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L3 psychologie 2022-2023

Psychologie clinique et psychologie du développement


UE2

Clinique de l’identité et de l’identification


Psychologie du développement : développement socio-émotionnel
Démarches de l’entretien psychologique
Clinique de l’identité et de l’identification
(Alan Docousso Lacaze)
· Examens : 1h pour la preuve -> 1 question de rédaction en une page qu’on doit répondre en nous
appuient sur les différentes parties du cours. Importante ! 1. Respecter une page recto 2. Essayer
de construire une réponse la question, faire une argumentation 3. Définir les concepts qu’on a
utilisé. 4. Mettre de parties, diviser et lier.
· Défauts : 1. Il faudrait bien définir les concepts, s’on ne soit pas précis – 2. Quelque qui a travaillé
mais qui n’a pas compris la question, s’on ne répond pas la question mais on a bien expliqué le
concept on aura un 5.
PSYCHOLOGIE
1. Types de psychologie
- Psychologie clinique de recherche :
La psychologie clinique étymologiquement signifie aux cheveux de patient. Historiquement c’est un
mélange de le médicine et la philosophie, elle a de vocabulaire des deux rames.
La psychologie clinique est une psychologie que se centre sur la personne en essayant au plus près
de la singularité (pas qui se centre au le patient, ça c’est la psychologie du recherche), c’est une
démarche et se centre sur la personne en essayant de les aider.
La démarche clinique préfère une conception de la personne qui s’inspire d’une thérapie
comportementale et cognitive, au même temps, la démarche clinique ou on est au plus près de la
personne, mais la façon qu’on a de comprendre ce que nous dis la personne est référée à
l’information comportemental et cognitive.
Il faut différencier la démarche de la conception théorique de la personne. La clinique est une
approche, une méthode, et après il y a des théories qui donnent des définitions.
Ex : on peut adopter la démarche clinique et se référer à une conception de la personne qui
s’inspire à une thérapie comportementale et cognitive. La clinique c’est une méthode et après on a
la théorie.
- Neuropsychologie :
Neuropsychologues sont tus proches aux patients mais le manière qu’ils ont de comprendre,
d’interpréter les résultats est en référence à leurs théories neuropsychologiques.
- Psychanalyse :
C’est la troisième approche.
2. Psychanalyse
On peut rencontrer des patients, personnes, de manière clinique, et se réfère (non pas de forme
comportemental ou cognitive ou neuropsychologique) à la compréhension psychanalytique, on va
comprendre ce que dis la personne à partir de la conception psychanalytique par laquelle on a été
formée. La personne qui parle à une partie d’elle même qu’on appelle inconscient. Dans ce qu’il dit
il y a ces choses inconscients. Des processus inconscients, qu’il met à place sans le savoir
conscientisent.
Cette notion d’identification n’est pas seulement utilisée par la théorie psychanalytique, en fait
c’est une notion essentielle dans la culture occidentale et pour une part dois quelque chose à la
conception aux travaux de la philosophie grec.
Si on se centre sur la psychologie el n’a pas utilisée seulement dans la théorie psychanalytique, elle
a été utilisée dans beaucoup de travaux de psychologie cognitive. Il y a une science cognitive de la
notion d’identification, et sciences psychanalytiques.
- Sens cognitif de la notion d’identification :
· Identifier un objet : l’identification c’est un processus, en général quand on parle de processus on
distant les processus de résultat, le processus est dynamique (quelque chose qui se fait, qui se peut
compris), et le processus une fois il a compils il y a un résultat. Le résultat du processus
d’identification est que j’ai identifié l’identité de l’objet. Identifier un objet (dynamique) ce le
reconnaitre dans une catégorie ou une classe.
Dans ce processus on rétien certaines caractéristiques significatives pour identifier l’objet et on
laisse les autres accoté. Ce n’est pas une identification totale de l’objet mais de certaines parts
significatives.
C’est le reconnaitre dans une catégorie ou une classe. On peut dire qu’on le reconnaître. Certains
philosophes dissent que connaitre c’est toujours reconnaître (s’il y a quelque chose qu’on ne
connaitre pas et nous dissent que c’est un fruit on le metton dans une catégorie déjà connu)
· Identifier un objet à un autre objet : ils sont la même identité mais ce n’est pas une identité
stricte. Cette propriété abstract nous permettre dire que c’est le mémé chose (bus par exemple)
mais on sait que ce n’est pas le même vraiment.
On abstrait certaines caractéristiques des objets sur les lesquelles on fait l’identification, sur
lesquelles on fait le processus d’identification.
· Identité sociale : Tous somment parte de l’identification sociale, il fonctionne d’une manière un
peu particulière, on fait partie de plus catégories mais dans chaque une il y a seulement un objet.
Chaque culture mette en place des processus pour signifier l’identité de chaque un.
· Sens psychanalytique de la notion d’identification :
Selon Freud, Identification : assimilation de moi à un moi étrangère en conséquence de laquelle, le
premier moi se comporte comme le second, de points de vue déterminés, l’imite, le prend en lui
dans une certaine mesure
Assimilation : c’est une notion que Piaget a transformé de la biologie à la psychologie. C’est le
processus par lequel un organisme parvient à faire passer de l’extérieur de son organisme certains
éléments du monde estrangère a son intérieur et la transformation des mêmes. Les actions qu’on
fait sur le monde modifient l’assimilation. On connaitre le monde extérieure grâce à l’assimilation
de l’information à mes catégories de penser et je les transforme de manière mentale. On insert
l’objet dans une catégorie et on le transforme en une fruite, légume… ou quelque chose dans notre
tête.
Hippothèse de Piaget : on a différents niveaux et dans ils il y a des mécanismes communs, une
forme de continuité entre la parte biologique et la psychologique, mais ils sont différents pace que
l’assimilation biologique n’est pas l’assimilation psychologique. Il est très influé par la théorie de
l’évolution.
Il y a une séparation entre l’intérieur du corps et l’extérieur (biologie) et entre l’objet et l’idée
(psychologie). Ça veut dire qu’il y a deux moi, il y a une séparation, de la même façon qu’on parle
de l’assimilation biologique et psychologique il y a une séparation de comme passer de l’extérieur à
l’intérieur. L’assimilation nous permettre expliquer que l’information passe de l’extérieur à
l’intérieur.
Le moi : c’est l’instance ou on trouve notre caractère, ce qu’on peut faire ou on ne peut pas.
Contienne les mécanismes de défense.
Le premier moi se comporte comme le second d’un point de vue déterminé, se comporte comme le
seconde mais pas en totalité, ce n’est pas une identification stricte (quand on a une identification
d’un moi sur autre moi on le copie). Le premier moi assimile certains points de vue, mais dans des
autres il reste différent par ailleurs. Quelque chose est partagée par les moi différents, mas des
autres non, donc ils ne sont pas identiques.
Le processus d’identification est fondamental pour faire notre propre singularité.
L’imiter : quand on imite quelqu’un, on fait comme si on était l’autre, on n’est pas l’autre.
D’une certaine manière je pris un moi de ce qui est à l’extérieur, je me suis approprié d’un moi qui
est étrangère à mon moi. Le moi est composé par le mot de laquelle je me suis approprié, si je
m’approprie de cet moi il y a moins sensation d’étrangeté.
Selon Freud notre vie se complète aux rêves donc il a créé la psychanalyse. Il a fait l’hippothèse de
que dans notre rêve il y a contenu manifeste et contenu latente. Le contenu manifeste d’un rêve
est formé d’images (lieux, personnes…) ou une action se déroule, il peut y avoir des paroles, mais
pas toujours. C’est un matériel très diffèrent du matériel narratif qu’on utilise pour transformer les
images quand on veut expliquer le rêve.
Derrière le contenu manifeste il y a un contenu que se dissimule, et il faut avoir une méthode pour
remonter le contenu latent, c’est la méthode d’association libre (demander de laisser venir tous ce
qui peut venir à propos de chaque mot qu’on le dis). On ne peut pas savoir vraiment ce qui signifie
un rêve si la personne n’a pas fait l’association libre.
Freud avait certaines obsessions théoriques qu’il voulait arrêter et en certaines cas il n’arrête pas
s’il ne peut pas connaitre le rêve.
Rêve 1 : mon ami R est mon oncle, je vu son visage devant moi un peu changé, il parait allongé, on
voit très nettement une barbe jeune qui l’… (Il a de conviction de ce qu’il rêveur raconte). Les
associations libres sont : oncle-Joseph, le frère de son père, qui avait problèmes avec la justice ?
mon père a été très … l’oncle joseph n’été pas un mauvais homme mais il été une personne
déshonnête. Freud dit que la barbe jeune ressemble beaucoup à la barbe de l’oncle, son ami n’a
pas de barbe, l’ami n’es pas allongé. Hypothèse, avec la représentation de l’amie R il identifie à
l’oncle, le rêve à l’amie comme l’oncle. Selon Freud, mon ami R est mon oncle, le rêve a formé une
image qui est composite par caractéristiques des deux personnes.
Associations faites : veille du rêve, neurologue, ils sont les deux en train d’être professeurs
extraordinaires à l’université de Vienne. Le rêve se produit la nuit que suit à l’opposition. On peut
penser que le rêve est un rêve de réponse, on peut penser que le rêve veut dire ce qu’il ne doit
créer ce que l’ami dit. Avoir la tête faible (?)
Rêve : a un contenu manifeste (ce dont on se souvient au réveil, le souvenir) et un contenu latent
(sous le contenu manifeste, dissimulé à cause des interdits du Surmoi. Grâce à la méthode des
associations libres on peut faire remonter le contenu latent -> laisser venir tout ce qui peut venir à
l’esprit à propos de chacun des éléments du rêve).
L’aspect très important de la psychanalytique est qu’il y a un désir que sous-tend à cette
interprétation. Il y a quelque chose dans le rêveur, qui le pousse à identifier une représentation a
une autre (désir…), le rêve est fait par l’inconscient, le rêveur ne sais pas le désir d’identifier à
l’amie comme l’oncle, et il ne sait rien de cette agressivité (cette qui se forme pour ne savoir la
raison de l’identification).
Il y a des processus psychiques qui transforment le contenu latent en contenu manifeste. Un des
points importants c’est que ce processus s’applique à dissimuler ce qui pour le rêveur est
inacceptable (par exemple l’impulse agressive). Il y a des processus inconscients qui sous-tendre
aux processus d’identification.
Quand on effectue les travails d’association libre on trie de comprendre les processus, l’identifie de
l’ami en l’oncle est une métaphore (on considéré la métaphore en transporter un nom d’une
catégorie dans autre catégorie). Et un outre processus d’identification, s’identifier à (identifier un
moi à un autre moi étrangère)
Avec la métaphore pierre est un âne on sache par ailleurs qu’il n’est pas un animal, mais qu’il y a
des caractéristiques qu’il a des ânes. Il y a toujours un processus d’identification dans la métaphore.
Si on compare les métaphores mon ami est mon oncle et pierre est un âne, on n’a pas la distance
qu’on a dans la vie éveillée qui permet de penser « c’est » et « ce n’est pas ». On peut voire des
processus secondaires qui sont ces de la logique consciente, et des processus primaires où on
rapproche des caractéristiques avec des processus inconscientes.
Processus primaires : ils reviennent davantage de la logique inconsciente, au désirs inconscientes.
Le déplacement (être oncle été placée sur l’ami, mais le rêveur ne sais rien, c’est inconscient), la
condensation (quand on mixe l’oncle et l’ami), figuration (quand les pensées passent à l’image dans
les rêves). Ils sont plus au service du désir ou du souhaite inconsciente que de la logique consciente.
Processus secondaires : selon le perspective psychanalytique les processus de la logique consciente,
on n’a pas de conscience complète mais on l’a. Le transport (quand on fait une métaphore comme
pierre est un âne, le comme si veut dire que c’est conscient).
S’identifier à (deuxième problème) : dans le rêve, le rêveur dit mon ami est mon oncle. Le rêveur
reprend à son compte le jugement de valeur énoncé son père. Le jugement inconscient à la
représentation du père énonçant un jugement de valeur. Est un processus inconsciente fait par la
représentation de son père en mis ensemble des jugements de valeurs, une représentation de son
père pour dire qui est intelligent ou qui ne l’est pas. FREUD s’identifie à une représentation de son
père, celui qui dit qui est intelligent et qui ne l’est pas.
C’est important parce pour les jugements inconscientes le rêveur peut penser que l’ami n’est pas
intelligent.
L’inconscient est motivé pour le désir d’être comme (pas être identique, n’est pas une identification
totale) le père en tant que représentant de l’Ideal de moi (c’est la représentation de ce qui est bien
ou mal, qui est intelligent ou pas, il nous donne des modèles pour nous orienter, des valeurs
morales).
Dans ce rêve le rêveur s’identifie avec son père en tant que l’idée d’un idéal de soi, il y a désir d’être
comme le père.
Les bénefs de ce processus d’identification sont des bénefs narcissiques (pas signifiant péjorative,
c’est l’amour porté à l’image de soi, ni positive ni négative) parce qu’on a le sentiment qu’on est
l’auteur de l’idéal de moi, le rêveur, donc nous pouvons nous aimer suffisant, rende le sentiment au
sujet d’être l’auteur de ses pansements.
Identification hystérique : (histoire patiente… « elle veut lui montrer qu’elle a fait un rêve qui n’est
pas un accomplissement de désir (c’est ce que FREUD répétait souvent). Elle veut aller faire des
achats mais le dimanche après-midi tout est fermé, elle veut appeler un traiteur mais le téléphone
est détraqué : elle doit abandonner l’idée (dans son rêve) de donner un diner. »). Selon Freud dans
le rêve il y a un désir qui n’a été pas satisfait, qu’elle est jaleuse pour l’amie de son mari (selon la
patiente, son marie dit toujours de bien de l’amie). On dirait que ce rêve semble le manque de désir
de l’inviter à diner. La patiente s’identifie à son ami d’un certain point de vue, en s’interdisant
comme elle de manger un plat qu’elle aime beaucoup.
Très souvent l’identification a l’autre personne est à cause d’un désir non satisfait. (Elle pense que
l’amie a un pouvoir de séduction sur son marie, pour ça elle veut s’identifier avec l’amie).
Dans l’identification hystérique le sujet s’identifie à l’objet pour avoir l’amour d’un troisième objet
(femme + amie + mari).
3. L’identification mélancolique
C’est une identification pathologique.
- Analogie entre le deuil et la melancolie :
L’experience de deuil et l’experence de la melancolie.
L’analogie est une figure de discours ou de langue qu’on utilise inconsciemment tous les jours, à
chaque fois. On dit « c’est comme… », et elles sont des expériences subjectives très différents mais
qui ont des similarités entre elles.
Centré sur la vie interpsychique pour que …
· Deuil : on est centré sur l’expérience subjective
Le deuil est la réaction à la perte d’une personne aimée ou d’une abstraction (la patrie, la liberté…
un idéal). Ce qui veux dire qu’est une réaction subjective parce que peut être pour la perte d’un
objet réel mais aussi pour la perte d’un objet abstract.
C’est une expérience douloureuse qui s’accompagne d’une très grande tristesse, souffrance.
Dans un certain nombre de temps, la personne ne peut pas se dégager de son expérience de deuil
et est en train de s’installer dans l’expérience mélancolique. Mais certaines personnes peuvent être
mélancoliques sans avoir vécu l’expérience de la perte d’un objet aimé.
· Mélancolie :
Dépression profondément douloureuse. Une personne qui est mélancolique souffre énormément.
Elle perte toute capacité d’aimer, tout l’intérêt pour le monde extérieur, elle peut ne plus être en
mesure d’agir…
Discours mélancolique : est sur la sens de la vie, qu’il n’y a pas raison pour vivre, il ne valoir pas la
peine. Discours d’estime et auto-évaluation, toujours négative. Ce qui peut aller très loin (on a un
sentiment de violence, d’mêmes contre elles-mêmes), auto reproche très violent, avec idées de se
suicider et un sentiment de culpabilité.
Les personnes mélancoliques sont écrasées par le sentiment de leur propre indignité (ils ont le
sentiment qu’ils sont inutiles, avec besoin d’être punis pour ce qu’elles ont fait mal). On a le
sentiment que la personne se déteste en raison de ce qu’elle a fait. Elle est écrasée par un
sentiment de culpabilité terrible.
Exemple : Référence avec la psychiatrie au début du XIX siècle. En France on s’est mis à pratiquer
les premiers traitements « qui ressemblent » à de la psychothérapie. A cette époque, on parlait de
traitement moral. « Moral » est à entendre où on essayait d’agir sur la vie morale de la personne en
lui faisant des leçons de morale. Rapport avec la mélancolie ? On a des aliénistes de l’époque (ceux
qui travaillaient avec les aliénés). Certains aliénistes avaient une technique qui consistaient à
mettre en scène un procès en respectant tous les principes du procès (audience témoin etc). A la fin
de la mise en scène, on prononçait un acquittement de la personne qui souffrait. Les résultats
étaient mitigés. Certaines personnes allaient mieux pendant un certain temps.
Traitement morale : c’est le mot pour la psychothérapie dans le dix-neuvième siècle.
Le traitement : on faisait le process de la personne mélancolique sans lui dire qu’est-ce qu’on
faisait, à la fin de process il y a personnes que se sentient libérées. Ce traitement moral était de
courte durée (maintenant on sait que ce n’est pas suffi avec ce duration).
· Analogie expérience de deuil :
Il y a des ressemblances entre le vécu de la personne endeuillée et le vécu de la personne
mélancolique.
L’expérience subjective de deuil présent de ressemblance avec l’expérience de la mélancolie :
La personne endeuillée a une grande souffrance, tristesse comme la personne mélancolique. Elle a
perdu l’intérêt pour le monde de la même manière mélancolique a perdu tout l’intérêt pour le
monde. La personne endeuillée a perdu aussi la capacité d’aimer (remplacer le défunt). La
personne endeuillée abandonne toute activité sauf ces qui pour elle sont en relation avec le défunt,
la personne se donne exclusivement à son deuil
Il y a une grande différence aussi :
La personne endeuillée n’a pas un discours d’auto-dévalorisassions d’elle-même, elle peut avoir
sentiment de culpabilité (ne pas avoir faire suffisant).
- Expériences physiques dans le deuil et la mélancolie :
· Le deuil : est une expérience extrêmement douloureuse. On considère que l’objet perdu a relation
avec la représentation que la personne a avec soi-même.
L’objet réel n’existe plus, en revanche il continue d’exister dans la vie physique de celui qui est
endeuillé, et même on constate que le premier temps, la personne endeuillée, sa vie physique se
centre totalement sur la représentation de l’objet perdu (pour la personne endeuillée on pourrait
dire que l’objet perdu n’est plus la et au même temps est plus présent qu’il n'a jamais été). C’est ce
qui va les permettre d’accepter que le disparu soit disparu.
Comment on sait que l’objet pour la personne est toujours en vécu, surtout pendant les premiers
jours ? … elle racontait beaucoup souvenirs, comme s’il y était toujours là. L’objet n’est pas
seulement l’objet physique mais aussi l’objet représentée (elle peut rêver avec l’objet représentée).
Le monde réel n’existe plus, à tel point qu’il n’est pas rare que la personne vive comme si l’objet
était toujours présent, en vie. Elle sait que l’objet est mort, n’est pas en vie, mais il y a une parte
d’elle-même que « n’a pas conscience », mais elle n’est pas délirante. Il y a une présence psychique
de l’objet.
Travail de deuil : dans ce premier temps, la personne est entièrement centrée dans la
représentation et le souvenir, elle travaille comme une automate, sans sentiment. Ce qui va faire
que la personne se dégage de cette première étape est le travail de deuil (dans l’approche
psychanalytique). Il voulait dire que l’ensemble de la vie physique était mobilisé (pour la partie
physique), la personne endeuille mobilise tout un ensemble de ressources dans sa vie. Est un travail
douloureux, il n’y a pas un temps fixe, peut durer un an ou un mois, on passe certaines étapes.
(Exemple clinique) -> la patiente avait perdu un enfant depuis 3,4 ans. Elle faisait fréquemment un
rêve dans lequel elle était d’un côté de la route et de l’autre côté il y avait un buisson et des
buissons, s’élevait la voix de son fils qui l’appelait. Dans son rêve il y a une représentation où l’objet
appelle le sujet l’invite à franchir la route ce qu’elle ne fait pas.
(Exemple mort marie) -> Patiente d’une cinquantaine d’années qui est venu consulter. Son mari
avait un cancer et ne voulait pas entendre que l’issue était fatale. Face à ce genre d’annonce la
tendance de notre vie psychique fonctionne d’une manière clivée, une partie de moi a entendu une
autre partie de moi ne sait pas. Son mari est mort pendant son suivi. Le travail de deuil a débuté.
Après la mort de son mari, lorsqu’elle rentrait chez elle le soir, elle entendait la voix de son mari lui
dire « c’est toi ? ». Une partie de la vie psychique faisait comme si son mari était toujours là. Un
jour elle s’est aperçue, elle s’asseyait toujours en face de son mari comme s’il était toujours là. Dans
une culture comme celui-là, avoir cette représentation dans laquelle le mort peut revenir, le
processus est différent. On considéré dans les études cliniques que ce moment pu exprimer
l’agressivité, est un moment très important pour le sujet… Ambivalence pour l’objet perdu…
La tendance de la modernité est de transformer le problème existentiel en problème technique.
L’expérience de la mort d’un être proche est une expérience existentielle, les questions
existentielles sont toujours complexes. Le monde moderne pense que cette question extrêmement
complexe peut se soulever grâce à des processus techniques, donc on voit le travail du deuil
comme technique. Il y a des étapes, on doit s’assurer que la personne passe par tous les étapes, on
pense que notre travail … Le problème est que lorsqu’on accompagne des personnes qui sont en
deuil on répare que c’est plus complexe que ça.
· Mélancolie : l’expérience mélancolique s’installe en relation de la perte d’un objet réel (parfois
une personne perte une personne aimée, elle entre dans le processus du deuil, et ce process
n’avance pas…). Dans grand nombre de cas la personne mélancolique n’a pas perdu un objet réel,
m’a perdu un objet représenté (un objet d’amour) et elle a perdu également le lien intra physique
d’amour et le sentiment d’amour que le portait cet objet.
Les personnes mélancoliques, dans la grande quantité de cas ne sont pas conscientes qu’elles aient
perdu quelque chose (ne se rendent compte pas de ces processus), elles ne savent pas qu’est
qu’elles ont perdu.
Comme comprendre une perte d’un objet représente ? :
Ex. petit enfante :
La perte des objets parentaux idéalisés. Un enfant de 3, 4, 5 ans. La représentation des parents qui
domine est une représentation comme des êtres idéaux, c’est-à-dire, tout puissants et avec toutes
les qualités et cette représentation a un bénéfice narcissiste (pour l’amour de soi), l’enfant ai aussi
le sentiment de toute puissance, toute est possible et pas compliquée.
(3, 4, 5 ans) Est la période dans laquelle l’enfant est enfreinte a es interdits, des problèmes, il a des
limites, et ce qui le montre qu’il y a des limites sont les objets d’amour qui pour lui avaient toute la
qualité. L’enfant est en train de la perte (ce ne sont pas les parents réels ce qu’il perte) des parents
idéels qu’il avait construits.
Est essentielle pour permettre à l’enfant de grandir. On est donc dans une conception théorique,
considéré que grandir suppose toute la vie des expériences de perte. Est la conception plus
commune du développement (le développement c’est plus l’affrontassions que la perte), ça les va
permettre l’autonomie.
Dans la perspective psychanalytique est nécessaire la souffrance pour grandir.
Comment faire face à l’expérience de cette perte ? Pendant cette période dans lequel il est en train
de désidéaliser ses parents, l’imagination de sa mente s’imagine une famille idéale (mort de ses
parents pour qu’autres parents l’adoptent, avoir autres parents qui seront bien mieux que les
siennes) parce qu’il se confronte à des limites et difficultés. L’enfant au moment qui s’enfreinte a
des limites pense que ses parents ne sont pas ses vrais parents et que ses vrais parents sont
exceptionnels (si l’enfant va bien il a des ressources imaginales pour faire face les changes de ces
parents et la perte des parents idéaux).
Ex. adolescence :
Ne pas confondre le puberté et l’adolescence, la puberté on ne l’a choisie pas. La puberté est une
surprise (la transformation du corps, apparition des caractères sexuelles secondaires).
Il y a un travail psychique pour accepter les changes et c’est le travail de l’adolescence (sa corp est
en train de devenir étranger et on doit se re familier avec il), alors que jusque-là l’enfant était à
l’extérieur du monde sexuel, avec la puberté il est concerné, il prendre sa place à l’extérieur (pas
avec ses parents, il s’agit de quitter ses parents, de perdre ses objets parentaux).
L’adolescente a obsolescence, ici ça veut dire que ses parents (objets parentaux) ne peuvent plus lui
apporte ce qu’ils lui apportent sur le plan de l’amour, de la protection et ils seront d’autres
personnes que les parents qui vont couvrir les nécessités en leur apportant. L’adolescence est une
expérience de perte, une autre fois les objets parentaux (pas les parents réels, en principe ils
survivent, et le lien continue mais quelque chose dans ce lien est perdu)
Une expérience de perte est indispensable (nécessaire) pour maturer, la perte des objets parentaux
ce qui permet comprendre que le période de l’adolescence est une période compliquée dans lequel
le sentiment de tristesse n’est pas rare et qui a un travail du deuil.
La clinique voie si le sujet à des méthodes, ressources, pour passer les expériences de perte. Si
l’adolescente rendre distance avec son entour familier mais a une vie extérieure, il a pris acte
inconsciemment de cet perdre et il est en train d’utiliser ses ressources.
A partir de la clinique des personnes mélancoliques, ce qu’on comprendre est que quand la
mélancolie se met en place est parce que la personne ne peut pas faire face à cette perte, la perte
est invivable et au même temps est insupportable, comme est insupportable, la personne
mélancolique commence des processus d’identification mélancolique (elle ne peut pas aimer l’objet
comme à l’avant, ne peut recevoir l’amour de cet objet) ou processus d’identification a l’objet, se
met en place ce qui on appelle le clivage du moi (la représentation que la personne fait de soi-
même), une partie de son moi était identifié a l’objet et l’autre partie du moi déchaine son
agressivité contre la première partie.
Dans le processus mélancolique est le discours mélancolique, ce discours extrêmement dévalorisé
de le même, c’est un discours très dur, que la personne s’adresse à elle-même, le reproche qu’elle
se fait à elle-même est le reproche qu’elle adressait à son objet d’amour. Comme la perte est
insupportable, le sujet s’identifie à l’objet et s’adresse à lui-même les reproches qui adressait à
l’objet.
Là on est en présence d’une identification qu’est plutôt un désir d’être l’objet. Les bénéfices qu’on
peut imaginer à ces processus inconscients, si le souffraient est insupportable la personne devienne
l’objet pour n’affronter pas la perte réelle. A la mélancholie on a un processus pathologique, il n’a
pas des ressources pour faire face à cette perte donc il préféré denier cette perte et l’identification
mélancolique est au service du denier de cette perte.
Les conséquences ces processus amené le sujet à s’installer dans un … du monde, impossible
d’investir les autres et le monde, il s’installe dans une temporalité, un temps qui ne passe pas pour
lui. Il y a une sorte de paradoxe dans le discours de la personne mélancolique parce qu’elle dit
souvent que la vie ne l’intérêt, et au même temps elle s’est installée dans un moment temporale
éternel (denier des expériences de perte les fait s’installer dans un moment temporel qui ne
change, continue, et est un process d’anorexie aussi).
L’anorexie -> se déclare généralement à l’adolescence notamment chez les filles. Elles dénient les
effets de la puberté, pour construire une corp qui ne présente pas les signes de la puberté ils
portent un discours idéalisé de leur enfance, ils refusent de la puberté et refusent de la perte de ses
objets parentaux idéalisées. Concernant les expériences anorexiques à l’adolescence on peut avoir
une demie de la perte dans l’installation d’un temps psychique que ne passe pas ou ne passe plus,
une conception de que la perte n’a pas de lieu et n’a pas des conséquences. La puberté veut dire
qu’on n’est plus enfants, on devienne adultes et on souffre beaucoup changes dans notre corps.
Pendant et après ce moment on ne mange pas, on devienne maigres pour nous échapper des effets
de la puberté.
Les effets de la puberté sont des effets qu’on ne contrôle pas, l’anorexie nous fais penser qu’on a
control sur elle parce qu’on peut « changer » de quelque forme ce qui nous arrive.
4. La perte, le deuil et le renoncement
- La perte :
La perte d’un objet réel est facile à comprendre.
Une chose qui est plus compliqué est la perte d’un objet représenté, pas un objet réel.
L’expérience humaine qui suppose de grandir, nécessairement il y a des expériences de perte, et ce
sont des expériences de perte qui potentiellement nous vont aider à grandir.
· Est-ce que le sujet psychiquement a les ressources pour faire face à cette expérience de perte ? :
intégrer les processus à sa vie psychique de telle sorte qu’ils n’interrompent pas le cours de sa vie
et qu’il puisse se dégager suffisamment de cette expérience de perte ou mobiliser des processus qui
visent à ne pas prendre acte de cette expérience de perte, il n’est pas en mesure de supporter cette
perte donc il la dénie.
- Le deuil :
Dans la perspective clinique le deuil décris la réaction du sujet a cette expérience de perte. On peut
l’utiliser pour la perte d’un objet réel, d’une forme un peu plus subjective, comme quand les
réactions physiques sont ce qui font la perte.
· Position dépressive : un temps dans lequel les enfants grandis, on a le sentiment de qu’on a perdu
quelque chose mais et en plus on ne sait pas quoi.
· Quels ressources on a pour nous dérager de ces sentiments, cette expérience de deuil ? :
fantaisie/imagination d’une réalité qui nous plait plus (roman familial, mobilisation de processus qui
permet dans l’imaginaire de passer ces processus de la perte), passer du temps sur le travail du
deuil (travail psychique qui est au service du mouvement de vie),
La personne mélancolique sera quelqu’un qui mette en place des processus/ressources pour faire
comme si la perte n’avait pas eu lieu.
Des mécanismes qui consistent à rien savoir d’une réalité ou d’une expérience, faire comme s’elle
n’avait pas existé
- Renoncement :
On va mobiliser des ressources pour vivre avec cette expérience de perte. La perte a eu lieu, on a
pris acte et on a renoncé à ce qu’on a perdu.
Pour autant, la compensation que quelqu’un fait pendant le deuil pour être meilleur, ça veut dire
qu’ils ne sont pas dans l’étape du renoncement.
· Ricoeur : philosophe qui avait une sensibilité clinique. Il estimait que dans une vie humaine on a
trois renoncements fondamentaux à faire.
1. Renonce à être amie de tout le monde. La tendance infantile qui est en nous nous fais penser
qu’on peut être aime par tout le monde.
2. Renoncer à la jeunesse, perte de l’image de soi jeune.
3. Renoncer à l’immortalité. C’est un renoncement conscient.
· Freud : avait avancé sur le renoncement à l’immortalité, il dit qu’il n’y a pas place dans
l’inconscient pour la mort parce qu’on a notre petit enfant, nous continuos toute notre vie à désirer
l’immortalité. A partir de la perspective psychanalytique on peut renoncer consciemment à
l’immortalité alors que dans notre vie psychique inconsciente est tout à l’heure comme si on était
immortel.
Insight : moments soudains de compréhension pendant un moment dans lequel on ne nous
rappelle pas rien.
« Je sais bien mais quand même » : c’est utilisé quand quelqu’un sait que c’est comme ça quelque
chose mais une partie de lui pense que c’est différent. Ce patient a de pie dans la réalité mais
quelque chose en lui de maniéré inconsciente continue à désirer ce qu’est impossible.
· Autre renoncement : Cette personne a renoncé consciemment à être amoureuse de son père,
mais inconsciemment elle a cherché quelqu’un qui évoque à ses objets d’amour primaires, qui se
ressemble à son père (dans les dimensions subjectives, pas physiques). On trouve des substituts sur
le plan inconscient, pour cette personne d’une certaine manière a cherché un substitut pour ne pas
renoncer totalement à son petit enfant.
· Perte sèche : quand on perte quelqu’un il y a une perte que nous fait incapable de rencontrer un
substitut. Auteurs qui sont contre Freud.

THEME 2 : DIFFÉRENCE ENTRE IDENTIFICATIONS PRIMAIRES ET SECONDAIRES


Les identifications ont un roule très important. Processus qui permettent à la vie psychique de
s’identifier.
1. Identification primaire
On parle du nourrisson, en référence à l’oralité
· L’oralité : fonctionnement psychique à travers de chez le nourrisson, mais selon la perspective
psychanalytique classique il est à l’œuvre chez le nourrisson et c’est un type de fonctionnement
que ne disparait pas au cours de l’existence, et l’oralité continue à l’âge adulte.
- La vie physique du nourrison :
Il faut commencer par prendre des précautions parce que le nourrisson ne parle pas, donc toutes
les personnes l’entourant sont inscrites dans le langage et leur vie psychique est organisée par le
langage, et compris les psychologues qui veulent étudier la vie psychique du nourrisson. Une fois
que nous somme dans le langage c’est impossible de sortir.
· Première difficulté : comment s’approcher à une psychique qui obéit à des principes de
fonctionnement qui semblent être totalement diffèrent de ceux de l’adulte.
Quand on parle du nourrisson on est confronté à une limite qui est de l’ordre de la limite que
rencontre les astrophysiciens, c’est à dire on, est confronté à une vie psychique dans des
fonctionnements que sont hors de notre catégorie des pensés, ce qui fait qu’on les aborde par des
hippothèses.
Ça c’est une difficulté et est important de s’intéresser à la théorie de la vie physique du nourrisson
mais au même temps d’avoir présente à l’esprit cette limite.
On peut dire qu’on a plusieurs bébés : freudiens (oralité), melaniclens, nahler, bébés des
expérimentalistes…
· L’oralité dans la perspective psychanalytique : Est un fonctionnement psychique qui est chez le
nourrisson mais l’oralité sera un ensemble de représentations, de fantasmes qui sont à l’heure tout
à long de la vie. Si le nourrisson qui ne parle pas encore à un fonctionnement psychique qui relève
de l’oralité, on veut dire par là qu’il y a un fonctionnement psychique qui est emprise avec/sur le
corps. La limite entre monde externe et monde interne ne sera pas encore de tipe psychique mais
s’appuyez sur les limites du corps, ne sera pas encore une limité représenté (pas proprement
psychique) mais s’appuyez sur les limites du corps.
Parmi le développement de conception freudienne s’a proposé la notion de moi-peau :
Moi-peau : avant la constitution d’un moi composé de représentations, de mécanismes de défense,
relevant pleinement de la vie psychique, se constituerai un moi qui est fondé sur les limites du
corps et pour lui la limite principal de corps c’est la peau. Par hippothèse ça continuerais à être à
l’heure toute notre vie. Chez quelques adultes en souffrance qui perçoive de pénétration Chez ce
sujet-là il y aurait des problèmes de constitution, des difficultés de construction de certes limites
entre le dedans et le dehors qui a une fonction protectrice chez certaines sujettes, n’est pas à
l’œuvre ou présente de trous, est traversé.
La vie psychique du nourrisson fondé sur des limites corporels. Hippothèse que le nourrisson
aborde des limites corporelles, mais qu’entre le monde extérieur et le monde intérieur il y a une
zone du corps dite érogène (il ait du plaisir) que c’est la bouche, donc l’oralité sera un type du
fonctionnement psychique très primaire (primitive) qui permet de passer l’extérieur a l’intérieur en
se donnant du plaisir (plaisir oral). Ça sera important pour le nourrisson et pour toute notre vie.
L’incorporation : sera un processus psychique-corporel qui consiste à se donner de plaisir en
faisant entré un objet en soi (de l’extérieur à l’intérieur par la bouche). S’assimiler les qualités de
l’objet en conservant en dedans de soi (un corps éventuellement soufrant mais c’est aussi un corps
par lequel on a du plaisir). Destruction de l’objet (une fois l’objet est incorporé, il n’existe plus. Il y a
un mouvement d’amour vers l’objet qui est cruel aussi)
Quelqu’un comme Piaget estimé que la connaissance se construisais en appui sur l’organisation du
corps, pour lui d’abord l’enfant s’appuie sur le monde et apprès il pense le monde, il pense le
monde en s’appuyant sur les actions qu’il a eu sur le monde. Une conception que le pensé se
construit à partir du corps., peut-être le corps de désir ou le corps de souffrance.
Incorporer c’est assimiler les caractéristiques de l’objet, et c’est aussi détruire l’objet, quand on
l’incorpore dans notre corps il n’existe plus.
L’objet est tellement désirable que je le veux dans moi, mais quand l’objet est à soi il disparaitre,
amoureuse et agressif au même temps. J’aime tellement l’objet que je le fais passer en moi, mais
s’il est en moi il n’existe plus, il y a une tendance/désir de faire passer l’objet a soi (avoir la qualité
de l’objet en soi, si l’objet est en soi il ne va plus se dérober, mais comme conséquence l’objet
n’existe plus). La plupart des amoureux reconnaissent la différence entre l’objet qu’ils aiment et
eux-mêmes, mais c’est une tendance primitive.
L’identification primaire selon l’hypothèse psychanalytique se refonde sur le processus
d’incorporation, a ce niveau de fonctionnement de la vie psychique s’identifier à l’autre ça serait le
faire passer en soi, ça serait devenir l’objet (pas être comme l’objet, sinon être l’objet). La limite
entre soi et l’objet serai une limite corporelle qui se refranchi grâce à la zone bocal, qui permettre à
l’objet de passer à l’intérieur de soi. On peut faire l’hypothèse que l’identification mélancolique
s’appuie sur un processus d’incorporation (l’identification mélancolique n’est pas l’identification
primaire parce qu’est pathologique, mais c’est proche a elle parce qu’elle s’appuie sur
l’incorporation. L’identification primaire n’est pas pathologique).
On considéré dans certaines cultures que quelque chose est entrée dans le sujet et on met en
places des rituels thérapeutiques pour que ce qui est entré dans le sujet sorte de lui.
On estime que ces identifications primaires sont fondamentales pour certaines de nous pour créer
ce sentiment d’appartenance à l’humanité.
On fait l’hypothèse que dans certaines situations traumatiques ces identifications primaires sont
maldonnes. Avoir le sentiment qu’eux ne sont pas vraiment humaines.
2. Identifications secondaires
- Œdipiennes :
Œdipe -> complexe d’Œdipe (conflit Œdipienne).
On peut parler de l’œdipe comme le moment durant lequel l’enfant épreuve une attirance pour le
parent de l’autre sexe, et entre en rivalité avec le parent du même sexe. Il adresse à un des parents
le désir d’exclusivité (pas un désir sexuel). L’enfant se confronte à qu’il n’a pas droit à cette
exclusivité et ça lui signifie, qu’il n’est pas parti de la même génération qu’eux. Cette exclusivité
qu’il réclame est un privilège de la génération de ses parents, pas de la génération de l’enfant,
quand il grandi (plus tard) il pourra avoir cette exclusivité mais avec quelqu’un d’autre qui ne sont
pas ses parents.
Dans la perspective psychanalytique il y a cet aspect de désir d’exclusivité avec les parents mais il
faut rajouter que ce qui est dangereux est se confronter à une interdit structurant qui va à imposer
à l’enfant une perte. Il va perdre la représentation de ses parents comme les personnes avec
lesquels il va passer toute sa vie parce que c’est interdit, et en plus parce qu’il est trop petit, il fait
qu’il attendre à l’adolescence pour avoir une relation que ne sera pas avec ses parents.
On peut penser que quelque soit le type de famille, les enfants doivent traverser ce moment quand
ils grandissent, c’est une étape fondamentale de l’humanisation.
Conflit que l’enfant a traversé, une épreuve maturative. Selon les adultes qui sont proches de lui,
l’enfant manifeste de désir de l’exclusivité a une coloration libidinale (ce n’est pas de la libido
adulte mais il y a des fantasmes qui lui fassent penser en la libido adulte, sexualité infantile). En
principe l’adulte se perçois que la sexualité infantile n’est pas égale à la sexualité adulte, sauf
l’adulte abuseur (ne différence pas). L’adulte responsable va dire à l’enfant que cette exclusivité
n’est pas possible. L’enfant doit perdre cet objet d’amour idéalisé. Pour la maturation psychique
l’enfant doit passer pour cette période, qui s’appelle refoulement, grâce à lequel ces pansements
sexuels passent à l’inconsciente.
Dans cette période, les enfants ont du désir pour autrui mais c’est une sexualité infantile, pas une
sexualité en termes adultes. Ferenczi : malgré ce vocabulaire d’adulte la langue de l’enfant c’est la
langue de la tendresse alors que la langue de l’adulte c’est la langue de la passion. La confusion de
langue, l’adulte abuseur dans ce point de vue est un adulte qui confonde les types de lange et
entendre dans l’enfant la langue de la passion.
La période œdipienne est aussi la période dans laquelle l’enfant demande beaucoup de questions
sur la forme de formations de bébés.
· Période de latence : période qui suit la période œdipienne, avant l’adolescence. C’est un période
dans lequel les appels de la sexualité infantile son silencieux, il a utilisé beaucoup de mécanismes
qui ne le permettent de rien en savoir.
C’est le période dans lequel on trouve le dégoût et la pudeur, on perte pas les appels de la sexualité
infantile mais ils sont plus cachés.
Ex : petites filles 3-4 ans ; petit garçon 9 ans. Le petit garçon a plus filtres, il fait des jugements, il a
mis en place des processus psychiques de distance pour se distancier des conflits de la sexualité
infantile.
· Perspective Freudienne : pour Freud, pendant la période œdipienne l’enfant est animé en désir
d’identification a l’un de ses parents, dans le cas le plus courent c’est un désir d’identification
dominante aux parents de même sexe, et ce désir d’identification aux parents de même sexe le
devienne le rival parce « qu’ils combattaient » pour l’amour du parent de l’autre sexe.
Le petit humain est pris dans une situation où il est en fait difficile de comprendre la place de se
parent et de prendre sa place. Il n’a pas (compris) qu’il n’est pas de la même génération que ses
parents, donc il n’a pas compris que cette place qu’il veut est réservé pour les parents, qu’il ne peut
pas demander cette exclusivité. Il n’a pas construit cette différence donc il veut remplacer le parent
du même sexe.
Il y a un triangle dans la vie physique de l’enfant, et qui pour l’enfant est quelque chose détonante,
il est amoureux de l’objet mais il ne peut pas se représenter une place pour l’objet. Il s’identifie
comme si pour lui psychiquement il n’y a qu’une place aux prés de l’objet désirée et seulement
c’est pour lui ou le rival. Une des effets de la traverser du conflit œdipien va être de comprendre à
l’enfant la différence des générations et de se représenter trois places possibles, les deux places de
ses parents, et la sienne.
L’identification hystérique consiste à s’identifier à l’autre (la rival) pour prendre sa place, pas
forcément dans la réalité mais sur le plan fantasmatique.
Malinowski -> épreuve complexe d’œdipe. Matrilinéaire : système de parentage dans lequel les
enfants héritaient seulement la lingère de laquelle forme partie la mère, ce n’est pas le père qui est
le représentant des enfants, c’est l’oncle maternel (de la ligne de la mère seulement). Ils n’ont pas
le complexe d’œdipe parce que ce n’est pas le père qui représente l’autorité.
S’on veut l’étudier on ne peut pas se confirmer avec l’observation, on doit accéder à la vie physique
de l’enfant, et ça se fait par une forme spécifique.
- Post-œdipiennes :
A partir du moment où l’enfant met en fin le refoulement et dans le même temps il prendre acte
psychiquement d’une perte, cet objet d’amour idéalisé auprès lequel il a revendiqué une exclusivité
est perdu, ça veut dire que ce complexe d’œdipe c’est perdu (c’été une épreuve maturative).
La sort de l’œdipe, il y a des réactions affectives d’une perte donc il relève d’une expérience de
deuil.
· Quels sont les processus que l’enfant va mettre en place pour passer le deuil ? :
Le romain familier : période de latence dans lequel l’enfant mobilise des rêveries en consonance
avec son avenir, qui réalisera des choses absolument exceptionnels. Cette rêverie signifie que son
accomplissement c’est pour l’âge adulte pas pour maintenant, et l’entrée dans l’adolescence c’est
plus tôt. Cela signifie qu’il a compris que son accomplissement est pour plus tard.
À la sortie de l’œdipe l’enfant est confronté à la perte et c’est là ou il va mettre les processus pour
passer la perte, c’est là qu’interviennent (dans la perspective psychanalytique) les identifications
secondaires post-œdipienne. L’identification a la sortie de l’œdipe n’est pas pathologique, est
indispensable pour la maturation de l’enfant.
· Identification post-œdipienne : mobilise des identifications pour faire face à la perte. Perte de
l’objet œdipienne donc une expérience qui relevé qui fais penser une expérience de deuil, les
identifications sont un des processus pour passer le deuil. La particularité de l’identification post-
œdipienne est que l’enfant s’identifie non pas au parents (ou aux adultes qui sont proches et
importantes pour lui), on considère qu’il s’identifie à son idéal du moi parental.
Projection dans l’avenir : je ne pouvais pas faire ma vie avec mes parents, mais je fais une
projection sur l’avenir. La différence avec la mélancolie est que l’enfant veux l’avenir, il fait face à la
perte. Avec l’deal de moi il y a une projection dans le futur, c’est une estance de notre psychique
qui nous projette l’avenir qu’on doit attendre en fonction de modèle, des valeurs, je le ne tiens pas
pur l’instant mais je le projet et j’espère que je l’obtiendrai.
On considère que la sortie de l’œdipe est le moment ou l’enfant intériorise l’Ideal de moi parentale,
c’est-à-dire les valeurs, les modèles auxquelles adhérer les parents. Nous sommes dans la société
qui privilégie l’idéal de moi et qui nous dit ce qu’il faut qu’on devienne, ce qu’il faut qu’on fasse,
quels objectifs on doit avoir. Nous sommes dans une société qui valorise collectivement ce qui était
sur l’ordre de sur-moi.
On considéré que dans tous les groupes familiaux il y a un idéal de moi collective, familial, c’est-à-
dire un ensemble de paroles qui nous montre que certaines choses sont désirables, souhaitables, et
qui sont importantes de réaliser, le groupe valorise certaines actions qu’on doit faire.
Mythe familial : on considère que dans toutes les familles il y a un resi conscient qui est repris par
les unes et par les autres, un ensemble de paroles que raconte l’origine de la famille, on raconte
l’histoire des grands parents, l’enfance des grands parents, des arrières grand parents... de manière
générale raconte l’origine de la famille de maniéré désirable, souhaitable. Le resi qui est tenue
enjolive l’histoire familial, la manière dans c’est raconté le fait un plus souhaitable. On fait
l’hippothèse que ce resi est sous-tendu par l’idéal familial. Le resi propose des personnages qui
selon la manière dans laquelle s’est raconté on peut compris les idéals familiaux. Le mythe familial
propose aux membres de la famille des personnages idéaux auxquels il est possible de s’identifier
(sont des figures identificatoires pour les enfants aussi).
Le bénéfice de cette identification est un gant narcissique. Je m’identifie à un personnage
exceptionnel, je peux me représenter comme une personne exceptionnelle. On peut s’identifier aux
personnages exceptionnels alors que c’est un personnage de resi (pas un personnage qu’on a
connu, qu’on a rencontré). L’identification secondaire a un bénéfice narcissique pour être l’auteur
de son idéal de moi.
Grandir suppose de faire des expériences de perte. Avec le vécu œdipienne, la confrontation à
l’interdit, la perte de cette représentation d’objet avec lequel l’enfant avait une représentation
exclusive, comment l’enfant fait face à cette perte, ça se retourne vers l’idéal de moi.
Lien humain : L’axe objectal et l’axe narcissique (n’est pas péjorative dans la perspective
psychanalytique). On considère que le lien autrui d’amour ou de haine ou les deux ensemble, se fait
selon deux axes, sur l’axe objectale (on aime ou on haine l’autre en temps qu’on est différé de soi)
et sur l’axe narcissique (on aime ou haine l’autre en temps qu’il nous ressemble).
Pendant la période œdipienne l’enfant revendique l’exclusivité sur les parents, on est sur l’exe
objectal en temps qu’il est différé de lui et il peut en certaine temps haine le parent parce qu’il
préfère l’autre parent sur lui. Sur l’axe narcissique on aime l’autre en temps qu’il nous ressemble
(ou bien qu’il ressemble a celui qu’on croit avoir été ou à ce qu’on aimera être).
Quand on expérience la perte (sur l’axe objectal) on perte quelqu’un qui est diffèrent de moi.
L’identification par contre (secondaires post-œdipiennes) se situent sur l’axe narcissique puisque
dans une certaine manière je lui ressemble. Dans les liens à autrui les expériences de perte qui se
situent sur l’axe objectal peuvent peut-être « compenser » ces identifications.
Ces identifications secondaires post œdipiennes lui permettent à faire face à cette expérience de
perte et a cette part douloureuse, la compensation se situera donc sur l’axe narcissique, j’ai perdu
l’objet d’amour mais je suis l’auteur de l’idéal de moi donc je peux m’aimer. La perte est sur l’axe
objectal et l’affrontement avec les identifications est sur l’axe narcissique.
· Transmission entre les générations : dans le société moderne. Dans cette société on a tendance à
dénigrer le passé et on a tendance à survaloriser le futur, l’avenir. Les travaux sur la transmission
entre les générations dans ce contexte rappellent qu’un sujet humain ne peut pas se construire,
s’humaniser sans la transmission de valeurs d’interdit, de figures identificatoires (avec des resis par
exemple), des modèles. Les processus d’identification ont une place importante dans la
transmission entre générations (si je prends l’idéal de moi familial et je le transmettre, l’enfant
« hérite » en s’identifient de valeurs de l’idéal de moi de ce qu’ils lui précèdent).
DEMARCHES DE L’ENTRETIEN PSYCHOLOGIQUE
(Elise Pelladeau)
THEME 1 : CLINIQYE DE L’ACTE ET DE LA PSYCHOSEXUALITÉ
1. Qu’est-ce qu’un entretien clinique ?
Colette Chiland (1983) : était une psychiatre avec orientation psychanalytique et qui a beaucoup
travaillée avec les enfants, les jeunes… et la question de l’entretien clinique. Elle disait : « Dans
l’entretien clinique on ne fait que regarder et écouter et parler pour mieux voir et entendre. Ce que
le clinicien met au service d’autrui ce ne sont pas seulement ses connaissances, c’est, selon le
terme qu’on voudra employer, son appareil psychique, sa psyché, con fonctionnement mental, sa
capacité de ressentir, de comprendre, et d’élaborer ; si c’est un savoir, c’est un savoir vivant,
incarné où il paie de sa personne ».
Cette citation est importante parce que on accepte le fait de la subjectivité (on cherche l’objectivité
mais est impossible parce que c’est personne à personne et il y a un jugement) et parce que quand
on doit aider quelqu’un on doit travailler avec une orientation psychanalytique.
- L’approche de la psychanalytique :
A deux ingrédients :
· L’hypothèse de l’inconscient : les autres approches ne travaillent pas avec l’inconscient.
· L’hypothèse du transfert : Le transfert est ce que le patient projet sur le psychologue/thérapeute
de façon très inconscient. Le transfert ce sont les émotions, affects, représentation, sentiments que
le patient reflexe inconsciemment au psychologue.
En retour le psychologue fait un contre transfert des pensements au patient, il projet aussi des
choses sur le patient inconsciemment (on n’est pas des robots).
Pour accéder à l’inconscient on doit parler beaucoup, faire des associations libres... Le travail
commence quand on n’a rien à dire (si on parle trois fois par semaine 45 minutes le patient pense
qu’il n’a rien à dire), c’est là où le transfert commence, c’est un travail de la représentation,
intellectuel.
Le travail affectif ne peut se faire s’il n’y a une relation forte entre le patient et le
psychothérapeute, il faut qu’il y a un grand climat de confiance. Si on n’a pas beaucoup rendez-vous
par semaine c’est plus difficile de faire le transfert. Le transfert à le même nature que la relation
avec les parents (c’est une réédition des premières relations d’amour), parce qu’il doit avoir le
moins quantité de filtre possible entre le psychothérapeute et le patient, on doit avoir aucun filtre
pour faire un bon transfert et que ça fonctionne.
Le patient projet sur nous les choses qui sont insupportables pour lui (si sa mère ne l’a aimé, au
commence il sera énervé avec nous parce qu’on lui donne l’attention qu’il n’a eu pas jamais)
Quand le patient viens vous voire le première fois el fais la catharsis, et an général quand le patient
va mal depuis un long temps, il va se sentir mieux et c’est juste lie à la libération. Puis, en général ça
va patiner et on doit passer dur le rôle de mauvais objet, il va falloir que nous déteste, on va
supporter l’agressivité, parce qu’il projet tous les mouvais choses qui l’ont passé, comme ça il va se
libérer de tout ce qui le fait mal.
5. Janet et la méthode clinique
Elle fonde ce qu’on appelle la méthode clinique et dit que c’est la méthode par laquelle on se met
au le coup de sujet en l’observent au cours de nombreuses séances et de faisons à profondeur.
C’est une méthode se repose sur des cas individuels.
C’est là, ou encore une fois il faut assumer sa spécificité pour la rencontre des singulières. Il prend
du temps et c’est une méthode qui va reposer sur des rencontres singulières dans un perspective
dynamiques.
La méthode psychanalytique on travaille avec des mécanismes spécifiques, on sait de diagnostiquer
(et on doit pour pouvoir le traiter), il n’y a pas des méthodes universelles, elles changent pour
chaque patient.
- Quelles spécificités pour la méthode clinique ?
· Clinique : « kliné », au chevet du malade

· L’examen clinique et l’IPPA : Inspection, Palpation, Parcussion, Auscultation. Mais,


progressivement, on va se décentrer du « toucher »

· Daniel Lagache : fait differents apports

Il a proposé que le diagnostique en psychologie clynique peut paser par deux voies qui ne sont pas
exluantes l’une de l’autre, la clinique armé ou instrumental (la clinique qui embrace tous les tests
cliniques possibles, c’est un méthode plus proyective, aimée par les psychanalistes), et la clinique a
manu (sans tests, rancontrer le pacient face a face sans intruments, la clinique de
l’intersubjectivité).
On peut faire et alier les deux, mais la mission du psychologue dans le mèthode clynique va être de
chercher le sense, l’estructure, la genese de l’histoire de sujet pour deslier le conflict physique et le
soigne. Ca veut dire que independientement de la forme, de ce qu’on emploie, le travail du
psychologue va toujours passer une face de evaluation, et c’est ça ce qui va nous aider pour choisir
la strategie therautepique qu’on va metre en action.
Les outils sont très importants à deux niveaux, pour le test (ou outils d’immédiation) et pour les
patients que ne peuvent pas faire la thérapie face à face. La question de psychologue est qu’on ne
peut pas être l’évaluateur et le thérapeute, parce que les résultats doivent être objectives, et si
c’est le psychologue qui interprète les résultats ce n’est pas tellement transparent.
- Quelles implications :
En référence aux textes freudiens :
· Neutralité bienveillante : est importante qu’on reste relativement neutre/sobre avec notre
patient, parce que nous sommes des surfaces de transfert, il projet sur nous tous les informations
et nous travaille avec ça. Être neutre ne veut pas dire ne ressentir rien, mais ne montrer pas ce
qu’on ressenti, il faut qu’on reste dans une relative neutralité et on ne peut pas sortir de là.
· Attention flottante : il faut qu’on fasse un lien entre ce que le patient nous dit en ce moment et ce
qu’on sait des autres sessions, on doit récupérer l’information qu’on a déjà. On doit prêter la même
attention à tout ce que le patient nous dit, sans attacher d'importance particulière à un détail de
qu’à un autre.
· Empathie : N’est pas la sympathie. On ne peut pas dire que ça ira mieux parce qu’on ne sait pas si
c’est vrai (pour écouter ça il/elle a ses amies, familiers, proches…). On doit avoir une attitude dans
laquelle le patient voie qu’on est là, mais sans sortir de la neutralité.
Les remarques sur l’amour du transfert. Conseils aux médecins. Les voies de la thérapie
psychanalytique.
- Les voies d’accès à l’inconscient
Ciccone distingue 6 voies d’accès à l’inconscient dans son ouvrage « l’observation clinique » :
· Les symptômes : un symptôme est un conflit (entre un … et un …) et ça veut dire quelque chose
sur le sujet. Quand on produit des symptômes est parce qu’on n’a trouvé pas que ça.
· Les messages verbaux : peuvent aussi véhiculer de l’inconscient.
· Les messages non-verbaux : il y a des messages contradictoires entre les messages verbaux et les
non-verbaux donc on doit être attente à tout parce qu’ils nous donnent plus information
· Les associations : la méthode d’association libre. Il faut matcher la bonne représentation avec le
bon significat.
· Le transfert :
· Le contre-transfert :
- La parole, l’espace et le temps de l’entretien clinique :
· Les trois dimensions du discours (Blanchet) :
Référentielle :
Modale : ce que le sujet pense de ce qu’il veut nos dire
Illocutoire : ça que le sujet a compris sur ce qu’il parle
On doit croiser les trois niveaux pour savoir ce que le patient veux nous dire avec le message
· L’aménagement de l’espace : il y a plusieurs … L’espace doit être relativement stable, on doit avoir
presque le même espace tous les séances (ne faire pas des changes grandes) parce que ça aide au
transfert, le cadre va être relativement stable…
· La durée des séances : on ne peut pas arrêter la séance sans prévenir, dans un point fort. On doit
fixer une durée après commencer (relativement).
- Les enjeux de la rencontre clinique
· L’identification : qui passe par la compréhension du patient par le psychologue et par
l’identification du patient au psychologue. Est indispensable pour comprendre le patient (pour le
rencontrer) et pour que le patient peut s’identifier au psychologue.
Il faut que le psychologue s’identifie aussi avec le patient.
Est un processus psychologique par lequel un sujet assimile un aspect, une propriété, un attribut de
l’autre et se transforme partiellement ou totalement sur le modèle de celui-ci. La personnalité se
construite et se différencie par une série d’identifications.
· La projection : via le mouvement projectif et l’identification projective.
Dans le sens proprement psychanalytique du terme, pour la projection, il s’agit d’une opération par
laquelle le sujet expulse de soi et localise dans l’autre, la personne ou chose, des qualités, des
sentiments, des désirs voire des « objets » qu’il méconnaît et refuse en lui.
Il s’agit là d’une défense d’origine très archaïque et qu’on retrouve à l’œuvre particulièrement dans
la paranoïa mais aussi dans les modes de pensée normaux comme la superstition.
C’est un mécanisme de transfert.
· L’identification projective
· Le transfert : la psychanalyse a donné le nom de transfert à l’ensemble des sentiments que le
patient éprouve envers l’analyste, sentiments déplacés de ses expériences antérieures, avec
projection des images parentales sur l’analyste.
« Transfert base » pout souligner la part transférentielle de toute relation humaine.
· Le contre-transfert : déplacement transférentiel que l’analyste fait en réaction au matériel apporté
par son patient.
- L’entretien clinique, et le « therapeutique » :
· Est-ce que l’entretien clinique est forcément thérapeutique ? : le psychologue ne peut pas décider
si c’est thérapeutique parce que ça dépend de le resultat qui a eu sur le patient.
· Qu’est-ce que soigner ? :
· Qu’en est-il de la demande du sujet ? :
· Qu’en est-il du positionnement du clinicien ? :
(NELLY GOUTAUDIER)
2CM, 3TD 2h
THEME 2 : L’ENTRETIEN EN TCC
1. Introduction générale
- Le point sur la clinique en TCC :
TCC = thérapies comportementales et cognitives.
C’est né dans les années 50s au pays anglo-saxons, et il a fait 20 ans pour qu’elle arrive a France,
dans les années 70s.
Les thérapeutes interviennent à 3 niveaux en relation les uns avec les autres : comportements,
cognitions et émotions.

Si on fait un change dans


Emotion
une partie, il va changer
aussi les autres niveaux.

Cognition Comportement Environn


ement
· Le comportement : peut-être problématique (dépressive -> il ne va pas sortir, TDA ne va pas
manger…) dans le cas d’une pathologie. Le but de TCC est apprendre au patient nouveau
comportements non pathologique (ou moins). D’arrêter ou modifier les comportements problème
par renforcer les bons comportements.
· La cognition : une cognition qui est dysfonctionnelle, elle peut donner lieu à une émotion intense
et des comportements problématiques.
· L’émotion : l’émotion n’est pas pathologique en soit, le problème sont les degrés, quand il est trop
forte est quand ils sont problématiques (avoir trop peur) ou quand une émotion est non adaptée
dans le contexte précis
Ces trois domaines sur lesquels agissent les TCC sont sous-tendus par une conception
environnementaliste.
· Environnementalisme : l’environnement façonne les réponses du patient. Les relations sujet-
environnement peuvent être remodelées par le patient.
- TCC : vue d’ensemble
Thérapie dans l’ici et maintenant. Ciblé sur les symptômes (comportementales, cognitifs,
émotionnelles). N’est pas basée sur une seule théorie, il y a plusieurs modèles dont dérivent des
méthodes d’intervention.
Qu’on utilise des techniques cognitives, comportementales, émotionnelles. Est une thérapie
« active » dans lequel le patient doit « travailler entre séances » (faire des exercices, vivre ses
émotions, changer sa manière de penser…)
- Conduite de l’entretien :
En TCC le symptôme n’est pas là pour rien mais en TCC le symptôme n’est pas un message à
entendre. C’est une chose qui fait souffrir le patient et pour tant la priorité est enlever le
symptôme, puis ensuite on verra pourquoi le symptôme est apparu, qu’est ce qui le maintien, mais
la priorité est enlever le symptôme.
- Typologies des entretiens cliniques :
Le TCC est une thérapie brève. Si le patient a une trouble unique la duration est environ 15 séances,
s’il y a des troubles « imbriqués » le nombre de séances doit augmenter. Aussi le nombre de
séances change en fonction du patient et de la problématique.
La base de TCC est l’alliance thérapeutique, et elle est basée sur :
· Empathie : capacité du thérapeute de prendre en considération la souffrance émotionnelle de son
patient, sans pour autant ressentir ses émotions.
· Authenticité : capacité du thérapeute à accepter la complexité des émotions lorsqu’il est à
l’écoute de son patient.
· Être chaleureux : accepter le patient comme il est, ne pas le trouver antipathique quel que soit son
trouble. Faire abstraction de son référentiel, ses valeurs de « personne ».
On a différents types d’écoute :
· Écoute participative (montrer son intérêt) : invite le patient à poursuivre.
· Écoute active (montrer qu’on comprend le patient) : reformulation, résumer, « si je comprends
bien … », permet acquiescement (alliance ++), complément d’infos.
2. L’entretien TCC concrètement
- Conduite de l’entretien :
Après commencer chaque TCC on doit faire 4 trucs qu’on fait.
Il y a différentes étapes en amont avant thérapie et on ne peut pas commencer par traiter le
patient avant avoir faire ces 4 points fondamentaux. On dit toujours les faire.
· Anamnèse : c’est l’histoire de vie du patient. Est nécessaire de connaitre sa vie pour adapter la
thérapie et de ne pas proposer des choses incompatibles avec sa vie.
· Évaluation de la demande : est important pour faire le pronostic.
Le TCC est une thérapie active donc si le patient n’a pas de demande il peut être moins actif, avec
démotivation. Parfois le patient n’a pas de demande, dans ce cas on doit essayer de la faire
émerger -> entretien motivationnel.
· Hypothèses diagnostiques : Travail de diagnostic et l’histoire du trouble. On doit savoir au début
sûr qu’est qu’on va travailler.
Pourquoi formuler une hypothèse diagnostique ?
Pour savoir quelle thérapie proposer en fonction du type de trouble, si psychose la thérapie est
basé sur habilité social, si le trouble est anxieux/humeur la thérapie est cognitive ou
comportementaux… si une demande est trouble sous-jacent/comorbide on doit commencer pour
ce qui a plus importance.
Parce que certains patients en ont besoin : je ne suis pas fou : je suis schizophrène.
Parce que permet de chercher les symptômes du troubles cachés ou pas encore présents.
Dépression : suicide.
Parce que permet de trouver les comorbidités présentes ou à venir. Dépression : consommation de
substance. Consommation de substance : TSPT sous-jacents (pas motif de consulte)
Parce que de donner un diagnostic et lister les symptômes permet de suivre évolution du patient.
Symptômes qui diminuent/augmentent avec la thérapie, symptômes éradiqués, nouveaux
symptômes.
Parce que donne un langage commun entre praticiens : faire le lien avec médecins ; institutions
avec réunions d’équipe/bilan.
Les dangers d’un diagnostic ?
Mauvaise diagnostic : l’erreur est humaine, il y a des traces dans les comptes rendus. On peut se
tromper.
Certains patients ne sont pas prêts à avoir connaissance de leur trouble. Ça peut être pour soi-
même ou pour autrui comme famille/travail…
Mauvais travail thérapeutique parce qu’on est trop fixé sur le trouble, on ne voit pas les autres
symptômes ou dysfonctionnement à traiter.
Trop catégorique sur le diagnostic. EX : dépression, le patient ne remplissant pas assez des critères
pour avoir le diagnostic, faut-il ne pas traiter les symptômes ?
· Proposition de prise en charge : proposition de prise en charge très « standardisée » avec un
contrat de soin, qui peut être mis par écrit.
Le contrat de soin : tout thérapeute de TCC a un modèle de contrat qu’il adapte au patient.
Les patients et thérapeute apportent chacun un engagement à œuvrer ensemble pour réduire les
symptômes du trouble. L’engagement du patient est à s’investir, réaliser les exercices, donner des
infos sur ses symptômes, et remettre en question ses croyances et son fonctionnement.
Points définit par le contrat : la durée des séances (moyenne de 30 minutes- 1 heure), le cout
(variable selon les thérapeutes), lieu (cabinet thérapeute ou hôpital, avec exception agoraphobie
domicile, et exercices d’exposition pour phobies), la demande et les objectifs (ça permet de savoir
quand arrêter le thérapie).
Le contrat peut être revu en cours de thérapie et ils peuvent mettre des nouveaux objectifs pour
aller plus loin.
Rythme des séances : crises et symptômes aigus 1 à 2 fois par semaine. Normal toute les 1 à 2
semaines. Doit respect les RDV ou annulation à l’avance, les techniques employées lors de la
thérapie (présentation et ex en amont). Points travaillés en séance, dans le contrat est une bonne
base à un travail collaboratif où chacun sait dans quoi il s’engage.
Après les premiers entretiens, le thérapeute défini les points qu’il souhaite travailler
(thérapeutique) au patients et les techniques -> contrat de soin.
Chaque séance aura donc un thème (1 thème per séance(s)). Selon les troubles, il peut y avoir des
ex-test en cabinet ex comportementaux ou cognitif
- Entretiens thérapeutiques :
Entretiens thérapeutiques en TCC assez formalisés. En général plusieurs temps au cours de
l’entretien.
1· Accueil du patient avec question d’ordre général afin de savoir si des événements sont survenus
depuis le dernier entretien. Si événement survenu, il pourra être le thème de l’entretien. On doit
faire une adaptation modèle au cas.
2· Le thérapeute fait le point sur les exercices qui devaient être réalisés. Consignes respectées ?
Résultats des exercices analysés pour voir si succès. Quels ont été les facteurs de réussites ? les
facteurs d’échecs ? Si l’exercice n’était pas réalisé, pourquoi ? Le thérapeute décide ou non de la
poursuite du type d’exercice. -> adapter les exercices.
3· Entretien centré sur programme thérapeutique co-élaboré : préparation ou réalisation d’exercice
comportementaux ou cognitif. Pendant les entretiens le psychologue fait le point régulièrement, le
contenu des exercices, les schémas qui sous tendent les exercices et les infos à visées
psychoéducatives.
4· En fin de séance le psychologue doit résumer la séance et introduire les exercices à réaliser :
pour être sûr que tout a été abordé, mettre l’accent sur le point important de la séance, peut être
le levier pour la prochaine séance. A chaque entretien, techniques de conduite entretien sont
utilisées.
3. Les exercices en TCC : le volet comportemental
- Thérapies comportementales :
Procédures cliniques basées sur principes d’apprentissage avec une but d’adaptation des
comportements.
· Bases de thérapies comportementales :
Conditionnement classique pavlovien : Dans le conditionnement classique, certains comportements
répondent à un stimulus.
Conditionnement opérant : Se concentre sur l'environnement et le renforcement. Si le
comportement est renforcé ça veut dire que le comportement se reproduira.
- Les techniques comportementales :
· Basés sur expositions avec prévention de la réponse : est une des techniques les plus employées.
On n’expose pas n’importe qui à n’importe quoi, on trouve les situations problématiques (en lien
avec le trouble) et les hiérarchiser de la moins anxiogène à la plus anxiogène, on doit commencer
par le plus simple.
Le matériel « basique » (déclinassions possibles) : très effrayant, plutôt effrayant, en peu effrayant,
pas du tout effrayant.
Plusieurs possibilités/étapes : In vivo (exercices d’exposition réelle), en imagination (exposition non
réelle), faire face à une situation ou à un objet craint. Les sessions commencent par situations
faciles et progressent jusqu'à des situations plus terribles, ça s’appelle hiérarchie de la peur.
· Expositions et modeling : possibilité pour psychologue de « montrer » au patient un
comportement dans situation redoutée pour l’amener à une réponse plus appropriée. Possibilité
pour le parent de montrer à son enfant s’il souffre de symptôme d’un trouble (modeling parental)
· Expositions et prévention de la rechute, le renforcement : L’exposition peut/doit être renforcée
avec louanges ou jetons pour les adultes et récompenses pour les enfants.
- Phase de test : execise comportemental:
· Exemple du patient avec un trouble obsessionnel compulsif :
TOC = les symptômes principaux sont obsession/compulsions. L’obsessions de souillure (plus
courante) On doit hiérarchiser les situations les plus anxiogènes (anxiété - sérer une main sans laver
sa propre main tout de suite après, anxiété + toucher la barre d’un métro).
Phase test en cabinet/ à l’hôpital avec situation la moins anxiogène : thérapeute serre la main du
patient et lui demande de ne pas se laver main (pas de gel hydroalcoolique). Attendre avec lui (ou
seul salle attente) et note l’évolution des symptômes.
La phase test permet : avoir compréhension des consignes, une bonne évaluation des niveaux de
stress, une expérimentation des principes (pourquoi faire des principes). Post séance exercices « à
la maison » de manière quotidienne.
Phase de test : debrief. Expliquer au patient pourquoi faire des exercices, principe de généralisation
(4) et les exercices vont aider à court et à long terme.
Principe 1 : Si l’on diminue le rituel, l’anxiété, peur ressentie se maintient un certain temps et finit
par diminuer.
Principe 2 : Si l’on répète suffisamment souvent le même exercice d’exposition, l’anxiété ressentie
est de moins en moins intense.
Principe 3 : Si l’on répète suffisamment souvent le même exercice d’exposition, l’anxiété ressentie
dure de moins en moins longtemps.
Principe 4 : Le processus thérapeutique utilisé en thérapie se généralise à des situations non
travaillées en thérapie.
· Thérapie comportementale : exercices comportementaux utilisés pour beaucoup de troubles et
effectués le plus souvent possible.
Certains exercices difficiles à réaliser, il est nécessaire de les réaliser jusqu’au bout, sans stopper
avant la diminution de l’anxiété (cf principes). Si on arrête avant, il n’aura pas d’habitation, au
contraire, entretien du trouble.
A savoir : souvent est plus facile pour les patients de commencer par le comportemental parce que
ça permet de cibler les symptômes les plus handicapants pour le patient/ en lien avec demande, les
effets visibles rapidement et est « testable » dans la vie quotidienne.
4. Les exercices en TCC : le volet cognitif
- Thérapie cognitive :
· Les postulats sur la thérapie cognitive :
La modification de la pensée, va modifier le comportement dysfonctionnel et donc entraîner une
amélioration des symptômes.
Pensés automatiques et croyances fondamentales : les croyances fondamentales sous-tendent et
produisent des pensées automatiques sont liées à son histoire de vie et influencent le traitement
de l'information et la compréhension de nous-mêmes, des autres …. Ces croyances de base restent
inactives jusqu'à ce qu'elles soient activées par le stress ou des événements de vie négatifs.
Nécessité d’agir sur les croyances fondamentales : Pensées automatiques en inadéquation avec
réalité. Chez les sujets sains les expériences quotidiennes viennent corriger pensées
automatiquement. Chez patients les pensées ne sont pas revues car ils font correspondre
l’expérience à leur croyances/pensées, il fait remplacer les distorsions cognitives/pensées
inadaptées par pensées/croyances plus équilibrées et réalistes.
- Les techniques cognitives :
· La restructuration cognitive : basé sur ELVES. Evidence, Likelihood, oVergeneralization, estimation,
standards.
· Test cabinet : exercice cognitive. Le but est que le patient comprenne le lien entre
situation/émotion/cognition.
Exemple patient dépressif : patient dépressif ont des « cognitions erronées » et ils font un cercle
vicieux. Utilisation des colonnes de Beck sous forme de tableau en thérapie. Demander au patient
de rappeler une situation qui le met à mal et noter de 0 à 100 l’intensité de l’émotion et le % de
croyance. Une fois le tableau est réalisé, on peut travailler grâce au ELVES.
Expliquer au patient que les cognitions faisant suite à la situation/émotion sont des « pensées
automatiques » et parler du statut hypothétique de la pensée automatique et la mettre à l’épreuve.
Admettons que X ne vous aime pas, et que c’est pour ça qu’il n’est pas venu, mais pourrions-nous
trouver d’autres explications au fait qu’il ne soit pas venu vous voir ? Le but est montrer qu’il existe
des « pensées alternatives » aux pensées automatiques.
· Le point sur les exercices à la maison au niveau cognitif : Ajout de la 4ème colonne avec les
pensées alternatives. L’exercice régulier oblige au patient à remettre en question ses pensées
automatiques et d’évaluer quelle pensée pourrait être plus adaptée -> restructuration cognitive. En
séance, on a des listes de toutes les cognitions que le patient a pu relever dans de nombreuses
situations et on peut voire les cognitions regroupées en thématiques.

(SIOBHAIN VICENTE FREDEFOND)


2 CM, 2TD
THEME 3: L’ENTRETIEN EN NEUROPSYCHOLOGIE
1. INTRODUCTION
- Qu’est-ce qu’un psychologue ?
Un psychologue est un spécialiste des études du comportement humaine. Le psychologue a fait des
études et formation en psychologie, couvrant les différents champs de la psychologie.
Ça veut dire qu’il existe différents types de psychologues, ça dépend de la spécialisation de fin
d’étude, de master.
- Code de déontologie : à lire absolument (Site SFP)
Le psychologue doit suivre le code de déontologie.
Le code nous donne des obligations à suivre, comme le secret professionnel, l’obligation du
psychologue de poursuivre sa formation et réactualiser ses connaissances, choix des outils
thérapeutiques et des méthodes de soin utiles pour chaque patient.
Son principal outil est l’entretien.
« Sa pratique ne se réduit pas aux méthodes et aux techniques employées. Elle est indissociable
d’une appréciation critique et d’une mise en perspective théorique de ces techniques. »
« Les techniques utilisées par le psychologue à des fins d’évaluation, de diagnostic, d’orientation ou
de sélection, doivent avoir été scientifiquement validées et sont actualisées. »
- Qu’est-ce que la neuropsychologie ?
Est une rame de la psychologie qui traite la compréhension des relations entre le cerveau, le
comportement et les fonctions cognitives.
Est une discipline scientifique parce qu’elle suivre des méthodes de la psychologie expérimentale et
est aussi une discipline clinique parce qu’elle a une activité diagnostique (identifier, décrire des
déficits, des handicaps et leurs répercussions fonctionnelles) et une activité thérapeutique et de
conseil (prise en charge rééducative des déficits, réinsertion sociale/familiale, psychoéducation…)
· Qu’est-ce qu’un psychologue spécialisé en neuropsychologie ? : est un spécialiste de l’évaluation
et la prise en charge des désordres cognitifs et comportementaux consécutifs à une lésion ou un
dysfonctionnement cérébral congénital ou acquis suite à maladie ou accident, auprès de personnes
de tout âge.
· Evolution de la neuropsychologie : A l’université et dans la société plus généralement :
Vieillissement population : impact des pathologies neurodégénératives a fait place à la
multiplication des centres de consultation de mémoire (plan Alzheimer).
Développement des connaissances sur les troubles cognitifs dans les pathologies psychiatriques :
émergence de la psychopathologie cognitive chez les adultes et aussi chez les enfants (pour la
dépression, …)
Meilleure compréhension, reconnaissance et prise en charge des troubles des apprentissages et des
troubles DYS : développement de la neuropsychologie chez les enfants. Dans les diagnostiques et
en la prise en charge.
2. ROLE ET MISSIONS DU PSYCHOLOGUE SPÉCIALISÉ EN NEUROPSYCHOLOGIE
- Quelles activités ? :
· Evaluation du fonctionnement cognitif : nature et sévérité des troubles cognitif,
comportementaux, émotionnels. Répercussion fonctionnelle des troubles (dans le contexte de vie
de la personne).
Principaux objectifs : participer à l’élaboration du diagnostic. Connaitre les ressources et obstacles
dans la perspective d’insertion sociale ou professionnelle et/ou de remédiation cognitive adaptée.
Elle repose sur : anamnèse détaillée que c’est l’entretien clinique, et des outils
neuropsychologiques (tests spécifiques, questionnaires, échelles). Ça s’appelle bilan
neuropsychologique.
· Prise en charge : réduire et/ou compenser les troubles afin d’intervenir sur l’autonomie
personnelle, sociale et professionnelle.
Sur la base de l’évaluation neuropsychologique, différentes prises en charges peuvent Être
proposées : (est très varié). Thérapie individuelle/en groupe (ex : TCC), conseil, remédiation
cognitive. Récupération de la fonction perdue par rétablir ou restaurer le fonctionnement ou
réorganiser le fonctionnement. Si on ne peut pas faire la récupération on va pallier le déficit au
quotidien, modifier ou adapter l’environnement.
Objectifs multiples : développer des stratégies de compensation, préservation/amélioration
d’autonomie, éducation/réadaptation professionnelle, conseils, mesures psychosociales…
Collaboration avec l’entourage (parents), professionnels paramédicales (orthophonistes,
orthoptistes…), travailleurs sociaux (éducateurs, assistantes sociales…, équipes enseignantes…
· Information et formation : Information et compétences « d’autosoin » a la famille, le patient,
soignants… promouvoir les capacités pour faire face aux problèmes, pour leur prise en charge
(psychoéducation). Formation des étudiants, stagiaires, professionnel de santé
· Recherche : … il y a une forte relation entre recherche et traitement clinique.
- Quelles compétences et connaissances ? :
· Compétences cliniques : écoute bienveillante, observation, empathie, authenticité, chaleur,
professionnalisme, connaissance des techniques d’entretien, des outils thérapeutiques et
méthodes de soin (c’est pour ça qu’ils doivent tout le temps poursuivre sa formation), une bonne
connaissance du code de déontologie.
Attention : le psychologue n’est pas un technicien de la psychométrie ! pour déterminer quel(s)
outil(s) choisir, il fait savoir ce qu’il faut penser de la performance et l’interpréter. Bagage
conséquent de connaissances sur le fonctionnement normal et pathologique du système cognitif et
son organisation.
Les grands domaines de la cognition : modèles théoriques de la mémoire (systèmes de MLT, MCT,
MdT), de l’attention, du langage, fonctions exécutives… ; modèles du développement (cognitif,
affectif, social) et de ses troubles (ex. troubles des apprentissages) ; modèles du vieillissement
cognitif ; données neuro anatomiques, vascularisation du SNC, étapes de maturation cérébrale,
pathologies neurologiques, génétiques, syndromes cliniques… ; psychopathologie adulte, enfant
(démarche diagnostique DSM5, diagnostics différentiels) -> Démarche…
· Lieux d’exercice : services hospitaliers (neurologie, neurochirurgie, gériatrie + centres
« mémoire », génétique, neuropédiatrie, psychiatrie, pédopsychiatrie…), centres de rééducation et
réadaptation fonctionnelle pour adultes et enfants, centres spécialisés (CRTLA, CRA, SESSAD, IME,
EHPAD, FAM, MAS, UEROS, CMP…), activité libérale.
Différents regroupements de psychologues spécialisés en neuropsychologie : réflexion sur
pratiques, expériences, défense de la spécificité de la profession, diffusion et respect des principes
de déontologie. Organisation française des psychologues spécialisés en neuropsychologie (OFPN),
collège des Psychologues cliniciens spécialisés en neuropsychologie (CPCN), collectif breton des
psychologues spécialisés en neuropsychologie exerçant en consultations mémoires
· Les étapes de l’examen neuropsychologique :
L’entretien d’anamnèse : entretien auprès du patient plus proche si possible (plus dossier médical).
Est une étape fondamentale parce que c’est le premier contact avec le patient, le premier recueil
d’informations relatives au patient au cours de l’entretien avec le patient, et selon le cas, avec
l’entourage, et si es possible par l’examen du dossier médical.
Les informations recueillies vont orienter la nature et l’étendue des investigations ultérieures.
Évaluation du fonctionnement cognitif, émotionnel et comportemental :
Restitution écrite et/ou orale :
Connaitre les raisons qui motivent l’examen : qui a demandé l’examen ? (Le patient, l’entourage…)
pourquoi ? dans quel but ?
Origines de la demande, objectifs multiples : dépistage (repérer les signes d’une pathologie
organique), aide au diagnostic, bilan avant neurochirurgie, aide à la prise en
charge/rééducation/remédiation, aide à la prise en charge sociale, assurer un suivi longitudinal
(contexte de traumatisme crânial…), expertise médico-légale, recherche, a la demande du patient
lui-même ou de son entourage…
Importance d’établir le contexte de l’intervention, s’assurer que l’objectif de l’examen
neuropsychologique est connu et compris et s’assurer que le patient accepte de subir cet examen.
- Les principaux objetifs de l’anamnèse :
Recueillir des informations sur les raisons à l’origine de l’examen, retracer l’histoire de la maladie,
s’identifier la nature et la date d’apparition des troubles ainsi que les déficits neurologiques
associés, établir l’histoire des déficits cognitifs, recueillir des informations sur le parcours scolaire et
professionnel, le passé familial du patient, afin d’évaluer son mode de fonctionnement cognitif
antérieur, examiner la prise de conscience des troubles, ses réactions affectives au handicap…
· Histoire de la maladie, mode d’entrée, évolution : informe sur type de patient qui sera examiné.
Etape souvent réalisée en amont par médecin/neurologue, l’idéal est avoir accès au dossier médical
pour savoir la nature de l’atteinte cérébrale, étendue et localisation des lésions, reconstruire la
chronologie des évènement (déterminer la date des premiers signes, attention à la formulation des
questions : utiliser des « bornes temporelles » qui ont une signification personnelle, pas des
questions très générales).
Caractère évolutif des troubles : impact sur diagnostic différentiel (les troubles ont apparu
progressivement ou brutalement), impact de la prise en charge.
Aptitudes motrices et sensorielles : savoir si la personne a des problèmes auditifs (ça dérange la
compréhension), visuelles, des troubles moteurs…
Présence de traitement médicamenteux : pour savoir les effets sur le fonctionnement cognitif.
Présence d’antécédents médicaux, l’âge, sexe, latéralité…
Importance de réinterroger le patient même si on dispose de ces informations : ça permet de
sonder la conscience de ses troubles, solliciter des compétences cognitives complexes (d’auto-
observation, c’évocation et de récupération en mémoire, d’expression, compréhension des
objectifs de l’examen, du ressenti face aux questions et perception objectifs sous-jacents).
Importance d’interroger à un proche du patient également pour compléter des informations sur le
patient.
· Histoire des troubles cognitifs, émotionnels, comportementaux : cerner la nature et étendue des
plaintes cognitives. Grande variabilité dans la richesse des informations fournies.
Description fine des troubles/fonctions psychologiques spécifiques : pour orienter les questions sur
la base de ses connaissances des tableaux cliniques, du fonctionnement psychologique… et pour
préciser le contexte d’apparition et la fréquence.
Activités de la vie quotidienne : les situations du quotidien qui posent un problème, interroger sur
les habitudes de vie et l’impact des troubles sur l’entourage (famille, relations sociales).
Conduites sociales, comportement et personnalité : importance de pouvoir s’entretenir avec un
proche.
· Scolarité et parcours professionnel :
Description détaillée du parcours scolaire/universitaire : s’il y a des difficultés, un retard sur
l’apprentissage, si l’enseignement est spécialisé ou s’il a besoin d’un changement d’orientation par
limite académique ou motivation.
Description détaillée du parcours professionnel : trajectoire, responsabilités assumées et si l’activité
implique prise d’initiatives, résolution de problème ou si est plutôt répétitive.
Cerner niveau de fonctionnement cognitif antérieur : permet de mieux interpréter le niveau actuel
de performance.
· Prise de conscience de troubles : le patient évoque lui-même des troubles ? anosognosie ?
conscience des troubles mais indifférence (anosodiaphorie) ? affecté par difficultés rencontrés ?
déni de ses difficultés ?
· Répercussion fonctionnelle des troubles : cerner le handicap au quotidien.
Circonstances d’apparition des difficultés : situations nouvelles ou complexes, situations à forte
charge mentale ou pression temporelle, variation temporelle des performances comme fatigabilité
et fluctuation attentionnelle.
Impact variable selon les habitudes de vie et activité professionnel.
Stratégies de compensation/d’adaptation spontanées ?
- L’entretien d’anamnèse : étape fondamentale :
L’entretien clinique : recueil riche d’informations sur le fonctionnement cognitif :
· Activité cognitive en soi : comprendre les messages adressés, élaborer et produire réponses,
récupérer des souvenir récents et anciens…
· 1ère évaluation cognitive : langage, cohérence de la pensée, fonctionnement mnésique,
comportement, personnalité, humeur…
· Conclusion :
Phase essentielle : permettant d’orienter de la suite de l’examen, aider à l’interprétation des perf.
aux épreuves du neuropsychologue, contribuer au diagnostic, élaborer le travail de prose en
charge.
Phase complexe : recueil d’une grande quantité d’information en restant centré sur objectifs précis.
Analyse on-line des réponses pour orienter les questions et prise de note et attitude d’écoute.
- L’examen neuropsy « de base » :
La qualité des infos recueillies lors de l’anamnèse varie d’un patient à l’autre donc l’examen
neuropsychologue est à partir d’outils adaptés.
Il n’y a pas d’examen type mais dans la mesure du possible il doit avoir une exploration d’un large
éventail de domaines cognitifs et socio-émotionnels à partir d’épreuves sensibles et disposant de
normes solides et dans un temps raisonnable.
· Domaines cognitifs pour lesquels la proba d’observer une perturbation est importante : mémoire
épisodique et de travail, vitesse de traitement, capacités attentionnelles et fonctions exécutives,
contions instrumentales comme langage, praxies et gnosies, troubles comportementaux et socio-
émotionnels, évaluation de l’humeur.
· Conclusion :
Examen neuropsychologue n’est pas un catalogue de scores : intérêt pour le versant quantitatif et
qualitatif. Différents niveaux d’interprétation (psychométrique, cognitif, neuroanatomique,
psychopathologique)
Les tests : de laboratoire, relativiser p/r au NSC, « impurs ».
Examen neuropsychologue n’est pas un examen psychologique au sens habituel du terme.

DÉVELOPPEMENT SOCIO-ÉMOTIONEL
(Sandrine Gil)
· 9h CM (6x1,5)
· 3h TD (2x1,5)
· 4h PPD
THEME 1 : INTRODUCTION : ÉMOTION/EXPRESSION DES ÉMOTIONS
1. Emotion, définitions
L’émotion a une composante du sentiment subjectif, une composante physiologique, une
composante expressive, une composante motivationnelle (tendance à l’action) et une composante
cognitive.
Une émotion très négative ou très positive peut finir en une inadaptation.
Les émotions sont pathologiques lorsque le fonctionnement de l’individu n’est plus adapté à son
environnement.
Lorsque les comportements et les processus sont trop exacerbés (ou à l’inverse, délaissés) par les
émotions -> pathologie des émotions (anxiété, dépression, alexithymie).
- Composante comportementale

Toutes les manifestations comportementales et expressives d’une émotion (donc, dirigées vers
l’extérieur) :

· Expression corporelle

· Expression vocale
· Expression faciale

- NB. Perspective théorique :

· Approche dimensionnelle des émotions : des dimensions suffisent à spécifier les émotions
(valence et activation ou arousal).

· Approche discrète des émotions : les dimensions ne suffisent pas.

- Mesurer les EFE : FACS et baby FACS

Patron expressif caractéristique : mesuré ?

En 1978, Ekman et Friesen créent le Facial Action Coding System (FACS) (Système de codage des
actions faciales) qui repose sur des bases anatomiques et permet de coder les expressions faciales
en termes d’unités d’action (AU).

- La fonction évocatrice :
La théorie de la cognition incarnée ou incorporée (embodiement) -> le cas des émotions.

· Emotion incarnée ou incorporée : renvoie aux états corporels (postures, expressions faciales,
prosodie), survenant lors du traitement d’un stimulus émotionnel, qui vont en retour influencer
l’état émotionnel de la personne.
L’incorporation des EFE d’autrui serait essentielle pour leur reconnaissance et donc pour la
compréhension de l’état émotionnel qu’elles reflètent.
- Le rôle de l’imitation :
Cette incorporation s’établirait via l’imitation, qui en retour provoquerait un état émotionnel
associé.

L’individu a une tendance spontanée


(consciente ou inconsciente) à imiter les
EF émotionnelles d’autrui.

· Arguments expérimentaux :
Dimberg (1982) : réponse électromyographique chez des sujets qui voyaient des EF de colère ou de
joie.
Résultats : le sujet exprime le patron expressif de l’émotion qu’il perçoit chez autrui.
Strack, Martin et Stepper (1988) : l’hypothèse de la réponse faciale rétroactive. Notre EFE provoque
par un mécanisme de rétroaction des effets sur notre état émotionnel.
Les sujets visionnent des dessins animés en tenant un stylo dans la main, entre les lèvres (patron
expressif de la tristesse) ou entre les dents (patron expressif de la joie).
Résultats : les sujets évaluent le dessin animé comme plus amusant quand stylo « sourire ».
- L’origine de l’expression des émotions :
Peut-on parler d’universalité au sens strict ? Historiquement il y a 2 points de vue :
· Universalité : Il existe une sorte de préprogramme génétique résultant de la phylogenèse.
Inné/maturation -> hypothèse d’une certaine innéité. Idée de Darwin mise de côté… puis remise au
goût du jour par P.Ekman dans les 60’s et ses travaux interculturels.
Charles Darwin : début de l’étude scientifique des émotions avec le livre « the expression of the
émotions in man and animals». Dans ce livre il décrit l’existence d’expressions émotionnelles
observables chez les humains et d’autres espèces de Signes et Mammifères domestiques : la joie, la
tristesse, la réflexion, la colère, la culpabilité, le mépris, et le dégout, la fierté…
Il étudie les émotions à travers leur expression. Il a l’idée que les émotions n’ont pas évolué, mais
sont des vestiges d’habitudes anciennes.
L’expression émotionnelle n’est pas communication, mais c’est le principe de l’association des
habitudes utiles. Il y a certaines actions qui sont nécessaires et utiles dans certains états d’esprit
pour satisfaire un besoin ou un désir qui deviennent habituelles (). Il y a une association entre
actions et mouvements et état d’esprit (comme réponse à l’émotion relative à la situation). Alors,
l’expression concomitante d’une émotion devient pérenne au cours de l’évolution.
· Apprentissage/environnement-culture : les individus apprennent à exprimer une émotion
particulière dans une situation particulière. Il n’y a pas universalité.
Ce point de vue été la dominante entre les années 30s et 60s. Les sciences sociales sont dominées
par le courant d’anthropologie culturaliste. La personnalité et ses manifestations sont le produit
d’influences purement culturelles.
· Modèle neuro-culturel : les deux positions sont complémentaires. Il y a des différences culturelles
mais il y a aussi une partie neuronale, chez le bébé, préprogramé (génetique)
Differences culturelles :
Display rules : règles apprises concernant la manière de contrôler et de modifier ses manifestations
expressives en fonction des circonstances sociales.
Ex 1: règles d’expresivité liées au sexe. Davis 1995 en école primaire.
Les filles qui expriment de la colère sont rejetées par les pairs alors que les garçons
exprimant la colère sont populaires
Ex 2 : régles culturelles. Les individus de culture collectiviste expriment moins les émotions
que les individus de culture individualiste.
Ekman et al : 25 part. américains et 25 jap. qui visionnent un film meutre ou stressant et
après il avont une entretien avec l’experimentateur. VD : expressions faciales pendant le
visionnage et pendant l’entretien. Resultats : les expressions sont similaires pendant les
films grand difference pendant l’entretien, les japonais sont significativement plus souriants.
Universalité mais display rules face à une figure externe.
Individus aveugles de naissance :
Ex : Matsumoto & Willingham. Pendant les jeux paralympiques de 2004 ils font une
compparaison des expressions faciales exprimées par les athlètes (échec, réussite, remise de
médaille…), une codage FACS et une comparaison entre les aveugles de naissance, aveugles
non de naissance et les « normaux ». Resultat est que dans une même situation
émotionnelle, même expression, et l’expression est typique.

THEME 2 : PRODUCTION DE L’EXPRESSION ET EXPERIENCE EMOTIONNELLE CHEZ LE BÉBÉ


1. Comment peut-on connaitre « l’émotion » d’un bébé ? Par son expression faciale ?
Oui, en considérant évidemment que ce n’est qu’un élément. Car l’adulte et le bébé expriment les
émotions de la même manière.
Argument expérimental : le bébé exprime une émotion cohérente avec une « induction
émotionnelle »
Avec l’utilisation de stimulations sensorielles (goût, odorat, toucher…) qui produisent de manière
irréductible des sensations de plaisir ou de déplaisir.
· Rosestein & Oster :
Procède : VI dépose une solution sucrée, salée, amère ou acide dans la bouche du bébé. VD : code
(baby FACS) les expressions du bébé.
Résultats : sucré -> visage relaxé et sucking ; salé, amer et acide -> patron expressif négatif.
Si on réponde à la demande on peut dire que oui, il y a un patron expressif qui a des propriétés
universelles. L’être humain serait biologiquement préprogrammé pour exprimer les émotions d’une
manière spécifique.
Mais, raisonnement « circulaire » … est-ce pour autant qu’il s’agit d’une émotion ?
2. Interprétations et débat (l’origine ontogénétique des émotions ?)
- Théories des émotions différenciées :
Dans la ligne de la théorie de Darwin-Izard-Threvarthen. Les émotions émergent de façon
différenciée, ils vont s’affiner avec la maturation et les demandes adaptatives.
Sont indépendantes du développement cognitif, la cognition est importante pour la mise en place
de comportements de régulation mais n'est pas une composante essentielle pour ressentir une
émotion, surtout dans la toute petite enfance.
 Emotions
- Théories orientées dans une perspective cognitive :
Lazarus-Soufre : pendant les premiers mois de vie, les émotions basiques n’existent pas car le
sentiment subjectif n’existe que lorsque l’enfant est capable d’attribuer cognitivement une
signification à un événement.
Les actions et états du bébé son indifférenciés, seulement son bipolaires (plaisir ou déplaisir), et ils
sont seulement le reflet d’une activité physiologique activée par des paramètres physiques d’un
stimulus. Sont des actions physiologiques mais ils ne sont pas des émotions.
- NB :
Détresse : nouveau-né : faim, peur, sur stimulation. Sont des sensations biologiques ou des
émotions ?
Selon Craig (2003) sont des émotions homéostatiques.
3. Développement de l’expérience/expression des émotions ?
Le nouveau-né ferait l’expérience de deux « émotions » générales -> plaisir et détresse.
Ils vont rapidement se complexifier et se décliner en diverses émotions discrètes. A 9 mois, le bébé
est considéré comme expérimentant toutes les émotions basiques.

THEME 3 : TRAITEMENT DE L’EFE DU BEBÉ A L’ADOLESCENCE


1. Introduction
- Méthodes :
Chez le nouveau-né / nourrisson, mesurer la discrimination repose sur l’analyse comportementale,
la préférence visuelle…
2. Développement de 0 à 12 mois
- Intérêt et compétences précoces de traitement des visages :
Le nouveau-né peut imiter les mimiques faciales.
Des compétences qui vont se spécialiser au développement cognitive-perceptif et il y a aussi
l’influence de l’environnement.
· Effet d’inversion : paradigme d’habituation (bébés 6 mois). Il y a une phase d’habituation (deux
mêmes visages), une phase test (un visage non altéré et un visage altéré), les résultats montrent
que les bébés discriminent les visages non altérés des altérés quand les visages sont à l’endroit et
non à l’envers.
Les bébés sont sensibles aux propriétés d’un visage et appliqueraient un traitement holistique des
éléments du visage.
Attention : effet non retrouvé avant 6 moins.
On considère que le traitement holistique se met en place lors de la première année…
prédispositions initiales ? , les capacités cognitives se développent et l’ expérience de vie.
Sugden et Moulson : (expérience de vie) bébés de 1 et 3 mois équipés d’une mini-caméra pour voir
ce qu’ils voient. 25% de l’expérience visuelle contient des visages, et parmi ces 25%, le 87% son
visages endroit et 6% des visages envers.
· Influence par l’environnement :
Paradigme d’habituation : a 6 mois il y a discrimination des identités quelle que soit l’espèce… ce
n’est plus le cas à 9 mois donc il y a spécialisation dans le traitement des visages de son espèce.
- Discrimination des EFE :
· Farroni, Menon, Rigato et Johnson (2007) :
Processus : nouveau-nés 46h, préférence visuelle, comparaison neutre/peur/joie
Résultat : le sourire serait la seule expression efficacement perçue chez le nouveau-né.
Discrimination des expressions de joie par rapport à d’autres expressions dès quelques heures de
vie (entre 2 et 6 mois, la joie contre toute autre expression). Entre 6 et 8 mois, discrimination entre
d’autres émotions.
· Pourquoi cette primauté de la joie ? : seule émotion à valence positive (hypothèse d’un
développement en termes de valence puis en termes d’émotions discrètes), configuration des traits
prototypiques (partie basse uniquement, le sourire), le bébé est davantage face à un sourire
(hypothèse de l’exposition), rôle crucial dans les interactions sociales (hypothèse de la fonction de
l’émotion).
· Conclusion concernant le nouveau-né : de nombreux travaux montrent que le nouveau-né serait
particulièrement attiré par les visages et il possèderait déjà des capacités de traitement de ces
visages.
Néanmoins, ces travaux sont à considérer avec prudence. L’étude du bébé est complexe, surtout les
capacités perceptives… non-reconnaissance… est encore moins reconnaissance des émotions ->
apparait plus tardivement.
L’enfant qui reconnait une émotion exprimée chez autrui sera influe par cette reconnaissance.
- Reconnaissance des EFE (vers 12 mois) :
Si l’enfant reconnaît une expression (comprendre la signification), alors son comportement sera
orienté par le message exprimé.
· Référenciation sociale : les bébés, confrontés à une situation ambiguë ou nouvelle, vont regarder
leurs proches (notamment leurs visages) de façon à « mètre du sens » à la situation.
3. Avec le développement, la reconnaissance s’affine jusqu’à l’âge adulte.
Exemple d’une expression faciale -> la joie. Vrai sourire (Duchenne smile) vs faux sourire (sourire
social).
- Douchenne :
Médecin neurologue qui utilise l’électricité pour ses travaux de praticien et de recherche.
Lui a vu la myopathie de Duchenne, qui est une maladie génétique provocant une dégénérescence
progressive de l’ensemble des muscles de l’organisme (aussi du visage).
Il concluait qu’un sourire authentique correspond à l’activation des muscles buccaux et des muscles
oculaires. L’orbiculaires oculi comme marqueur. Ça fait le sourire de Duchenne.
Ce travail est sur reconnaissance et ressenti, confirment la conclusion de Duchenne.
- Exemples reconnaissance des expressions de joie :
· Jugement d’authenticité du sourire (adultes et 8 ans) :
 Avec AU6 (Duchenne smile) : unité d’action peut contrôlable
 Avec AU7 (pas Duchenne smile) : unité d’action dans la zone infra-orbitale, mais contrôlable
 Avec AU0 (sans jeux)
Conclusion : les adultes ont fait une distinction entre les trois types. Les enfants ne distinguent pas
AU6 et AU7 mais ils distinguent les deux diffèrent de AU0
Interprétation : les enfants connaissent la zone « critique » du regard, mais n’ont pas acquis la
subtilité du traitement (question d’expérience)
Reconnaître si une émotion est feinte ou réelle est nécessaire dans nos interactions quotidiennes
pour l’adaptation. Cette capacité nécessite un traitement subtil des expressions… acquisition lente
jusqu’è l’âge adulte par la maturation et l’expérience.
Savoir si autrui est « sincère » dans son expression émotionnelle… fait aussi écho à une autre
habileté : savoir réguler son expressivité.

THEME 4 : CACHER L’EMOTION/MODULER L’EXPRESSION DE SES ÉMOTIONS


1. La régulation émotionnelle
· Régulation émotionnelle : capacité de contrôler, gérer et modifier ses émotions.
Comme émotion : composante cognitive, subjective, expressive et physiologique. La régulation peut
s’appliquer à l’une des composantes.
Les display rules (règles d’expressivité) sont une partie de cette régulation : l’expression. On va
s’intéresser à la régulation de l’expression.
2. Quand apprend nous a réguler nos expressions émotionnelles ?
- 2 méthodes utilisées :
· Zeman et Garber :
Participants : 7 ans – 9 ans – 12 ans.
Processus : Sur la base d’histoires évoquant une émotion, entretien avec l’enfant sur l’émotion
ressentie. Exprimerait-il cette émotion, et pourquoi ?
4 types de situation : recevoir un cadeau, jouer, faire du sport, une fête…
3 types de sentiments : tristesse, avoir mal, être furieux (très en colère)
4 types d’audience : mère, père, pair, aucune
Résultats : les enfants comprennent l’émotion véhiculée par l’histoire.
Tous les enfants disent réguler davantage leur expression avec un pair (ensuite parents, et seul).
Les plus jeunes disent exprimer plus de tristesse et de colère que les 9 et 12 ans.
Les filles disent exprimer plus de tristesse et de douleur que les garçons.
La raison principale justificatif le contrôle est l’évitement de faire face à une interaction négative.
· Cole (1986) :
Participants : 3 à 9 ans.
Processus : mise en situation -> the « disappointing situation » - « disappointment paradigm »
1ère étape : établir une attente positive, présentation de 10 lots potentiels… l’enfant doit les classer par
ordre de préférence.
2nde étape : induction émotionnelle, l’enfant effectue une tâche, et à la fin un lot lui est remis pour
remerciements :
Positive : le jouet classé 1er
Négative : le jouet classé dernier
3ème étape : explication, fin, l’enfant repart avec son « super » cadeau.
L’enfant est filmé lorsqu’il découvre son cadeau
Résultats : contrastés dans la littérature, mais effet de l’âge et du genre.
Plus l’enfant grandit, moins il montre sa déception. Les filles ont tendance à exprimer davantage sa
déception que les garçons.
THÉME 5 : L’INTERSUBJECTIVITÉ, UNE THÉORIE INTERPERSONNELLE DU DÉVELOPPEMENT
MENTAL HUMAIN
Colwyn Trevarthen (1974) : Dr de psychologie du développement, Université d’Edinbourg,
Spécialiste de la communication parent/bébé.
1. Cadre de la théorie :
Il s’oppose aux théories constructivistes et cognitives (où le dévelopement de l’esprit est attribué à
la conscience d’objet. Piaget).
Car le développement de l’esprit découle de la reconnaissance de l’être humain dans les liens
affectifs.
Trevarthen : « les nouveau-nés avec leur cerveau complexe mais immature, avec des aptitudes
cognitives limitées et un corps faible se montrent motivés pour communiquer avec les formes
expressives et rythmiques d’intérêt d’émotion de la part de l’autre »
Il était initial psychosocial avec motivation innée à l’action et à la conscience de soi et de l’autre.
Trevarthen : « l’intelligence sociale du nourrisson est à l’évidence un talent spécifique-une capacité
inhérente, intrinsèque, psychologique- qui intègre l’information recueillie par les sens à fins de
communiquer. De plus, cette capacité est une condition préalable, nécessaire mais non suffisante
du développement psychologique de l’enfant, à travers l’apprentissage. »
Inné prédomine, mais il ne nie pas l’impact de l’environnement (des motivations innées, qui vont
s’élaborer). Les premières manifestations émotionnelles du nouveau-né ne sont pas des formes de
« réactions biologiques » elles sont d’emblée des manifestations émotionnelles sociales.
2. Subjectivité et intersubjectivité
Pour partager harmonieusement une expérience (subjectivité)
Pour agir ensemble et partager le contrôle mental avec d’autres personnes. (Intersubjectivité)
Le nourrisson doit posséder deux compétences :
- Subjectivité :
Les rudiments d’une conscience individuelle et intentionnelle. Créer des liens entre les objets, les
situations et lui-même, et qu’il puisse en prédire les conséquences.
- Intersubjectivité :
La communication interpersonnelle est régie par un feed-back d’informations, comme tout
comportement volontaire.
Deux personnes peuvent partager le contrôle, chaque une peut prévoir ce que l’autre sait et fera,
conscience mutuelle de deux esprits humains.
La capacité à ajuster son contrôle subjectif à la subjectivité des autres (la capacité de montrer pas
des actes coordonnés que l’intention est contrôlée)
· Intersubjectivité primaire : Le nourrisson démonte ainsi (par sa réponse active et immédiate) qu’il
apprécie de façon consciente les intentions de communication et les sentiments de l’adulte.
- Théorie de l’intersubjectivité :
Postule que le nourrisson naît avec une conscience réceptive aux états subjectifs des autres
personnes, et cherche à interagir avec eux.
· Preuves :
Sensibilité innée du nouveau-né aux éléments non-verbaux émis par autrui (imitation-traitement
visages…)
Examens détaillés de face à face adulte/nourrisson : Similarité de timing et d’expression entre les
deux partenaires de la dyade. Synchronie. Proto-conversation.
Etudes expérimentales -> paradigmes spécifiques dont l’objectif est de rompre le partage
harmonieux de l’interaction.
· La procédure « still face » : le paradigme du visage impassible Edward Tronick :
Processus : 3 periodes
Normal : une mère et son enfant interagissent normalement
Still face : la mère se fige avec un visage neutre
Normal : la mère s’engage à nouveau dans l’interaction
VD : pendant la phase 2, les réactions, expressions du bébé sont examinées.
Résultats : L’enfant essaie de sourire, d’attirer l’attention. Regard porté vers le visage de la mère
diminue. L’enfant exprime des signes de détresse.

(Elise Tornare)
3 CM
THEME 6 : LA COMPREHENSION DES EMOTIONS
1. Introduction- définitions
- Compréhension des émotions :
Facette affective de la Théorie de l’esprit ou sens largue (Facette cognitive = TdE au sens strict)
Compréhension des émotions -> cognition déclarative sur l’émotion : comprendre comme c’est
pensé à l’origine de nos émotions, les souvenirs… Partie pour comprendre le désir dans les
émotions ?
Théorie de l’Esprit -> cognition déclarative sur la cognition : la connaissance sur les états motores,
cognition des pensés et croyances sur les émotions cognitives, quel est le pensé associé aux
émotions, qui a l’origine aux émotions, aux souvenirs... Développement de la compréhension des
états motores intégrés avec les émotions.
C’est une meta-représentation (une représentation du deuxième ordre), une représentation d’une
représentation. Un état mental sur un objet en particulier qui sont les émotions (cognition sur les
émotions).
· Compréhension des émotions : Composante déclarative de la compétence émotionnelle. La
compétence émotionnelle est la capacité de ressentir, exprimer, contrôler l’expression, réguler
l’expérience (procédurale « faire ») et du comprendre les émotions de soi et d’autres (déclarative
« penser »). Savoir que et comment.
La compétence émotionnelle n’est pas le même que l’intelligence émotionnelle. La différence c’est
l’aspect performative (pas présente dans la définition de la compétence émotionnelle)
Comprendre les émotions c’est comprendre :
La nature : « basique », mixte, sociale, réflexive, agréable/désagréable, intense/modérée,
durable/temporaire, générale/spécifique…
Les causes : environnement, culture/société, comportement, cognitive (cognition, émotion). Les
situations qui nous font ressentir les émotions.
Les conséquences : cognitive (cognition, émotion), comportementales, culturelles/sociales,
environnementales.
…des émotions chez soi et les autres.
Quelles sont les fonctions de la compréhension des émotions ?
Identifier, expliquer, prédire, contrôler et réguler les émotions chez soi (nôtres propres émotions)
et les autres.
- Développement
· Fondations de la compréhension des émotions :
Pendant la 1ère année : début de différentiation des émotions (EFE, prosodie). Emergence de la
compréhension que les émotions sont souvent dirigées vers un objet, une personne, événements
dans l’environnement.
Référenciation sociale, sensibilité à la direction du regard d’autrui, pointage, attention conjointe.
2. Compréhension de la nature des émotions
- Vers 1-2 ans :
Avec émergence du langage, ils commencent à nommer les émotions « basiques » : joie, peur,
colère et tristesse à partir des expressions faciales, postures, mouvements, prosodie.
- Vers 4-5 ans :
La plupart des enfants peuvent nommer ces émotions et d’autres comme la surprise et le dégout.
Début de compréhension de la distinction entre apparence (expression) et réalité (expérience
réelle) des émotions. On peut pleurer et on n’est pas tristes.
- Vers 7-8 ans :
La plupart des enfants comprennent que l’on peut cacher ses émotions pour des raisons
personnelles ou sociales (display rules)
· Display rules (règles d’expression) : normes sociales et culturelles de quand, où et comment les
émotions devraient être exprimées, ou bien supprimées ou masquées par l’expression d’autres
émotions. Ça peut varier en fonction de la culture.
Ils commencent à comprendre la nature mixte et conflictuelle des émotions. Ils ont la possibilité de
ressentir des émotions de valence opposée en rapport avec un objet (au même temps).
Ils commencent à comprendre la nature réflexive des émotions. Les émotions peuvent être
orientées partiellement ou totalement vers soi ou vers les autres.
Vers soi : culpabilité, honte, fierté, dépression, amour, haine, empathie…
Vers les autres : amour, haine, jalousie, envie, empathie, embarras…
- Vers 10-11 ans :
La plupart des enfants comprennent les émotions mixtes et la plupart des enfants comprennent
plusieurs émotions réflexives et morales (et sociales).
3. Compréhension des causes des émotions
- Vers 2-3 ans :
Commencent à comprendre l’influence d’une situation (sociale ou de l’environnement physique)
sur les émotions.
· Le désir et les buts : compréhension que les désirs et les buts peuvent déterminer les émotions.
Quand le désir est satisfait ils sont contents, quand le désir est insatisfait ils ne sont pas contents.
- Vers 4-5 ans :
La plupart des enfants comprennent l’influence d’une variété des situations prototypiques sur les
émotions
· Les croyances et les attentes : compréhension que la correspondance entre désir et attente de
satisfaction est source d’émotion.
Attente que le désir soit satisfait ils sont contents, quand ils attentent que le désir ne soit pas
satisfait ils ne sont pas contents.
· Les souvenirs : commencent à comprendre que le rappel d’un souvenir peut être source
d’émotions. Liens entre histoire personnelle, pensées et émotions.
· Le temps : commencent à comprendre l’influence du temps qui passe sur les émotions. Le temps
fait diminuer l’intensité des émotions.
· L’âge : commencent à comprendre l’influence de l’âge sur les émotions. La compréhension des
émotions évolue avec l’âge.
· La régulation des émotions : commencent à comprendre que les émotions peuvent être réguler
par des stratégies comportementales ou sociales.
- Vers 5 ans :
· Les croyances et els attentes : Ils commencent à comprendre que les émotions dépendent des
croyances (même si les croyances sont fausses).
- Vers 7-8 ans :
La plupart des enfants comprennent que les émotions sont liées aux croyances, que les souvenirs
peuvent être source d’émotion, que l’évolution temporelle des émotions.
Ils commencent à comprendre l’influence de la morale (règles) sur les émotions. Contrôle de soi ->
émotions agréables (ex : fierté). Transgression -> émotions désagréables (ex : honte, culpabilité)
- Vers 7 ans :
· La régulation des émotions : ils ont meilleure conscience des pensées personnelles, amélioration
des compétences métacognitives et compréhension que l’esprit n’est pas totalement contrôlable
(les pensées peuvent être involontaires et intrusives et difficile à arrêter ou réprimer).
Avancées dans la compréhension de la pensée et de l’introspection coïncide avec l’amélioration des
compétences de régulation des émotions.
- Vers 10-11 ans :
La plupart des enfants comprennent que la nature (maturation du cerveau) et la culture peuvent
expliquer l’évolution de la compréhension avec l’âge et que les émotions peuvent être régules avec
des stratégies cognitives (penser à autres choses, réévaluer la situation).
La plupart des enfants comprennent que la violation ou le respect des règles morales influencent
les émotions.
- Harris (1989) :
· « Script à deux parties ». Associations Emotion - Situation basées sur les expériences de vie. Mais
l’étendue des scripts est limitée et les enfants ont difficulté à assembler situation aux émotions qui
ne sont pas reflétés par expression faciale claire (il y a beaucoup des émotions qui n’ont pas une
expression faciale claire).
Compréhension sous forme de script ne permet pas d’expliquer que différentes personnes peuvent
ressentir es émotions différentes dans une même situation.
Nécessité de prendre en compte la signification de la situation pour un individu afin de comprendre
ce qu’il ressent.
Capacité liée au développement de la théorie de l’esprit.
- La régulation des émotions :
Compréhension que les pensées négatives peuvent induire des émotions désagréables chez
quelqu’un qui se sent bien précède de la compréhension que les pensées positives peuvent
atténuer les émotions désagréables.
4. Compréhension des conséquences des émotions
- Vers 4-5 ans :
· Sur le comportement : ils commencent à comprendre l’influence des émotions sur le
comportement. Ex : est plus facile de jouer avec quelqu’un que l’aime, et plus difficile de partager
avec quelqu’un que l’on n’aime pas.
- Vers 10-11 ans :
· Sur le comportement : la plupart des enfants comprennent l’influence des émotions sur le
comportement.
· Sur les processus cognitifs : la plupart des enfants comprennent que les émotions peuvent exercer
une influence sur la cognition notamment à l’école. Ex : plus difficile de résoudre un problème de
maths lorsque l’on est anxieux, plus facile de réciter une poésie quand on se sent à l’aise.
- Résumé :
· Développement de la compréhension des émotions :
Basique : 1-2 ans
Situation et désir : 2-3 ans
Souvenirs, croyances et contrôle : 4-5 ans
Morale, régulation cognitive et mixtes : 7-8 ans
5. Différences individuelles
· De plus en plus d’études sur les différences individuelles dans la compréhension des émotions :
identification des tendances universelles n’est plus le seul but, comprendre les différences
individuelles peut aider à comprendre les causes du développement de la compréhension des
émotions.
· Postulats : les différences individuelles ne sont pas aléatoires. Elles sont l’expression de
caractéristiques psychologiques, sociales et biologiques de l’individu.
- 4 résultats :
· Les différences sont observables tôt : certains enfants « typiques » de 3 ans font plus de 25
références spontanées à l’émotion (content, triste, en colère…) par heure alors que d’autres n’en
font aucune.
· Les différences individuelles restent marquées pendant l’enfance : certains enfants typiques de 4-
5 ans ont une meilleure compréhension des émotions que certains enfants typiques de10-11 ans.
Idem à l’âge adulte.
· Les différences individuelles sont générales : elles émergent à travers différentes composantes de
la compréhension des émotions et ne sont pas spécifiques à 1 ou 2 composantes.
· Les différences individuelles sont stables (périodes de 3 mois à 3 ans) : Chez enfant de
maternelles-Famille. Chez enfant d’âge primaire – Famille et Ecole.
- Comment se développe la comprehension des émotions dans l’enfance ? :
· Quelles sont les relations développementales entre ces 9 composantes ? :
Peu de rechercher avec plus de 3 composantes : les recherches ne s’intéressent pas à tous les
composantes au même temps, maximum ils portent trois composantes.
Différences d’âge : dans les différentes recherches qui suivent les mêmes composantes il peut avoir
un change d’âge entre eux (2-5 ans vs 3-6). Parfois les tranches d’âge entre recherches ne sont pas
les mêmes. Les études portent des tranches d’âge différents.
Différences méthodologiques : parfois on utilise un scénario verbal d’une histoire, parfois il s’agit
d’images, parfois des petites vidéos... Dans les différentes études peuvent être utilisés différentes
méthodologies.
C’est difficile de répondre à la question de relation développemental. Pour répondre à cette
question il faut mesurer la compréhension de ces neuf composantes chez le même enfant.
· Construction d’un outil psychométrique pour mesurer :
Les changements développementaux et les différences individuelles.
Test of Emotion Compréhension (TEC) : permet de mesurer les 9 composantes de la compréhension
des émotions.
Compréhension des émotions : compréhension de l’influence de causes situationnelles sur
l’émotion.
Entre3-5 ans, des dessins avec des visages simples qui montrent différentes expressions
d’émotions, ils doivent connecter le visage correspondent avec la vignette.
Développement (Pons, Harris & de Rosnay, 2004) : UK, N=100, 3 à 11 ans typiques, 50% filles, SES
classe moyenne, TEC (English). Effet de l’âge, pas d’effets du genre et pas d’interaction entre le
genre et l’âge. Importantes différences individuelles.
3 étapes dans le développement de la compréhension des émotions qui s’organisent avec une
relation hiérarchique chez le 90% des enfants. Ce modèle des étapes a été répliqué dans plusieurs
cultures occidentales. Est-ce qu’il y a relation avec les stades piagétiens ?

Externe Mentale Réflexive


"basique" memoire mixte
situation croyance morale
désir contrôle régulation

(2-3 ans) ( 4-5 ans) (7-8 ans)

Relation développementale sous forme de spirale (Pons & Harris) : notre expérience émotionnelle
va orienter notre compréhension des émotions et vice versa.

Compréhension Éxpérience
des émotions émotionnelle

· Rôle du langage dans la compréhension des émotions :


Identifier les pensées et émotions : Par observation (expression faciale, posture et mouvements
corporels, prosodie…) En parlant avec les autres ou avec soi-même (dialogue intérieur : voix
intérieure, introspectif)
Fonctions (rôles) du langage : Instrument cognitif de représentation du monde et donc des
émotions. Instrument de communication à propos du monde (avec soi et les autres)
Hypothèse du cercle vertueux : La relation entre ces deux aspects du langage est circulaire.
Meilleure est notre capacité à nous représenter le monde, meilleure est notre capacité à
communiquer sur le monde (avec les autres et soi-même). Meilleure est notre capacité à
communiquer sur le monde (avec les autres et soi-même), meilleure est notre capacité à nous
représenter le monde

Capacité a nous représenter Capacité à communiquer


le monde sur le monde
Meilleures compréhensions des émotions (meilleure réussite aux tâches de compréhension des
émotions) chez : les enfants avec des bonnes habiletés langagières (vocabulaire), les enfants
bilingues, les enfants qui font l’expérience de riches conversations sur les états mentaux avec leur
mère, les enfants qui utilisent des termes qui font références aux états mentaux et affectifs.
Retard dans le développement de la compréhension des émotions chez : les enfants sourds dont les
parents n’utilisent pas le langage des signes, les enfants autistes qui ont un retard langagier
(principalement lié aux aspects pragmatiques) mais pas de retard intellectuel (i.e. Asperger)
· Rôle des conversations parents-enfants :
Fonction didactique des conversations : l’enfant apprendre sur ses émotions. (1h 01min)

Manière dont l'adulte


Compréhension des états
parle des états
mentaux et des émotions
psychologiques

Focus sur le pourquoi, les


causes et les conséquences
de l’émotion

Lagattuta & Wellman (2002) : conversation parents-enfants à propos des causes des émotions
présentes ou passées, et des liens pensée-émotion plus fréquentes pour émotions négatives vs
positives
Taumoepeau & Ruffman (2006, 2008) : Etudes longitudinales-enfants de 15, 24, 33 mois.
Conversation mère-enfant pendant la lecture d’histoires riches psychologiquement.
Codage : discours sur états mentaux (désirs, émotions, pensées, connaissances…)
Mesures : vocabulaire (enfant), et compréhension des émotions (mère et enfant)
L’objectif : est de déterminer la contribution unique des conversations dans le développement de la
compréhension des émotions.

Résultats principaux : Contribution du discours de mères sur les états mentaux  jusqu’à 3 ans
références aux désirs, après 24 mois augmentent les références aux pensées et connaissances. Pas
de contribution des références simples aux émotions.
Fonction didactique d’un discours contextualisé sur les états mentaux : soutien le développement
de la compréhension des états mentaux (dont les émotions) de la petite enfance à 6 ans (au
moins !). Le rôle didactique des conversations est plus important lorsque l’adulte est « connecté » à
l’enfant.
Les émotions sont toujours liées à un contexte, en tout cas la fonction didactique soutien
l’apprentissage si est contextualisé.
· Conclusion :
Compréhension des origines de l’émotion : passage d’une perspective situationniste à une
perspective psychologique :
Etats mentaux dans les émotions (maniéré dont on perçue, on évalue la situation à partir des
désirs, croyances, souvenirs) en lien avec les normes et les obligations sociales.
Importantes différences interindividuelles qui s’expliquent en partie par la nature des conversations
entre parents et enfants.
La capacité des enfants à prédire et comprendre leurs émotions est susceptible d’affecter leur
actions -> auto-régulation.
THÉME 7 : LA REGULATION DES EMOTIONS
1. Définition
On peut distinguer la régulation des émotions et la régulation par les émotions (émotions come
moyen de régulation)
· Régulation des émotions : ça dépend du désir, des buts pour prendre des stratégies plus ou moins
conscientes pour réduire l’écart entre l’émotion (moins) pas désirée (souvent présente) et
l’émotion (plus) désirée (souvent future).
La temporalité du but nous donne les stratégies plus ou moins automatiques pour prévenir (éviter
T-1), initier (créer T1), maintenir (préserver T2), modifier (changer T2) ou augmenter (T2) l’émotion
T1 : les émotions ne sont pas présentes ; T2 : les émotions sont déjà là.
La régulation des émotions a différentes origines et conséquences : sociale, cognitive ou bio
comportementale. La cause peut être différente ou similaire de la solution qu’on doit prendre.
- Stratégies bio-comportementales :
Changer l’expression/réponse bio-comportementale d’une des émotions non-désirée (désirée)
quand c’est possible.
Ex : respirer profondément pour se calmer quand on est anxieux ou en colère… Aller se promener,
courir, faire le ménage quand on anticipe la déprime ou que l’on se sent déprimé. Fumer et/ou
boire des produits plus ou moins légaux (avec modération) - médication (sous contrôle médical).
Hurler en attaquant un lion. Supprimer (ou au contraire initier) l’expression de l’émotion non
désirée (désirée). Pleurer ou sourire pour ne plus être triste.
- Stratégies cognitives :
Changer ses représentations cognitives de la situation (lieu, personne, activité, objet) à l’origine de
l’émotion non-désirée (désirée) ou bien la situation elle-même quand c’est possible.
· Sélection de la situation : évitement (approche) de la situation source potentielle d’émotions non-
désirées (désirées). Evitement ou approche de la situation parce que je crois que j’en connais
l’impact.
Ex : ne pas assister à un cours pénible. Cacher ses yeux avant un baiser/monstre au cinéma, se
boucher les oreilles pour ne pas entendre ce que l’on a à me dire. Eviter de poser des questions
(parce que l’on a peur des réponses) et oublier les questions. Eviter de me regarder dans le miroir
ou bien de monter sur la balance. Inviter des amis à diner, utiliser sa carte de crédit, assister à un
cours passionnant, lire un bon livre.
· Modification de la situation : modification de la situation source d’émotions non-désirées
(désirées). Je modifie la situation parce que je crois que j’en connais l’impact.
Ex : fermer la fenêtre quand il y a trop de bruit dehors. Mettre fin à une entrevue avec une
personne agressive. Quitter l’amphi avant la fin du cours… Augmenter le volume de la musique
pour l’apprécier encore plus.
· Orientation de l’attention : (re)orientation de l’attention dans une autre direction (vers) (a)
certains aspects de la situation source d’émotions non désirées (désirées), (b) l’émotion non-
désirée (désirée). Je change mon attention à la situation/émotion
Ex : faire quelque chose d’agréable quand déprimé. Penser à autre chose/quelque chose d’agréable
pendant un cours ennuyeux. Fermer ses yeux ou boucher ses oreilles quand un monstre gratte le
tableau avec ses ongles… Regarder une personne dans les yeux quand on veut se sentir plus proche
d’elle (empathie). Fermer les yeux pour apprécier encore plus le moment présent.
· Changement cognitif (réévaluation) : (re)évaluation cognitive de la situation sourde d’émotions
non-désirées (désirées) pour altérer la signification de la situation. Je change la signification de la
situation/émotion.
Dédramatisation de la situation : ce n’est pas grave ; ça aurait pu être pire.
Projection dans le futur : je n’y penserai plus demain ; la prochaine fois ça ira mieux ; je vais dormir
dessus.
Acceptance : c’est comme ça, j’embrasse la souffrance, j’ai fait de mon mieux.
Analyse de la situation : ce n’est pas ma faute ; c’est sa faute ; ce n’est pas sa faute ; ce n’est la
faute de personne…
Humour : l’humour est comme un essuie-glace.
Comprendre (nature, causes & effets) les émotions, nous permettent de mettre en place des
stratégies pour réguler nos émotions.
- Stratégies sociales :
Changer la réponse bio-comportementale de l’émotion, les représentations cognitives de la
situation & l’émotion avec l’aide d’une autre personne (réelle or imaginaire) quand c’es possible. Je
cherche de l’aide pour changer la réponse émotionnelle ou la signification de la situation.
Ex : la plupart des exemples précédents avec l’aide d’une autre personne. Réconfort verbal ou non-
verbal (empathie). Confession à un prête (psychologue), demander à Dieu le pardon
(compréhension) quand je me sens coupable. S’imaginer être un enfant conforte par soi-même.
Écrire un journal.
2. Développement de la régulation des émotions
Est un but important de la socialisation de part son rôle dans la compétence sociale (par rapport
aux autres), l’apprentissage scolaire, le bien être psychologique
- Quelques points fondamentaux :
Concerne les émotions agréables et désagréables.
Peut-être extrinsèque (soutien extérieur) ou bien intrinsèque (il vient des efforts personnelles).
Les stratégies dépendent du but de l’individu dans la situation (ni bonnes, ni mauvaises en soi).
Le développement des capacités d’introspection émotionnelle et de compréhension des émotions
et des normes/attentes culturelles est central au développement de la régulation des émotions.
- Régulation extinsèque :
· Régulation extrinsèque- régulation de la détresse :
Co-régulation : processus par lesquels l’adulte intervient pour aider l’enfant à réguler ses émotions
(sa détresse).
Intervention pour calmer l’enfant : caresses, comportements affectueux, mouvements de berceuse.
Vocalisation (parler, chanter…). Distraction (réorienter l’attention de l’enfant). Assistance pour
résoudre des problèmes. Modifier l’évaluation de la situation.
Conséquences immédiates sur l’expérience émotionnelle : conséquences sur le développement de
l’auto-régulation ->
Chez le bébé dès 1-2 mois : émergence d’anticipation du soulagement avant l’arrivée du parents
(réponse d’auto-régulation)
Représentation de la détresse/frustration : est régulable et l’adulte peut aider à la réguler.
· Régulation extrinsèque- des émotions positives :
Etudiée dans interactions de jeu en face à face : On cherche maintenir un niveau d’excitation
optimal pendant le jeu, c’est-à-dire, soutenir l’intérêt et le plaisir au même temps qu’éviter la
surexcitation et la détresse (répondre de manière sensible aux signes de désintérêt de détresse et
de fatigue).
Permet le développement des capacités de régulation de l’excitation.
· Régulation extrinsèque- stratégies sociales :
Fréquence diminue avec développement de l’autorégulation mais la régulation extrinsèque et le
soutien social sont la source de régulation toute la vie.
- Régulation intrinsèque :
· Régulation intrinsèque- développement de l’auto-régulation :
Vers 5 mois : signes de régulation rudimentaires dans les situations « stressantes » ou incertaines.
Comportements réconfortants : actions répétitives qui permettent de réguler l’activation
physiologique. Ex : sucer son puce, se frotter les mains…
Auto-distraction : orienter son regard dans une autre direction que celle du stimulus désagréable.
Ex : tourner la tête lorsque l’on agite un trousseau de clé devant son nez.
Ces comportements (l’utilisation de l’auto-distraction) augmentent pendant la première année.
· Rôle de la compréhension des émotions dans le développement de l’auto-régulation :
Compréhension des émotions : sensibilise aux cibles possibles de la régulation. Permet la réflexion
sur les origines et conséquences de l’émotion et de son expression -> susceptible de motiver et
orienter les efforts de régulation. Développement en tandem de la compréhension des émotions et
de la régulation des émotions.
· Meta émotion : compréhension des émotions.
La compréhension des émotions est à l’émotion ce que la méta cognition est à la cognition.
La compréhension des émotions est à la régulation des émotions, ce que les connaissances méta
cognitive sont à la régulation de l’activité cognitive.
- Développement de l’auto-régulation :
· Enfants 3-6 ans :
Stratégies de sélection de la situation (évite ou quitte une situation). Orientation de l’attention (se
couvre les yeux ou les oreilles). Cherche-le soutien/réconfort d’adultes. Modification de la situation
(modifie son but).
Stratégies reflète compréhension des émotions : causes situationnelles, comportement ->
sélectionner/changer la situation ou réduire son influence.
· Enfants 6-12 ans :
Répertoire de stratégies s’élargit en nombre et complexité. Orientation de l’attention, auto-
distraction (mentale ou activité). Réévaluation de la situation. Résolution de problème.
Stratégies reflète la compréhension des émotions et développement des stratégies de planification
et de résolution des problèmes.
Ils ont une meilleure compréhension de que l’efficacité d’une stratégie dépend des besoins ou buts
personnels et de la nature de la situation (contrôlable vs pas contrôlable).
3. Facteurs biologiques du développement
· Réactivité émotionnelle : amygdale, insula & ventral striatum. Réponses aux stimuli
pertinents/signifiants (menace) et réaction aux récompenses potentielles ou réelles.
· Régulation cognitive : dlPFC, vlPFC, ACC & mPFC. Contrôle de l’attention et inhibition des pensées
et comportements.
4. Socialisation de la régulation des émotions
Climat émotionnel de la famille, expressivité émotionnelle des parents.
- Les parents modélisent quand et comment exprimer ses émotions :
Compréhension des types d’expression émotionnelle appropriés et « efficaces » dans les
interactions sociales.
Affecte le niveau général de détresse et d’activation physiologique dans les interactions sociales et
en conséquence la capacité à traiter les informations importantes dans l’interaction (ex :
information verbale et non verbale) qui permet de moduler le comportement.
· Quand l’expression d’émotions agréables domine dans la famille : Les enfants ressentent et
expriment émotions agréables, ils ont des demandes émotionnelles contrôlables ave un modèle de
régulation des émotions habile.
Ça contribue au développement de l’auto-régulation avec un meilleur ajustement social, moins
comportements agressifs et une bonne estime de soi.
· Quand l’expression d’émotions désagréables domine dans la famille : Les enfants ont expériences
et expressions d’émotions désagréables dont dépression et anxiété, et difficultés de régulation des
émotions. Mais cela dépend de la fréquence et de l’intensité de l’expression de l’émotion et
également du type d’émotion désagréable.
Colère et hostilité : génère peur et attitude défensive, ne favorise pas le développement de l’auto-
régulation.
Quand émotions désagréables non-hostiles et d’intensité modérée et contexte sécurisant (non-
hostile et non-menaçant) : peut favoriser le développement de l’auto-régulation.
· De manière directe ou indirecte les parents étayent la façon dont l’enfant : évalue ses propres
émotions, fais face aux demandes de régulation des émotions à la maison et dans d’autres
contextes, acquière des stratégies de régulation des émotions, comprend les attentes culturelles de
contrôle des émotions, comprend les processus émotionnels pertinents pour la régulation des
émotions.
- Réactions des parents aux émotions de l’enfant :
· Réactions constructives et sympathie : ils envoient à l’enfant un message de que les émotions sont
justifiées. Ça apporte un soutien social de compréhension et conseils pour faire face aux émotions.
· Réactions critiques, méprisantes et punitives : ils envoi à l’enfant un message de que les émotions
ou expressions sont inappropriées, ça exacerbe les émotions négatives et restreint les opportunités
d’apprentissage de régulation.
Réponses méprisantes ou punitives des émotions négatives aide a l’enfant à avoir une régulation
constructive de ses émotions, si les réponses méprisantes sont pour des émotions positives,
l’enfant aura une régulation évitante de ses émotions.
- Conversation parents-enfants :
· Contribue à la compréhension des émotions : causes et conséquences, attentes culturelles,
fonctions sociales des émotions.
· Développement de la régulation des émotions :
Compréhension des causes internes : régulation par redirection de l’attention, réévaluation
cognitive.
Compréhension des attentes culturelles : possibilité ou nécessité de contrôler l’expression des
émotions.
Compréhension des fonctions sociales : préciser le rapport de l’enfant a la situation, contrôler les
émotions selon la situation.
· Contribue à l’évaluation leur propres émotions
· Contribution importante au développement de la régulation des émotions : et surtout la
discussion des stratégies adaptées avec les pays est différente avec les membres de la famille et les
adultes.
Nécessité de développer une compréhension des différentes normes d’expression de l’émotion et
des stratégies de régulation acceptées dans différents contextes sociaux.
5. Conclusion
Au cours du développement : régulation externe -> régulation interne.
Facteurs influencçant le développement : maturation cérébrale, socialisation dans la famille (et
dehors de la famille) pour la compréhension des émotions et la motivation (buts) et compétences
pour réguler l’émotion.

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