Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Fiche résumée :
Chapitre 2 :
Quelques définitions :
1- Psychologie : étude scientifique du comportement et des processus
mentaux
2- Comportement : l’ensemble de nos actes observables (parler,
dormir, manger, sourire…)
3- Processus mental : activité non observable directement, par
laquelle le cerveau traite des représentations, conscientes ou non,
de la réalité. Expériences intimes et intérieures : pensées,
perceptions, souvenirs ou nos rêves
Chapitre 3 : Différents courants/ modèles en psychologie
Les 3 vagues en TCC :
1. la première vague : vague behavioriste
Viens de l’anglais qui signifie comportement
Développer par J-B Watson au début du XXe siècle
La psycho se sépare en 1879 pour devenir une science autonome
Behaviorisme est la conséquence de cette séparation
Le béhaviorisme fait du comportement observable l’objet même de la
psychologie, ne tient pas compte des variables liées au cas individuel,
ni des états mentaux, des mécanismes internes et des processus
subjectifs.
Environnement= élément clé de la détermination de l’explication des
conduites humaines
Les travaux réalisés par Pavlov (1890) et Skinner un siècle plus tard qui
ont permis de définir les concepts fondamentaux des TCC.
Conditionnement classique ou reflex pavlovien = son de la cloche
associée par le chien à l’arrivée de la nourriture, salivation (expérience
chien de Pavlov)
Skinner rajoute a cette expérience que la cloche est un « stimulus
opérant » qui renforce le comportement de salivation chez le chien.
Il explique que les facteurs qui alimentent la dépression sont des idées
négatives soit sur soi-même sur les autres ou sur l'avenir le futur. Il est
à l'origine des 3 colonnes de Beck : pensées, émotions, comportement
Systémique :
- Le courant systémique cherche à aborder les gens non seulement au
niveau individuel, mais dans une compréhension globale portant sur
les interactions de groupes et les caractéristiques du milieu (système
ou mieux écosystème) dans lequel elles vivent.
Chapitre 4 : L’attachement
- L’attachement est un lien affectif puissant dans lequel la
présence du partenaire produit un sentiment de sécurité chez
l’individu. « Lien relativement durable qui accorde de
l’importance au partenaire en raison de son caractère unique
et irremplaçable. » (Ainsworth, 1989)
- Bébé se sent plus ou moins en sécurité en fonction de la façon
dont on répond à ses besoins
- Conférence de la pédopsychiatre Nicole Guédeney à propos
de la théorie de l’attachement. (À étudier)
https://youtu.be/qUe8_WwFnLU
Origine :
John Bowlby constate que les êtres vivants ont un besoin primaire
d’autrui qui n’est pas sous-jacent à la satisfaction d’autres besoins
naturels. Il constate ces besoins à travers différents faits tels que des
expériences sur les bébés singes, le phénomène d’empreinte chez les
oies et les symptômes d’hospitalisme.
La réaction au stress ou à la détresse en cas de perte de l’objet
d’empreinte est observée de façon similaire chez des enfants séparés de
leur mères et mis en pouponnières. Ils présentent des comportements
dépressifs, ont une posture prostrée et présentent des retards de
développement conduisant à la mort dans certains cas.
Ce phénomène a été baptisé l’hospitalisme.
La privation maternelle et l’isolement conduisent à des effets néfastes à
court et long terme.
L’attachement est un besoin d’autrui primaire, inné, autonome et
indépendant de la nourriture.
Les comportements d’attachement sont la succion, l’étreinte, le
sourire, les cris, et le fait de suivre l’autre. Les comportements
d’attachements servent à créer ou restaurer l’échange et la proximité
avec autrui.
Les figures ou objets d’attachements sont des personnes privilégiées,
généralement la mère, ou toute autre personne prodiguant des soins de
façon chaleureuse et stable
Construction du lien d’attachement :
* dans un premier temps, bébé est réceptif à toute stimulation sensorielle
apaisante, et bébé porte un intérêt à tout partenaire humain.
* Dans un second temps, bébé traite de façon positive tout personne
entrant en contact avec lui, mais a une réaction plus rapide aux
personnes privilégiées.
* Vers 6/7 mois, l’objet d’attachement est constitué. Seules une ou deux
personnes privilégiées peuvent parvenir à calmer l’enfant en cas de
détresse. Les personnes entrant en contact avec lui ne sont plus
interchangeables. Des comportements négatifs apparaissent en cas de
séparation d’avec la figure d’attachement et l’accueil à son retour est
positif. L’enfant va en priorité se diriger vers sa figure d’attachement en
cas de détresse. Avec le temps, la capacité d’accepter des séparations de
plus en plus longues témoigne de la mise en place d’un modèle interne
opérant permettant à l’enfant d’aller vers l’autonomie
D. Winnicott explique les processus qui interviennent au début de la vie
du nourrisson et souligne l’unité qui lie le bébé à sa mère dans les
premiers mois de sa vie. Le bébé a le sentiment de ne faire qu’un avec sa
mère. La mère a des compétences innées et développe une intuition
concernant les besoins et les désirs de son enfant. L’essentiel des pensées
maternelles va au confort du nouveau-né.
C’est ce que l’auteur appelle « la préoccupation maternelle primaire »
Dans leur relation duelle, un processus se met en place : la mère
s’identifie à son enfant (en restant adulte) et le bébé s’identifie à sa
mère. C’est ce que l’auteur nomme : l’identification primaire. Pour
l’auteur, c’est lors de ce moment que tout commence, et que le mot être
(ou exister) prend sens.
Dans son article de 1956 intitulé « La préoccupation maternelle primaire
» (dans Psychanalyse et Pédiatrie), Donald Winnicott décrit les
caractéristiques de ce lien mère enfant.
Les 3 points essentiels :
1- la PMP :
Un état des relations mère enfants qui n’avait pas été étudié. Selon
Winnicott « juste après la naissance du bébé, nous trouvons chez la mère
un état très spécifique, une condition psychologique que l’on pourrait
par exemple nommer : préoccupation maternelle primaire par exemple ».
Pour le pédiatre anglais, « personne n’a encore prêté une attention
suffisante à cet état psychiatrique très particulier de la mère »
2- Un moment assez court qui a tendance à être oublié par la suite :
Pour Donald Winnicott la préoccupation maternelle primaire est une
période précise du lien mère enfant : Il s’agit d’une sensibilité
particulière de la mère qui se développe peu à peu au cours de la
grossesse, en particulier à la fin de celle-ci La préoccupation maternelle
primaire dure encore quelques semaines après la naissance de l’enfant
3- La préoccupation maternelle primaire : « une maladie normale »
Pour D. Winnicott, cet état pourrait paraître pathologique s’il n’était pas
lié à la naissance du bébé et pourrait être comparé à un état de repli, ou à
un état de dissociation au cours duquel un des aspects de la personnalité
prend temporairement le dessus. Cet « maladie normale » caractérisée
par une attention extrême au bébé et un certain désintérêt pour soi est
pourtant essentiel au développement psychique premier du bébé.
Donald Winnicott étudie les relations entre les mères et leur enfant
Il souligne l’importance des relations interpersonnelles en particulier
chez l’enfant. Il décrit notamment la relation spécifique qui s’instaure,
lors des premiers mois de la vie, entre la mère et son bébé. Il parle de «
préoccupation maternelle primaire » pour décrire le lien qui s’instaure
alors entre la « mère suffisamment bonne » et son enfant.
« La « mère suffisamment bonne » est celle qui, en s’ajustant, répond
aux besoins de son bébé mais laisse la place à une forme de frustration,
elle n’est ni trop longtemps absente, ni envahissante »
Concepts de Holding, Handling et Object presenting:
1- Holding : portage, au fait de tenir, mais aussi à la contenance
psychique. Notion à l’interface du physique et du psychique.
Portage physique : manière de tenir, de porter le bébé. Winnicott
souligne que certaines mamans n’arrivent pas à tenir leur bébé comme si
leurs mains n’étaient pas assez sûres. Les émotions (les peurs, les
craintes qui peuvent renvoyer à l’histoire de la mère) vont se transmettre
à l’enfant par l’intermédiaire du corps.
Portage psychique : capacité d’attention de la mère, à la qualité de sa
présence et à sa capacité à penser les émotions du bébé
Bion : la mère va transformer des émotions incompréhensibles du bébé
en images, en pensées ou en rêveries
2- Handling : dimension plus pratique et plus active que le holding. =
soins prodigués à l’enfant : le laver, le changer ou l’habiller. Le handling
permet au bébé se constituer une enveloppe, une « peau » dira plus tard
Anzieu, sur laquelle va s’étayer la constitution de son moi.
3- Object presenting : « le fait de présenter l’objet » = façon dont la
mère présente le monde à l’enfant. Elle va introduire l’enfant à
l’existence d’un extérieur à la dyade mère-enfant. Pour d’autres auteurs,
cette dimension est plutôt reliée à la fonction paternelle
Reproche à Winnicott : accent sur le lien mère-enfant, tendance à laisser
en arrière-plan, le rôle du père dans l’ouverture vers le monde (on parle
classiquement de la « fonction de tiers » du père.
Le toucher = sensation indispensable à la construction de l’être. La
qualité des interactions que le bébé tisse avec son environnement permet
le développement de ses compétences potentielles innées
Syndrome d’HOSPITALISME