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Il a proposé que le diagnostique en psychologie clynique peut paser par deux voies qui ne sont pas
exluantes l’une de l’autre, la clinique armé ou instrumental (la clinique qui embrace tous les tests
cliniques possibles, c’est un méthode plus proyective, aimée par les psychanalistes), et la clinique a
manu (sans tests, rancontrer le pacient face a face sans intruments, la clinique de
l’intersubjectivité).
On peut faire et alier les deux, mais la mission du psychologue dans le mèthode clynique va être de
chercher le sense, l’estructure, la genese de l’histoire de sujet pour deslier le conflict physique et le
soigne. Ca veut dire que independientement de la forme, de ce qu’on emploie, le travail du
psychologue va toujours passer une face de evaluation, et c’est ça ce qui va nous aider pour choisir
la strategie therautepique qu’on va metre en action.
Les outils sont très importants à deux niveaux, pour le test (ou outils d’immédiation) et pour les
patients que ne peuvent pas faire la thérapie face à face. La question de psychologue est qu’on ne
peut pas être l’évaluateur et le thérapeute, parce que les résultats doivent être objectives, et si
c’est le psychologue qui interprète les résultats ce n’est pas tellement transparent.
- Quelles implications :
En référence aux textes freudiens :
· Neutralité bienveillante : est importante qu’on reste relativement neutre/sobre avec notre
patient, parce que nous sommes des surfaces de transfert, il projet sur nous tous les informations
et nous travaille avec ça. Être neutre ne veut pas dire ne ressentir rien, mais ne montrer pas ce
qu’on ressenti, il faut qu’on reste dans une relative neutralité et on ne peut pas sortir de là.
· Attention flottante : il faut qu’on fasse un lien entre ce que le patient nous dit en ce moment et ce
qu’on sait des autres sessions, on doit récupérer l’information qu’on a déjà. On doit prêter la même
attention à tout ce que le patient nous dit, sans attacher d'importance particulière à un détail de
qu’à un autre.
· Empathie : N’est pas la sympathie. On ne peut pas dire que ça ira mieux parce qu’on ne sait pas si
c’est vrai (pour écouter ça il/elle a ses amies, familiers, proches…). On doit avoir une attitude dans
laquelle le patient voie qu’on est là, mais sans sortir de la neutralité.
Les remarques sur l’amour du transfert. Conseils aux médecins. Les voies de la thérapie
psychanalytique.
- Les voies d’accès à l’inconscient
Ciccone distingue 6 voies d’accès à l’inconscient dans son ouvrage « l’observation clinique » :
· Les symptômes : un symptôme est un conflit (entre un … et un …) et ça veut dire quelque chose
sur le sujet. Quand on produit des symptômes est parce qu’on n’a trouvé pas que ça.
· Les messages verbaux : peuvent aussi véhiculer de l’inconscient.
· Les messages non-verbaux : il y a des messages contradictoires entre les messages verbaux et les
non-verbaux donc on doit être attente à tout parce qu’ils nous donnent plus information
· Les associations : la méthode d’association libre. Il faut matcher la bonne représentation avec le
bon significat.
· Le transfert :
· Le contre-transfert :
- La parole, l’espace et le temps de l’entretien clinique :
· Les trois dimensions du discours (Blanchet) :
Référentielle :
Modale : ce que le sujet pense de ce qu’il veut nos dire
Illocutoire : ça que le sujet a compris sur ce qu’il parle
On doit croiser les trois niveaux pour savoir ce que le patient veux nous dire avec le message
· L’aménagement de l’espace : il y a plusieurs … L’espace doit être relativement stable, on doit avoir
presque le même espace tous les séances (ne faire pas des changes grandes) parce que ça aide au
transfert, le cadre va être relativement stable…
· La durée des séances : on ne peut pas arrêter la séance sans prévenir, dans un point fort. On doit
fixer une durée après commencer (relativement).
- Les enjeux de la rencontre clinique
· L’identification : qui passe par la compréhension du patient par le psychologue et par
l’identification du patient au psychologue. Est indispensable pour comprendre le patient (pour le
rencontrer) et pour que le patient peut s’identifier au psychologue.
Il faut que le psychologue s’identifie aussi avec le patient.
Est un processus psychologique par lequel un sujet assimile un aspect, une propriété, un attribut de
l’autre et se transforme partiellement ou totalement sur le modèle de celui-ci. La personnalité se
construite et se différencie par une série d’identifications.
· La projection : via le mouvement projectif et l’identification projective.
Dans le sens proprement psychanalytique du terme, pour la projection, il s’agit d’une opération par
laquelle le sujet expulse de soi et localise dans l’autre, la personne ou chose, des qualités, des
sentiments, des désirs voire des « objets » qu’il méconnaît et refuse en lui.
Il s’agit là d’une défense d’origine très archaïque et qu’on retrouve à l’œuvre particulièrement dans
la paranoïa mais aussi dans les modes de pensée normaux comme la superstition.
C’est un mécanisme de transfert.
· L’identification projective
· Le transfert : la psychanalyse a donné le nom de transfert à l’ensemble des sentiments que le
patient éprouve envers l’analyste, sentiments déplacés de ses expériences antérieures, avec
projection des images parentales sur l’analyste.
« Transfert base » pout souligner la part transférentielle de toute relation humaine.
· Le contre-transfert : déplacement transférentiel que l’analyste fait en réaction au matériel apporté
par son patient.
- L’entretien clinique, et le « therapeutique » :
· Est-ce que l’entretien clinique est forcément thérapeutique ? : le psychologue ne peut pas décider
si c’est thérapeutique parce que ça dépend de le resultat qui a eu sur le patient.
· Qu’est-ce que soigner ? :
· Qu’en est-il de la demande du sujet ? :
· Qu’en est-il du positionnement du clinicien ? :
(NELLY GOUTAUDIER)
2CM, 3TD 2h
THEME 2 : L’ENTRETIEN EN TCC
1. Introduction générale
- Le point sur la clinique en TCC :
TCC = thérapies comportementales et cognitives.
C’est né dans les années 50s au pays anglo-saxons, et il a fait 20 ans pour qu’elle arrive a France,
dans les années 70s.
Les thérapeutes interviennent à 3 niveaux en relation les uns avec les autres : comportements,
cognitions et émotions.
DÉVELOPPEMENT SOCIO-ÉMOTIONEL
(Sandrine Gil)
· 9h CM (6x1,5)
· 3h TD (2x1,5)
· 4h PPD
THEME 1 : INTRODUCTION : ÉMOTION/EXPRESSION DES ÉMOTIONS
1. Emotion, définitions
L’émotion a une composante du sentiment subjectif, une composante physiologique, une
composante expressive, une composante motivationnelle (tendance à l’action) et une composante
cognitive.
Une émotion très négative ou très positive peut finir en une inadaptation.
Les émotions sont pathologiques lorsque le fonctionnement de l’individu n’est plus adapté à son
environnement.
Lorsque les comportements et les processus sont trop exacerbés (ou à l’inverse, délaissés) par les
émotions -> pathologie des émotions (anxiété, dépression, alexithymie).
- Composante comportementale
Toutes les manifestations comportementales et expressives d’une émotion (donc, dirigées vers
l’extérieur) :
· Expression corporelle
· Expression vocale
· Expression faciale
· Approche dimensionnelle des émotions : des dimensions suffisent à spécifier les émotions
(valence et activation ou arousal).
En 1978, Ekman et Friesen créent le Facial Action Coding System (FACS) (Système de codage des
actions faciales) qui repose sur des bases anatomiques et permet de coder les expressions faciales
en termes d’unités d’action (AU).
- La fonction évocatrice :
La théorie de la cognition incarnée ou incorporée (embodiement) -> le cas des émotions.
· Emotion incarnée ou incorporée : renvoie aux états corporels (postures, expressions faciales,
prosodie), survenant lors du traitement d’un stimulus émotionnel, qui vont en retour influencer
l’état émotionnel de la personne.
L’incorporation des EFE d’autrui serait essentielle pour leur reconnaissance et donc pour la
compréhension de l’état émotionnel qu’elles reflètent.
- Le rôle de l’imitation :
Cette incorporation s’établirait via l’imitation, qui en retour provoquerait un état émotionnel
associé.
· Arguments expérimentaux :
Dimberg (1982) : réponse électromyographique chez des sujets qui voyaient des EF de colère ou de
joie.
Résultats : le sujet exprime le patron expressif de l’émotion qu’il perçoit chez autrui.
Strack, Martin et Stepper (1988) : l’hypothèse de la réponse faciale rétroactive. Notre EFE provoque
par un mécanisme de rétroaction des effets sur notre état émotionnel.
Les sujets visionnent des dessins animés en tenant un stylo dans la main, entre les lèvres (patron
expressif de la tristesse) ou entre les dents (patron expressif de la joie).
Résultats : les sujets évaluent le dessin animé comme plus amusant quand stylo « sourire ».
- L’origine de l’expression des émotions :
Peut-on parler d’universalité au sens strict ? Historiquement il y a 2 points de vue :
· Universalité : Il existe une sorte de préprogramme génétique résultant de la phylogenèse.
Inné/maturation -> hypothèse d’une certaine innéité. Idée de Darwin mise de côté… puis remise au
goût du jour par P.Ekman dans les 60’s et ses travaux interculturels.
Charles Darwin : début de l’étude scientifique des émotions avec le livre « the expression of the
émotions in man and animals». Dans ce livre il décrit l’existence d’expressions émotionnelles
observables chez les humains et d’autres espèces de Signes et Mammifères domestiques : la joie, la
tristesse, la réflexion, la colère, la culpabilité, le mépris, et le dégout, la fierté…
Il étudie les émotions à travers leur expression. Il a l’idée que les émotions n’ont pas évolué, mais
sont des vestiges d’habitudes anciennes.
L’expression émotionnelle n’est pas communication, mais c’est le principe de l’association des
habitudes utiles. Il y a certaines actions qui sont nécessaires et utiles dans certains états d’esprit
pour satisfaire un besoin ou un désir qui deviennent habituelles (). Il y a une association entre
actions et mouvements et état d’esprit (comme réponse à l’émotion relative à la situation). Alors,
l’expression concomitante d’une émotion devient pérenne au cours de l’évolution.
· Apprentissage/environnement-culture : les individus apprennent à exprimer une émotion
particulière dans une situation particulière. Il n’y a pas universalité.
Ce point de vue été la dominante entre les années 30s et 60s. Les sciences sociales sont dominées
par le courant d’anthropologie culturaliste. La personnalité et ses manifestations sont le produit
d’influences purement culturelles.
· Modèle neuro-culturel : les deux positions sont complémentaires. Il y a des différences culturelles
mais il y a aussi une partie neuronale, chez le bébé, préprogramé (génetique)
Differences culturelles :
Display rules : règles apprises concernant la manière de contrôler et de modifier ses manifestations
expressives en fonction des circonstances sociales.
Ex 1: règles d’expresivité liées au sexe. Davis 1995 en école primaire.
Les filles qui expriment de la colère sont rejetées par les pairs alors que les garçons
exprimant la colère sont populaires
Ex 2 : régles culturelles. Les individus de culture collectiviste expriment moins les émotions
que les individus de culture individualiste.
Ekman et al : 25 part. américains et 25 jap. qui visionnent un film meutre ou stressant et
après il avont une entretien avec l’experimentateur. VD : expressions faciales pendant le
visionnage et pendant l’entretien. Resultats : les expressions sont similaires pendant les
films grand difference pendant l’entretien, les japonais sont significativement plus souriants.
Universalité mais display rules face à une figure externe.
Individus aveugles de naissance :
Ex : Matsumoto & Willingham. Pendant les jeux paralympiques de 2004 ils font une
compparaison des expressions faciales exprimées par les athlètes (échec, réussite, remise de
médaille…), une codage FACS et une comparaison entre les aveugles de naissance, aveugles
non de naissance et les « normaux ». Resultat est que dans une même situation
émotionnelle, même expression, et l’expression est typique.
(Elise Tornare)
3 CM
THEME 6 : LA COMPREHENSION DES EMOTIONS
1. Introduction- définitions
- Compréhension des émotions :
Facette affective de la Théorie de l’esprit ou sens largue (Facette cognitive = TdE au sens strict)
Compréhension des émotions -> cognition déclarative sur l’émotion : comprendre comme c’est
pensé à l’origine de nos émotions, les souvenirs… Partie pour comprendre le désir dans les
émotions ?
Théorie de l’Esprit -> cognition déclarative sur la cognition : la connaissance sur les états motores,
cognition des pensés et croyances sur les émotions cognitives, quel est le pensé associé aux
émotions, qui a l’origine aux émotions, aux souvenirs... Développement de la compréhension des
états motores intégrés avec les émotions.
C’est une meta-représentation (une représentation du deuxième ordre), une représentation d’une
représentation. Un état mental sur un objet en particulier qui sont les émotions (cognition sur les
émotions).
· Compréhension des émotions : Composante déclarative de la compétence émotionnelle. La
compétence émotionnelle est la capacité de ressentir, exprimer, contrôler l’expression, réguler
l’expérience (procédurale « faire ») et du comprendre les émotions de soi et d’autres (déclarative
« penser »). Savoir que et comment.
La compétence émotionnelle n’est pas le même que l’intelligence émotionnelle. La différence c’est
l’aspect performative (pas présente dans la définition de la compétence émotionnelle)
Comprendre les émotions c’est comprendre :
La nature : « basique », mixte, sociale, réflexive, agréable/désagréable, intense/modérée,
durable/temporaire, générale/spécifique…
Les causes : environnement, culture/société, comportement, cognitive (cognition, émotion). Les
situations qui nous font ressentir les émotions.
Les conséquences : cognitive (cognition, émotion), comportementales, culturelles/sociales,
environnementales.
…des émotions chez soi et les autres.
Quelles sont les fonctions de la compréhension des émotions ?
Identifier, expliquer, prédire, contrôler et réguler les émotions chez soi (nôtres propres émotions)
et les autres.
- Développement
· Fondations de la compréhension des émotions :
Pendant la 1ère année : début de différentiation des émotions (EFE, prosodie). Emergence de la
compréhension que les émotions sont souvent dirigées vers un objet, une personne, événements
dans l’environnement.
Référenciation sociale, sensibilité à la direction du regard d’autrui, pointage, attention conjointe.
2. Compréhension de la nature des émotions
- Vers 1-2 ans :
Avec émergence du langage, ils commencent à nommer les émotions « basiques » : joie, peur,
colère et tristesse à partir des expressions faciales, postures, mouvements, prosodie.
- Vers 4-5 ans :
La plupart des enfants peuvent nommer ces émotions et d’autres comme la surprise et le dégout.
Début de compréhension de la distinction entre apparence (expression) et réalité (expérience
réelle) des émotions. On peut pleurer et on n’est pas tristes.
- Vers 7-8 ans :
La plupart des enfants comprennent que l’on peut cacher ses émotions pour des raisons
personnelles ou sociales (display rules)
· Display rules (règles d’expression) : normes sociales et culturelles de quand, où et comment les
émotions devraient être exprimées, ou bien supprimées ou masquées par l’expression d’autres
émotions. Ça peut varier en fonction de la culture.
Ils commencent à comprendre la nature mixte et conflictuelle des émotions. Ils ont la possibilité de
ressentir des émotions de valence opposée en rapport avec un objet (au même temps).
Ils commencent à comprendre la nature réflexive des émotions. Les émotions peuvent être
orientées partiellement ou totalement vers soi ou vers les autres.
Vers soi : culpabilité, honte, fierté, dépression, amour, haine, empathie…
Vers les autres : amour, haine, jalousie, envie, empathie, embarras…
- Vers 10-11 ans :
La plupart des enfants comprennent les émotions mixtes et la plupart des enfants comprennent
plusieurs émotions réflexives et morales (et sociales).
3. Compréhension des causes des émotions
- Vers 2-3 ans :
Commencent à comprendre l’influence d’une situation (sociale ou de l’environnement physique)
sur les émotions.
· Le désir et les buts : compréhension que les désirs et les buts peuvent déterminer les émotions.
Quand le désir est satisfait ils sont contents, quand le désir est insatisfait ils ne sont pas contents.
- Vers 4-5 ans :
La plupart des enfants comprennent l’influence d’une variété des situations prototypiques sur les
émotions
· Les croyances et les attentes : compréhension que la correspondance entre désir et attente de
satisfaction est source d’émotion.
Attente que le désir soit satisfait ils sont contents, quand ils attentent que le désir ne soit pas
satisfait ils ne sont pas contents.
· Les souvenirs : commencent à comprendre que le rappel d’un souvenir peut être source
d’émotions. Liens entre histoire personnelle, pensées et émotions.
· Le temps : commencent à comprendre l’influence du temps qui passe sur les émotions. Le temps
fait diminuer l’intensité des émotions.
· L’âge : commencent à comprendre l’influence de l’âge sur les émotions. La compréhension des
émotions évolue avec l’âge.
· La régulation des émotions : commencent à comprendre que les émotions peuvent être réguler
par des stratégies comportementales ou sociales.
- Vers 5 ans :
· Les croyances et els attentes : Ils commencent à comprendre que les émotions dépendent des
croyances (même si les croyances sont fausses).
- Vers 7-8 ans :
La plupart des enfants comprennent que les émotions sont liées aux croyances, que les souvenirs
peuvent être source d’émotion, que l’évolution temporelle des émotions.
Ils commencent à comprendre l’influence de la morale (règles) sur les émotions. Contrôle de soi ->
émotions agréables (ex : fierté). Transgression -> émotions désagréables (ex : honte, culpabilité)
- Vers 7 ans :
· La régulation des émotions : ils ont meilleure conscience des pensées personnelles, amélioration
des compétences métacognitives et compréhension que l’esprit n’est pas totalement contrôlable
(les pensées peuvent être involontaires et intrusives et difficile à arrêter ou réprimer).
Avancées dans la compréhension de la pensée et de l’introspection coïncide avec l’amélioration des
compétences de régulation des émotions.
- Vers 10-11 ans :
La plupart des enfants comprennent que la nature (maturation du cerveau) et la culture peuvent
expliquer l’évolution de la compréhension avec l’âge et que les émotions peuvent être régules avec
des stratégies cognitives (penser à autres choses, réévaluer la situation).
La plupart des enfants comprennent que la violation ou le respect des règles morales influencent
les émotions.
- Harris (1989) :
· « Script à deux parties ». Associations Emotion - Situation basées sur les expériences de vie. Mais
l’étendue des scripts est limitée et les enfants ont difficulté à assembler situation aux émotions qui
ne sont pas reflétés par expression faciale claire (il y a beaucoup des émotions qui n’ont pas une
expression faciale claire).
Compréhension sous forme de script ne permet pas d’expliquer que différentes personnes peuvent
ressentir es émotions différentes dans une même situation.
Nécessité de prendre en compte la signification de la situation pour un individu afin de comprendre
ce qu’il ressent.
Capacité liée au développement de la théorie de l’esprit.
- La régulation des émotions :
Compréhension que les pensées négatives peuvent induire des émotions désagréables chez
quelqu’un qui se sent bien précède de la compréhension que les pensées positives peuvent
atténuer les émotions désagréables.
4. Compréhension des conséquences des émotions
- Vers 4-5 ans :
· Sur le comportement : ils commencent à comprendre l’influence des émotions sur le
comportement. Ex : est plus facile de jouer avec quelqu’un que l’aime, et plus difficile de partager
avec quelqu’un que l’on n’aime pas.
- Vers 10-11 ans :
· Sur le comportement : la plupart des enfants comprennent l’influence des émotions sur le
comportement.
· Sur les processus cognitifs : la plupart des enfants comprennent que les émotions peuvent exercer
une influence sur la cognition notamment à l’école. Ex : plus difficile de résoudre un problème de
maths lorsque l’on est anxieux, plus facile de réciter une poésie quand on se sent à l’aise.
- Résumé :
· Développement de la compréhension des émotions :
Basique : 1-2 ans
Situation et désir : 2-3 ans
Souvenirs, croyances et contrôle : 4-5 ans
Morale, régulation cognitive et mixtes : 7-8 ans
5. Différences individuelles
· De plus en plus d’études sur les différences individuelles dans la compréhension des émotions :
identification des tendances universelles n’est plus le seul but, comprendre les différences
individuelles peut aider à comprendre les causes du développement de la compréhension des
émotions.
· Postulats : les différences individuelles ne sont pas aléatoires. Elles sont l’expression de
caractéristiques psychologiques, sociales et biologiques de l’individu.
- 4 résultats :
· Les différences sont observables tôt : certains enfants « typiques » de 3 ans font plus de 25
références spontanées à l’émotion (content, triste, en colère…) par heure alors que d’autres n’en
font aucune.
· Les différences individuelles restent marquées pendant l’enfance : certains enfants typiques de 4-
5 ans ont une meilleure compréhension des émotions que certains enfants typiques de10-11 ans.
Idem à l’âge adulte.
· Les différences individuelles sont générales : elles émergent à travers différentes composantes de
la compréhension des émotions et ne sont pas spécifiques à 1 ou 2 composantes.
· Les différences individuelles sont stables (périodes de 3 mois à 3 ans) : Chez enfant de
maternelles-Famille. Chez enfant d’âge primaire – Famille et Ecole.
- Comment se développe la comprehension des émotions dans l’enfance ? :
· Quelles sont les relations développementales entre ces 9 composantes ? :
Peu de rechercher avec plus de 3 composantes : les recherches ne s’intéressent pas à tous les
composantes au même temps, maximum ils portent trois composantes.
Différences d’âge : dans les différentes recherches qui suivent les mêmes composantes il peut avoir
un change d’âge entre eux (2-5 ans vs 3-6). Parfois les tranches d’âge entre recherches ne sont pas
les mêmes. Les études portent des tranches d’âge différents.
Différences méthodologiques : parfois on utilise un scénario verbal d’une histoire, parfois il s’agit
d’images, parfois des petites vidéos... Dans les différentes études peuvent être utilisés différentes
méthodologies.
C’est difficile de répondre à la question de relation développemental. Pour répondre à cette
question il faut mesurer la compréhension de ces neuf composantes chez le même enfant.
· Construction d’un outil psychométrique pour mesurer :
Les changements développementaux et les différences individuelles.
Test of Emotion Compréhension (TEC) : permet de mesurer les 9 composantes de la compréhension
des émotions.
Compréhension des émotions : compréhension de l’influence de causes situationnelles sur
l’émotion.
Entre3-5 ans, des dessins avec des visages simples qui montrent différentes expressions
d’émotions, ils doivent connecter le visage correspondent avec la vignette.
Développement (Pons, Harris & de Rosnay, 2004) : UK, N=100, 3 à 11 ans typiques, 50% filles, SES
classe moyenne, TEC (English). Effet de l’âge, pas d’effets du genre et pas d’interaction entre le
genre et l’âge. Importantes différences individuelles.
3 étapes dans le développement de la compréhension des émotions qui s’organisent avec une
relation hiérarchique chez le 90% des enfants. Ce modèle des étapes a été répliqué dans plusieurs
cultures occidentales. Est-ce qu’il y a relation avec les stades piagétiens ?
Relation développementale sous forme de spirale (Pons & Harris) : notre expérience émotionnelle
va orienter notre compréhension des émotions et vice versa.
Compréhension Éxpérience
des émotions émotionnelle
Lagattuta & Wellman (2002) : conversation parents-enfants à propos des causes des émotions
présentes ou passées, et des liens pensée-émotion plus fréquentes pour émotions négatives vs
positives
Taumoepeau & Ruffman (2006, 2008) : Etudes longitudinales-enfants de 15, 24, 33 mois.
Conversation mère-enfant pendant la lecture d’histoires riches psychologiquement.
Codage : discours sur états mentaux (désirs, émotions, pensées, connaissances…)
Mesures : vocabulaire (enfant), et compréhension des émotions (mère et enfant)
L’objectif : est de déterminer la contribution unique des conversations dans le développement de la
compréhension des émotions.
Résultats principaux : Contribution du discours de mères sur les états mentaux jusqu’à 3 ans
références aux désirs, après 24 mois augmentent les références aux pensées et connaissances. Pas
de contribution des références simples aux émotions.
Fonction didactique d’un discours contextualisé sur les états mentaux : soutien le développement
de la compréhension des états mentaux (dont les émotions) de la petite enfance à 6 ans (au
moins !). Le rôle didactique des conversations est plus important lorsque l’adulte est « connecté » à
l’enfant.
Les émotions sont toujours liées à un contexte, en tout cas la fonction didactique soutien
l’apprentissage si est contextualisé.
· Conclusion :
Compréhension des origines de l’émotion : passage d’une perspective situationniste à une
perspective psychologique :
Etats mentaux dans les émotions (maniéré dont on perçue, on évalue la situation à partir des
désirs, croyances, souvenirs) en lien avec les normes et les obligations sociales.
Importantes différences interindividuelles qui s’expliquent en partie par la nature des conversations
entre parents et enfants.
La capacité des enfants à prédire et comprendre leurs émotions est susceptible d’affecter leur
actions -> auto-régulation.
THÉME 7 : LA REGULATION DES EMOTIONS
1. Définition
On peut distinguer la régulation des émotions et la régulation par les émotions (émotions come
moyen de régulation)
· Régulation des émotions : ça dépend du désir, des buts pour prendre des stratégies plus ou moins
conscientes pour réduire l’écart entre l’émotion (moins) pas désirée (souvent présente) et
l’émotion (plus) désirée (souvent future).
La temporalité du but nous donne les stratégies plus ou moins automatiques pour prévenir (éviter
T-1), initier (créer T1), maintenir (préserver T2), modifier (changer T2) ou augmenter (T2) l’émotion
T1 : les émotions ne sont pas présentes ; T2 : les émotions sont déjà là.
La régulation des émotions a différentes origines et conséquences : sociale, cognitive ou bio
comportementale. La cause peut être différente ou similaire de la solution qu’on doit prendre.
- Stratégies bio-comportementales :
Changer l’expression/réponse bio-comportementale d’une des émotions non-désirée (désirée)
quand c’est possible.
Ex : respirer profondément pour se calmer quand on est anxieux ou en colère… Aller se promener,
courir, faire le ménage quand on anticipe la déprime ou que l’on se sent déprimé. Fumer et/ou
boire des produits plus ou moins légaux (avec modération) - médication (sous contrôle médical).
Hurler en attaquant un lion. Supprimer (ou au contraire initier) l’expression de l’émotion non
désirée (désirée). Pleurer ou sourire pour ne plus être triste.
- Stratégies cognitives :
Changer ses représentations cognitives de la situation (lieu, personne, activité, objet) à l’origine de
l’émotion non-désirée (désirée) ou bien la situation elle-même quand c’est possible.
· Sélection de la situation : évitement (approche) de la situation source potentielle d’émotions non-
désirées (désirées). Evitement ou approche de la situation parce que je crois que j’en connais
l’impact.
Ex : ne pas assister à un cours pénible. Cacher ses yeux avant un baiser/monstre au cinéma, se
boucher les oreilles pour ne pas entendre ce que l’on a à me dire. Eviter de poser des questions
(parce que l’on a peur des réponses) et oublier les questions. Eviter de me regarder dans le miroir
ou bien de monter sur la balance. Inviter des amis à diner, utiliser sa carte de crédit, assister à un
cours passionnant, lire un bon livre.
· Modification de la situation : modification de la situation source d’émotions non-désirées
(désirées). Je modifie la situation parce que je crois que j’en connais l’impact.
Ex : fermer la fenêtre quand il y a trop de bruit dehors. Mettre fin à une entrevue avec une
personne agressive. Quitter l’amphi avant la fin du cours… Augmenter le volume de la musique
pour l’apprécier encore plus.
· Orientation de l’attention : (re)orientation de l’attention dans une autre direction (vers) (a)
certains aspects de la situation source d’émotions non désirées (désirées), (b) l’émotion non-
désirée (désirée). Je change mon attention à la situation/émotion
Ex : faire quelque chose d’agréable quand déprimé. Penser à autre chose/quelque chose d’agréable
pendant un cours ennuyeux. Fermer ses yeux ou boucher ses oreilles quand un monstre gratte le
tableau avec ses ongles… Regarder une personne dans les yeux quand on veut se sentir plus proche
d’elle (empathie). Fermer les yeux pour apprécier encore plus le moment présent.
· Changement cognitif (réévaluation) : (re)évaluation cognitive de la situation sourde d’émotions
non-désirées (désirées) pour altérer la signification de la situation. Je change la signification de la
situation/émotion.
Dédramatisation de la situation : ce n’est pas grave ; ça aurait pu être pire.
Projection dans le futur : je n’y penserai plus demain ; la prochaine fois ça ira mieux ; je vais dormir
dessus.
Acceptance : c’est comme ça, j’embrasse la souffrance, j’ai fait de mon mieux.
Analyse de la situation : ce n’est pas ma faute ; c’est sa faute ; ce n’est pas sa faute ; ce n’est la
faute de personne…
Humour : l’humour est comme un essuie-glace.
Comprendre (nature, causes & effets) les émotions, nous permettent de mettre en place des
stratégies pour réguler nos émotions.
- Stratégies sociales :
Changer la réponse bio-comportementale de l’émotion, les représentations cognitives de la
situation & l’émotion avec l’aide d’une autre personne (réelle or imaginaire) quand c’es possible. Je
cherche de l’aide pour changer la réponse émotionnelle ou la signification de la situation.
Ex : la plupart des exemples précédents avec l’aide d’une autre personne. Réconfort verbal ou non-
verbal (empathie). Confession à un prête (psychologue), demander à Dieu le pardon
(compréhension) quand je me sens coupable. S’imaginer être un enfant conforte par soi-même.
Écrire un journal.
2. Développement de la régulation des émotions
Est un but important de la socialisation de part son rôle dans la compétence sociale (par rapport
aux autres), l’apprentissage scolaire, le bien être psychologique
- Quelques points fondamentaux :
Concerne les émotions agréables et désagréables.
Peut-être extrinsèque (soutien extérieur) ou bien intrinsèque (il vient des efforts personnelles).
Les stratégies dépendent du but de l’individu dans la situation (ni bonnes, ni mauvaises en soi).
Le développement des capacités d’introspection émotionnelle et de compréhension des émotions
et des normes/attentes culturelles est central au développement de la régulation des émotions.
- Régulation extinsèque :
· Régulation extrinsèque- régulation de la détresse :
Co-régulation : processus par lesquels l’adulte intervient pour aider l’enfant à réguler ses émotions
(sa détresse).
Intervention pour calmer l’enfant : caresses, comportements affectueux, mouvements de berceuse.
Vocalisation (parler, chanter…). Distraction (réorienter l’attention de l’enfant). Assistance pour
résoudre des problèmes. Modifier l’évaluation de la situation.
Conséquences immédiates sur l’expérience émotionnelle : conséquences sur le développement de
l’auto-régulation ->
Chez le bébé dès 1-2 mois : émergence d’anticipation du soulagement avant l’arrivée du parents
(réponse d’auto-régulation)
Représentation de la détresse/frustration : est régulable et l’adulte peut aider à la réguler.
· Régulation extrinsèque- des émotions positives :
Etudiée dans interactions de jeu en face à face : On cherche maintenir un niveau d’excitation
optimal pendant le jeu, c’est-à-dire, soutenir l’intérêt et le plaisir au même temps qu’éviter la
surexcitation et la détresse (répondre de manière sensible aux signes de désintérêt de détresse et
de fatigue).
Permet le développement des capacités de régulation de l’excitation.
· Régulation extrinsèque- stratégies sociales :
Fréquence diminue avec développement de l’autorégulation mais la régulation extrinsèque et le
soutien social sont la source de régulation toute la vie.
- Régulation intrinsèque :
· Régulation intrinsèque- développement de l’auto-régulation :
Vers 5 mois : signes de régulation rudimentaires dans les situations « stressantes » ou incertaines.
Comportements réconfortants : actions répétitives qui permettent de réguler l’activation
physiologique. Ex : sucer son puce, se frotter les mains…
Auto-distraction : orienter son regard dans une autre direction que celle du stimulus désagréable.
Ex : tourner la tête lorsque l’on agite un trousseau de clé devant son nez.
Ces comportements (l’utilisation de l’auto-distraction) augmentent pendant la première année.
· Rôle de la compréhension des émotions dans le développement de l’auto-régulation :
Compréhension des émotions : sensibilise aux cibles possibles de la régulation. Permet la réflexion
sur les origines et conséquences de l’émotion et de son expression -> susceptible de motiver et
orienter les efforts de régulation. Développement en tandem de la compréhension des émotions et
de la régulation des émotions.
· Meta émotion : compréhension des émotions.
La compréhension des émotions est à l’émotion ce que la méta cognition est à la cognition.
La compréhension des émotions est à la régulation des émotions, ce que les connaissances méta
cognitive sont à la régulation de l’activité cognitive.
- Développement de l’auto-régulation :
· Enfants 3-6 ans :
Stratégies de sélection de la situation (évite ou quitte une situation). Orientation de l’attention (se
couvre les yeux ou les oreilles). Cherche-le soutien/réconfort d’adultes. Modification de la situation
(modifie son but).
Stratégies reflète compréhension des émotions : causes situationnelles, comportement ->
sélectionner/changer la situation ou réduire son influence.
· Enfants 6-12 ans :
Répertoire de stratégies s’élargit en nombre et complexité. Orientation de l’attention, auto-
distraction (mentale ou activité). Réévaluation de la situation. Résolution de problème.
Stratégies reflète la compréhension des émotions et développement des stratégies de planification
et de résolution des problèmes.
Ils ont une meilleure compréhension de que l’efficacité d’une stratégie dépend des besoins ou buts
personnels et de la nature de la situation (contrôlable vs pas contrôlable).
3. Facteurs biologiques du développement
· Réactivité émotionnelle : amygdale, insula & ventral striatum. Réponses aux stimuli
pertinents/signifiants (menace) et réaction aux récompenses potentielles ou réelles.
· Régulation cognitive : dlPFC, vlPFC, ACC & mPFC. Contrôle de l’attention et inhibition des pensées
et comportements.
4. Socialisation de la régulation des émotions
Climat émotionnel de la famille, expressivité émotionnelle des parents.
- Les parents modélisent quand et comment exprimer ses émotions :
Compréhension des types d’expression émotionnelle appropriés et « efficaces » dans les
interactions sociales.
Affecte le niveau général de détresse et d’activation physiologique dans les interactions sociales et
en conséquence la capacité à traiter les informations importantes dans l’interaction (ex :
information verbale et non verbale) qui permet de moduler le comportement.
· Quand l’expression d’émotions agréables domine dans la famille : Les enfants ressentent et
expriment émotions agréables, ils ont des demandes émotionnelles contrôlables ave un modèle de
régulation des émotions habile.
Ça contribue au développement de l’auto-régulation avec un meilleur ajustement social, moins
comportements agressifs et une bonne estime de soi.
· Quand l’expression d’émotions désagréables domine dans la famille : Les enfants ont expériences
et expressions d’émotions désagréables dont dépression et anxiété, et difficultés de régulation des
émotions. Mais cela dépend de la fréquence et de l’intensité de l’expression de l’émotion et
également du type d’émotion désagréable.
Colère et hostilité : génère peur et attitude défensive, ne favorise pas le développement de l’auto-
régulation.
Quand émotions désagréables non-hostiles et d’intensité modérée et contexte sécurisant (non-
hostile et non-menaçant) : peut favoriser le développement de l’auto-régulation.
· De manière directe ou indirecte les parents étayent la façon dont l’enfant : évalue ses propres
émotions, fais face aux demandes de régulation des émotions à la maison et dans d’autres
contextes, acquière des stratégies de régulation des émotions, comprend les attentes culturelles de
contrôle des émotions, comprend les processus émotionnels pertinents pour la régulation des
émotions.
- Réactions des parents aux émotions de l’enfant :
· Réactions constructives et sympathie : ils envoient à l’enfant un message de que les émotions sont
justifiées. Ça apporte un soutien social de compréhension et conseils pour faire face aux émotions.
· Réactions critiques, méprisantes et punitives : ils envoi à l’enfant un message de que les émotions
ou expressions sont inappropriées, ça exacerbe les émotions négatives et restreint les opportunités
d’apprentissage de régulation.
Réponses méprisantes ou punitives des émotions négatives aide a l’enfant à avoir une régulation
constructive de ses émotions, si les réponses méprisantes sont pour des émotions positives,
l’enfant aura une régulation évitante de ses émotions.
- Conversation parents-enfants :
· Contribue à la compréhension des émotions : causes et conséquences, attentes culturelles,
fonctions sociales des émotions.
· Développement de la régulation des émotions :
Compréhension des causes internes : régulation par redirection de l’attention, réévaluation
cognitive.
Compréhension des attentes culturelles : possibilité ou nécessité de contrôler l’expression des
émotions.
Compréhension des fonctions sociales : préciser le rapport de l’enfant a la situation, contrôler les
émotions selon la situation.
· Contribue à l’évaluation leur propres émotions
· Contribution importante au développement de la régulation des émotions : et surtout la
discussion des stratégies adaptées avec les pays est différente avec les membres de la famille et les
adultes.
Nécessité de développer une compréhension des différentes normes d’expression de l’émotion et
des stratégies de régulation acceptées dans différents contextes sociaux.
5. Conclusion
Au cours du développement : régulation externe -> régulation interne.
Facteurs influencçant le développement : maturation cérébrale, socialisation dans la famille (et
dehors de la famille) pour la compréhension des émotions et la motivation (buts) et compétences
pour réguler l’émotion.