) La préparation.........................................................................................................................40
2°) L’incubation.............................................................................................................................41
3°) L’inspiration ou illumination ou insight...................................................................................41
4°) La vérification..........................................................................................................................41
4.3. L’Imagination chez l’enfant....................................................................................................41
Conclusions...................................................................................................................................42
CHAPITRE V : FONCTION SÉMIOTIQUE : LE LANGAGE..........................................................................43
5.1. Définition...............................................................................................................................43
5.2. Sortes de langage..................................................................................................................43
5.3. La pensée et le langage..........................................................................................................43
5.4. Évolution psychologique de langage......................................................................................44
5.5. Troubles du langage..............................................................................................................45
CHAPITRE VI : CONDUITE INTELLECTUELLE : L’INTELLIGENCE..............................................................46
6.1. Généralités............................................................................................................................46
6.2. Définitions de l’intelligence...................................................................................................46
6.4. Évolution de l’intelligence et des aptitudes...........................................................................50
6.5. La maturation intellectuelle et l’apprentissage.....................................................................51
6.7. Approche multifactorielle de l’intelligence............................................................................51
1ère méthode : Speaman (1863-1945)...........................................................................................51
2ième solution : Thurstone (1887-1995)..........................................................................................52
CHAPITRE VII : LES ETATS AFFECTIFS....................................................................................................53
7.1. Généralités............................................................................................................................53
7.2. Classification des phénomènes affectifs................................................................................53
Les instincts..................................................................................................................................54
Les pulsions..................................................................................................................................55
Les besoins...................................................................................................................................55