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Chapitre 1.

La démarche de l’étude du cas clinique

Démarche :

• Situation Actuelle
o L’âge
o Le sexe
o La profession
o Situation maritale
o Etc..
• Antécédents personnels
o Histoire de vie de l’enfance
• Antécédents familiaux
• Histoire du trouble
• Demande de consultation

Puis

Symptôme Pathologie

• Relever les signes et symptômes

Puis

Interprétation Clinique

• Trouver le facteur déclencheur


• Facteur précipitant

La personne :
• Notion de personne totale dans sa globalité
o Aspect individuel
o Relations sociales
• Approches humanistes : approche de Carl Rogers
• Philosophie de Kant, Descartes et Hussert ‘je pense donc je suis.”
• Jacques Lacan “je pense donc je suis mais j’ai également conscience que je pense
que je suis”.
• Stade du Miroir entre 7 et 18 mois (trois phases)
• Sujet acteur de son histoire
• Subjectivité qui contient une conscience mais aussi un inconscient

Conclusion : Ne renvoie pas à une identité mais à une fonction. Souvent utilisé pour
parler du patient car renvoie à l'aspect actif du patient dans sa prise en charge
• En statistique unité d’un échantillon
• En psycho : être vivant autonome et unique
o Sur un plan biologique (ADN)
o Sur un plan psychiatre : particularités propres à chacun
Conclusion : Renvoie à la notion d’identité, au plan psychique, importante du processus
d’individualisation.

Processus d’individualisation/séparation

• Margaret Mahler : entre 6 et 18 mois


o Relation symbiotique de l’enfant avec sa mère
• Peter Blas : à l’adolescence
o Complexe d’Oedipe
Ramifications communes :

La personne renvoie à une globalité générique qui comprend à la fois la particularité


singulière de l’individu et le sujet acteur de son histoire et de sa singularité

Cas perso et familiale

Facteur précipitant
Trouble

Les pulsions et leurs corrélats

Déf, pulsion : Etat d’excitation endogène (intérieur) exerçant une pression plus ou moins
continue. Concept limite entre le psychique et le somatique, représentant psychique des
excitations issu de l’intérieur du corps et parvenant au psychisme. La pulsion se définit par 4
éléments :

• La poussée
o Aspect dynamique, moteur de la pulsion, ça nous pousse à agir.
• La source
o L’excitation d’un organe, d’une partie du corps (la zone érogène), elle désigne
la cause de la pulsion et l’origine somatique.
• Le but
o La décharge d’énergie dans la volonté de toujours plus de plaisir.
• L’objet
o Le moyen que va emprunter la pulsion pour se satisfaire.
Libido : Energie de la pulsion sexuel, l’ensemble des activités permettant de recevoir et de
donner du plaisir, qui donnent le sentiment d’exister, d’être. (Selon Freud la sexualité est la
recherche de l’amour)

La théorie des pulsions :


• 1ème étape (1910) : Pulsions sexuelles/pulsions d’autoconservation
• 2ème étape (1915) : Narcissisme primaire/ Secondaire
• 3ème étape (1920) : Pulsions de vie/pulsions de mort

Très proche de la notion de l’instinct de reproduction, de nourriture, tout ce qui concerne la


survie de l’espèce.
Les pulsions sexuelles peuvent emmener le sujet à commettre des risques pouvant
compromettre sa sécurité, étant en contradiction avec ses pulsions d’autoconservation.

En conclusion
• Les pulsions restent dans l’ombre de l’inconscient et ne connaissent qu’une loi : le
principe de plaisir.
• La quête du plaisir se heurte au principe de réalité dont le Moi et le Surmoi sont les
garants : refoulement des pulsions.
• Mais les barrages opposés par les instances (Moi + Surmoi) aux forces pulsionnelles
(ça) provoquent des conflits. Si ces conflits sont trop importants ils peuvent
entraîner des troubles psychiques.

Affects et représentation
• Les pulsions s’expriment sous forme d’énergies psychiques dans leurs dimensions
quantitatives.
• Mais cette énergie est rattachée à une représentation et un affect qui donne la
dimension qualitative à cette pulsion.

La dimension qualitative de la pulsion

• Laplanche et Pontalis (1967) : l’affect est l’expression qualitative de la quantité


d’énergie pulsionnelle et ses variations, la pulsion trouve son expression psychique
par la représentation et l’affect.
• André Green (1973) : Il est impossible de dissocier entre qualité et quantité de
l’affect.
• Freud : il a donné à l’affect un rôle essentielle, dans la compréhension des troubles
psychopathologique mais aussi dans le processus de guérison.
Affect et émotions : quelle différence
• Modèle psychanalytique : On parle d’affect en psychanalyse car les émotions ne
sont qu’un aspect et donc l’affect ne peut être réduit à une expression émotionnelle.
• Marty (2006) : Les émotions désignent d’un état psychologique avec manifestation
neurovégétative qui fait suite à une perception provoquée par l’extérieur et
l’intérieur.
• Apter (2010) : L’affect peut donner forme à des émotions qui pourront avoir une
fonction communicative pour le sujet et pour les autres.
• Boscaini et Saint Cast (2010) : L’émotion est la face visible de l’affect.

Rêve Nocturne
• La fonction du rêve : l’humain ne peut pas supporter indéfiniment l’attention du
monde extérieur et a donc un besoin physiologique et psychologique de se
retrancher à la vie extérieure. Ainsi les éléments pulsionnels vont faire leurs
appariations dans notre conscience. Le rêve apporte une forme aménagée de
satisfaction aux pulsions. (Ça ne s’applique pas au rêve enfantin)

Il y a le contenu manifeste du rêve (le récit du rêve tel qu’il est fait par le rêveur), le rêve
lattant (ensemble de signification du rêve mise en évidence par l’analyse du rêve) et le
travail du rêve (consiste à transformer le contenue lattant en contenue manifeste)

Le déplacement : Les éléments qui apparaissent essentielle dans le contenue manifeste


ne joue dans le contenue lattant qu’un rôle très effacé et inversement ce qui est
visiblement l’essentiel du contenu lattant ne sera pas du tout représenté dans le
contenu du manifeste.

• Antécédents médicaux
• Antécédents familiaux
• Antécédents scolaires
• Antécédents affectifs

Anamnèse : Retour à la mémoire du passé vécu et oublié ou refoulé (s'oppose à amnésie).


Symptomatologie : Étude des phénomènes morbides subjectifs (symptômes) et objectifs
(signes) qui caractérisent une maladie.

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